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Vieux 30/12/2021, 18h33
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Non, ne pars pas déjà

EDIT : ok, j'ai même pas posté la critique du premier volume.. que j'ai lu, écrite et.... effacé

John Constantine : Hellblazer #7 - 12 : The best version of you par Simon Spurrier, Aaron Campbell, Matias Bergara




Plot : Alors que la magie semble dérayer autour d'un mystérieux point précis, le viel homme s'avance, prêt à abattre sa dernière carte sur Constantine.

Dernier (déjà) volume du britannique Simon Spurrier sur Hellblazer.. et du brit’, il y en aura un max dans ces derniers numéros.
Si l’auteur avait injecté une belle dose de fraîcheur dans le début de son run (même si ça faisait chi** pour Chas), il finit ici dans du John Constantine old School. Pas de revirements bas du front, pas de fan service ou de nostalgie facile, pas d’excuses aux fans (coucou L’Ascension de Skywalker) mais un retour aux sources efficace, avec style, et qui sert le récit.
Nous commençons avec une dose immédiatement violente, en plongée dans le monde ouvrier de Londres. L’occasion pour l’auteur d’ajouter du réalisme son titre, avec notamment une opposition des pêcheurs rosbeefs contre froggies, des hommes à cran, robustes, issus d’une couche populaire qui alterne entre métier difficile et escapades au pub. L’un d’eux se trouve être le seul à ramener des prises intéressantes, ce qui se terminera dans un drama sanglant. Suivant ce fil rouge (des pulses de magie apparaissent ça et là), John se retrouvera à préparer une mise bas étrange dans les écuries de la reine, fera un sale trip nocturne et finira au Parlement lui-même où l’innommable prends place. Un ancrage dans les rues de Londres, le routinier jusqu’aux cercles de pouvoirs très « humains » où John croise une magie de terrain qui sent le sang, le sexe et le souffre.
En parallèle, Spurrier fait monter sa wortheshire sauce par étape mais gère avec talent narration et rythme. Le récit glisse donc tout seul, proposant des récits secondaires en forme de pièce de puzzle qui s’assemble à la toute fin. Il saupoudre son plat de quelques checkpoints explicatifs, de la vulgarisation magique bien tournées, dans le bon tempo et au dosage parcimonieux et efficace. Bref, on ne se perds pas dans cette course contre cet ennemi invisible qui semble avoir toujours un coup d’avance.
L’ambiance continue d’être délicieusement sale, gritty, oppressante…une couche de pollution (humaine) qui colle à la peau durant toute la lecture et qui partira difficilement après la dernière page. Pourtant Spurrier ne se facilite pas la tâche en multipliant les lieux et les personnages mais le talent graphique de la team d’artiste est impressionnant. Aaron Campbell salit tout avec son trait et son encrage sombre. Matias Bergara semble moins trash mais délivre des cases particulièrement marquantes. Jordie Bellaire finit d’enrober les dessins par des couleurs parfaitement dans le ton, se payant le luxe de les adapter à chaque dessineux.
Un final en fanfare qui conclu cette histoire. Visiblement, Spurrier et ses acolytes en avaient encore dans la manche car cette « non reconduction » du titre fut un coup dur pour eux. Et pour les nous aussi, car ce fut foutrement bon de retrouver this ol’ mate, surtout après son inclusion soft dans l’univers DC mainstream. Comme retrouver un vieux pote et se rappeler dès la fin de la première pinte quel conn*** il était en fait. Il reste néanmoins un run qui se suffit à lui-même, un addendum plus qu’honnête à la série mère Vertigo. Peut être même dans le top 5 …
Pas de happy ending, c’est pour les autres. La leçon finale…n’est pas à retenir. Y a eu du sang innocent dans les rues de Londres, d’autres ont survécu mais vont faire des cauchemars pendant longtemps, des choses étranges se sont produites à la périphérie du regard des gens, une odeur de merde a flotté en ville pendant quelques jours, et John repart avec encore moins d’amis qu’au début… c’était bon de te revoir, vieux salopard !
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Bad to ze Bone!

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Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 30/12/2021 à 18h40.
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