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D'ailleurs, c'est probablement la seule chose qui fera la différence entre la BD que l'on lira encore dans 2 siècles et celle qui sera oubliée. |
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Par contre, en ce qui concerne les com', il est évident qu'il s'amuse en les faisant, et que cela doit lui fournir de bonnes rentrées d'argent.
Disons qu'en associant leurs deux noms, je rapprochais deux auteurs qui ont en commun le fait d'avoir des inimitiés dans le milieu (des auteurs mais aussi des lecteurs), bien qu'ils jouissent par ailleurs d'une notoriété indiscutable (là aussi dans le métier et le public). Je comprends que de tels personnages puissent lasser. Davantage dans le cas de Millar, qui est très actif et "bruyant". Mais c'est aussi paradoxal : on aimerait voir la production de comics animée par des auteurs avec une vraie personnalité, mais quand c'est le cas, parce qu'ils suscitent la polémique par leur caractère ou les sujets qu'ils abordent, il existe un mouvement de recul qui en dit long finalement sur la tolérance au changement des fans de comics - "un peu, mais trop", en quelque sorte.
Tu parles bien quand tu veux, Nix.
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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Moi, je vois certes des succès tapageurs (et c'est tant mieux pour lui et pour ceux qui apprécient son travail), je vois une très grande capacité de marketer la provoc pour que l'on parle constamment de lui, mais sur le fond, et c'est ce qui m'intéresse, je ne vois pas très bien pourquoi on prête une vraie personnalité à son travail, qui n'est rien d'autre que du gros blockbuster qui tache produit avec professionalisme.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Sinon je ne vois pas le rapport entre le fait de ne pas apprécier la personnalités de certains auteurs et une certaine intolérance vis à vis du changement. |
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Surtout, le fait qu'il n'y ait absolument rien chez Millar qui lui permette de se la raconter nuit aussi à tout ça. S'il faisait des trucs lisibles, plaisants et même bons, je suis certain que son comportement passerait mieux. Là, il soule par son attitude et ennuie par ce qu'il fait.
Il se foire sur tous les tableaux, il devrait mieux essayer de se concentrer pour faire quelque chose de neuf et qui l'obligerait à passer plus d'une heure par jour sur son PC. |
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La suite, plus bas...
Il n'a certainement pas le niveau des grands, comme Moore, Miller, Byrne, Mazz', Morrison et j'en passe, mais il a parfaitement compris comment fonctionne l'industrie actuelle. Son écriture traduit ce cynisme, tombant parfois dans l'excès, la facilité, indéniablement. Mais procurant, au fond, ce pour quoi on la sollicite : du grand spectacle, dont n'est pas absent parfois un certain sarcasme - car je crois qu'il est parfaitement conscient de ce qu'il provoque et en (sur)joue donc. C'est un cabotin, ce qui constitue sa plus grande force (on reconnaît immédiatement ce qu'il signe) et sa plus grande faiblesse (cela le condamne peut-être à la surenchère).
Or, qui ose remuer tout ça ? Souvent des auteurs/éditeurs dôtés d'une certaine audace, d'un certain culot, avec un caractère bien trempé. On pourrait les comparer à des artificiers. Mais lorsqu'il s'agit de remettre de l'ordre dans tout ça, qui appelle-t-on ? Les pompiers : parfois ce sont les mêmes qui avaient mis le feu aux poudres, parfois ce sont des auteurs qui sont plus à même de restructurer l'ensemble. Par exemple, Millar a écrit CW qui a conduit à DR de Bendis - le même Bendis qui va ramener tout ça à Heroic Age. "ne pas apprécier la personnalités de certains auteurs et une certaine intolérance vis à vis du changement", c'est donc lié parfois : beaucoup n'aime pas Millar (ni même le cross CW en soi) mais les mêmes ont apprécié les conséquences de l'histoire qu'il a écrite. En même temps, je ne pense pas que les lecteurs supporteraient indéfiniment que les comics soient constamment bousculés : c'est périodique. On aime bien que ça bouge de temps en temps, mais pas tout le temps, et pas trop longtemps. Je doute même que ce soit viable commercialement : le retour aux basiques du genre, tout aussi périodique, est nécessaire pour permettre à tout le monde de respirer, de reprendre ses esprits. Où serait-on allé si on avait été plus loin encore dans la noirceur que Dark Reign ? Quelle aurait été l'étape suivante dans ce registre ? La mort de tous les héros ?... Voilà qui ressemble à Wanted (ce qui prouve que Millar a écrit au moins une bonne histoire, ou au moins abordé un bon sujet extrème...)! Mais Wanted, ce n'est pas acceptable dans le mainstream. Et ça explique que le lecteur veut bien du changement - mais provisoire et de temps en temps - et qu'il accepte des auteurs à fort tempérament - mais pas pour diriger tout un univers et surtout pas sur du long terme. C'est là, à mon sens, que se situe le seuil de tolèrance.
Je ne sais pas comment il travaille mais je ne crois pas qu'on arrive là où il en est (c'est-à-dire à ce degré de notoriété) juste en se contentant de coups d'éclats. C'est même un auteur qui fait preuve d'une certaine souplesse en développant aussi bien des commandes (Civil War, Ultimates) que des créations originales (Wanted, Kick Ass, The Chosen). Qu'on n'apprécie pas ensuite le résultat, qu'on estime que c'est beaucoup de bruit pour pas grand'chose, soit - ce n'est pas mon avis mais ce n'est que mon avis. Par contre, j'ai la conviction qu'on ne dure pas aussi longtemps sans beaucoup de boulot derrière. |
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"ne pas apprécier la personnalités de certains auteurs et une certaine intolérance vis à vis du changement"
Tu mélanges tout Wildcard : ne pas apprécier un auteur parce que sa personnalité de cabotin nous hérisse le poil ne veut pas dire qu'on est opposé au changement. A mon avis, ton raisonnement est tiré par les poils du cul. Et puis le changement pour le changement, ça n'est pas intéressant Dernière modification par mrcitrouille ; 20/01/2010 à 16h36. |
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Je pourrais te sortir beaucoup d'auteurs ou de vedettes qui durent depuis des années sans quelque chose de tangible derrière, en dehors du petit élément qui les fait se rappeler au public. Liefeld dans les comics, Eve Angeli (qui joue très bien son rôle de cruche mais sans rien d'autre derrière)...ce sont des personnes qui durent sans vraiment se départir de leur image, sans le vouloir et sans faire plus que ce qui les a rendus célèbres.
Or, Millar commence aussi à faire ça : depuis Civil War, ses productions se ressemblent énormément sur les défauts qu'on y trouve. Splash pages à outrance, quelques bonnes idées mais montrées trop abondamment et étirées, "répliques de choc" devenues trop régulières et un peu trop mâchées, personnages bad-ass, pitchs peu originaux mais présentés comme tels, provoc' facile et adolescente... Fondamentalement, je peux être client de trucs comme ça, mais une ou deux fois, pas plus. Là, Millar fait continuellement ça et ça ne m'intéresse plus. C'est dommage, parce que Millar a fait - donc sait faire - des choses différentes, pas forcément super-originales (il ne l'a jamais été) mais qui se tiennent sur le fond et la forme (Red Son, ses premiers Authority, Ultimates S1 & S2). Là, j'ai l'impression de lire continuellement la même chose, de voir le même cirque à chaque fois, sans effort derrière. Avec en plus un auteur grande gueule qui en fait des tonnes sur sa production. Comme je l'ai dis, son oeuvre et lui-même ne m'intéressent plus et m'énervent maintenant. Ca serait juste bien, encore une fois, qu'il la ferme six mois pour bosser vraiment quelque chose de bien et la rouvrir après parce qu'il le pourra, parce qu'il aura quelque chose pour se la raconter. |
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Elle fait quoi comme comics, Eve Angeli?
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Ce ne serait pas la première fois.
Et ce ne sera pas la dernière ! (2 phrases "millariennes" !) Il faudrait dire ça à Joe Quesada, Dan Didio...
Donc, si j'ai bien compris, tu n'apprécies pas des masses, mon ami Mark ? (C'est mal ! Mais comme tu es un ami, je ne t'en veux pas !"Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît. Et qui vous aime quand même." - Alexandre Dumas) C'est dingue quand même : on part sur les FF de JB et on finit sur Millar ! Voilà tout le charme des forums sur les comics résumé... |
#237
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Ça doit lui rappeler sa jeunesse quand il faisait les Space:1999 pour Charlton.
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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J'aime bien Millar sur ses Redson, Ultimates S1/S2 & premiers Authority, il est un peu marrant mais limité sur Wanted mais sinon non.
Mais je respecte que tu l'aimes. Je te lancerai des pierres si je te vois un jour, mais je respecte. |
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m'enfin, comparer Millar à Eve Angeli
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Ces jeunes ne respectent rien : à quoi compareront-ils Bendis ?
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