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le Bordas dit :" Sans peut être suivi d'un nom au singulier ou au pluriel. C'est généralement le sens qui décide. On écrira une boîte sans couvercle (une boîte a un seul couvercle), un gilet sans manches (un gilet a deux manches). Parfois l'usage impose le singulier (il nous accuse sans preuve) ou le pluriel (un ménage sans enfants)."Conclusion : une certaine logique, singulier dans les cas où l'absence concerne une chose, pluriel quand elle concerne des choses habituellement multiples. Ce que je disais. Dans la Grammaire des grammaires, de Girault-Duvivier, c'est bien le même son de cloche : Je suis sans pain, sans argent, parce que pain et argent sont ici pris dans un sens vague, indéfini, et qu'ils n'ont point de pluriel dans ce sens ; mais j'écrirai avec le pluriel, je suis sans souliers, parce que l'on pense nécessairement à deux souliers. [...] En voilà assez pour mettre le lecteur en état de reconnoître lui-même quel est le nombre qui convient à un nom précédé d'une préposition ; et il a dû remarquer qu'en général c'est le singulier qu'il doit employer, et qu'il ne doit faire usage du pluriel que quand le sens réveille une idée précise de nombre, de quantité. Bescherelle aîné, Grammaire nationale, 1856 ne dit pas autrement. Et il cite Racine «Ainsi donc sans témoins je ne puis parler» L'Académie Française dit : Sans peut, selon le sens, être suivi du singulier ou du pluriel. On écrira toujours au singulier les noms dits abstraits : Être sans pitié. Cela se comprend sans peine. Un orateur est sans passion quand il n’est pas animé par la passion. Cet homme est sans passions s’il ignore les passions. On opposera un couteau sans manche, qui devrait en avoir un, mais un seul, à un gilet sans manches, qui en aurait deux, s’il en avait. Il est sorti sans chapeau ni chaussures. Dans de nombreux cas, cependant, la nuance de sens est si mince que l’on trouvera aussi bien le singulier que le pluriel : C’est un acteur sans défaut ou sans défauts (Littré). De même : Cet homme est mort sans enfant, sans héritier, ou sans enfants, sans héritiers. Pourtant, dès lors que ce dont on parle peut suggérer l’idée de pluralité, c’est le pluriel qui est le plus fréquent. On écrira : Un devoir sans fautes, en jugeant qu’un tel devoir aurait d’ordinaire comporté plusieurs fautes (qu’une faute ne vient jamais seule), plutôt qu’un devoir sans faute, sauf si l’on veut insister sur le caractère exceptionnel de la chose, comme on dirait : sans aucune faute, sans la moindre faute. " (au passage, on cite ton fameux Littré) Sauf si tu ne fais pas la distinction entre quelque chose de figé comme sans doute, ou sans faute, et la préposition utilisée avec un nom commun. Pour l'exemple, sorry, je l'avais vu non pas dans La Grammaire Méthodique du Français, mais dans la Grammaire du Français, de Delphine Denis et Anne Sancier-Chateau, page 443. Page 448, on propose comme exemple voyager en roulotte/sans bagages). Retour au sujet :
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Mon Blog sur les Séries TV : http://seriesverseofknight.hautetfort.com/ Dernière modification par KNIGHT ; 08/11/2010 à 20h04. |
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