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#46
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Radical!
Ça me renvoie au livre de Pierre Boule "La planète des singes". Pour lui, le gouffre entre singe et humain, c'était le langage. Burton était complètement passé à coté... en plus du maquillage et du brushing impeccable des esclaves humaines... |
#47
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Interlude darwinien: en réalité, bipédie et langage sont probablement deux événements totalement liés. En rapport avec ce que l'on nomme la persistance des caractères néoténiques.
Je décode: le jeune chimpanzé sait parfaitement marcher sur ses deux pieds. Regardez des films, c'est flagrant. Seulement, lorsqu'il devient adulte, il s'affaisse, son bassin n'a pas le temps de se consolider dans cet état bipède. S'il fallait pointer une mutation essentielle séparant le singe de l'homme, il faudrait donc plutôt la chercher dans ce coin là: une erreur de développement qui a fait que notre enfance et notre adolescence durent beaucoup plus longtemps que chez les grands singes. Ce qui est totalement fascinant c'est que, à première vue, cette mutation semble une véritable ornière évolutive quand tu vis dans un milieu hostile, un truc qui ne présente que des emmerdes: les petits sont autonomes moins vite, il faut s'en occuper plus longtemps, et de plus, ils se reproduisent un peu plus tard. Mais, en restant bipède une quinzaine d'années avant de devenir adulte, cela a permis à nos ancêtres préhumains de le rester à l'âge adulte. Ce faisant, son larynx s'est libéré et ouvert et lui a permis des babillages modulés et inédits. Ca a également libéré ses mains, avec lesquelles il va vite apprendre à faire autre chose que s'épouiller et tripoter le cul rougeoyant de ses soeurs, et une explosion de sa capacité encéphale. Bon, tout ça, sur un ou deux millions d'années quand même. Ca reste évidemment de l'hypothèse mais à l'heure actuelle, c'est celle qui tient le mieux la route. De plus, vous vous doutez bien que l'histoire est bien plus complexe que mon pauvre résumé. On sait qu'il existe des gènes du langage qui sont propres à homo sapiens (apparu voilà 300 000 ans) et qui font que les premiers australopithèques (3.5 millions d'années), s'ils savaient marcher sur deux jambes, avaient néanmoins probablement beaucoup de mal à disserter sur les mérites comparés des différentes techniques de chasse à l'auroch en milieu dégagé.... rem: à propos de la néoténie, terme barbare, c'est un phénomène que l'on retrouve également chez votre chien. Un chien est en effet un loup resté à l'état de louveteau dans son comportement (il aboie comme le louveteau par ex), une conséquence de la domestication de l'animal par l'homme qui aura choisi les individus les plus dociles et sélectionné empiriquement les gènes dits "néoténiques" (voilà quelques 20 000 ans, je crois). Bon, j'espère que je vous ai pas trop fait chier.. Vous pouvez reprendre le cours normal des programmes. Dernière modification par HiPs! ; 15/06/2008 à 13h51. |
#48
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Merci.
J'avoue que j'avais un peu honte de ne pas vérifier mes souvenirs de terminale (à peine un peu plus de deux ans) mais, comme je l'ai dit, je m'étais donné un temps limite de 30 minutes. J'ai préféré le consacrer à "peaufiner" mon texte. Et puis, c'est un narrateur omniscient qui émet cette hypothèse, pas moi. Honte à lui!
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"Please allow me to introduce myself. I'm an alien superfiend. I've come tonight to judge you all. Let me say you what I mean! Pleased to meet you. Judge Death is my name!" Ted Notts: Galaxy Trotter! Moi aussi, je raconte des histoires. L'atelier |
#49
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Pour ce qui est de ton texte, j'ai apprécié, vraiment. Rapide effectivement. Même si j'ai compris que c'était un flingue qu'il avait dans sa patte seulement grâce au thème du défi. A la fin, quand il appuie sur la détente, on pige le truc de toute façon, thème ou pas thème, mais ça fait bizarre si on connait pas le thème (c'est vrai ça, d'où il le sort ce flingue ?^^) Sinon, très bon et très bonne phrase de conclusion. Ca sonne comme un gros "Tiens, dans TA gueule face de chiard !"
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
#50
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Bon, je ne sais pas ce qui m'a pris. Il faut dire qu'il a fait chaud ici. J'ai eu des relents de poïète.
J'ai hésité à vous le livrer mais j'adore me ridiculiser en public. Dernière modification par HiPs! ; 19/06/2008 à 09h39. Motif: ah, tiens |
#51
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Aime moi, sale bête!
J'adore, j'adhère !
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
#52
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Galère totale, beaucoup d'efforts, peu de fruits... mais bon.
LICENCE DES MAINS DE LA MORT. Pow ! Pow ! Ce septième jour d’avril n’annonçait pourtant pas les évènements de mai 68. Les oreilles décollées de Pépée frémirent à cette nouvelle salve. Les détonations avaient hanté la matinée entière et elle désespérait d’entendre enfin les roues de la Rolls sur le gravier de la cour du château de Perdrigal. Son cœur battait comme un tambour tandis qu’elle tentait de se montrer aussi calme et discrète que possible, ce qui n’avait jamais été son fort. Le massacre organisé auquel elle tentait de se soustraire était il une expédition punitive, en réponse aux quelques dégâts que ses acrobaties et pérégrinations diverses avaient pu occasionner dans le château et ses alentours ? Elle finit par atteindre une fenêtre du château et entrer dans la pièce où se trouvaient sa nourriture et ses jouets. Ses mains comme des raquettes se refermèrent sur le colt Smith et Wesson qu’elle avait conservé de son enfance au Music Hall. Nombres de ballons multicolores avaient explosé sous les cris de joie des enfants et dans les envolées musicales de Country. Depuis son premier anniversaire, Pépée avait entendu des notes plus tristes résonner sur le piano du salon. Un requiem semblait soudain des plus adapté à la situation. Au fond d’elle, elle sentit se réveiller la colère de ses racines. On en voulait à sa vie et ses compagnons de jeu baignaient maintenant dans leur sang. Elle ne pouvait se résigner à finir comme du bétail à l’abattoir. Franchissant prudemment la fenêtre, elle s’accrocha à la branche la plus proche et se figea dans l’épaisseur des feuilles qui habillaient le chêne centenaire. Les coups de fusil s’espaçaient à mesure que les victimes se faisaient plus rares. Le tonnerre se rapprochaient de son refuge sylvestre. Pépée vit soudain sous ses pieds se fixer le chasseur aux aguets. Serrant son Colt, elle visa le chasseur Lotois aussi soigneusement que le fouet le lui avaient appris. Un plomb vint piquer la joue du bourreau, trahissant le tireur de pacotille. Pépée s’effondra du haut du chêne dans le Magnolia voisin. Les Fleurs perdues dans sa barbiche se noyèrent dans le sang qui coulait à gros bouillon de sa gueule entrouverte avide de trouver un dernier souffle. Ses yeux étaient comme des lucarnes ouvertes sur les 7 dernières années de sa vie, entouré de l’amour de Léo et de l’agacement de Madeleine, entre les mélodies naissant dans la douleur et la passion agonisant dans les cris, expirant en une dernière vengeance sanglante. Non loin, Zaza gisait déjà, couchée sur le flan. Pauvre bonobo. Pépée aurait voulu s’y traîner et se blottir à nouveau contre elle, ne rien changer à son décor, dormir encore avec les morts.
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VENTES VF : RONIN, L’ETRANGE VIE DE NOBODY OWENS t.1 & 2, THE SWORD (Luna Bros.) t 1-4 et plein de VALIANT, MARVEL, DC VO/VF! Dernière modification par Hilarion ; 21/06/2008 à 10h31. |
#53
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J'aime bien, HiPs!, toujours étonnant.
Halnawulf, ça va encore ! C'est vrai, pour moi tu as déjà fait mieux, mais ça reste quand même bien lisible et bien plaisant. C'est un petit texte bien sympathique et joli, c'est quand même pas mal du tout. |
#54
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Comme Deadpoule (pour une fois...): j'adore!
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#55
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L'envolée lyrique de HiPs! me ramène aux années 70 de Thièfaine. |
#56
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Dites, en apparté, Mr Hips, il me semblait que le lien entre bipédie et langage était en fait plus hypothétique, vu qu'il semblerait que des ancètres communs au chimp et à l'homme aient été plus bipède que le chimp?
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#57
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Comme promis voici mon texte pour le défi du mois de mai. J'avais un oral à passer, c'est pourquoi j'ai été si long. Ne soyez pas non plus trop sévère, c'est mon premier texte sur ce forum:
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#58
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Le singe, du haut de son erreur
cria à l'homme dur et pesant : Va, cours, vole puis meurs, je te laisse le rêgne du sang. Oui mais bon, 50 secondes, hein. |
#59
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Bon, HalnaW, le style est toujours là, pas de problème, mais c'est quoi ces caprices de casser un beau jouet tout neuf avant même de s'en servir, hein? je vais te mettre sous ritaline, toi, ça va pas traîner...
thomas, j'ai bien aimé: l'idée du rhume, le singe mal embouché. Ca faiblit un peu sur la fin, non? (un peu expédié, je trouve). Très sympa, sinon. Ah, et je remarque que tu as été à l'école de la poulemorte: ta "chaire" est aussi peu catholique que la sienne... Effectivement; et c'est pour cette raison que je soulignais qu'il avait pu s'écouler au moins 2 millions d'années entre les deux. En fait 1) Il a pu exister plusieurs types de bipédie. L'histoire des hominoïdes est un buisson qui a foisonné et laissé pousser des bipèdes desquels nous ne descendons pas directement et qui se sont éteints depuis. 2) Marcher a pu être une condition nécessaire mais certainement pas suffisante. Exemple: Lucy. Une bipédie qui la laisse totalement voûtée et dans l'incapacité de vocaliser. Se redresser totalement a probablement demandé un environnement propice: soit une savane clairsemée, je me redresse pour regarder au loin et cavaler; soit au contraire un milieu forestier, je me pend aux arbres et tire sur ma colonne. Toujours dans le règne de l'hypothèse bien sûr. |
#60
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En même temps, je n'y peux rien, les faits sont les faits. C'est le problème des textes "inspirés de faits réels". Bon, en vrai, j'étais content de mon idée de départ, mais j'ai séché ensuite sur le développement. Désolé! En tout cas, merci! Thomas, excellent pour une première visite! J'ai bien aimé ton texte. |
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