|
Citation: |
|
|
Posté par wildcard |
|
|
|
|
|
Parfois ça fait du bien aussi d'aller dans une autre direction. Depuis les années 60, on commence à savoir que l'intégration des mutants pose un problème. Faire avancer le schmilblick, ce serait pas mal. Ou même carrément l'ignorer, soyons fous, pour faire des X-Men qui vivraient des aventures sans se soucier d'être des parias.
Claremont, en comparaison, traitait peu du sujet de la persécution, les mutants voyageaient, ils enchaînaient les ennemis, partaient dans l'espace, en revenaient, l'équipe accueillaient de nouveaux membres, certains partaient, d'autres revenaient. Ces mouvements évitaient de s'appesantir en permanence sur la situation sociale des mutants.
Aujourd'hui, avec un titre comme celui-ci, même s'il est agréable à lire en soi (avec l'avantage non négligeable de disposer d'un bon dessinateur), j'ai l'impression qu'on rabâche à nouveau une vieille leçon.
Whedon avait sur éviter ce piège, en glissant un peu dessus (avec ce subplot sur le vaccin qui "guérissait" les mutants), mais en privilégiant surtout l'action, l'aventure, les relations entre les membres de l'équipe. Taylor cerne bien les persos mais il leur remet le nez dans cette vieille métaphore (les mutants sont pas comme les autres, donc ils sont traqués). |
|
|
|
|
Comparer les plus de dix ans de Claremont et la vingtaine d'épisodes de Whedon, aux deux de X-Men Red, c'est peut-être un peu raide, non ?

Sinon, EsseJi et bukowski répliquent très bien :
|
Citation: |
|
|
Posté par EsseJi |
|
|
|
|
|
Je trouve que le thème du racisme anti-mutant est très contemporain, comme l'arrivée d'un gouvernement fasciste dans Secret Empire. Si les auteurs s'en servent bien, on peut arriver à des choses pertinentes. Un peu ce que fait Larsen avec l'exil au Canada du Dragon.
Le comics a toujours été le reflet de son époque, et la base des X-Men redevient malheureusement d'actualité... |
|
|
|
|
|
Citation: |
|
|
Posté par bukowski |
|
|
|
|
|
Wildcard, sur ce coup, je ne suis pas d'accord avec toi. J'ai l' impression d'une nette régression en ce moment dans l'esprit des gens. Concernant l' homosexualité, certaines avancées juridiques ont été faites mais j'ai l'impression d'un grand rejet de celles-ci par de plus en plus de monde. La religion est de plus en plus présente dans nos vies, quelle qu'elle soit...
Une petite piqûre de rappel de ce que sont les X-Men à la base me semble bienvenu. |
|
|
|
|
En effet, nous vivons dans un monde de moins en moins uni, de plus en plus fragmenté, moins en nations qu'en communautés ; communautés religieuses, communautés ethniques, communautés sociales, etc. Qui, plutôt que de partager, se replient sur elles-mêmes et rejettent les autres.
En ce sens, les X-Men et leur symbolisme des marginaux, qui n'ont pas choisi ce statut, rejetés de principe par autrui me semblent malheureusement extrêmement contemporain et pertinent.