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Pour le 1er exemple, c'est complètement assumé et intégré au discours méta par contre. L'attaque alien est vraisemblable aux yeux du public dans le monde de Watchmen car la fiction et la culture pop à préparé les imaginaires à cette éventualité. Pour le coup, ça fait partie du propos de l'œuvre plus qu'une simple réf ou une grosse inspi. Je vais regarder tout le reste, encore merci |
#767
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En fait l'approche de King est sûrement la plus intelligente vis-à-vis de Watchmen (par Moore). Plus encore que la série télé HBO. Il ne s'agit aucunement d'un projet façon Before Watchmen ou Doomsday Clock. Les deux seules références à Watchmen sont Rorschach, en temps que symbole (bien plus qu'en tant que personnage) et les "squids" (mais traités d'une manière là encore très suggérée). King écrit un polar parano qui prend davantage Rorschach comme un prétexte dans le cadre d'une intrigue machiavélique que comme le moyen de réécrire Watchmen, de lui donner un prolongement. Si on aime les polars des années 70, comme les 3 Jours du condor, Conversation secrète, A cause d'un assassinat, alors Rorschach est un vrai régal. A la rigueur, il aurait pu se passer d'appeler ça Rorschach, mais s'il l'a fait, c'est parce que désormais ce nom parle à tous. Franchement, ça n'atteint pas du tout l'intégrité de l'oeuvre de Moore, ça ne lui enlève rien, ça ne revient pas sur l'histoire originelle. La seule fois où on revoit les Watchmen, c'est dans un flashback sur le délire d'un type travaillant dans un cirque comme haltérophile, donc ça n'a aucune importance, c'est un fantasme. Walter Kovacs est cité de la même manière, d'une manière délirante et très fugace. Refuser de lire Rorschach par principe, c'est lui faire un mauvais procès car King a été exemplaire sur ce coup, pas du tout dans la récup'. |
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Ce serait vraiment super si, dans tes messages qui sont souvent pertinents, tu t'évitais de juger autrui et leurs décisions.
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Kang The Conqueror #1
Pas mal. Collin Kelly & Jackson Lanzing livrent un bon début de mini-série, qui semble assez idéal pour "connaître" Kang. Tout lien avec le MCU est évidemment assumé, mais ça me semble une bonne idée d'avoir une saga comme référence pour "expliquer" le perso', et ses errances temporelles. Ici, on voit le jeune Nathaniel Richards, dans un futur sclérosé par la technologie qui facilite trop la vie, qui entend trouver l'aventure et la conquête en s'enfonçant dans la bibliothèque cachée de Dr Doom. Il est menacé par un Doombot et sauvé par une version plus âgée, Kang, qui l'emmène une année avant la fin des dinosaures, dans le passé, pour le former à devenir un conquérant, et ainsi ne pas répéter ses erreurs. Bon, les deux auteurs ont une approche très classique, avec beaucoup de choses prévisibles - que ça soit le côté paumé du jeune personnage, le mentor trop dur, les failles dudit mentor ("Ravonna" ou les flashs de ses défaites), la cassure entre eux et finalement On part clairement sur un chemin initiatique et une revue des identités du perso'... mais pourquoi pas ! Ce début très classique est agréable et pertinent, avec un Carlos Magno appliqué et correct, avec des planches réussies. Sûrement le début d'un exercice de synthèse bienvenu. Moon Knight #2 L'impression positive se poursuit. Je retrouve un peu ici le goût des épisodes de Warren Ellis sur Mr Knight, avec ici donc la fameuse version en costume trois-pièces qui est sollicité par un jeune type, surnommé Soldier, qui est agressé par... plusieurs personnes âgées. L'enquête est rapide et mène à C'est bien, oui. Un peu moins diversifié et intense que le #1, mais Jed McKay gère bien sa barque en se centrant sur un bon numéro, une bonne intrigue et surtout une belle démonstration de sa vision de Moon Knight. C'est plutôt pertinent et réussi, avec une narration dynamique, une bonne caractérisation et de bons moments. Alessandro Capucci illustre ça joliment, efficacement. Ce n'est pas forcément "beau", mais ça fait bien le job et l'atmosphère est bonne. Un bon début, vraiment. |
#770
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X-Men : The Trial of Magneto #1
J'ai aimé. J'ai survolé quelques retours tièdes, évoquant notamment la caractérisation "surprenante" de Magneto ici. Elle ne me surprend pas du tout, en fait. J'y adhère pleinement. Ici, dans cette mini-série qui n'est finalement qu'une version autonome et "deluxe" d'un story-arc de la regrettée série X-Factor, par Leah Williams déjà, on voit donc les enquêteurs qui... enquêtent sur la mort de Wanda Maximoff. Sous la surveillance pesante de X-Force et des X-Men. La scénariste gère une nouvelle fois idéalement ses X-Factor, avec une bonne utilisation des pouvoirs pour remonter le fil. Tout semble condamner Magneto car Wanda, découverte morte à la fin du Hellfire Gala, a eu les mains liées J'ai bien aimé, oui. J'ai bien aimé le mystère sur le tueur, j'ai bien aimé l'enquête, j'ai bien aimé le final, j'ai bien aimé l'arrivée "mystère" et sa réaction (notamment l'échange avec Northstar), j'ai bien aimé les émotions, j'ai bien aimé les dialogues. J'ai, surtout, bien aimé la caractérisation d'un Magneto aux abois, soit par sa culpabilité (ce dont je doute), soit par sa douleur d'un père (il l'a dit dans S.W.O.R.D. #6, il la considère toujours comme sa fille) qui a perdu son enfant et est prêt à tout pour la ramener. J'admets être très sensible à ça, mais j'ai trouvé ça pertinent ; même le Magneto "divin" de HoX/PoX peut s'abandonner à l'émotion ici. Je suis donc client de ce début, touché, ému et pris dans le mystère. Lucas Werneck illustre ça efficacement, sans livrer "vraiment" de jolies planches, mais en étant toujours efficace et appliqué. Un début fort, qui m'emporte. |
#771
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Ah bah perso j ai totalement compris la réaction de Magnéto.
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
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The Marvels #4
Ouais, c'est très agréable. Très old school, et très agréable. Kurt Busiek enclenche une nouvelle vitesse en réunissant plusieurs personnages, et notamment plusieurs "gros noms" (Spider-Man, Iron Man, Cap', Dr Strange, Human Torch, Black Panther & Mr Fantastic de loin), alors que le Sin-Cong est enfermé dans un dôme par la mystérieuse Lotus. Storm va se joindre à tout ça, Aero rôde et semble touchée. Tout ça est très fluide, très dynamique. On ne s'ennuie pas, on n'attend pas que ça se passe. Tout va vite, tout est bien rythmé et agréable. Yildiray Cinar tire parfois la langue sur quelques cases, mais l'ensemble est bien efficace quand même. Une bonne série, à l'ancienne et très intense. |
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Action Comics #1034
C'est un peu long, quand même. Phillip Kennedy Johnson prend un peu trop son temps dans sa saga sur Warworld, qui fait du surplace. Ici, les positions des Atlantes et des Américains se crispent autour de l'artefact venu de Warworld, au point qu'un Superman "excédé" décide de Ca n'avance pas, en fait, et ça ne me passionne pas. J'ai du mal avec le Clark de Johnson, bien trop "agité" pour moi, alors qu'il le définissait si bien dans Future State. Christian Duce propose des pages superbes, très jolies et dynamiques mais le scénario m'ennuie un peu. Ca fait du surplace, et ça se perd dans des bagarres vaines. Gros bof. Batman/Superman #21 C'est joli. Toujours aussi creux, toujours aussi "basique", toujours aussi simpliste dans l'approche, mais très joli. Ivan Reis illustre idéalement un blockbuster qui s'est voulu très compliqué pour finalement pas grand-chose, mais c'est une lecture agréable, pour laquelle j'ai essentiellement regardé les sublimes dessins. Un divertissement graphique qui fait voyager et qui impressionne. Mais ça serait bien que Ivan Reis ait mieux à dessiner que le script d'un Gene Luen Yang qui, en fait, ne m'a jamais pleinement convaincu jusque-là. |
#774
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Superman : Son of Kal-El #2
Pas mal, pas mal. Tom Taylor ne lâche pas encore les chevaux, mais construit bien son personnage, son approche ; doucement. Peut-être un peu trop doucement, il faut l'avouer : ça avance lentement, c'est même un peu "mécanique" dans l'approche... mais ça fonctionne. Ca se lit sans déplaisir, avec plaisir même, bien que le rythme soit lent. C'est bien, donc, mais il faut confirmer - et vite, et plus même qu'en faisant des clins d'oeil aux fans de WildStorm. On a en effet ici un Jon qui tente d'avoir une "vie normale" avec l'identité de Fin Connors, qu'il "explose" dès qu'un tireur fou tente de s'en prendre aux étudiants d'une université qu'il veut rejoindre. Fin Connors disparaît donc, Jon grogne un peu, mais cela aboutit à une discussion fine avec Superman, notamment sur la raison qui a poussé Clark à ne pas faire "plus". Tom Taylor lui fait notamment dire que Bon, le clin d'oeil à WildStorm est cool et, avec ce qu'il se passe dans Batman : Urban Legends, prouve que DC décide (enfin) de réutiliser ces éléments en y allant doucement. C'est une bonne idée, et ramener ça ici rappelle les débuts de New 52, avec Superman contre Helspont ; espérons quelque chose de mieux. En soi, tout ça se lit bien mais ça se lit vite. J'ai apprécié la discussion Jon/Clark, mais j'attends toujours de voir ce que Tom Taylor veut faire - c'est bien beau de dire que Jon veut et va faire "plus", mais on reste encore sur des actes, des actions que son père ferait (sauver des réfugiés en danger, quand même, même Superman le fait au coeur d'un imbroglio diplomatique). John Timms illustre ça efficacement, dans un style nerveux et direct ; dynamique. Je n'aime pas son trait, mais ça fonctionne, bien qu'il n'y ait pas ici de grandeur, de symbolisme iconique. Ca se lit bien, mais ça démarre (trop ?) doucement. J’attends de voir ce que Tom Taylor veut vraiment faire, on en reste un peu trop aux annonces générales. Checkmante #3 Pouah, au secours. Je sors de cet épisode en grimaçant, devant tant de dialogues qui partent dans tous les sens pour pas grand-chose. Brian Michael Bendis me perd et, je pense, se perd dans une narration sur plusieurs temporalités, des débats sans fin, des jeux de dupes qui n'ont plus grand sens. Tout le monde ment à tout le monde, c'en est tellement fort que ça en devient ridicule. Les postures le sont aussi, ridicules, et me poussent à de profonds soupirs devant ces blablas incessants et, disons-le, fort chiants. Cette mini-série est ici une débâcle, Alex Maleev propose ici des planches plus colorées et jolies, mais son trait statique ne fait qu'intensifier cette sensation de stagnation, de point mort avec des pages de dialogues pour faire passer le temps. Au secours, c'est un désastre. |
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oaaaaah Gamorra, Bendix, souvenirs
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Je savais que je lançais un appât !
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Mister Miracle : The Source of Freedom #4
Oooooh... c'est bon, ça. C'est très bon ! Brandon Easton livre un formidable épisode, qui tape de tous les côtés et réussit quasiment tout ! On a ainsi l'histoire de Thaddeus Brown, ce Thaddeus Brown afro-américain qui a lutté pour les droits civiques dans les 60s après avoir découvert une MotherBox par hasard dans une ferme. Avec toute une chronologie de sa montée en puissance comme artiste de l'évasion dans les 60s, jusqu'à la révélation que Et c'est cool, oui. J'étais initialement circonspect sur le changement de couleur de Thaddeus, mais ça fonctionne bien dans cette approche et son positionnement dans la lutte civique est bonne. Le lien avec Shilo surprend mais fonctionne, tout comme l'intervention d'Oberon en "sage qui sait tout et balance des piques". J'ai hâte de lire la suite, je suis très curieux de ce récit imprévisible, qui ose aborder des thèmes sociaux forts tout en filant sur des thèmes SF poussés, que ça soit les New Gods ou le Multivers. Fico Ossio maîtrise toujours ses planches avec un style vif, nerveux, avec beaucoup de bons effets. Tout ne fonctionne pas, mais ça participe au dynamisme général. Bizarre, imprévisible et cool. J'aime ! |
#778
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J'ai lu les 5 premiers tomes d'ALIEN par Kennedy Johnson et Larroca et j'adore ce titre ! La saga cinématographique s'est perdue en route depuis le premier AvP mais là, on en revient à quelque chose de plus sérieux qui fait honneur à la franchise.
Après une très belle série Doctor Doom, Larroca continue de m'épater sur ce titre. |
#779
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Robin #5
Joshua Williamson joue encore un peu la montre concernant ce fameux tournoi, qui ne commence qu'à la fin de cet épisode... mais ce numéro est bon et agréable ! En effet, l'auteur surfe sur la rencontre "forcée" entre un Damian exfiltré de l'île du tournoi contre son gré et la Batfamily. Cela permet de très bonnes interactions, avec Damian qui s'efforce de leur échapper, ce qui offre la possibilité de plusieurs très bons dialogues et moments. Je retiens notamment Bon, Williamson joue la montre, oui, mais il livre ici de très bons dialogues et de belles interactions. J'apprécie, j'aime, et le dynamisme des dessins de Gleb Melnikov apporte beaucoup de nervosité et de style à l'ensemble. Cela reste une série mineure, qui prend un peu trop son temps, mais Williamson sait bien écrire Damian, mais aussi Damian avec la Batfamily. Cool. Wonder Woman #778 Ce déjà long mais très bon voyage entre les dimensions continue, et ça me fait bien plaisir ! Ici, Becky Cloonan & Michael W. Conrad font avancer leur petit groupe qui poursuit Janus. On passe d'abord dans la 5e Dimension, foyer de Batmite et de Mr Mxyzptlk, des personnages que je n'ai jamais vraiment appréciés. Les deux auteurs réussissent "l'impossible" et me font tolérer les deux lutins, qui arrivent même à me faire sourire ! Notamment par l'hommage à Batman The Animated Series et l'apparition de C'est top, oui. Cloonan & Conrad gèrent bien leur récit, sa dynamique et les personnages. Leur Diana me plait beaucoup, la romance avec Siegfried n'est pas lourd mais amène doucement, légitimement. L'ensemble fonctionne très bien, et ils arrivent même à me faire sourire dans la 5e Dimension ! Bon, le final est un peu "facile" mais ça fonctionne, et j'ai hâte de lire la suite. Travis Moore propose des planches superbes, vraiment, avec des narrations réussies et surtout des personnages magnifiques. Une série au top, ça fait plaisir ! |
#780
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Black Widow #10
Bonne fin de story-arc. Kelly Thompson, qui généralement me déçoit dans ses fins de saga sur Captain Marvel, retombe bien sur ses pieds ici, avec notamment la constitution d'une sorte de Team Black Widow qui me plaît bien. On a en effet le scientifique Craig qui met au point l'antidote aux dons de pouvoir mortels d'Apogee, qui vient aider avec Lucy, qui refuse d'abandonner les siens tant que tout n'est pas réglé. Natasha, Yelena et Spider-Girl sont aidées par Kate Bishop, et donc ce nouveau duo. La bagarre Natasha/Apogee aboutit à la chute du super-vilain, mais Lucy C'est cool, en fait. Kelly Thompson maîtrise toujours aussi bien les caractérisations, dialogues et interactions, et elle livre de très bonnes versions de Natasha, Yelena et Spider-Girl. L'arrivée de Kate est un peu facile mais efficace, comme le twist sur Lucy, ultra prévisible mais finalement bien posé. Surtout, Elena Casagrande propose des planches superbes, ultra dynamiques et stylisées, notamment dans les bagarres très bien amenées. C'est beau et très agréable à découvrir. Je reste conquis, et ça fait bien plaisir. Cable : Reloaded #1 C'est bon, ça ! Al Ewing livre un très bon one-shot, complètement en lien avec The Last Annihilation mais avec également un bon retour du Cable historique. L'épisode est en effet rythmé par la voix-off du personnage, qu'on retrouve bien dans son rôle de soldat temporel, badass ultra-armé qui prépare beaucoup et joue au sergent-chef. Il est ici envoyé par le S.W.O.R.D., durant la gestion de la crise liée à l'attaque de Dormammu (qui, rappelons-le, contrôle la planète Ego), sur Simple et efficace. Al Ewing réussit pleinement son épisode, en caractérisant bien "à la dure" un Cable classique mais efficace. La réunion avec son équipe est bon, les interactions sont sobres mais efficaces. Le numéro est très fluide, très dynamique, "over-the-top" vu la mission et l'arme cherchée, mais ça fonctionne. J'en ressors avec le sourire aux lèvres, après une lecture fun et intense. Bob Quinn n'est pas un grand dessinateur, ses personnages ne sont pas loupés mais ne sont ni beaux, ni franchement réussis. Mais il fait le job, la narration est rapide et l'ensemble se lit bien. Une bonne surprise, qui s'intègre bien à la bonne saga The Last Annihilation. |
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