Critiques indés de décembre

[Niglo]

Pfff... Qunize posts et six intervenants pour un mois de parutions indés... Des fois j'ai envie de vous mordre

Du coup, je ne sais même pas si je vais vous parler de The Bakers meet Jingle Belle. Vous vous en foutez, je le sais bien, après tout Paul Dini est tellement nul qu'il n'a pas participé à l'écriture de Civil War, et Kyle Baker il sait même pas dessiner Apocalypse, on devrait lui confisquer sa gomme, ça lui apprendra.

En plus Noël c'était il y a plus de quinze jours, vous êtes tous en train de vous préparer pour les soldes, alors pour vous remettre dans l'ambiance, je te dis pas. J'ai pas la force.

Non, vraiment, c'est peine perdue. En plus, assister aux derniers achats de Noël au milieu d'une foule de fous furieux ou voir d'innocents Pères Noël pourchassés par la police, c'est tellement moins palpitant que de savoir qui est le troisième frère Summers.

De toute façon, pourquoi je me donnerais du mal, vous n'irez jamais jeter un oeil sur un thread dont le titre contient le mot 'indés', à part quelques fans des Pixies qui se seront trompés de section.

Du coup, si jamais vous tombez chez votre comic-shopier habituel sur une couverture ressemblant à ça :



Passez votre chemin, vous n'y trouverez pas le moindre mutant.

[gillesC]

Houlà, notre hérisson a mal passé la nouvelle année..^^

Bon, ça tombe bien, j'allais faire cette semaine une critique (si si) du dernier Peepshow qui est tellement affreux qu'il mérite l'immortalité!

[Niglo]

	Citation:			Posté par gillesC
	Houlà, notre hérisson a mal passé la nouvelle année..^^

Ah mais non, en vrai je n'ai pas passé la nouvelle année, j'ai préféré rester en 2006

[XXL]

Ah, c'est donc ça Lone Ranger! Sergio cariello? Ses Azrael m'avaient toutalement bluffés!!!! Va falloir que je regarde ça d'un peu plus près...Merci J.K.

[Fix]

	Citation:			Posté par Niglo
	Pfff... Qunize posts et six intervenants pour un mois de parutions indés... Des fois j'ai envie de vous mordre

ben juste pour dire que quand je me dis que je vais arrêter la vo, je trouve (presque) toute ma pile vachement bien.

Et que dire de ce Desolation Jones...

[gillesC]

Bon, chose promise, ch... due:



Alors donc, LE comic le plus sinistre de l'an dernier!
Et comme il est sorti début décembre, c'est du sérieux. ^^

Depuis donc près de 15 ans (voire 20) , Joe Matt nous conte sa vie sexuelle et artistique (pour cette dernière, cela se résume en gros à d'excellentes discussions de bistro canaaaAAdien avec les collègues Seth et Chester Brown).

Pour la première, c'est elle qui cimente toute ou presque l'oeuvre de Matt.
Ce 14ème Opus en .. 18 ans? s'ouvre d'ailleurs sur l'officialisation du nouveau record de l'auteur "HAH! 20 times! I knew i could do it! A - And it only took me Six and a half hours!"
Et là, n'ayons pas peur des mots, continuer au fil des ans à évoquer ses diverses zactivités masturbatoires et l'entassement des video bricolées pour éviter de voir les visages des acteurs masculins (je ne peux m'empêcher de penser ici à Rebroff ), cela tient soit du génie, soit de l'idiosyncrasie ... géniale.

La particularité de ce nouveau numéro, pour le lecteur de longue date (ou non), est la vision portée au-delà des ans sur les oeuvres précédentes. Et là, on reste dans le très noir : The poor Bastard (recueil des premiers Peepshow) : Look how big i drew these hands! And none of this stuff happened the way i drew it!
Fair weather (la jeunesse): This doesn't begin to capture what my childhood was like.. I was a happy, go-lucky kid.. not this miserable, little brat..

Effectivement, c'est arrivé plus tard..
Mais, me direz-vous, si l'on ajoute à ces.. hum.. performances d'auteur les atroces détails autobiographiques sur les pee-bootle dans la bording house où il réside entre une proprio et des colocs , et les récits de la diarrhée soudaine du chat de la maison (là, j'ai plutôt pensé à XXL ), il ne reste rien d'un tant soit peu optimiste, ou pas trop misérable dans tout ça??

Si : le courrier des lecteurs, où la réponse à la première lettre explique comment revendre des CD plus cher à Seth n'est pas du vol , et la seconde est un hommage (bien mérité) à son éditeur Chris Oliveros..

Bref, un rouleau-compresseur glauque, à ne prendre en main que si l'on est pas trop diminué moralement, ou si l'on aime l'effrayante noirceur en toute chose.
Et hop!

[Algernon Backwash]

Je me suis chopé "the bakers meet Jingle Belle",lecture trés sympathique,vraiment agreable a lire et d'une fraicheur propre a la production independante...

[Ashrush]

	Citation:			Posté par Niglo
	. Du coup, si jamais vous tombez chez votre comic-shopier habituel sur une couverture ressemblant à ça : Passez votre chemin, vous n'y trouverez pas le moindre mutant.

me suis bien poilé dessus ! allez va t'es pas seul y'a bien qqun..qqchose.... enfin bon on te lis quoi !! ^^

[Algernon Backwash]

	Citation:			Posté par John Keats
	un petit tour d'horizon de mes lectures indés des deux dernières semaines, du moins ce que j'ai aimé. nouvel épisode de Love and Rockets volume deux, le #18. une première histoire autour de Ray, Milena et la plantureuse Vivian qui mange l'image du début à la fin. c'est Jaime qui est à la baguette et j'avoue avoir beaucoup aimé ces 16 pages, sorte de road trip urbain où on suit Vivian de casting en partie de cul avortée, en visite chez une connaissance qui se trouve être un psychotique de première qui lui tape dessus juste pour voir ce que ça fait. le flegme du personnage de Ray est tout en opposition d'avec l'extraversion de Vivian, hormis sur la fin de l'histoire où ils sont sur une même tonalité. bref j'ai apprécié le ton très "real life" de l'ensemble, une tranche de vie toute simple comme aurait pu l'écrire le père Buk', tout en sordide et en authenticité. je suis de plus en plus client de ce genre de fictions je m'en rend bien compte. d'autant plus que le graphisme de Jaime est charmant, j'ai beaucoup aimé son trait. Beaucoup plus que celui de son frère Beto en fait, si son histoire autour de Frtiz et son ancien mari est attrayante, j'ai moins accroché artistiquement, même si c'était très bon dans l'ensemble. par contre je ne saurais trop quoi dire des dernières pages avec le rêve homosexuel du personnage principal, ma méconnaissance de cet univers peut être, enfin ça m'a laissé froid. un très bon moment de lecture en tout cas, j'y reviendrais à coup sur.

je pensais que personne lisais Love & Rockets a part moi....

[Algernon Backwash]

	Citation:			Posté par Niglo
	The Escapists #6 (2.99$, 28 pages, sorti le 13 décembre 2006) Scénario : Brian K. Vaughan. Dessin : Steve Rolston, Jason Shawn Alexander, Eduardo Barreto. Couleurs : Matt Hollingworth, Dan Jackson, Dave Stewart. Couverture : Steve Rolston. Conclusion de toute beauté pour la mini-série de Brian K. Vaughan. La fin de l’épisode précédent laissait présager un fin tragique, mais le scénariste a opté pour quelque chose de beaucoup plus subtil et nuancé. Alors oui, certes, le rêve de Maxwell Roth se brise, le trio n’est plus, le Grand Capital arrive à ses fins, effectivement, oui. Mais… The Escapists est d’une grande cohérence tout du long. Sur un même matériau de base, Brian K. Vaughan a opté ici pour une approche radicalement différente de celle choisie pour les anthologies Amazing Adventures of the Escapist. Le choix de Jason Shawn Alexander, dont le style se rapproche davantage de celui de Jae Lee que de Jack Kirby, mettait bien en évidence cette différence. Ce dernier épisode met encore davantage les points sur les i. Il s’agit moins ici pour le scénariste de célébrer une époque mythique et disparue que de puiser dans ces racines l’inspiration pour offrir aux lecteurs une œuvre résolument moderne et originale. Ce qu’il fait dans cette mini-série avec un talent incontestable. Au-delà du discours sur le medium, il y a évidemment les relations entre nos trois héros, qui constituent également l’un des grands intérêts de ce récit. Là aussi, Brian K. Vaughan conclut leur histoire de fort belle manière. Chacun s’adaptant à une situation nouvelle, allant de l’avant malgré les contraintes du monde réel. Mais chacun gardant en lui l’étincelle du désir et de la passion qui l’ont conduit dans cette aventure. Il suffirait d’une rencontre, aussi improbable soit-elle, pour que… Encore une fois, Steve Rolston et Jason Shawn Alexander sont impeccables dans leur rôle respectif. Ils accueillent également pour cet ultime épisode le vétéran Eduardo Barreto, qui signe un pastiche de Gil Kane assez bluffant. The Escapists est sans conteste une réussite, l’une des toutes meilleures mini-séries parues en 2006, et à mon avis la meilleure utilisation faite jusqu’à présent de l’œuvre de Michael Chabon. A lire absolument.

cet issue est genial,tres sympa la critique l'herisson

[Virgule]

	Citation:			Posté par john_constantine
	Je ne suis plus le seul lecteur de Love as a foreign language, voilà qui me fait chaud au coeur. Exactement pareil que sir Keats pour mon avis.

ah j'ai commandé les deux omnibus regroupant les 6 volumes... on verra dans quelques mois donc.

[gillesC]

	Citation:			Posté par Rorschach
	je pensais que personne lisais Love & Rockets a part moi....

Ah!!
On est au moins... pfoouhh.. 30 à 50 en France!
En vo, hein..

[gillesC]

	Citation:			Posté par Rorschach
	Je me suis chopé "the bakers meet Jingle Belle",lecture trés sympathique,vraiment agreable a lire et d'une fraicheur propre a la production independante...

Ah, écrire ça après ma critique, c'est rigolo.

[Raoul Duke]

Steve Niles et Kyle Hotz nous livrent les nouvelles aventures du privé du surnaturel.
Noir, violent et un (gros) poil gore, un comics jouissif avec du zombie qui parle, du passage à tabac, du sang, des tripes et un paquebot fantôme.