Histoires courtes

[wallyvega]

Merci.
La chanson est, c'est vrai, une très bonne source d'inspiration aussi bien par le texte que par ce qui s'en dégage.

[wallyvega]

Uns suite indirecte au texte précédent:

« Votre monnaie, Monsieur.
-Merci. »
Cher pour une salade, un hamburger et une frite, un soda et un café. Il lui doit bien ça. Mais quand même… Elle se dirige vers une table avec vue sur parking et autoroute. Il la suit, indifférent à l’emplacement choisi. Elle a quelque chose de moins que la veille. Sa part d’inconnu ? Son refus tacite ? Son anonymat ? Arrachés avec ses sous-vêtements. Pauvre fille ! Il la méprise. Pour ne pas se mépriser. Il connaît pertinemment le déroulement de ce petit jeu. Elles, inaccessibles. Lui, complexé. Un signe à déchiffrer. Prudence. Un second. Confirmation. Ebahi, il ne pense qu’à son triomphe prochain. Leur espièglerie, proche du sadisme, s’écroule. Plus question de promesses vite oubliées, de baisers au coin des lèvres. Des visions d’un avenir commun s’imposent à elles. Lui tente de se convaincre qu’elles sont sublimes. Puis, jolies. Impossible d’occulter le dégoût qu’elles lui inspirent un peu plus à chaque étreinte. Un terrible sentiment de post-jouissance permanent.
« Tu m’aimes ? lui souffle-t-elle
-Ouais, lâche-t-il, au fond de sa tasse.
Il brûle de l’aimer ; ce serait bien plus simple. Malheureusement, la simplicité lui a prématurément faussé compagnie.
-Plus que ton café ?
-Plus que celui-là.
Elle avale son soda de travers, le fixe un instant, médusée, en déduit que ça mérite bien un gloussement. Il ne relève pas.
« Quand je t’ai revu, je me suis souvenu t’avoir regardé souvent, pendant les cours.
-Je t’avais remarqué aussi.
-Remarquée ? Non, je voulais dire que je te regardais sans vraiment te voir. Ca m’est revenu, comme ça. Comme un rêve enfoui et flou qui remonte limpide. Une impression de déjà-vu. Tu comprends.
-Oui…
Elle mord une nouvelle fois dans son abondance de graisse.
-Peu importe
-Tu me trouvais comment ?
-J’y ai jamais réfléchi. C’était plus du domaine de l’empirique.
-Tu m’ressors tes cours de philo ? C’est pas la peine, j’ai déjà succombé.
-Réfractaire aux tentatives de distinction ? Ca fait trop « intello » ?
-Pas la peine de s’énerver. Je te taquinais. Qu’est-ce que t’es chiant depuis ce matin !
-Désolé.
Pas le moins du monde. Mais ça avait le mérite de la faire sourire.
-J’te trouvais pas vraiment beau, moi. Pourtant, y avait un truc… Je sais pas. Le fait que tu fasses toujours la gueule, peut-être.
-T’as lu Le vieil homme et la mer ? »
Recherche d’un lien logique… Pas de réponse
Perplexe : « Euh, non. D’Hemingway, c’est ça ?
-Ouais. Ce texte possède une telle puissance. Une fois que tu l’as terminé, tu comprends que personne ne fera mieux. C’est terriblement déprimant.
-Pour le lecteur ou l’auteur ?
-L’un et l’autre.
-Tu as l’air d’aimer ce type.
-Je le hais et je l’admire. Il est d’une telle facilité. Ce mec n’a pas écrit une page de la Littérature. Il a cadenassé le bouquin et l’a balancé aux oubliettes.
-J’aimerais le lire. Tu pourras me le prêter ?
Gorgée de café et hochement de tête las.
Elle renchérit :
« J’ai l’impression de ne pas te connaître. Tu ne t’ouvres pas beaucoup…
-Non. »
Nul besoin d’être fin limier pour en conclure que l’armure ne cédera pas de si tôt. Pourquoi est-il si froid, si distant ? La nuit a pourtant été parfaite ; il s’est immiscé en elle. A plusieurs reprises, de plusieurs manières, en plusieurs endroits. Il l’a aimée. Vraiment. Elle l’a ressenti.
Nouvelle tentative :
« A mon tour de t’interroger ! Alors, si je te dis le King ?
-J’te réponds Kirby. Mais je suppose que tu parles d’Elvis.
-Of course ! Ca t’évoque quoi ? A part banane et costume à paillettes.
-Are you lonesome tonight.
Moue désapprobatrice.
-Ce serait plutôt Love me tender, pour moi. Moins… triste. T’écoutes quoi, sinon ?
-Peu de choses. Surtout par cycles ; je mets un CD en boucle, ou une chanson. Comme pour les bouquins. J’en commence un, en achète un autre, abandonne le premier et ainsi de suite.
-J’espère que tu ne fais pas la même chose avec les filles, sourit-elle.
Elle le surestime. Les disques et les bouquins, il les choisit. Son ego, lui, se flatte au moindre signe d’affection féminine.
-Quand on diffère de vivre, la vie nous échappe.
Lue la veille, déclamée telle une évidence.
-Epicure ?
-Sénèque.
-Ah ! Tu t’intéresses donc vraiment à la philo.
-Pas assez.
Proche de l’abandon, elle tente une ultime relance :
-C’est qui ce Kirby dont tu me parlais tout à l’heure ?
Touchdown ! Une étincelle dans son regard.
-Jack Kirby. Un artiste ! La légende absolue du comic book. Ce gars ne sera jamais reconnu sa juste valeur simplement parce qu’il sa eu le malheur de se tourné vers un art populaire.
-Les comics, c’est de la BD ? Superman, Spiderman et compagnie ?
-Entre autres. Il a eu une influence majeure sur la plupart des grandes icônes. Il a crée les Fantastic Four, les New Gods, dessiné Hulk, Thor, Les Vengeurs, le Silver Surfer, … J’ai appris, y a pas longtemps, qu’il lui arrivait de produire jusqu’à cinq mensuels. Plus de cent dix planches. Tu imagines ?
-Pas vraiment…
-Je sais pas pourquoi je te raconte ça…
Parce qu’il ne peut le partager avec personne d’autre. Ce serait s’engager dangereusement. Il ne doit lui laisser que de l’amertume et des espoirs brisés. Pas une part de lui-même.
« C’est un début. Ca me donnera des idées de cadeaux.
Aucun risque qu’elle ait envie de lui offrir quoique ce soit. Il n’en a rien à carrer, d’ailleurs. Le fric ne manque pas.
-Ouais. »
Concision fatale. Enfin une opportunité d’aborder Le sujet :
« Alors, on est… euh, ensemble ? J’aimerais savoir comment tu envisages notre relation… »
Comme une preuve supplémentaire de sa fidèle médiocrité, doublée d’une fierté qui pourrait être coupable. Il l’exprime, malgré tout, différemment. Par délicatesse.
« Tu t’es déjà demandé ce qu’il resterait de nous, des siècles après notre mort. Aussi bien de nous deux que de la race humaine. Une fois que le soleil se sera éteint, qu’une guerre nucléaire aura eu lieu ou je ne sais quoi d’autre. A quoi bon se casser le cul à chercher un moyen de laisser une trace ? La seule qui persistera sera une gigantesque trace de merde couvrant la totalité du globe. C’est le seul héritage que nous sommes condamnés à léguer. Et bien avant ça ? Nos potentiels petits-enfants n’auront rien à foutre de leurs grands-parents. Ils viendront quémander notre fric, de temps à autre, et nous laisseront délirer, gavés de médicaments. Ils nous les piqueront, peut-être même, nos cachetons. Et quand eux seront morts, après avoir rêver trop longtemps de terraformations ? Rien. Il ne restera rien. Alors qu’importe la nature de nos liens. Voilà comment j’envisage notre relation. »

[Deadpoule]

voyons, voyons

[Ben Wawe]

J'ai beaucoup aimé. C'est très bien foutu, c'est assez fort comme les réponses claquent dans ce beau dialogue.

[wallyvega]

Merci. Je suis content que tu aies aimé le dialogue, c'est un peu la motivation principale de ce texte. J'ai essayé de m'inspirer de L'Etrange Contrée d'Hemingway. D'où la référence dans le texte.

[wallyvega]

« Alors, euh… C’est l’histoire d’un mec. Eh ben, le mec… il est tout pt’it, l’mec. Mais vraiment tout pt’it. Mon père, il disait que la bonne hauteur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent à terre. Eh ben, le mec, c’est ses oreilles qui touchent à terre… Non, j’déconne pas. Comme les teckels, ouais. Il paraît qu’il est hongrois, en plus. Vraiment pas d’bol, le mec. Il est arrivé en France quand il était pt’it… Enfin, tout pt’it, quoi. Comme il était nul en sport et pas vraiment beau, il avait le choix entre pauvre et homme politique. Il était trop intelligent pour choisir pauvre. Y en a qui le font. Si, si. Sont cons, hein ? Y en a même qui travaillent pour être encore plus pauvres. Lui, il était pas trop con ; il a commencé par Neuilly. C’est tranquille là-bas, niveau pauvres. On l’a pas trop fait chier. Parce que, faut pas croire, c’est les pauvres qui font chier. Jamais contents :
« On veut travailler ! On veut de l’argent ! On veut une baraque ! On veut du pain et du vin ! On veut échanger notre pain contre du vin ! On veut de la viande !... »
Et quoi encore ? L’eau courante. Comment qu’on les reconnaîtra si c’est plus à l’odeur ? Z’exagèrent ! Y a eu des progrès depuis que j’suis parti, quand même. A mon époque, on se plaignait que la viande soit plus chère que les légumes. Eh ben, ils ont tout mis cher ! Comme ça, on peut plus s’plaindre. Sont pas cons, hein ? Non, ils ont fait des efforts, il faut le reconnaître.
J’ai vu que la viande, d’ailleurs, ça déconne plus, dis donc. Houla ! Avant, ils contrôlaient que la fraîcheur mais, depuis la vache folle. Roh, non, pas Thatcher ! Déconnez pas avec les morts ! Depuis la vache folle, je disais, ils s’méfient vachement de l’origine, hein ? Et pas que des anglais. Les viandes arabes, polonaises, afghanes, barbues, noires, ... Hop, ça dégage ! En même temps, de la viande noire, faudrait être con pour pas se méfier… Tout le monde est au courant. Les maladies dégueulasses, ça naît en Afrique. Les vaccins, ça se vend partout ailleurs. On sait jamais, ça se propage tellement vite, ces trucs. Et pour les résidus incrustés, un coup de Kärcher. Une marque bien française. Super efficace, en plus. Avec Kärcher, reste plus que les ménagères !
Il est fort, le mec, il est fort. Ils avaient pas fais gaffe au RPR. T’imagines, eh ben, il a trahi Chirac et Pasqua ? Quoique, quand tu trahi ces deux-là, j’suis pas sûr que ce soit un signe de malhonnêteté… Enfin, bref, ils l’ont accusé de traîtrise. Ils auraient pu se méfier, quand même. Il est tout pt’it, l’mec.
Ca m’a fait bizarre, moi, de voir que Balladur, Chirac et le mec, ils monopolisaient l’attention en 95. Que des mecs de droite ! J’suis parti, c’était la gauche au pouvoir. Enfin, c’était un mec de gauche, le président… Enfin, il était plus à droite, à l’époque… Et puis, y avait Marchais aussi. Il était rigolo, Marchais. Ils ne sont plus rigolos, les communistes, maintenant. Ils sont plus beaucoup, en fait. Va plus rester que des munistes si ça continue.
Ce qui est sympa, c’est que le reste de la gauche ait pris le relais. Ah si, ils n’étaient pas obligés. Déjà, ils ont gardé Laguiller. Enfin, ils ont pas réussi à la dégager. Trente ans de lutte ouvrière, pas une seule médaille. Faut l’faire, quand même. Après, y a Jospin qui se retire de la vie politique. Vu son score, j’crois qu’il n’y a que lui qui pensait encore y être. Pauvre vieux… Faut pas oublier les Verts, non plus. Sont balaises aussi, les Verts. Le gars, ils nous cassent les couilles des années avec l’environnement et quand on commence à les écouter, ils se font piquer toutes leurs idées. Sont marrons, les Verts. Qu’est-ce qu’y a, encore ? Ah ouais, le plus important ! Ségolène du Poitou. Sacré centre de formation, le Poitou : Royal et Raffarin, dis donc. Origine contrôlée, pour le coup. Fait chier de les avoir loupés, ceux-là.
Il était tranquille, le pt’it mec avec ça. Une femme président, t’imagines ? On est déjà assez dans la merde. Après Cresson, j’aurais enterré l’idée, personnellement… Et puis, aller voir des matchs de foot, des défilés militaires, aller au salon de l’agriculture, boire un coup avec les Russes, lever un mannequin de temps en temps, elle s’en fout, elle. De toute façon, le costume serait trop grand… Quoique, il est tout pt’it, le mec.
Ah, y en a un que j’ai oublié, au fait. C’est Le Pen. Eh ouais, il est passé à gauche, Le Pen. Le pt’it mec l’a tellement poussé à droite, qu’il est arrivé direct à gauche. Il n’en croyait pas son œil. Du coup, il s’est fait à l’idée et il a adopté un noir, un ancien comique. Paraît qu’ils passent du bon temps, ensemble. Le soir, ils comptent les étoiles avant de se mettre aux fourneaux. Des gars sans importance, quoi. Limite bons à rien.
Il s’est bien dégagé le terrain, le mec. Si on regarde bien, il reste… Euh, … Ah non, il est au centre gauche, lui, maintenant. Le Modem, ça s’appelle. Ou l’UDF qui a retourné sa veste, pour faire simple. Le problème, c’est qu’ils ont voulu faire ça si discrètement qu’il y en plein qui ont même pas été prévenus. Du coup, ils sont toujours à droite. Pas de bol, ils ont planté avant d’être installés. Non, en fait, il est tout seul, le mec.
Il doit être content que je ne sois plus là, dis donc. J’étais le seul adversaire crédible. Mais, je vais te dire, je suis bien content de le regarder d’en-haut, moi.
En même temps, il est tout pt’it, le mec.

[wallyvega]

Tout avait bien commencé
Exposant nos nouvelles vies
Déterrant des souvenirs encore frais
Rien de plus qu’un dîner entre amis.
Lui et toi, comblés, complets
Un peu plus chaque jour
Nous ? Rien à raconter.
Vos deux potes. Seuls, toujours.

On n’a rien fait, malheureusement.
T’étais sur le point de…
Non, t’allais pas vraiment…
C’est pas du tout ce que…

J’étais pas loin d’être sobre
T’étais juste à côté de moi
Deux sous la nuit d’octobre
Sur un seul lit, pas le choix
Tu m’écoutes, droit dans les yeux
Ma vue n’est plus la seule troublée
Tu te rapproches un peu, bonne idée

On n’a rien fait, malheureusement.
T’étais sur le point de…
Non, t’allais pas vraiment…
C’est pas du tout ce que…

Ta jambe plaquée sur mon bassin
Resserre davantage son étreinte
Avec lui, c’était trop tôt ? Non, rien.
T’as plus envie d’une histoire feinte ?
Et moi, je suis pas lui. Et moi, je suis là.
Juste un baiser, rien qu’un. Pour être libre.
Tes lèvres se collent aux miennes, un portable vibre.

On n’a rien fait, malheureusement.
T’étais sur le point de…
Non, t’allais pas vraiment…
C’est pas du tout ce que…

[Deadpoule]

Ton texte sur le mec fan de comics et la nana qui s'imagine que ça va durer... putain quelle claque ! Alors là bravo ! Autant dans les dialogues que dans les introspections des personnages ! C'est creusé psychologiquement, c'est juste, tu écris vraiment très bien !
Je regrette de pas beaucoup avoir le temps de vous lire tous ces temps-ci !

Alors pour ce qui est de... ton monologue de droite...
"« On veut travailler ! On veut de l’argent ! On veut une baraque ! On veut du pain et du vin ! On veut échanger notre pain contre du vin ! On veut de la viande !... »
Et quoi encore ? L’eau courante."
Excellent !!! J'adhère, j'adore !
"Avec Kärcher, reste plus que les ménagères !"
Aaaahhhhahahahahahahahaaaaahhh !!!! XD
"Sont balaises aussi, les Verts. Le gars, ils nous cassent les couilles des années avec l’environnement et quand on commence à les écouter, ils se font piquer toutes leurs idées"
T'écris pour les Guignols toi ? Très bon !
"Ségolène du Poitou. Sacré centre de formation, le Poitou : Royal et Raffarin, dis donc. Origine contrôlée, pour le coup"
XD Toi, t'es la Roumanoff du Buzz !
"Du coup, il s’est fait à l’idée et il a adopté un noir, un ancien comique. Paraît qu’ils passent du bon temps, ensemble"
J'ai vu une émission cette semaine où le noir en question explique qu'il est pas du tout pro-borgne, qu'il a balancé que l'gars serait le parrain de sa fille juste pour la provoque... en j'dis ça, j'dis rien
"Il doit être content que je ne sois plus là, dis donc"
Je vois pas qui c'est par contre...

Conclusion : Putain, t'es une vrai mitraillette ! XD Une vanne par ligne ! J'sais pas pour vous, mais moi perso, j'adhère totalement à ton parti !

Et ton texte en vers :
Très agréable, très poétique, très tout ça quoi ! Tu dis pas tout, en fait t'en dis pas trop. Et c'est ça qu'est bon ! Un texte souvent doit savoir garder son mystère. Quand t'en dis trop, tu gaches souvent tout. Même les choses les plus évidentes, faut savoir se taire et laisser le texte et ses mots eux-même donner les clés au lecteur.
Ne va même pas me dire ce qu'il y a après les points de suspensions, laisse mon esprit se faire sa propre idée

[Hilarion]

Chouette hommage à Coluche, vraiment! On croirait l'entendre, tu as bien saisi le style, le ton.

[Deadpoule]

Aaaaaaaah ! Coluche !! ENORME !

[Deadpoule]

En attendant, personne n'aime mes calembours !!!!

[Ben Wawe]

Oui, très bon Coluche, vraiment. Sûrement mieux que le film à venir, d'ailleurs, qui ne m'inspire pas du tout. Tu t'en es vraiment tiré.
Et si mon cher Deadpoule, des gens aiment (des gens biens, d'ailleurs ), alors que personne n'a relevé mon dernier texte (sauf Grogra mais Grogra c'est le Bien et non, celui que je viens de poster non plus ne l'a pas encore été mais je laisse encore le bénéfice du doute^^). EDIT : je ne suis plus tout seul, Grogra est définitivement le Bien !

[grogramane]

[wallyvega]

Merci à tous de m'avoir lu. J'ai de gros problèmes de connection, en ce moment, donc j'ai des difficultés à lire ainsi qu'à poster. J'espère que tout rentrera dans l'ordre au plus vite.
Pour le texte de Coluche, j'avais peur d'être dans la caricature mais je suis content de voir que vous avez apprécié.

[wallyvega]

Adam and Burt

Ping Boum Badam
Ping Boum Badam
Ping Boum Badam and Burt

Adam and Burt jouaient vêtus de collants
Adam and Burt sont restés de grands enfants
Qui a jamais osé aimer des homo[plates]
Brisées à coups de Paf-Crack Crack-Paf ? Ca do-
-nne envie de morts multicolores en allant

Westward to the batmobile
Wetsward toudoudoudoudoudou dou
Westward to the batmobile

Adam and Burt n’étaient pas les tout premiers
Adam and Burt, d’Eden sont bien éloignés
Qui n’a jamais rêvé d’asperger des vi[sages]
De batspray, d’aventures kitschs chorégraphi-
Et de traquer le Joker en se ruant

Westward to the batcopter
Wetsward toudoudoudoudoudou dou
Westward to the batcopter

Adam and Burt, absurdes, ne l’étaient pas tant
Adam and Burt ne rentr’ plus dans leurs collants
Qui les a jamais vu invoquer leur God[damn]
Si miséricordieux pour régner sur Goth-
America reprend espoir en rêvant

Westward to the batmobile
Wetsward toudoudoudoudoudou dou
Westward to the batmobile

Ping Boum Badam
Ping Boum Badam
Ping Boum Badam and Burt.