Le coin DVD et Blu-ray

[Virgule]

enfin vu depuis leur achat qui date la trilogie infernal affairs.. splendide

[kerchak]

viens de voir Coast guards de Andrew Davis avec Costner et Kutcher, un des films les plus "descendu" de ces dernières années, j'ai même lu : un Top gun maritime ( bon déja, ai un peu plus de considération pour les gardes côtes et sauveteurs en général que pour les gars de l'Us Air Force) donc, je m'attendais au pire. Et bien j'ai été agréablement surpris, héroique, ronflant, carricatural,rassemblant tous les poncifs du genre... hola stop !Et alors ! c'est ce qui avait été reproché aussi à Backdraft. Héroiques, les pompiers et les gardes côtes ? ah bon c'est une tare ? c'est une carricature ,héroique ? Ronflant ? ben, ça en "jette" un peu, pompier ou garde côte, non ? Trop long, on a dit aussi et bien il y a un tas de films que j'ai trouvés plus long avec 1h30 que celui là avc 2h20 ! Quant au jeu de Costner, je suis pas trés objectif, j'aime bien cet acteur, No way out, The untouchables,Dance with wolves, JFK, A perfect world,3000 miles to graceland, Open range... il y a pire comme filmo. De toute façon, il y a des acteurs, qui quand ils tombent dans la disgrace des critiques (mais pas du public) pourraient jouer n'importe quoi, ce serait peine perdue !

[HiPs!]

J'ai vu tant de choses que vous humains, ne pourriez pas croire. J'ai vu de grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion...

Blade Runner, hier soir, version 5 DVD.

John Keats en a déjà parlé. Je mets ma couche.
Pour l'instant, je n'ai maté que la version ultimate-lastone-y-en-aura-pas-d'autre cut.
Cela faisait de très nombreuses années depuis mon dernier visionnage. J'avais vu le flim à sa sortie et un nombre incalculable de fois en vhs (jusqu'à ce que la bande vrille et se casse en fait). Pas vu en revanche la version de 1992 quasi ultimate -dans-15-ans-je-t'en-ponds-une-autre-encore-mieux cut.

Bluffé que j'ai été par le travail sur l'image. 25 ans, on peut parler de restauration? En tout cas, le rendu est magnifique. Le piqué est incroyable, les couleurs sont vives et chaudes. Les effets spéciaux et décors n'ont pas pris une ride et l'ambiance est toujours à nulle autre pareille.

C'est même très rigolo car certains détails, dus aux limitations technologiques ou scientifiques de l'époque, apparaissent bien plus crédibles que ce qu'on veut nous faire gober aujourd'hui. Par exemple, vous savez, ces scènes de polars miteux où le technicien zoome dans une photo numérique pour débusquer un détail caché. Genre le poil de zboub laissé par le violeur sur le quarante neuvième gravillon en partant de la droite de la porte du garage. Le plus souvent, ça fait tâche: le gars zoome sans fin sans que jamais l'image ne pixelllise.
Là, du fait que Deckard travaille sur une photo argentique, forcément..., eh bien on y croit.
Même chose pour les répliquants. Des androïdes en tous point semblables aux humains, comme il est dit. Aujourd'hui on succomberait probablement à la tentation d'appeler ça des clones ou des OGM je pense. Et d'enlever ainsi au film une part de sa réflexion sur ce qui définit un humain.
Bon, c'est du détail, ça n'amuse peut-être que moi mais c'est enthousiasmant de voir que ce film a gagné en crédibilité et en majesté.

Echaudé par ce qui avait été fait sur Star Wars, j'avais un peu peur de certaines tentatives révisionnistes, comme de retourner la scène de la mort de Zhora avec Joanna Cassidy. Et bien, c'est bluffant, ça passe nickel chrome.

Comme dans la version de 92, la voix-off est partie ad patres. Je ne suis pas encore sûr de savoir si je la regrette. Il faudra que je me revisionne les autres versions pour cela. Même si elle avait été imposée à Scott par les studios, j'aimais bien le côté Chandlerien qu'elle donnait au flim. En tout cas, elle ne m'a pas manqué. Son absence rend le déroulement plus rêche, le destin des personnages plus incertain. Surtout que la fin est moins happy-end, no more visite en décapotable des châteaux de la Loire par la forêt de Los Rambouillet.

Et la licorne? Quid de ce plan onirique ? Il semble répondre au dernier origami de Gaff pour suggérer que Deckard pourrait lui aussi être un répliquant. Bon, je n'ai jamais accroché à cette théorie. L'exemple type de la fausse bonne idée qui nuit au film plus qu'autre chose. Malgré tout, ces images insinuent quelque chose en plus sur Deckard qui est très intéressant.

Et sinon Harrison Ford est toujours aussi classique de nonchalance boudeuse. Sean Young donne toujours envie de la gamahucher sur le plan de travail. Rutger Hauer a des expressions de visage uniques qui font regretter sa carrière à 98% de matière grasse ( on sauvera Hitcher et la chair et le sang). Et la zic de vangelis reste délicieusement intemporelle.

Je ne suis pas du tout fan des bonus de DVD. Je ne les mate quasi jamais. Là je vais faire une exception. Je vais tout me goinfrer!

[Ben Wawe]

Je viens de voir pour la première fois Funny Games de Michael Haneke en DVD. Un film de malades qui prend aux tripes.

[John Keats]

me dis que le remake us par lui même vaudra le détour, et puis Michael Pitt.

[Algernon Backwash]

ah oui ouais Haneke c'est hyper fort et pour une fois qu'un real a l'occas de faire son propre remake,j'ai hate de voir ce que ça donne quelques années apres,ce film etait une grosse claque a la vision,enorme satyre de la violence over the top et mediatisée a bloc,faudrait que je me le remate tiens.

[HiPs!]

"Tous ces instants seront perdus dans le temps comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir."


Je poursuis ma découverte de l'édition Ultimate de Blade Runner, avec le docu du 2è dvd, Dangerous Days (l'un des titres préparatoires du flim).

3h30 de pures découvertes. A peu près tous les protagonistes de l'époque sont interrogés, entrecoupés d'images inédites ou éliminées au montage.

Grâce à la lecture d'un excellent numéro de (feu? en France) Cinefex, je connaissais pas mal des dessous techniques du film. Eh bien, j'en ai appris un sacré paquet d'autres -ce doc dans son ensemble est vraiment bourré de révélations- qui rendent compte de l'extraordinaire exigence visuelle de Ridley Scott, son népotisme avisé mais nécessaire pour ce qui est considéré comme "le dernier grand film à effets spéciaux de caméra."
Les gigantisma colonnes de l'énorme bureau de Tyrell que Scott demande à ces techos de mettre cul par dessus tête à 7h du matin pour un tournage 2 heures plus tard...Scott qui joue à Sergio Léone et diffuse la partition de Vangelis sur le plateau pour accorder les mouvements de caméras et des acteurs avec le rythme de la musique...les retards de production causés par la méticulosité du britannique qui en profite pour se mettre à dos toute son équipe américaine...

HITACHI

A propos, les making-off me courent le plus souvent sur l'urêtre. "le flim le plus mieux de ma vie que je ferai jamais. "Tout le monde était génial, l'ambiance était géniale, la cantine était géniale, même l'eau du robinet avait un goût incomparable." "Le flim le plus novateur qui ait été fait depuis la sortie des usines Lumière" "J'ai pris un plaisir monstrueux à le faire. Mes orgasmes ne sont pas aussi bien." Bon, toutes ces conneries qui font l'essentiel de ce type de docs, on ne les retrouve pas ici (Il faut dire que les enjeux financiers sont derrière aussi). Ridley Scott, notamment, en prend pas mal pour son grade. Car, chose que je ne soupçonnais pas autant, sur le plateau c'était loin d'être la joie. Un tournage de nuit harassant, sous une pluie permanente et baigné dans une fumée de suie qui rendait tout le monde malade, Harrison Ford qui ne supportait pas que Scott le délaisse pour se préoccuper des aspects techniques et visuels. Une ambiance pourrie, quoi, tout le monde n'attendant qu'une chose, la fin de ce $£*!ù%!¤ de tournage, la tension atteignant son climax avec "la guerre des tee-shirts" qui verra s'opposer Scott (et ses rares partisans) au reste de son équipe par l'intermédiaire de petits mots doux imprimés sur les tee-shirts...
Que l'on apprécie ce réalisateur ou pas, c'est là que l'on s'aperçoit de l'énorme diamètre des burnes du monsieur: harcelé par ses financiers, contraint par ses techniciens, boudé par sa star, l'homme tient bon dans la tempête, concède le minimum et parvient malgré tout à mener sa barque (et accessoirement à faire un chef d'oeuvre car Ridley Scott a non seulement de grosses corones mais elles sont soyeuses et admirablement bien faites, des oeufs de Fabergé dans un slip). Le type de gars qui, quelques siècles plus tôt, aurait pris les commandes d'une armada à la conquète des 7 mers.

ENJOY COCA COLA

Un autre aspect passionnant vient des révélations des acteurs. Oui, ça peut paraître étonnant mais ils ont tous des choses à dire.
L'excellent Edward James Olmos par ex, qui impose son idée d'Esperanto à son personnage, les essais tumultueux de Daryl Hannah. Ou Rutger Hauer, décidément la classe intergalactique, qui réussit son saut entre les deux immeubles là où ses deux doublures cascades ont échoué! Ou qui amène l'idée fondamentale de la colombe et des paroles finales de Roy Batty (mises en intro).

ATARI

Et saviez-vous que les travellings aériens de l'épilogue du montage original sont des images des rushes non utilisés du début de Shining*? Ou qu'une partie des milliers de néons qui habillent les rues viennent de Coup de Coeur le pire titanic financier de Coppola ? Ou que certains calmars peuvent dépasser 15 mètres de long?

BULOVA

Tout ça, ou presque, et bien plus encore, c'est dans ce doc vraiment généreux que vous l'apprendrez. Il fait planer un air de nostalgie sur ces films monstrueux disparus dans l'ouragan numérique. Et fait regretter que Ridley Scott ne se soit plus attaqué à un film de SF depuis.



* Au passage, la séquence de la plus belle bourde de Kubrick: on y voit l'ombre d'un hélico!

[John Keats]

je savais ouais pour les stock shots de shining, c'est connu comme détail.

[HiPs!]

Et les calmars tu savais?

[John Keats]

j'aime pas tout ce qui sort de l'eau c'est connu voyons.

[PSYCHO PIRATE]

Bach Film ne se fout pas de notre gueule avec sa dernière livraison !

http://www.bachfilms.com:80/dvd.php5?dvd=1189

Je sais ce que je vais commander ce soir...

[Paulie Walnuts]

	Citation:			Posté par John Keats
	me dis que le remake us par lui même vaudra le détour, et puis Michael Pitt.

ouais, bon, Tim Roth. il est gentil le Pitt, t'as vu, tout bon et tout. Mais Tim Roth.
Ce qui m'excite le plus dans ce remake (comme dans l'original) est la probable occasion de réétendre du Naked City à fond dans la salle de cinéma

[John Keats]

c'est qu'il a raison en plus le bougret.

[John Keats]

tiens je viens de voir le trailer du western de Miike tourné en anglais avec que des japonais dedans, mis à part tarantino dans un role à la mesure de son ego. ça vaut un peu cher en import asiat mais cette version là ne sortira nulle part ailleurs (120 putain de minutes de fou). s'il y en a que ça intéresse (moi quand j'aurais de la tune) ça se trouve sur yesasia.com.
ah et ça s'appelle Sukiyaki Western Django.

[kerchak]

Viens de voir "Ratatouille",que je n'avais pas vu à sa sortie, malgré les (bons) conseils des habitués du site.
Et bien, encore une merveille des studios Pixar, l'animation par elle même est à son sommet,quant à l'histoire c'est un véritable hommage à la cuisine française à travers les yeux d'un rat gastronome.
En plus, et c'est plûtot rare de la part des Américains, Paris et son monde de la grande cuisine sont ici dépeints sans caricatures ( à part un ou deux bérets et voitures DS, les Ricains peuvent pas faire un film ou un animé,se déroulant à Paris sans un de ces deux accessoires !) on sent vraiment une grande recherche sur le sujet, nombreux repérages dans des restaurants français ont été faits par l'équipe du film et Brad Bird en particulier, je crois.
Avec Iron Giant ( chez Warner) et les Indestructibles et Ratatouille , Pixar doit faire des ponts d'or à Brad Bird pour en avoir l'exclusivité ! Ai hate de découvrir son prochain animé, "1906", aynt pour toile de fond le grand tremblement de terre de San Francisco de la même dâte, rien que ça !