Critiques VO avril 2011

[scarletneedle]

Brightest Day #23



Rise & Fall
Writer : Geoff Johns & Peter Tomasi
Penciller : Ivan Reis, Joe Prado
Inker : Norm Rapmund, OClair Albert
Colorist : Aspen’s MLT Peter Steigerwald

C’est ce moi-ci que Brightest Day referme ses portes avec la promesse que rien ne sera plus comme avant…
Déjà, c’est pour ce numéro que l’identité du White Lantern va être dévoilée et visiblement cela va surprendre : à quel niveau ? Héros ? Vilain ? Ressuscité ? Quelqu’un d’inattendu ?
Avant cela, il y a le prolongement du dernier cliffhanger qui annonce l’opposition Deadman / Firestorm : seulement, n’est-ce pas un combat à l’issue certaine vis-à-vis de la couverture ?
Il faut dire que depuis quelques numéros, les couvertures (jolies au demeurant) gâchent un peu le plaisir de lecture car elles s’attardent sur un élément clé du numéro en question : au moins, il y a une explication pour les différents élus quant à leur nature et à leur rôle.
Après, c’est raccord avec la notion de force vitale de la Terre.
Seulement, il n’y a pas que les couvertures qui spoilent, il y a aussi les conventions (WonderCon et MegaCon sont dans la place) : bon, c’était un secret de polichinelle que Geoff Johns allait écrire sur Aquaman après Brightest Day mais l’annoncer alors qu’il y avait encore un semblant de suspense sur l’avenir du personnage me fait sourciller…
Enfin, comme il aura la présence d’Ivan Reis à ses côtés, ça passe mieux (même si mon doux rêve de voir l’artiste brésilien sur Justice League Of America a pris un méchant coup dans l’aile).
Sinon, si Aquaman a eu droit à son annonce (avant tout le monde car Geoff Johns ?), pourquoi pas les autres (et je pense à la rumeur Hawkman par James Robinson et Philip tan pour le coup) ?
Enfin, avant de s’attarder à l’après-Brightest Day, il y a encore des choses à conclure comme les missions de Captain Boomerang et de Hawk intimement liées (encore une histoire de femme au passage) : pour ce numéro vu que le White Lantern est révélé ?

C’est l’apocalypse sur Terre : le ciel est noir (et non rouge, Crisis Copyright) et la nature se déchaîne partout obligeant les héros à se rendre à divers endroits pour protéger les civils !
De son côté, Deadman sous la coupe du White Ring ne sait pas si sa 2ème chance valait vraiment le coup car il est obligé d’emporter avec lui ses amis ressuscités surtout qu’il se dresse devant Firestorm parachuté à Star City par la White Lantern !
De son côté, le White Ring protège un seul endroit du globe :

La forêt, la la, la la la…

Il empêche carrément les gens de venir se mettre à l’abri au grand dam de Green Arrow.
Pour mener son plan à bien, le White Ring explique que le Professeur Stein devait mourir sous les yeux de Ronnie et Jason ce qui énerve passablement le héros ! Le White Ring veut empêcher l’avatar du Mal de détruire le monde et il a besoin de forces de vie !
D’ailleurs, il téléporte Dove, Hawk et Captain Boomerang dans la forêt…
Ce dernier assiste à l’arrivée du grand méchant qui a l’apparence d’un personnage connu sous la forme d’un Black Lantern :

Est-ce que cela me fait marrer ou non? :hum2:

Swamp Thing…
Comme quoi, c’est un personnage DC et non Vertigo qui fait son retour depuis 1997 dans un comics du DC Universe.
Enfin, j’eus préféré Dove I…

Le Black Lantern commence à attaquer la barrière érigée par le White Ring.
De son côté, le White Ring rappelle à Digger sa cible…
Voyant que Deadman ne remplit pas son office vis-à-vis de Firestorm, le White Ring l’attaque :

La pensée philosophique du jour…

Firestorm est alors transformé en avatar du feu et les autres héros emportés par le White Ring font leur réapparition sous forme d’avatar en relation avec leur nature : J’Onn J’Onzz pour le terre, Aquaman pour l’eau et le couple Hawkman / Hawkgirl pour l’air !
Le quatuor est (juste) là pour repousser le Black Lantern :

1 petite pièce sur ceux du haut?

Après, le White Ring explique à Dove, Hawk et Deadman qu’ils doivent protéger l’arbre portant le symbole de la vie car il est la fondation du Parliament Of Trees, une invention d’Alan Moore dans Swamp Thing #47 (merci Wikipédia) !!
Un membre de cette assemblée est mort mais le White Ring veut le ramener à la vie et son corps repose sous les racines de l’arbre : c’est lui l’ultime défenseur de la Terre !
Evidemment, le corps surgit :

Une belle tête de vainqueur, non?

Est-ce que DC garde un atout dans sa manche ? Le vrai retour de Swamp Thing ?
Pourquoi Captain Boomerang doit-il tuer Dove (et Hawk l’en empêcher) si Alec Holland est déjà là ? Pour transmettre la lumière blanche ?
Les gens vont-ils crier au scandale ?

To Be Continued…

Tout s’accélère et quasiment tout est mis en place avant la conclusion !
Geoff Johns et Peter Tomasi avaient promis un numéro qui ferait date, c’est le cas : le tout étant de savoir si c’est pour de bonnes ou de mauvaises raisons (en clair, choisi ton camp, mon ami !).

Si 52 et Countdown To Final Crisis (je parle des séries hebdomadaires dont la continuité influe sur celle du DC Universe, ce qui n’est pas le cas de Trinity sans retombée au final) avaient vu leurs pénultièmes épisodes respectifs dévoiler l’existence du retour du Multiverse et la mort de Darkseid, Brightest Day a décidé de la jouer retour (à polémique ?).
Ainsi donc le White Lantern est bien celui que la rumeur annonçait depuis quelques semaines surtout avec le Earth Day qui ne tombe pas loin.
Cela va en faire hurler certains pour son utilisation mais le personnage est bel et bien d’abord issu du DC Universe au départ : ce n’est pas sa gestion par le passé dans d’autres histoires par d’autres personnes qui en fait un intouchable d’où son rapatriement possible dans le giron originel (et pis il y avait eu des signes avant-coureurs d’un rapprochement).
Surtout que son rôle peut s’avérer logique (même si, pour le coup, j’ai d’abord bêtement cherché des candidats parmi les protagonistes de la série) dans la résolution de l’intrigue finale tournant autour de la nature…
Après, quelque soit le personnage choisi (celui ou un autre), ce n’est pas lui qui détermine oui ou non si l’histoire est bonne : ce sont toujours les auteurs qui influent dessus (car je le répète ça se tient au final). A voir la gestion du personnage par la suite qui sera forcément scrutée par les détracteurs qui pourraient pousser des cris d’orfraie à la découverte de son identité et de son retour dans son univers d’origine (et pis les écrits précédents restent).
Au moins, ce numéro est à marquer d’une pierre blanche…

Par contre, je m’interroge tout de même : vu le déroulement des événements, pourquoi cela n’a-t-il pas été abordé dès Blackest Night ?
Quand je vois le Black Lantern (sans anneau ou il est planqué ?), je me demande si DC avait vraiment cela en tête il y a un an ou si l’occasion fait le larron ? :hum2:

Bon, il n’y a pas que le retour qui fait causer : le Blanc en a fait encore de belles…
En fait, en grand maître du jeu depuis le départ, il a avancé ses pions prouvant que la fin justifie les moyens : au passage, le combat Firestorm / Deadman, je le cherche encore…
Après, Geoff Johns et Peter Tomasi donnent toutes les explications (hormis 2 missions pas encore accomplies dont 1 illustrée par une case de Francis Manapul pour dire que c’est lent à arriver…) : par exemple, la notion de sanctuaire pour la forêt de Star City se tient (j’ai été Googlisé une expression à base d’arbres d’ailleurs).
De même, pour donner l’image (l’impression ?) d’une crise, ils font intervenir beaucoup de héros en introduction (dont Wonder Woman dans sa nouvelle tunique) notamment à Londres (qui va morfler dans Flashpoint mais j’extrapole).

Sinon, il y a le cas des héros en couverture qui font leur retour sous le visuel de la couverture (quand je dis que bien spoiler est un métier) avec des réminiscences de leur retour lors de Blackest Night #8.
Si pour l’un d’eux, le futur s’annonce idyllique, rien ne permet de parler concrètement pour les autres tant leur rôle est dirigé : au moins, il y a de l’action au programme (bien mise en pages) !
Celui qui cause le plus est (encore) Deadman : j’avais peur de la tournure de l’épisode car son ouverture nous le claque en narrateur avec un discours fleurant « bon » la joie de vivre. Il faut dire que la ligne du numéro oscille entre l’optimisme et le pessimisme…
A voir s’il sera récompense pour bons et loyaux services.

Celui qui mérite une récompense est encore Ivan Reis qui régale avec 21 pages (bon la 1ère est gracieusement offerte par Photoshop) : en terrain de connaissance pour les crises, le noir et le blanc, il offre sa meilleure prestation depuis le début (laissant à son collègue Joe Prado le soin d’enjoliver les décors).
Son Black Lantern fait écho à celui du Spectre et les héros élémentaires ne dépareillent en comparaison des Lanterns de toutes les couleurs. En plus, pour une fois, les couleurs plus claires de Peter Steigerwald donnent de la lisibilité à l’ensemble (ou alors c’est l’accoutumance après avoir regretté sa présence au début de la série).
De même, la couverture élémentaire de Gary Frank tabasse bien malgré son statut de spoiler ambulant !

DC avait promis du lourd pour la fin : la promesse est tenue mais cela risque de ne pas faire plaisir à tout le monde.
Comment cela va-t-il être géré pour la conclusion ?
Qui en sortira indemne (et par ricochet, qui retournera aux oubliettes) ?
Vivement dans 3 semaines !

Bilan : (et pourtant dieu sait que je m’en tamponne du personnage)

P.S : il faudra m’expliquer pourquoi DC place un teaser à Brightest Day #23 dans Brightest Day #23 ?
Quitte à mettre de la publicité interne mettre un autre teaser de Flashpoint, non ?