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Pour le Corinthien, il aurait pu de lui-même quitter le mondes éveillé des humains. Sandman ne semble pas non plus surpris quand Lucienne le lui en fait part, c'est juste une confirmation.
J'en suis au même point, j'ai regardé hier le 7. J'étais enthousiaste au début mais c’est vrai que les défauts m'apparaissent de plus en plus, sans qu'il soient non plus rédhibitoires. L'essence est respectée ce qui est l'essentiel, et globalement les personnages sont bien interprétés. Mais la réalisation ne prend aucun risque, comme tout sur Netflix en fait. |
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Je vais finir tranquillement les épisodes qu'il me reste. |
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Bon, depuis le début, avec cet épisode 5 c'est la première fois que je m'ennuie.
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J'aime assez cette série, tant dans la réalisation, la photographie que le choix des acteurs. Quand bien même le scénario puisse diverger du comics (genre l'épisode 5 (qui me semble en effet être le moins abouti, je trouve) ou des détails deçi delà) j'aime ce qu'ils en font. Le rythme lent qui colle à l'ambiance du comics, le fait de fluidifier l'intrigue.
Mais, assez anecdotiquement j'aime beaucoup aussi les génériques de fin créés différemment à chaque épisode par McKean lui-même, ils collent parfaitement avec la musique ! Je ne visionne pas tout d'un coup, juste un peu de temps en temps ! Allez, j'attaque le 6… Dernière modification par FredGri ; 10/08/2022 à 11h03. |
#80
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Bon, je fais le newbie de service : à part Death par Gaiman et Bachalo, je n'ai jamais lu Sandman, et, en général, l'ésotero-mystico-onirisme m'ennuie.
Du coup, je prend la série sans rien connaitre du modèle. Vu le S01E01, et, après un discours d'intro un peu ampoulé, c'est suffisamment intriguant et bien fait avec un casting convaincant pour avoir de regarder la suite. Donc stay tuned! |
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Je n'ai pas lu non plus. |
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Bon, j'ai fini la saison en trois soirées. Je comprends l'enthousiasme de Doop pour certains aspects de l'adaptation mais je ne le partage pas. Voire pas du tout.
Sandman, c'est clairement l'oeuvre qui a changé ma vie. Ce n'est pas une hyperbole; ce comics m'a ouvert les portes de la culture classique, de l'analyse, de la vo, du travail universitaire sur la littérature. Et c'est la série qui m'a donné envie de devenir prof de lettres, ce que je suis aujourd'hui. Autant dire que j'y suis attaché et que je l'ai lue un nombre incalculable de fois. La série Netflix... a des qualités, oui. Mais elle rate à mon avis l'essence, la petite nuance, la radicalité de l'écriture de Gaiman. Ce léger manque peut paraitre insignifiant mais c'est ce qui fait de mon point de vue la différence entre une oeuvre majeure sur la nature humaine et une adaptation (de plus en plus) fade. Le début est bon, voire très bon. Mais petit à petit, la nature des changements et des éléments retirés (souvent pas grand chose, une petite phrase, le comportement d'un personnage...) affadit la série, en enlève la vision acérée et radicale. Et donc tout le coeur et l'intérêt. D'un point de vue formel, on navigue entre le médiocre acceptable (la réalisation et la direction artistique dans les premiers épisodes) et le franchement gênant (la réalisation et l'écriture de l'épisode 5, un pinacle du comics; la DA dans la seconde partie de la saison, la dernière scène de la saison...). Du Netflix milieu de gamme donc, parfois au dessus, parfois en dessous. Du point de vue des changements par rapports aux personnages du comics, c'est mitigé. Déjà, rajouter de la diversité par rapport à notre époque est parfaitement en adéquation avec le comics, qui avait 20 ans d'avance sur cet aspect. Mais justement, le comics était parfaitement en avance et Netflix nous fait de l'inclusivité à la petite semaine. En gros transformer aléatoirement des persos en femmes et/ou en noirs. Les asiatiques (à part un perso), arabes, indiens, handicapés...? Non merci, on reste sur de l'inclusivité de façade, sans aucune réflexion autour. Du coup, ça marche parfois très bien (Rose Walker, Jed, éventuellement Lucienne et Constantine) et parfois hélas beaucoup moins (putain, Death a perdu 90% de son charme, et c'était LE perso à pas planter. Après, c'est une erreur de casting ou de direction d'acteur pour moi, ce n'est pas dû au changement ethnique. Faire jouer Lucifer par une femme est une bonne idée dans l'absolu mais là aussi, le casting ne marche pas pour moi). Quant à Dream, il y a pour moi un gros problème. Peut-être un peu au niveau du design, mais surtout au niveau de l'écriture. Les deux illustrant le même problème. En gros, "humain trop humain". Je vais SPOILER le comics, attention: Le sujet même de Sandman est "change or die". Jusqu'à quel point Dream est-il prêt à changer, à se laisser changer? Tout le parcours du personnage est donc, à partir de son emprisonnement, de comprendre qu'il n'est pas forcément quelqu'un de bien, d'empathique, en lien avec cette humanité qu'il est censé servir. Il "choisira" de changer de la manière la plus radicale possible pour un Endless. Ici, Dream est humain dans tous ses aspects. Les yeux (ça me fait toujours bizarre), le teint, les actes... tout cela n'est pas le Dream du début de la série et ne peut qu'amoindrir son parcours et le sens même de la série. L'exemple absolu vient dès le début: Dream PLEURE lors de la mort de Jessamy. Cela casse totalement, non pas juste un personnage, mais ce que doit raconter cette série. A partir de là, même si la série essaie de montrer que Dream peut être un peu rude, ça ne dure jamais longtemps, et je me pose du coup pas mal de question sur ce que pourra être son évolution. On est en tout cas loin du salaud qu'il devrait être à ce stade. Bref. Effectivement, j'ai été plutôt heureux et satisfait de voir à l'écran le début de ma série fétiche. Jamais je n'aurais crû voir cela lorsque je la lisais. Mais très vite, l'absence et la transformation des éléments les plus radicaux et intéressants de l'écriture de Gaiman se sont faits cruellement sentir. Et le personnage de Dream lui-même ne me parait pas être assez bien écrit et bien compris pour proposer une progression signifiante qui veuille dire quelque chose d'aussi intéressant que le comics. Si on ajoute certaines errances esthétiques et un affadissement général de l'univers et de la vision d'auteur de Gaiman, je ressors de tout cela déçu et mécontent. Réaliser un chef d'oeuvre la trempe de Sandman n'est pas une question de scénario ou de péripéties, ni même de création d'univers. C'est une question de détails d'écriture, de nuances, de radicalité du point de vue, de justesse dans la vision de l'humanité, de savoir jusqu'où aller exactement dans la représentation des rêves et des cauchemars qu'incarnent les humains dans le monde éveillé. C'est une question de balance d'une précision extrême, qui va faire qu'une histoire est un chef d'oeuvre sur la nature humaine ou une oeuvre juste médiocre. Et la série Netflix, déséquilibrant cette balance, retire au Sandman son essence. C'est au final une illustration appauvrie et affadie, qui réserve bien sûr quelques bons moments et quelques belles idées, mais qui reste à la fois proche et à des lieux du génie de Gaiman. Dommage mais prévisible. |
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Bon, en gros, la seule série où je chouine semble quand même globalement l'une des meilleures adaptations jusque là (à quelques avis près, j'ai bien lu tout le monde), avouez que j'ai pas de bol quand même
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Encore une fois, le but est de faire voir la série par le plus de monde possible. Il y a des contraintes. Et en toute honnêteté, je ne vois pas comment on pouvait faire mieux niveau histoire. C'est, à mon sens, le plus fidèle en fonction des contraintes. Le fameux "change or die" existe encore. Affadi certes, mais cela reste le principe de la série. Tout comme le fameux épisode 5. Après, le personnage de Death a fonctionné sur moi, vraiment je l'ai vue, j'aurais eu envie de partir avec elle. Ils ont plus joué sur l'aspect humain que sur l'aspect malicieux, mais encore une fois, on est sur du 15 minutes. Est-ce qu'on aurait pu améliorer ça avec quelques dialogues ? Possible.... Je ne sais pas. Je reste enthousiaste parce que au niveau série, on pouvait aussi s'attendre à du Lucifer (celle de Tom Ellis), à une narration fil rouge qui aurait tout pété. A une omnipresence des acteurs "bankable". Je ne l'ai pas vu là. Au contraire, on a quasiment toute la fin axée sur Rose. La majorité se plaint sur la longueur, le fait qu'il ne se passe pas grand-chose, que les gens parlent tout le temps. Imagine si en plus on avait fait un personnage hermétique. Sandman le comics est, à mon sens, réservé à quelques uns. Il m'a fallu beaucoup de temps avant d'appréhender les concepts du comics. Des années. Sandman la série TV doit prendre plus de gants. amener les gens vers quelque chose de connu. J'ai une amie qui m'a demandé direct les BD parce qu'elle a adoré la série. Mais je pense qu'elle passera à côté ! Du coup, je me dis que la série a accompli sa mission. |
#86
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En fait, depuis l'annonce de la série, je me suis immédiatement mis à la place du producteur/scénariste.
SPOILER Au vu des personnages, je ne me serais jamais attendu à une adaptation de DOll's House déjà. En tant que scénariste, je n'aurais jamais abordé le personnage de Hob Gadling, jamais traité Sound of Her Wings aussi littéralement. Tu te dis que cela ne peut intéresser personne. En toute honnêteté, je m'attendais à une série basique, avec récupération des outils et des cauchemars. Une intrigue simple. Je n'aurais rien fait de plus. Pas de 24 hours, pas de Fiddler's Green, Daniel punaise.. pas de Nada, de vortex. Rends toi compte déjà en terme de série Télé à quel point on est loin de ... je ne sais pas ... n'importe quelle série Netflix (genre umbrella academy ou Lucifer ou Jupiter's Legacy). FIN DU SPOILER C'est déjà assez radical. Le fait que ça coûte cher entraîne en soi des concessions. Mais je les trouve franchement mineures. Ou alors il aurait fallu faire une série fauchée.. Je me dis qu'ensuite, s'il y a une saison 2 on pourra peut-être aller plus loin... UN épisode en vieil anglais avec Shakespeare. |
#87
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Pourquoi pas ? C'est un choix populiste et non guidé par la raison et le respect de l'oeuvre.
Ne pas adapter. Je reste persuadé que tout n'est pas adaptable (ex : DUNE, que des échecs) quelque soit le transfert de support. |
#88
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Je vais suivre Arrowsmith sur les remarques...
plutôt que suivre bêtement les arcs narratifs (et tales in the sand évaporé .. pourtant Morph rencontre nada aux enfers) la série s'appelle Sandman, mais ils auraient put partir sans faire intervenir Morph.. ou très peu, la il est bien trop présent Et pour moi la fin ne passe pas du tout, j'avais déjà du mal passé le premier (ou déjà il y a des choses qui m'ont fait tiquer) mais plus on avance et plus il y a un fossé qui grandit entre le comics, et certains non-dits / postures / actes que l'on retrouve déformés (voir à l'opposé pour certains) Ils réécrivent la vie de Lyta et Hector, certes, sauf que la, en 20 minutes, tu apprends que Hector vie dans les réves (et plus dans la tête de Jed) il a construit une maison de rêve et met Lyta en cloque qui va accoucher 10 minutes après.... il y a un décalage qui ne passe pas du tout pour moi -- la mort de Hector me choque bien moins que dans le comics -- ou le perso était présent depuis le début de Infinity Inc, et entre sa transformation en Sandman dans les derniers (49-50) et son arrivée dans Sandman (12) il se passe 2 ans (deuxieme trimestre 1988 - 1er trimestre 1990) -- 2 ans ou le statut étit déjà établi, il ne vit que dans les rèves, et lyta est déjà enceinte. Et la réécriture de Sandman 14 (Collectors) pour moi, ne tiens pas. - La réécriture du corinthien, la réécriture de la façon d'agir de Gilbert, les motivations du corinthien , ne vont pas -- On pouvait supprimer les relation super-héros, mais laisser les histoires Jed / Hector/Lyta en unique, en commencant dés le 2 ou 3me épisode a ùmontrer des séquences de hector en Sandman, et de la réaction sur Jed (comme les passage à la McKay dans le comics) éparpillés dans le récit pour construire la charpente de l'arc .. ca aurait permis de mieux s 'en sortir.. Après , Sandman dans le comics est un gros con ,présomptueux qui prends les autres de haut.. dans la série TV je ne vois qu'un gros con imbécile qui ne sait rien faire sans merder. (et aller chouiner)
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Shoot Shoot don't talk |
#89
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Tales in the Sand viendra peut-être en saison 2.
Mais bon, je suis quand même satisfait ! |
#90
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Fini.
Plutôt enthousiaste au début, plus mitigé à partir du 5, 24h, où comme j'ai déjà dit plus haut la platitude de la réalisation rendait l'épisode ennuyeux, comme celui avec Hob. Pas d'acteurs qui sort du lot, rien de mauvais non plus. Pour Sandman, des fois trop humain et souriant. Death soi disant une réussite, bof. Dans le supporting cast je retiens Rose, Lucifer et Desire pour le moment. Cain et Abel m'ont vraiment fait penser au comics. Lucienne, sans avoir à évoquer le changement de sexe et de couleur, un effort aurait pu être fait dans son apparence, générique au possible quand on pense au Lucien des comics. Le Corinthien sans les lunettes est un ratage complet, il est passé chez le dentiste de Tom Cruise?? Lyta/Hector j'ai trouvé ça juste larmoyant, je n'ai pas accroché du tout aux 2 acteurs. Je comprend que tout le background super-héroique ait été évacué mais ne transforme pas ça en eau de rose. Les points forts: respect de l'oeuvre dans son ensemble, des plans évocateurs, effets spéciaux pas dégueu, et si niveau émotion et implication y a des ratages y a aussi des réussites. Au final on se situe dans le panier haut d'une série Netflix. On pouvait craindre la catastrophe, au final ça se regarde sans problème tout en devant fermer les yeux sur les défauts habituels de ce qui sort de chez eux (Umbrella Chronicles, pour rester sur une adaptation de comics, j'ai détesté la saison 1 et n'ai pas regardé la suite). Peut-être que sur Apple TV ou HBO ça aurait été mieux. |
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