#2
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Dreaming, c'est une de spremières séries vertigo que j'ai suivi quand j'ai commencé la vo, vers le n°36: j'ai abandonné au bout de 7,8 numéros, je n'y comprenais strictement rien!
En le relisant aujourd'hui, je me rends compte qu'il faut vraiment connaître un peu l'univers du sandman pour l'apprécier un minimum.
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#3
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Et aussi il y a eu des hauts et des bas dans cette serie.
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#4
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Mais 1 numéro totalement indispensable (le 56): une histoire one shot sur le chat d'Edgar Poe, dessinée par le rarissime Steve Leialoha!
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#5
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Moins rarissime depuis grace a Fables mais ouais.
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#6
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Me lance pas sur sa prise d'otage sur Fables stp....
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#7
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Gasp j'arrive qu'au 52!!
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#8
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On enchaine au sein du Dreaming :
The Dreaming #4 - 7 : The Lost Boy par Peter Hogan & Steve Parkhouse Histoire bien sympathique une fois de plus : Un jeune homme perdu se retrouve au milieu d'un de ces moments particulièrement important sans que personne n'en sache rien, un de ces moments qui passent inaperçus pour le commun des mortels mais dont sont truffés les séries Vertigo. Chtit point négatif, c'est une histoire qu'il faut lire d'un trait car trés dense! Faire un break trop long au milieu comme j'ai fait m'a carrement embrouillé l'esprit. Aprés une relecture il s'agit effectivement d'un récit trés riche, completement différent du premier arc car "moins" fantastique. Le héros est un jeune homme "normal" complètement dépassé par ce qui se passe autour de lui ce qui ma foi nous permet de nous identifier assez facilement. Le récit est encore une fois truffé de visages connus : Mad Hettie trés dure à comprendre en VO (mais on finit enfin par découvrir l'origine du perso!), Cain, Abel et même Destiny, présence trés appréciée car c'est toujours un evenement de voir un Endless. Et c'est une des forces de cette série, un espèce de sous Sandman avec des histoires moins "énormes" dans lesquelles parfois des personnages plus importants font de brèves apparitions, un petit plus trés intéressant, cette impression que des personnages plus puissants et des faites hautement plus extraordinaires se produisent au dessus de nous, nous qui ne vivons (lisons) que de petites aventures. Cette impression, difficile à expliquer, est vraiment un trait qui m'attire beaucoup, on retrouve un peu la même chose dans Gotham Central ou Stormwatch PHD notamment, ce point de vue pas-du-coté-des-puissants. Bref, une toute autre facete du monde des Rèves vu du simple mortel qui permet de nous rappeller l'existence de choses extraordinaires, invisibles et impossible d'accés, sauf dans quelques trés rares occasions qui font de nous des êtres particuliers ce qui procure un intense plaisir... malgré des dessins parfois moyen et sans trop de mouvement, le point de vue de l'histoire et d'un réel interet! |
#9
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The Dreaming #8 : His Brother's Keeper par Alissa Kwitney & Michael Zulli
Rha le beau one shot que voila!! Deja Zulli = Son style colle parfaitement au récit de Kwitney qui nous plonge dans la famille la plus mysterieuse de la culture catholique : Abel, Cain et leur frère Seth. En tant que détenteurs de secrets et de mystères, Abel et Cain en ont à foison. Vu parl es yeux de "simples" dormeurs, on assiste à de nombreuses révélations qui ajoutent enormement de profondeurs à des personnages plus que récurrents de la série au point d'être devenu presque caricaturaux. Cette histoire enrichit immensement leur background et d'ailleurs constitue un excellent point de départ pour des histoires futurs, notamment via Seth mais je ne sais pas si cela a été suivi. Bref un must have pour les afficionnados du Dreaming! Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 20/07/2007 à 22h46. |
#10
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Ze suite :
The Dreaming #9 - 12 : Weird Romance par Bryan Talbot & Dave Taylor. --- Ze Story : Une future mariée dans le coma se retouve au sein du Dreaming ou elle revit ses peurs et ses cauchemards et y croise un ancien amoureux transi qui parvient à mettre la main sur un grand pouvoir et tente d'en abuser. Coté histoire, Talbot livre une copie correcte, le plot marche bien : un personnage torturé, au coeur d'un evenement important (son mariage) qui exacerbe les sentiments avec une galerie de personnages qui s'entrecroisent et des révélations sur l'histoire, present et passé qui viennent enrichir le récit. Hélas, cela reste un peu fouillis, on a l'impression que le scenariste fait un poil n'importe quoi avec le Dreaming, y a notamment un chtit raccourci scénaristique concernant comment l'amoureux transi aquiert son pouvoir qui est assez léger. C'est une des difficultés majeures de ce monde je pense : il est structuré tout en étant onirique donc hétérogène, l'une des forces de The Sandman était notamment une certaine ligne directrice dans ce monde si hétérogène. Ici donc, ca part un peu dans tous les sens coté "scénes de rêves". Du coup le récit perds de sa puissance et de sa crédibilité, on ne reconnait pas vraiment le Dreaming qui pour moi doit être le fil rouge de cette série, LA référence de lieu et spatiale. Hors ici, malgré le passage éclair (et plutôt mal amené, comme si c'etait forçé) de Cain et Abel, on manque de point d'encrage pour pouvoir apprécier le récit. Dommage car encore une fois encore le synopsis trés riche avait un grand potentiel. Coté dessin : autre point négatif, le trait de Taylor est moyen, trés basique et trés homogène malgré des situations "oniriques" qui auraient demandé de legers changements de style pour accentuer un peu le coté encore une fois hétérogène du Dreaming. C'est également trés classique dans le découpage du récit et l'enchainement des cases, sans y mettre le soupson de folie neccessaire à cette série qui doit l'être. Bref un style non adapté au récit. Au final, cette sensation de dommage, un récit interessant non mis en valeur par un manque d'inspiration dans le découpage du récit et un trait trop plat. |
#11
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On enchaine avec un chtit arc en 2 épisodes :
The Dreaming #13 - 14 : Coyote's Kiss par Terry LaBan & Jill Thompson - L'histoire : Le Coyote, une entité sur le déclin sans scrupules met un plan au point pour retrouver son rang. Chtite histoire sans prétention, plot sympathique, une entité assez charismatique se joue d'Eve, du corbeau Matthew et de mortels toujours facile à berner pour tenter de regagner sa puissance. Idée d'autant plus bonne qu'elle se base sur un fait "réel" de notre monde : les croyances et la religion indienne étant en déclin, leurs symboles et leurs divinités perdent également leurs pouvoirs dans "l'autre" monde. Ce genre de parallèle est ainsi particulièrement interessant et ancre bien le récit. Sujet mieux maitrisé que l'arc précedent de Talbot. Moins cette impression de grand fouillis, moins de personnages, moins de lieux, et en même temps chaque perso et chaque lieux bien mis en place, bien amené... Au point plus, un bon cliffhanger à la fin du #13 avec la mort d'un personnage récurrent, une vision rapide de l'Afterlife. Je suis toujours dans l'attente de détails concernant The Dreaming, son mode fonctionnement, ses différents sous monde ou liens avec d'autres dimensions à conditions, comme déjà explicité dans l'arc précedent, que tout cela reste dans le ton et l'esprit du comics. A noter par contre un fin en forme de clin d'oeil franchement décalée par rapport au récit et à l'univers que j'ai préféré de pas prendre en compte : Au final un chtit récit sympathique néanmoins gaché en ce qui me concerne par les dessins de Thompson. Pas qu'ils soient mauvais mais j'ai tout simplement pas accroché du tout, trop carré et anguleux à mon gout, surtout sur les personnages, sans mouvement ni originalité dans le découpage des scènes... un peu l'impression d'un travail fait sans motivation ni idée. Dommage car l'histoire était réussie. |
#12
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Chtit changement avec :
Fables #11 - 18 paru dans le TPB n°3 Storybook Love Par Bill Willigham & Mark Buckingham / Lan Medina / Bryan Talbot / Linda Medley Un bon chtit One-shot pour commencer avec ce #11 dessiné par Talbot mieux insipré qu'en tant que scénariste sur les premiers Dreaming avec de belles planches bien détaillées. L'histoire de Jack trompant la mort, particulièrement bien amené et donc trés divertissant. Suit un petit arc en deux numéros #12 - 13 "A sharp Operation" ou Wolf monte une operation (donc!) pour mater un journaliste un peu trop curieux concernant la communauté des Fables. Là aussi un arc typique de Fables ou se melent Fantasy et mode réaliste avec un plot pouvant rappeller les films "à plans" comme Ocean Eleven mais... avec la belle au bois dormants, le grand méchant loup.... ce qui donne une saveur particuliére. Lan Medina au dessin est excellent, encore une fois de belles planches détaillées servant à merveille le récit et surtout la si bonne maitrise des personnages de Willigham. Numéros #14 - 17 : "Storybook love" Ze big story du TPB. Barbe bleue et Boucle d'Or passe à l'attaque et tente d'assassiner Blanche Neige et le Grand méchant loup (si on connait pas Fables, cette phrase doit être déroutante...). Cet arc fait parti de ceux qui font avancer la série, donc à lire! Encore une fois décalage énorme entre fantasy et réalité mais cette fois ci sur fond de tragique. Avec notamment quelques scènes de violence assez rouge et de non-dits assez graveleux entre certains personnages ce qui donne le croustillant du comics. On s'attarde plus sur les personages, apportant plus de profondeur notamment sur Blanche Neige et le grand méchant loup qui partage un moment d'intimité assez savoureux (et quel cliffhanger!!!! Juste petite remarque concernant le Loup parfois avec une bouche... particulière... On finit avec un autre one shot sympathique sur les liliputiens, illustrés par Linda Medley, dans le ton de la série sans être transcendant, un bonus track bien fun encore. Au final, TPB n°3 dans la lignée des 2 premiers avec une qualité toujours au rendez vous... 'a veux la suite... |
#13
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Retour au Dreaming avec 2 one shots :
The Dreaming #15 : Day's work, night's best par Jeff Nicholson Plot : Un employé moyen à la vie ennuyeuse et routinière découvre le Dreaming... et y reste.. Histoire sans pretention, tout comme Coyote's Kiss trés ancré dans "notre" monde avec le plutôt fun Marv Pumpkinhead, l'auteur fait en l'espace d'un comics un parallèle intéressant entre les aspects de "notre" monde sans doute les plus éloignés du concept du dreaming (imagination, onirique, magie...) et le dreaming lui même. Le tout en ajoutant sa pierre à l'édifice en lachant une information coustillante sur son fonctionnement, ce dont je suis particulièrement friand. Bref c'est bien fait, dessins basiques mais ingenieusement bien adaptés! The Dreaming #16 : Ice par Peter Hogan & Gary Amaro Plot : La neige en tant que dénominateur commun au sein du monde du Dreaming. Dans la lignée de The Lost Boy, Hogan nous livre encore une histoire trés riche entre Dreaming et monde "réveillé" où se croise énormement de personnages secondaires de The Sandman, trés appréciable pour les fans et ce qui permet d'apporter de solides bases à la série en tant que spin-off du Sandman. L'effet au final est un peu comme revoir des vieux potes, d'ailleurs une scène entre Nuala et Lucien est trés parlante voir touchante Cela dit pour l'apprécier il faut bien connaitre l'univers car sinon l'histoire peut paraître un peu obscure. Hogan jongle bien entre plusieurs mini histoires avec la neige comme point commun, les transitions passent bien, hélas le numéro, sorte d'hommage ou au moins de clin d'oeil, aurait mérité un trait un peu moins hétérogène d'une case à l'autre. |
#14
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J'apprécie beaucoup tes chroniques.
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#15
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Merki, je me demandais si quelqu'un les lisait un peu
Allez changement de série avec : Hellblazer #62 - 67 parus dans le TPB Fear and Loathing Par Garth Ennis & Steve Dillon Plot : Les 2 faces de Constantine, d'un coté l'être humain de l'autre le détective du surnaturel et les drames que ce dernier aspect de John entraine sur le premier : rixe avec sa soeur, sa nièce penchant du même coté de lui et sa séparation avec sa petite amie! Que voila un excellent album! Excellent car il m'a surpris! Aprés avoir lu les deux premiers TPBs paru par Jamie Delano, je m'attendais de la part d'Ennis quelque chose dans la même veine certes, Hellblazer reste Hellblazer, mais plus déjanté, plus trash, du Pilgrim ou Fury version Max! Et oh surprise, hormis bien sur quelque cases sanglantes, rien de tout ça! Ca va même plus loin, les quelques passages sanglants sont même trés bien mis en valeur et servent le récit! Gasp me suis je dit! Ennis n'a pas fait de violence gratuite! Pas de Fuckface comme dans Fury, pas de monstre ignoble qui pense qu'à se reproduire comme dans Pilgrim, pas de KKK démembrés sans que cela ne serve le récit comme dans Ghost Rider... légère déception donc... Deuxième légère déception, moi qui suis si friand de détail surnaturel, bien sur on a une bonne dose ici mais ma foi rien d'exceptionnel comparé à la fin de "Dangerous Habits" ou John vends son âme aux 3 frères perdus! Damned me dis je.....ca craint... Et puis... et puis le dernier épisode du TPB, Kit la copine de John le quitte... et là tout prends son sens. Ennis m'a surpris, au lieu de verser dans le "Ennis", il livre une série de numéros dramatiquement humain sur la vie de ce pauvre Bastard de Constantine mettant notamment en avant les dégats de sa vie "surnaturelle" sur sa vie d'humain qui au final se revèle être un echec total! Ennis parvient à rendre ainsi une histoire trés réaliste, trés parlante pour le lecteur malgré le coté surnaturel (c'est pas un comics fantastique c'est une histoire tragique qui arrive à un pote!!), et ca marche à fond! Je m'y suis pris, j'ai été sensible au drame de ce pauvre John, aux questions existentielles de Gabriel, à la douleur de la soeur de John découvrant sa fille versant dans le magique, à la colère de Kit aprés son agression... Je découvre ainsi un Ennis beaucoup plus profond, capable de se consacrer sur les personnages, dépecant les psychés et mettant les âmes à nues. D'autant moins aisé que Constantine n'est pas un perso connu pour s'épancher en sentiments. Finalement du trash il y en avait mais pas là ou je l'attendais! Et Dillon.... Dillon est une enigme, autant je l'adore sur Preacher ou ici, autant j'ai extrement du mal avec quelques Punisher et les récents Wolverine : Origins. Question d'encrage sans doute, trop lisse, trop parfait sur ces derniers travaux alors que le coté "oldies" de Hellblazer lui va largement mieux! Pas facile d'illustrer un arc aussi dramatique avec des personnages pas forcément trés expressif comme Constantine ou Gabriel mais Dillon est à la hauteur! Et pour finir les couv' de Glenn Fabry sont magiques. Bref un arc pivot je pense pour Constantine, trés riche, trés émouvant, le genre d'histoire qui donne au personnage une profondeur et du caractère et qui je suis sûr est pour beaucoup dans le succés de la série, asseyant le perso de John sur de solides bases qui l'ont permis de devenir aussi charismatique! Et en bonus track, Swamp Thing qui fait pousser du pavot.... |
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dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo |
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