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Parfois ça fait du bien aussi d'aller dans une autre direction. Depuis les années 60, on commence à savoir que l'intégration des mutants pose un problème. Faire avancer le schmilblick, ce serait pas mal. Ou même carrément l'ignorer, soyons fous, pour faire des X-Men qui vivraient des aventures sans se soucier d'être des parias.
Claremont, en comparaison, traitait peu du sujet de la persécution, les mutants voyageaient, ils enchaînaient les ennemis, partaient dans l'espace, en revenaient, l'équipe accueillaient de nouveaux membres, certains partaient, d'autres revenaient. Ces mouvements évitaient de s'appesantir en permanence sur la situation sociale des mutants. Aujourd'hui, avec un titre comme celui-ci, même s'il est agréable à lire en soi (avec l'avantage non négligeable de disposer d'un bon dessinateur), j'ai l'impression qu'on rabâche à nouveau une vieille leçon. Whedon avait sur éviter ce piège, en glissant un peu dessus (avec ce subplot sur le vaccin qui "guérissait" les mutants), mais en privilégiant surtout l'action, l'aventure, les relations entre les membres de l'équipe. Taylor cerne bien les persos mais il leur remet le nez dans cette vieille métaphore (les mutants sont pas comme les autres, donc ils sont traqués). ![]() |
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