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#1
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Superman : Son of Kal-El #2
Pas mal, pas mal. Tom Taylor ne lâche pas encore les chevaux, mais construit bien son personnage, son approche ; doucement. Peut-être un peu trop doucement, il faut l'avouer : ça avance lentement, c'est même un peu "mécanique" dans l'approche... mais ça fonctionne. Ca se lit sans déplaisir, avec plaisir même, bien que le rythme soit lent. C'est bien, donc, mais il faut confirmer - et vite, et plus même qu'en faisant des clins d'oeil aux fans de WildStorm. On a en effet ici un Jon qui tente d'avoir une "vie normale" avec l'identité de Fin Connors, qu'il "explose" dès qu'un tireur fou tente de s'en prendre aux étudiants d'une université qu'il veut rejoindre. Fin Connors disparaît donc, Jon grogne un peu, mais cela aboutit à une discussion fine avec Superman, notamment sur la raison qui a poussé Clark à ne pas faire "plus". Tom Taylor lui fait notamment dire que Bon, le clin d'oeil à WildStorm est cool et, avec ce qu'il se passe dans Batman : Urban Legends, prouve que DC décide (enfin) de réutiliser ces éléments en y allant doucement. C'est une bonne idée, et ramener ça ici rappelle les débuts de New 52, avec Superman contre Helspont ; espérons quelque chose de mieux. En soi, tout ça se lit bien mais ça se lit vite. J'ai apprécié la discussion Jon/Clark, mais j'attends toujours de voir ce que Tom Taylor veut faire - c'est bien beau de dire que Jon veut et va faire "plus", mais on reste encore sur des actes, des actions que son père ferait (sauver des réfugiés en danger, quand même, même Superman le fait au coeur d'un imbroglio diplomatique). John Timms illustre ça efficacement, dans un style nerveux et direct ; dynamique. Je n'aime pas son trait, mais ça fonctionne, bien qu'il n'y ait pas ici de grandeur, de symbolisme iconique. Ca se lit bien, mais ça démarre (trop ?) doucement. J’attends de voir ce que Tom Taylor veut vraiment faire, on en reste un peu trop aux annonces générales. Checkmante #3 Pouah, au secours. Je sors de cet épisode en grimaçant, devant tant de dialogues qui partent dans tous les sens pour pas grand-chose. Brian Michael Bendis me perd et, je pense, se perd dans une narration sur plusieurs temporalités, des débats sans fin, des jeux de dupes qui n'ont plus grand sens. Tout le monde ment à tout le monde, c'en est tellement fort que ça en devient ridicule. Les postures le sont aussi, ridicules, et me poussent à de profonds soupirs devant ces blablas incessants et, disons-le, fort chiants. Cette mini-série est ici une débâcle, Alex Maleev propose ici des planches plus colorées et jolies, mais son trait statique ne fait qu'intensifier cette sensation de stagnation, de point mort avec des pages de dialogues pour faire passer le temps. Au secours, c'est un désastre. |
#2
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oaaaaah Gamorra, Bendix, souvenirs
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#3
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Je savais que je lançais un appât !
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#4
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Mister Miracle : The Source of Freedom #4
Oooooh... c'est bon, ça. C'est très bon ! Brandon Easton livre un formidable épisode, qui tape de tous les côtés et réussit quasiment tout ! On a ainsi l'histoire de Thaddeus Brown, ce Thaddeus Brown afro-américain qui a lutté pour les droits civiques dans les 60s après avoir découvert une MotherBox par hasard dans une ferme. Avec toute une chronologie de sa montée en puissance comme artiste de l'évasion dans les 60s, jusqu'à la révélation que Et c'est cool, oui. J'étais initialement circonspect sur le changement de couleur de Thaddeus, mais ça fonctionne bien dans cette approche et son positionnement dans la lutte civique est bonne. Le lien avec Shilo surprend mais fonctionne, tout comme l'intervention d'Oberon en "sage qui sait tout et balance des piques". J'ai hâte de lire la suite, je suis très curieux de ce récit imprévisible, qui ose aborder des thèmes sociaux forts tout en filant sur des thèmes SF poussés, que ça soit les New Gods ou le Multivers. Fico Ossio maîtrise toujours ses planches avec un style vif, nerveux, avec beaucoup de bons effets. Tout ne fonctionne pas, mais ça participe au dynamisme général. Bizarre, imprévisible et cool. J'aime ! |
#5
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J'ai lu les 5 premiers tomes d'ALIEN par Kennedy Johnson et Larroca et j'adore ce titre ! La saga cinématographique s'est perdue en route depuis le premier AvP mais là, on en revient à quelque chose de plus sérieux qui fait honneur à la franchise.
Après une très belle série Doctor Doom, Larroca continue de m'épater sur ce titre.
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La blague qui tue de l'HOMME BANANE ! https://www.youtube.com/watch?v=sYc5E_7vwLA |
#6
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Robin #5
Joshua Williamson joue encore un peu la montre concernant ce fameux tournoi, qui ne commence qu'à la fin de cet épisode... mais ce numéro est bon et agréable ! En effet, l'auteur surfe sur la rencontre "forcée" entre un Damian exfiltré de l'île du tournoi contre son gré et la Batfamily. Cela permet de très bonnes interactions, avec Damian qui s'efforce de leur échapper, ce qui offre la possibilité de plusieurs très bons dialogues et moments. Je retiens notamment Bon, Williamson joue la montre, oui, mais il livre ici de très bons dialogues et de belles interactions. J'apprécie, j'aime, et le dynamisme des dessins de Gleb Melnikov apporte beaucoup de nervosité et de style à l'ensemble. Cela reste une série mineure, qui prend un peu trop son temps, mais Williamson sait bien écrire Damian, mais aussi Damian avec la Batfamily. Cool. Wonder Woman #778 Ce déjà long mais très bon voyage entre les dimensions continue, et ça me fait bien plaisir ! Ici, Becky Cloonan & Michael W. Conrad font avancer leur petit groupe qui poursuit Janus. On passe d'abord dans la 5e Dimension, foyer de Batmite et de Mr Mxyzptlk, des personnages que je n'ai jamais vraiment appréciés. Les deux auteurs réussissent "l'impossible" et me font tolérer les deux lutins, qui arrivent même à me faire sourire ! Notamment par l'hommage à Batman The Animated Series et l'apparition de C'est top, oui. Cloonan & Conrad gèrent bien leur récit, sa dynamique et les personnages. Leur Diana me plait beaucoup, la romance avec Siegfried n'est pas lourd mais amène doucement, légitimement. L'ensemble fonctionne très bien, et ils arrivent même à me faire sourire dans la 5e Dimension ! Bon, le final est un peu "facile" mais ça fonctionne, et j'ai hâte de lire la suite. Travis Moore propose des planches superbes, vraiment, avec des narrations réussies et surtout des personnages magnifiques. Une série au top, ça fait plaisir ! |
#7
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Black Widow #10
Bonne fin de story-arc. Kelly Thompson, qui généralement me déçoit dans ses fins de saga sur Captain Marvel, retombe bien sur ses pieds ici, avec notamment la constitution d'une sorte de Team Black Widow qui me plaît bien. On a en effet le scientifique Craig qui met au point l'antidote aux dons de pouvoir mortels d'Apogee, qui vient aider avec Lucy, qui refuse d'abandonner les siens tant que tout n'est pas réglé. Natasha, Yelena et Spider-Girl sont aidées par Kate Bishop, et donc ce nouveau duo. La bagarre Natasha/Apogee aboutit à la chute du super-vilain, mais Lucy C'est cool, en fait. Kelly Thompson maîtrise toujours aussi bien les caractérisations, dialogues et interactions, et elle livre de très bonnes versions de Natasha, Yelena et Spider-Girl. L'arrivée de Kate est un peu facile mais efficace, comme le twist sur Lucy, ultra prévisible mais finalement bien posé. Surtout, Elena Casagrande propose des planches superbes, ultra dynamiques et stylisées, notamment dans les bagarres très bien amenées. C'est beau et très agréable à découvrir. Je reste conquis, et ça fait bien plaisir. Cable : Reloaded #1 C'est bon, ça ! Al Ewing livre un très bon one-shot, complètement en lien avec The Last Annihilation mais avec également un bon retour du Cable historique. L'épisode est en effet rythmé par la voix-off du personnage, qu'on retrouve bien dans son rôle de soldat temporel, badass ultra-armé qui prépare beaucoup et joue au sergent-chef. Il est ici envoyé par le S.W.O.R.D., durant la gestion de la crise liée à l'attaque de Dormammu (qui, rappelons-le, contrôle la planète Ego), sur Simple et efficace. Al Ewing réussit pleinement son épisode, en caractérisant bien "à la dure" un Cable classique mais efficace. La réunion avec son équipe est bon, les interactions sont sobres mais efficaces. Le numéro est très fluide, très dynamique, "over-the-top" vu la mission et l'arme cherchée, mais ça fonctionne. J'en ressors avec le sourire aux lèvres, après une lecture fun et intense. Bob Quinn n'est pas un grand dessinateur, ses personnages ne sont pas loupés mais ne sont ni beaux, ni franchement réussis. Mais il fait le job, la narration est rapide et l'ensemble se lit bien. Une bonne surprise, qui s'intègre bien à la bonne saga The Last Annihilation. |
#8
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Le Amazing Spiderman a un twist du type.... Et plus rien ne sera jamais comme avant.. putain ça peut être très cassé gueule et me faire bien râler ou ça peut déchirer... A voir..
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#9
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Vivement Sinister War 4 et ASM 73 !
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La blague qui tue de l'HOMME BANANE ! https://www.youtube.com/watch?v=sYc5E_7vwLA |
#10
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Raconte.
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#11
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Darkhawk #1
C'est pas mal, ça. Un peu maladroit dans le rythme, mais plutôt pas mal. Kyle Higgins enchaîne après le récent one-shot sur Darkhawk, où Chris Powell se sacrifie face à une menace mystérieuse, et on découvre ainsi le futur nouveau porteur du joyau : Connor Young, jeune ado' sympathique, star locale du basket, qui a le coeur à la bonne place, qui est solidaire... mais qui est atteint de sclérose en plaques. Il le découvre brutalement, et son univers s'écroule. Le sujet est traité avec émotion et sérieux, jusqu'à ce que Connor s'échappe d'un match de basket auquel il ne peut rester par crispation devant sa situation. Evidemment, la gemme tombe, le touche ; il sauve une vie, stoppe des criminels surarmés Bon, résumé comme ça, ça sonne ultra classique - et ça l'est, vraiment. Mais je ressors satisfait et touché après lecture, car Kyle Higgins met beaucoup d'émotion et de justesse dans le portrait de Connor, et la gestion de sa maladie. C'est sobre, touchant et bien vu. L'ensemble fonctionne, l'auteur prend son temps de dresser le portrait de Connor, se précipite un rien quand la gemme arrive, mais ça passe quand même. Juanan Ramirez propose des planches dynamiques, fluides, ce qui compense un trait un peu passable. Ca se lit bien. Une bonne petite surprise, qui en outre contient une interview d'une personne atteinte de sclérose en plaques, ce qu'on retrouvera dans chaque numéro. Une belle justesse de ton. C'est bien. Spider-Man : Life Story Annual #1 C'est bien. Chip Zdarsky revient à sa formidable mini-série, ici en se concentrant sur J. Jonah Jameson. Un Jameson qui lui aussi subit le passage du temps, mais aussi une forme de "réalisme"... dans le sens où, en 1966, quatre ans après les débuts de Spider-Man et trois ans après que Jameson ait participé à la création du Scorpion, ledit Jameson est arrêté. Pour ses crimes, ses participations aux activités criminelles. La suite se déroule essentiellement en prison, où un Jameson aigri et crispé se ratatine, même s'il se lie d'une amitié trouble avec Norman Osborn, et qu'il est plus tard aidé par une psychiatre spécialisée dans l'accompagnement des criminels "victimes" de super-héros. Tout ça offre un beau moment, un portrait fidèle d'un Jonah rongé par la haine... mais qui, lui aussi, en vient à changer, notamment dans des mémoires qui se révèlent joliment sur la fin. Jonah, libéré, dispose en effet d'une C'est bien, tout ça. Chip Zdarsky retrouve sa justesse de ton et la pertinence de son approche, avec un Jonah longtemps cliché mais dont le portrait final est beau et touchant. Mark Bagley est ici impérial, avec de très belles planches et une belle narration. Un rajout pertinent et inspiré. |
#12
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#13
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Intéressant.
Ca peut avoir un lien avec la série Avengers où un numéro laisse penser que Howard Stark a fait la même chose. |
#14
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Strange Academy #12
Quel plaisir de retrouver la Strange Academy après presque trois mois d'absence ! Skottie Young et Humberto Ramos reprennent à la fin du #11, quand le meurtrier de Toth est révélé : c'est Calvin, mais contrôlé par sa veste, qui s'avère être Mr Misery, l'ancienne chose du placard de Dr Strange. Ce #12 montre comment les élèves et le staff repoussent et gèrent Mr Misery, et lesdits élèves ont un bien beau rôle. Dessy mène notamment la danse en comprenant que Mr Misery a "besoin" de désespoir et de malheur, donc la démone et tous les élèves "envoient" littéralement tous leurs problèmes, leurs doutes, leurs troubles vers Mr Misery. Et ce dernier C'est un beau numéro. Skottie Young propose un récit et une solution très classiques, mais le dynamisme du récit, la gestion de l'émotion et les quelques bons moments de caractérisation fonctionnent très bien. Le trait dynamique et intense d'Humberto Ramos fait vraiment des merveilles, et c'est un énorme plaisir de revoir tout cela. J'aime, vraiment. Vivement la suite ! |
#15
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The United States of Captain America #3
Ca se lit bien, mais ça ne révolutionne rien. Christopher Cantwell propose une mini-série très anecdotique, mais qui se parcourt agréablement. Ici, Steve et Sam découvrent un autre Captain America, amérindien, avec aussi des révélations sur les adversaires : c'est donc bien Bon, que dire ? Ca se lit, mais c'est inoffensif. Je suis gêné que la révélation sur le faux Cap' rapide arrive dans la page de rappel, c'est mal foutu, et je trouve dommage cet abandon politique. M'enfin, l'ensemble est fluide, bien mené, et Dale Eaglesham propose de jolies planches, même si c'est figé. Pleinement anecdotique et inoffensif, mais ça se lit avec plaisir. Winter Guard #1 Agréable surprise. Je n'attendais rien de cette mini-série lancée évidemment en lien avec le film Black Widow, mais Ryan Cady et Jan Bazaldua m'accrochent avec ce #1 efficace. Ici, on voit d'abord Captain Marvel interroger durement Yelena Belova après les événements récents d'Avengers et la torture de She-Hulk par la Winter Guard dans la Red Room. Des agents russes tentent de tuer Yelena, finalement récupérée par Natasha. Yelena raconte alors un flashback, comment et pourquoi elle s'est associée avec le premier Red Guardian (ex-mari de Natasha) pour une mission secrète en Russie, où la Winter Guard est sur leur piste. Red Guardian semble avoir des longueurs d'avance et Ca se lit bien, ça. Ryan Cady gère bien son rythme et ses personnages, avec une bonne approche de la Winter Guard, véritable nid de vipères. L'ensemble est dynamique, fluide, bondissant et prenant. Jan Bazaldua livre des planches elles aussi efficaces, qui font le job et rappellent assez l'ambiance graphique actuelle du titre Avengers. Il fut un temps où ça aurait fait un bon Hors-Série VF, et c'est un compliment. Wolverine #15 Moui. Benjamin Percy continue ici sa saga avec un épisode centré sur le dialogue entre Wolverine et Sevyr Blackmore, issu d'Arakko et qui a un compte à régler avec Solem, crisé durant X of Swords. On a ici l'origine de Solem, Bon... que dire ? Ca se lit, hein, clairement. Mais sans passion. Benjamin Percy a une narration un peu lourde avec ces dialogues longs et ce flashback, mais ça permet à Adam Kubert de livrer de belles planches, car je le trouve plus inspiré ici que sur le #14. Tout ça se lit, mais c'est un peu automatique, un peu facile. Ca n'avance guère, même si on a ici un retour sur Solem, qui quand même reste un Gambit-bis un peu facile. Pas désagréable à lire, mais pas passionnant, et encore moins prenant. Je ne suis pas sûr de poursuivre longtemps. |
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