Le coin DVD et Blu-ray

[Algernon Backwash]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Déjà vu quand il était passé sur Arte. Mais ce téléfilm de 3h, 15 ans (putain 15 ans) après la guerre en ex-Yougoslavie conserve toute sa puissance. Puissance...mon terme ne pouvait pas être plus mal choisi puisque tout le propos de Warriors, c'est justement l'impuissance des casques bleus mandatés par une ONU le cul entre 43 chaises. Ne rien pouvoir faire, ne prendre partie pour aucun camp, se contenter d'observer, contenir les flambées mais sans tirer une seule balle, sans pouvoir déplacer des populations dont les maisons s'apprêtent à partir en fumée sous peine d'être accusés de participer à la purification ethnique, et patrouiller en vain dans ces rutilants véhicules blindés dont le nom à lui seul se charge d'une ironie terrible: les warriors. L'histoire se déroule en trois temps: avant, pendant, après et commence en 92 à Liverpool avec les derniers instants de perm de 4 soldats (dont le futur Mr Fantastic, j'avais oublié et surtout l'excellentissime Matthew MacFadyen, vu dans spooks). Budget réduit (et diffusion tv) oblige, beaucoup de hors-champ sur le conflit, c'est pas Band Of Brothers c'est sûr, mais un hors-champ totalement et intelligemment intégré au propos puisque c'est la seule vision que ces soldats d'infortune ont de la guerre, toujours un train de retard sur un massacre, constamment en train de jouer au chat et à la souris avec les milices serbes et puisqu'il ne s'agit pas tant de montrer la guerre en train de se faire que l'impuissance de soldats réduits à lutter contre un feu de garrigue dévastateur avec un brumisateur de poche. Malgré cette économie de moyens, Warriors reste un des films sur la guerre les plus éprouvants que j'ai vu. Deux ou trois scènes d'atrocités ordinaires qui vous glacent la tripaille. La dernière partie, le retour à la maison des boys est impitoyable et parvient, en une poignée de scènes chocs, à vous montrer l'ampleur du traumatisme subi quand la violence et la rage, tant et tant de mois contenues, explosent enfin dans la grisaille de Liverpool.

je vais me pencher sur la question...

[C'étaitSaSecrétaire]

Je viens de revoir le director's cut de Payback.

Ca reste évidemment très au-dessus du montage salles, mais en plus je dois avouer que je préfère aussi ça à Point Blank. Plus simple, plus noir, plus nerveux.
J'avoue même que j'ai envie de ranger ça à côté de Reservoir Dogs et du Get Carter original dans la catégorie "blood opera", là tout de suite.

[SuperAlecBaldwin]

Moi je trouve les deux montages équivalents, même si la scène finale du director's cut est un plus sèche que dans le montage salle.

[John Keats]

qui a t il vraiment en plus dans ce director's cut?? le montage salles me plaisait déjà beaucoup.

[SuperAlecBaldwin]

C'est pas tant des trucs en plus que des trucs différents.
A l'époque Payback avait subi la lâcheté des studios, qui avait demandé à Mel Gibson de retourner la fin du film, pour alléger un peu l'ambiance du film.

Donc le director's cut restitue le travail d'Helgeland.

Adieu les filtres bleutés (qui avaient pourtant la classe), adieu Kris Kristoferson (dont le rôle était originellement tenu par une femme), adieu les explosions finales.
Bonjour un Porter (M.Gibson) plus teigneux, un Val Ressnick encore plus cinglé, et un final plus sec et tendu, où Porter bute à l'ancienne un paquet d'hommes de main.

Une exploration plus détaillée des différences par les gens de DVDRama

[Tandhruil]

Je suis tombé par hasard, chez Cultura je crois, sur un coffret Jim Henson. Comme ça faisait un bout de temps que je voulais revoir Dark Cristal et que j’ai toujours voulu voir Labyrinth, je me suis dit que c’était parfait…
Disposant d’un peu de temps hier soir, j’ai donc regardé… Mirror Mask !
En regardant la fiche du film je me suis aperçu qu’il avait été réalisé par Dave Mc Kean et écrit par Neil Gaiman.
Alors pour être honnête, je n’ai jamais été vraiment fan de Mc Kean, un peu trop perturbé pour moi, j’ai souvent trouvé qu’il nuisait à la narration. Mon pire souvenir ayant été Arkham Asylum (aie pas taper même si Morrison a à mon avis sa part de responsabilité).
Bref, plutôt perplexe je glisse la galette (de plastique) dans le lecteur et là je commence à transpirer, des gens avec des masques bizarre, des mimes, je me suis dit que ce n’était pas gagné pour le regarder jusqu’au bout…
Mais pas de panique, les protagonistes travail dans un cirque, tout est normal et finalement l’histoire commence alors que la mère de l’héroïne, pendant une représentation, fait un malaise.

Je ne vais pas vous résumer l’histoire même si au bout du compte elle est plutôt simple, mais disons que par le biais d’un rêve, cette héroïne va se retrouver dans l’univers de Mc Kean. Et contre toute attente, En 3D, Mc Kean ça le fait. Je ne sais pas s’il a du refréner quelques pulsions, mais on reconnait bien son univers et malgré tout on arrive à rentrer dedans très facilement.
Bref une bonne surprise, même si au bout du compte, je ne sais pas vraiment à qui s’adresse ce film. Enfantin par son approche, il est plutôt glauque par son design.

Donc en gros un OVNI, mais à découvrir…

[Auteurroriste Zeph]

Ce film est vraiment sympas. J'avais aussi une grosse appréhension avant de le mater mais j'ai bien accroché. Ouais McKean en 3D ça le fait sévère et Gaiman nous pond un scénar dans la lignée de ce qu'il fait habituellement (passage dans l'autre monde, toujours un traitre...)

[John Keats]

on m'a prêté the Pick-Up Artist, film de 1987 réalisé par James Toback, avec Robert Downey pas encore Jr, Molly Ringwald (et oui je sais), Danny Aiello, Dennis Hopper et Harvey Keitel (!!! incroyable ce casting).alors le chasseur de teen comedy amateur des deux têtes d'affiches frémit à l'idée de mettre la galette dans le lecteur, et pourtant quelle joie d'encore découvrir de bons nanards de cette période très John Hughesienne.

Downey jr joue ici le role d'un petit prof de sport tout jeune qui est un tombeur invétéré, sa seule raison de vivre étant d'aborder toutes les jolies femmes qu'il croise du matin au soir et de leur donner son numéro de téléphone et réciproquement, ce avec des techniques d'approches à faire frémir ton cousin.

mais voilà tel un Eddy Murphy shooté au galak il se fait "tomber" par la plus jeune fille du musicien aveugle Bob Ringwald (normal), découvre ce que c'est que le sentiment amoureux, et tombe nez à nez avec un Tony Sirico (car la liste n'était pas finie hé non, on voit même Lorraine Braco dans une scène) gominé et sans cheveux blancs, qui en voudra à sa vie.
bref c'est joli et ça passe agréablement, et grâce à ce film on sait désormais commet RDjr a rencontré la drogue, parcequ'avec Keitel et Hopper il rencontra deux des plus grands camés d'hollywood toutes époques confondues.

[SuperAlecBaldwin]

Keitel et Hopper dans un teen movie des années 80 ça fait peur.
Sinon on peut aussi voir Downey Jr dans le film Une Créature de Rêve, de John Hughes, en crétin frimeur gominé

[HiPs!]

Je n'avais jamais vu Dr Folamour, fol que je suis. J'ai rattrapé ça ce we. Ne serait-ce que pour la prestation géniale de Georges C. Scott et la schizophrénie douce de Sellers, ce monument sur la guerre froide vaut tous les bains chauds du monde, toutes choses n'ayant strictement aucun rapport entre elles, bien entendu.

[Auteurroriste Zeph]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Je n'avais jamais vu Dr Folamour, fol que je suis. J'ai rattrapé ça ce we. Ne serait-ce que pour la prestation géniale de Georges C. Scott et la schizophrénie douce de Sellers, ce monument sur la guerre froide vaut tous les bains chauds du monde, toutes choses n'ayant strictement aucun rapport entre elles, bien entendu.

Dire qu'il y a des veinards qui ont encore la chance de pouvoirs découvrir ça!!

[HiPs!]

Je fais souvent ça avec les auteurs que j'aime, et c'est kif pour la musique ou pour la littérature, je me retiens de tout découvrir. J'en laisse toujours de côté, pour les jours de grand faim.

[ALIAS]

La Forteresse noire (1984), de Michael Mann avec Scott Glenn

Des nazis sont envoyés pour garder une vieille et mystérieuse forteresse romaine. L'un d'eux, par erreur, laisse s'échapper une force inconnue qui était prisonnière des murs...
Un film americain qui ne fait pas trop americain.

ps : vous pourrez y decouvrir un acteur du film X-Men cela dit en passant. Serez vous le reconnaitre.

[kerchak]

	Citation:			Posté par ALIAS
	La Forteresse noire (1984), de Michael Mann avec Scott Glenn Des nazis sont envoyés pour garder une vieille et mystérieuse forteresse romaine. L'un d'eux, par erreur, laisse s'échapper une force inconnue qui était prisonnière des murs... Un film americain qui ne fait pas trop americain. ps : vous pourrez y decouvrir un acteur du film X-Men cela dit en passant. Serez vous le reconnaitre.

Pas Roumaine, plutôt la forteresse ?
Même il y a plus de 20 ans on reconnait bien McKelen, quant au film par lui même m'a pas laissé un souvenir impérissable ! La "créature" ,Molasar , que l'on doit à Bilal je crois, enfin d'après des esquisses de Bilal, n'arrive pas à la cheville par exemple du Alien de Giger. Reste la musique de Tangerine Dream, un groupe que j'aimais bien à l'époque.

[Virgule]

han un dvd est sorti ?