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Vieux 09/10/2010, 23h54
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Allez un truc un peu moins récent old pal :

Loveless #6 - 12 parus dans le TPB Thicker than Blackwater par Brian Azzarello & Marcelo Frusin, Dell'edera, Werther, Daniel Zezelj



Plot :Wes Cutter s'amuse toujours avec la ville de Blackwater, faisant visiblement payer tout le monde par son arrogance et son manque de respect. Il soulève une nouvelle taxe alors qu'un boucher commets des crimes ignobles de la même manière que Bloody Bill, son ancien officier et qu'un assassin commandité par les habitants de Blackwater débarque en ville.

Après donc un premier volume qui pose le débat sans toute fois explorer à fond le concept, voilà enfin le retour de Wes Cutter dans la vault. Car effectivement, le premier était la base, maintenant on développe, on déroule. Ce TPB commence par quelques one shots qui lèvent le voile sur trois des perso principaux de l’œuvre. Explorant leurs passés, répondant aux questions soulevées dans la lecture du premier numéro et le tout en lien direct avec le plot principal. Ils sont plutôt bien placés, après le début et avant la tempête que l’on sent inévitable, un petit break pour asseoir le récit comme il faut. Azzarello dévoile donc quelque unes de ces cartes au cours de petites histoires efficaces avant de se lancer dans la suite.
Cette dernière regroupe donc l’arc « Thicker than Blackwater » en 4 # qui revient en plein dans l’histoire principale. Cette fois ci le coté historique est délaissé pour se concentrer sur les personnage et l’histoire de Blackwater après le retour de Wes. Néanmoins, un sentiment de manque, d’incomplet perdure tout au long de la lecture. Les personnages sont intéressants, à peine clichés sans être caricaturaux, le genre de western que l’on aime tout en sachant que les traits sont un peu forcés. Le plot est bien équilibré, tout ce petit monde bouge ensemble, sans lourdeur, la lecture est plaisante mais… mais… il manque clairement un objectif, une cible. Après un premier volume qui nous montrait un héros et sa femme cherchant à se venger, un plan mystérieux mais violent en tête, ce pan de l’histoire particulièrement savoureux n’est plus aussi mis en avant ici. Le héros semble simplement vouloir jouer avec la population, sa femme dans l’ombre a un rôle plutôt obscur et au final ce sont les autres protagonistes qui ont les histoires les plus intéressantes, sans vraiment de liens avec le reste. Un déséquilibre avec le premier volume assez déstabilisant qui donne donc à la lecture un goût de manque, il manque quelque chose, l’impression d’avoir raté une étape, où que quelques pages clefs ont été arrachés au TPB…Les poses sont graves, les dialogues et l’ambiance lourds, on sent l’orage arriver mais sans vraiment le lire…. Etrange sensation…

Du coup, l’historique et le background senti dans le premier TPB et dévoilé en partie dans les 3 premiers one shots de ce 2eme volume perdent de leur superbe, comme si Azzarello tentait de meubler. Si c’est le cas, cela reste correct, pas de vrais fausses notes dans son microcosme qui rappelle assez son travail sur Hellblazer (Frusin doit aider) avec un héros qui a les cartes en mains, s’amusant avec d’autres alors que des ombres rodent autour. Simplement, ce petit vide, ce petit « pourquoi » absent qui vient gâcher la fête.

Coté dessineux, Zezelj pour les one shots avec un style assez lisse, peu détaillé tout en étant percutant sur les scènes clefs et efficace en terme d’ombre. Cela rappelle un peu John Paul Leon. Frusin ensuite qui fait du Frusin, sombre, air vicieux et sourire démoniaque.. son style colle bien à l’ambiance si seulement encore une fois ce manque de repères, d’objectifs ne venaient pas pourrir le truc. Du coup, sous nos yeux, des personnages dans des postures et des expressions qui semblent vouloir en dire long, sans que l’on ne saisisse vraiment si c’est le cas. Dell’edera enfin sur les dernier numéros qui fait du sous Frusin, souffrant du coup pas mal de la comparaison.
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