Critiques VO mars 2015

[Fletcher Arrowsmith]

DRIFTER #4 et #5 (Ivan BRANDON / Nic KLEIN)

Je m'étais donné jusqu'à la fin du premier arc pour me faire un avis définitif sur cette nouvelle série SF de chez Image. Le couperet est tombé, je n'ai pas été convaincu. C'est indéniablement beau, Nic KLEIN faisant des merveilles avec une colorisation adéquate. Parmi les bonus des singles on voit bien tout le soin qui a été apporté à l'esthétisme du récit ainsi qu'au concept. Graphiquement on est en permanence projeté dans des tableaux de science fiction.
Par contre je n'ai pas été convaincu par la narration de Ivan BRANDON. Je ne sais toujours pas ce qu'il veut nous raconter au bout de 5 numéros. C'est très brouillon et je ne saisi pas ce qui animée les divers protagonistes (la chérif ? le pasteur dont l'histoire est restée un mystère jusqu'au bout, la fille qui arrive comme un cheveux sur la soupe...). J'ai également trouvé très maladroit la façon dont s'y prend le scénariste pour nous présenter la planète et les enjeux du récit. Le premier numéro était intrigant mais Ivan BRANDON a oublié en route de creuser le sillon du décalage temporel. Pire le possible cliffhanger du #5 qui est flou et dont on ne sait pas quoi penser. Enfin en terme de rythme cela pèche également. Le #2 était trop rapide (et là encore le scénariste ne revient pas sur ce qui c'est passé), le #3 était bien dosé, le #4 est confus et le #5 trop rapide (limite foutage de gueule d'ailleurs car il n'y a pas trop de texte alors que l'action aurait mérité des explications).

DRIFTER reste une étrange série pour l'instant pas conçu pour être lu en single. Il y a du potentiel mais on en a pas encore vu la couleur. Pourtant les critiques ne sont pas mauvaises sur le net. La suite permettra peut être d’éclaircir l'ensemble et d'en faire un futur classique ? Pour ma part la route s'arrête pour l'instant ici.

[aegnor]

Pas encore lu ce n°5 mais pour l'instant je suis comme toi très dubitatif. C'est beau, certes, mais alors je suis simplement incapable de faire un résumé cohérent de cette histoire ou pour l'instant on ne sais absolument pas quels sont les enjeux etc. On a l'impression d'être comme le perso principal, dans le flou le plus complet (bon si c'est le but de Brando, c'est réussi !) mais en temps que lecteur, je n'ai pas trouvé le petit truc qui me fait y adhérer...

[Dhargo]

	Citation:			Posté par Slobo
	Titre de la série : Invisible republique Numéro : 1 Editeurs : Image Auteur : Illustrateur & encrage : Gabriel Hardman Scénariste : Gabriel Hardman & Corinna Bechko Pourquoi je l'ai pris : Pour la couverture Pitch : Le Régime de Malory a été renverser. Sur Avalon les conséquences se font sentir et des journaliste sont envoyer sur place. La plupart ne daigne même pas aller interroger les citoyen qui de toute manière ne leur répondront pas. Mais l'un deux trouve un nouvel angle pour parler de l'ancien dictateur. Phrase qui fait écho à ma lecture : "And from that point, i was scared" Avis : Les personnages - On nous brosse le reporter, ex écrivain très rapidement, puis McBride et sa cousine tout aussi rapidement. Pour l'instant sans connaitre les personnages ont pourrait penser que ça nous impact peu, mais c'est tout le contraire. L'histoire - Très intriguante, autant sur Avalon alors que le régime totalitaire vient de tomber, et sur le passé du dictateur vu par sa cousine dont personne n'a entendu parler. Le graphisme - Un peu rude parfois, un peu sale parfois, très beau d'autre fois. Prometteur. L'atmosphère - Une ambiance pesante et un fort intérêt pour ce qu'on nous racontes. Conclusion - Un titre prometteur. Couverture : 2/2 Dessin & encrage : 8/10 Scénario : 8/10 Intérêt : 3/6 Originality : 5/6 Plaisir de lecture : 6/6 Note : 8/10

	Citation:			Posté par arrowsmith
	INVISIBLE REPUBLIC #1 (Corinna BECKO et Gabriel HARDMAN / Gabriel HARDMAN) Je suis d'accord avec ta critique de ce titre. Tout est une question d'ambiance et de mystère et le couple sait y faire que cela soit dans la narration ou les graphismes. Il manque un peu de densité pour en faire un parfait premier numéro mais l'histoire est déjà pleine de promesses surtout que l'on est au final assez baladé dans une trame somme toute classique, l'excellente dernière page venant rafler la mise et nous surprendre. L'intérêt de l'histoire va donc être de suivre deux récits dont celui au passé va venir éclairer les évènements présents. Bonne idée également de nous présenter un journaliste d'investigation car ce n'est pas si courant dans le média actuellement. Reste ensuite les superbes dessins et compositions de Gabriel HARDMAN, un artiste qu'il me plait de redécouvrir actuellement, et qui a pleinement justifié mon achat. Un titre qui s'annonce solide avec un réel fond sur lequel les auteurs peuvent construire leur histoire. A suivre attentivement.

Du Hardman en creator Owned, je ne pouvais que prendre et de la SF en plus, que du bonheur. ^^
Bon, ce qui est décris au début est loin d'un monde de rêve, il s'agit plutôt des ruines d'un régime récemment tombé sur la planète AVALON et un journaliste d'investigation tente de trouver de quoi faire un sujet différent, en fait, différent de ce que ses collègues font d'ordinaire. Pas la soupe habituelle. ^^
Il tombera par hasard sur un manuscrit servant d'allume barbecue à un SDF, lui rachètera.
A partir de là, ce qui est en fait le journal de Maia Reveron va servir de file conducteur. Maia et son cousin, Arthur McBride, 40 années avant la chute du régime Malory !
Pour ma part, ça me donne envie de lire la suite, en plus avec un sujet pareil, on ne peu que supposer que Corinna Bechko et Gabriel Hardman savent où ils vont.
Ca donne envie de voir le cheminement qui va mener cette planète à un régime totalitaire et surtout, je suis curieux de voir où sont, au présent, les quelques personnages décris dans ce 1er numéro.
Hardman fait du très bon boulot, les couleurs font une ambiance particulière à l'histoire, ça me va bien !
Et d'accord avec vous deux, c'est prometteur et chapeau pour la page de fin.

[Dhargo]

	Citation:			Posté par Slobo
	Titre de la série : Chrononauts Numéro : 1 Editeurs : Image Titre de l'épisode : Auteur : Illustrateur & encrage : Sean Gordon Murphy Scénariste : Marl Millar, Sean Gordon Murphy Pourquoi je l'ai pris : Murphy et la couv. Pitch : Un scientifique à créer une technologie permettant le voyage dans le temps. Phrase qui fait écho à ma lecture : "Corbin Quinn doesn't really do mistake, Miss Porter." Avis : Les personnages - Quinn et Reilly devienne très rapidement des personnage qu'on aime suivre. Le fait de l'appeler Dr Quinn m'a un peu gêner je pense direct à Jane Seymour. L'histoire - Sympa et Millar met le pied au plancher ce qui est agréable au lieu de déliter. Le graphisme - Superbe L'atmosphère - De grande découverte. Conclusion - Il manque un petit plus pour atteindre la perfection, mais je ne saurais dire quoi. Couverture : 2/2 Dessin & encrage : 10/10 Scénario : 9/10 Intérêt : 5/6 Originality : 3/6 Plaisir de lecture : 5/6 Note : 8,5/10

J'attendais pas mal de ce titre, surtout de Sean Murphy, après sa maxi série chez Vertigo. Un peu peur aussi de ce que Millar allait nous faire.
Mais au final, j'ai passé un très bon moment de lecture. Après PastAways, encore un sujet de voyage dans le temps, mais les deux titres n'ont pas grand chose à voir ensemble.
En fait, des artefacts sont trouvés au sein de pyramides, de temples maya et le problème est que ces artefacts, ce sont des avions de chasse, des motos... Donc, des objets n'appartenant pas aux mêmes époques.
Un certain Doctor Quinn, scientifique aventurier et beau gosse (avec des problèmes de couple), se mettra en tête de voyager dans le temps, d'abord par l'intermédiaire d'un robot satellite, le but avoué étant de voyager soit même !
Corbin Quinn s'adjoindra les services de son pote Reilly (je l'adore celui-là), un joyeux luron à la Johnny Storm.
Les dessins de Murphy sont justes superbes, dynamiques, ça bouge dans ce 1er n° et à la fin, ben, on est tout con parce que c'est pas assez .
J'espère que le duo d'artistes a de l'avance, ça me gênerais de devoir attendre quelque mois cette suite et ainsi, perdre cette énergie.
Et il y a pas mal de petits moments d'humour, ça détend l'atmosphère aux moments critiques de la fin.
Donc, à lire pour moi, c'est du Millar comme j'aime.

[Virgule]

merdre il m'a piqué un de mes pitchs TT

[scarletneedle]

Donc, à voir en vf.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Dhargo
	Et pour ma part, je serais plus généreux que toi Slobo, je mettrais bien un petit 7/10 à cette série pour l'instant

Et tant mieux, plus il y a d'avis et mieux ceux voulant tenter pourront se faire une idée.

[Magda]

Unity #15 & 16 Le numéro 15 a une approche très différente des autres numéros, ce qui en soit ne me déplait pas. Ninjak est vraiment un personnage que j'adore (bon je pense l'avoir assez dit sur le forum, mais quand même) et la version actuelle est excellente. Matt Kindt est un excellent auteur et avec ce numéro il le prouve encore. Ninjak est un personnage particulier car assez froid, il se rapproche énormément de Batman, Daredevil ou encore le Moon Knight. Le ton est différent et plus spirituel, j'aime voir ce personnage évolué dans l'univers actuel de Valiant, certes il a un titre à lui maintenant, mais le scénariste en profite en quand même pour développer le personnage qu'il est. Le mystère entourant l'assassin en tout cas est très bien exploité, surtout que l'auteur nous présente une version alternative de ce que pourrait être Batman en quelque sorte, j'aime bien en tout cas les pistes exploitées et je me demande comment cela va influencer la suite. Outre le personnage, on découvre son environnement quotidien et on peut dire que cela dénote complètement avec le personnage qu'il semble être quand on ne connait pas ses origines. J'aime bien en tout cas, on pourrait presque craindre que c'est trop classique et en faite non. Un numéro sobre, mais efficace en tout cas et qui certes dénote avec l'idée même de ce qu'est la série, vu qu'il n'y a pas qu'un seul personnage dans le récit. En tout cas le rythme est différent des autres numéros, mais c'est bien. Les dessins sont très bons en tout cas, mais on a l'habitude avec un artiste comme Pere Perez.
Avec le numéro 16, le scénariste continue d'explorer les différents personnages de son équipe, après Ninjak, on a droit au personnage de Gilad et le mois prochain Livewire. C'est une bonne idée en ce qui me concerne et l'approche me fait un peut penser aux derniers numéros de Grant Morrison sur le titre JLA ou il exploré le même concept. En tout cas cette approche nous permet de mieux cerner en partie de nos personnages et les raisons qui les poussent à faire partie de l'équipe. Je dois dire que le numéro est très bon et Gilad nous apparait encore plus touchant et dramatique qu'il ne pourrait l'être. On connait le personnage et même si ici l'approche est classique, en gros on navigue d'une période à l'autre pour nous montrer le guerrier. Il y a un petit quelque chose qui fait qu'on se laisse capter par le récit progressivement. En effet Gilad est une figure tragique qui au même titre que Captain America ou Superman apporte beaucoup aux autres personnages de l'univers Valiant. C'est un modèle qui a eu l'occasion de voir encore et encore les mêmes situations, les mêmes combats et le même genre d'ennemis. Il y a un côté cyclique en quelque sorte, c'est efficace en soit car bien raconté et on peut dire qu'on arrive encore mieux à comprendre pourquoi il est ainsi et pas autrement. On pourrait le prendre pour Conan alors qu'il se rapproche plus d'un Aragorn par exemple. J'aime bien car cela donne plus de consistance à cette version du personnage, comme pouvait le faire le titre The Valiant. Le scénariste en tout cas nous propose un scénario à la construction classique, mais qui par ses thématiques est à mon sens une parfaite introduction au personnage. Les dessins sont très bons eux aussi, ils permettent de donner un personnage plus simple qu'il ne l'est, moins barbare et plus soldat, mais un soldat brisé, bref c'est bien et c'est à lire.

[Magda]

The Valiant #3 & 4 La mini-série que vient de nous proposer Valiant est à mes yeux parfaites, les deux premiers numéros étaient excellents, les deux derniers le sont tout autant et rien que pour cela c'est de la danse bazoom du popotin fois dix et vous devez lire ce titre et si vous n'aimez pas, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
Le numéro trois est magnifique et nous propose ce qui fait toujours plaisir dans un comic-book de super héros ou s'y apparentant, un combat titanesque entre le méchant et tous les héros, ici c'est le cas et c'est tellement bien fait qu'en regardant les différentes cases proposant le combat, on a le coeur qui fait boom boom boom. C'est vraiment titanesque et le dessinateur arrive à insuffler une telle puissance, une telle force dans le combat et surtout dans le coté désespéré de celui-ci qu'on se laisse littéralement happer par le récit. J'adore vraiment ce moment car on sent une cohésion entre les différents personnages et en même temps on se dit qu'ils n'ont aucune chance face a un ennemi aussi dangereux et puissant. En tout cas c'est pour ce genre de passage que j'aime les comics et je dois dire qu'à la lecture de ce titre et tout simplement des comics Valiant, mon amour des comics ne peut que perdurer. En tout cas les artistes du numéro nous en donnent pour notre argent et ils s'appliquent vraiment à rendre accessible à ceux qui n'ont pas l'habitude de cet univers, le monde Valiant et ses personnages. J'aime beaucoup le personnage de Blooshot dans le titre et j'ai hâte de savoir ce qui va se passer pour lui dans son futur titre quand je vois déjà le travail effectué dans cette mini-série. J'aime le personnage première version et j'adore le personnage du Valiant actuel. Sincèrement c'est magique, sa mission est de protégé la Géomancienne et je dois dire que c'est vraiment les meilleures passages du numéro car la dynamique entre les deux est ce qui pouvait arriver de mieux pour le personnage. C'est différent, c'est amusant et c'est surtout une relation très très très bien écrit. J'adore vraiment et je dois dire que l'équipe sait faire plaisir à ses lecteurs et ses lectrices. La partie dessin est elle aussi exceptionnelle et je ne pouvais pas imaginer d'autres artistes pour illustrer ce récit, qui est certes est classique dans sa construction, mais diablement efficace et c'est tout ce que je désire, des histoires efficaces et rien de plus. Je veux croire aux personnages que je vois, ils sont réels pour moi (enfin plutôt ils vivent dans une autre dimension parallèle à la notre et on joue ici les voyeurs et voyeuses, mais gosh qu'est ce que c'est bon.
Le dernier numéro de l'histoire est une parfaite conclusion à ce récit qui nous tient en haleine depuis 4 mois maintenant. Matt Kindt, Jeff Lemire et Paolo Rivera proposent un quatrième numéro de toute beauté et très différent de ce que l'on pouvait attendre, mais dans le bon sens... enfin je veux dire qu'on s'attendait à une fin magistrale, c'est ce qu'on a eu, mais avec des surprises. On peut toujours craindre de la fin d'un tel récit, en effet combien de fois la déception était au rendez-vous depuis quelques années, notamment sur les conséquences, avec le retour de Valiant et les récits tournant autour du "The events will change the Universe forever." Jamais je ne fus déçue car les changements sont durables et ici on voit bien que les artistes nous proposent des pistes de réflexions, des récits qui vont être déterminant pour la suite de l'univers Valiant. C'est ce qui est plaisant à la lecture de ce numéro, il y aura quelques nouvelles orientations très intéressantes pour les personnages principaux du récit (j'ai hâte de lire le titre concernant Bloodshot,) et je dois dire que quand on referme le numéro 4, on a le sourire aux lèvres car c'est ce qu'on pouvait attendre d'un tel récit. On constate aussi une chose toute bête à la lecture de ce numéro, c'est qu'il est du même acabit que les autres, c'est à dire qu'il y a une constante en terme de qualité et que tous les numéros sont essentiels, il n'y a pas de remplissage et cela nous change. L'équipe va a l'essentiel et c'est du top top top bazoom. La narration est magistrale, l'équipe arrive à nous proposer un récit qui s'emboite parfaitement dans le reste de la chronologie (quand on connait le futur de nos héros comme Gilad) et c'est plaisant. C'est vraiment du tout bon.
Le final fut magique en tout cas et j'en veux encore plus des histoires de ce type, une mini-série aussi efficace, cela fait plaisir.
Les dessins sont excellents comme toujours, c'est vivant, c'est impressionnant et surtout c'est beau, mais qu'est ce que c'est beau vraiment. Le découpage est efficace, la colorisation est parfaite, je sais, j'utilise de nombreux superlatifs, mais c'est le cas, sincèrement c'est le top.
Le voyage fut court, mais efficace, très bien écrit, dépaysant et vraiment bon, bref, vous voulez lire du Valiant, vous devez commencer par ce titre, je veux dire si vous ne voulez pas lire le reste.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Magda
	Unity #15 & 16

Je ne les ai pas trouvé extraordinaire ces deux numéros. Déjà que Matt KINDT a du mal (à part le premier arc) à nous proposer de bons récits et à faire vivre son équipe je trouve cela complètement HS de faire des stand alone sur des personnages surtout pour écrire encore une fois sur son chouchou, Ninjak (avec en plus un Ninjak #1 à suivre très décevant) ou sur l'Eternal Warrior une histoire vue et revue. Bref rien de nouveau sous le soleil et c’est bien dommage car du soleil cette série en aurait bien besoin. J'attends clairement autre chose d'un titre comme Unity. Matt KINDT est en train de devenir le maillon faible de l'écurie Valiant.

[Fin Fang Foom]

GIANT DAYS #1 (Boom)



Derrière ce titre peu évocateur, se cache une nouvelle série sur trois jeunes amies rentrées récemment à l'université et voisines de chambre. Dès la première page, les auteurs (John Allison et Lissa Treiman) nous présentent d'emblée ces trois amies - Daisy, Esther et Susan - pour découvrir leurs caractères tout à fait opposés et leurs problèmes personnels.
Ca aurait pu être une nième série sur l'université avec ses peines de cœur ou ses caricatures, mais ce n'est pas le cas. Les personnages sont attachants et on découvre au fil des pages leurs caractères et leurs mystères. Une série à suivre (une fois de plus, vous me direz, il y a trop de séries qui paraissent actuellement )

Edit : j'oubliais de dire que GIANT DAYS était au départ un webcomic créé par le britannique John Allison. Celui-ci avait démarré dans la BD en écrivant et en dessinant des comic-strips numériques comme Bobbins et Scary Go Round, dont Giant Days est un spin-off.
Vous pouvez découvrir Bobbins sur le lien suivant : http://www.scarygoround.com/bobbins/?date=20130830
Ainsi que Scary Go Round : http://scarygoround.com/?date=20090921

[Fin Fang Foom]

JEM AND THE HOLOGRAMS #1
A la différence de GIANT DAYS, JEM AND THE HOLOGRAMS démarre doucement afin de découvrir la bande de Jem et de ses musiciens. La série montre les différentes émotions que chaque membre du groupe traverse lors du tournage d'une vidéo-promotion pour un concours musical face aux Misfits, mais l'arrivée inattendue de Synergy dans le groupe va changer le groupe.
C'est un premier numéro prometteur, et j'espère que les prochains numéros continueront dans le même rythme. La scénariste Kelly Thompson réussit à rendre ses personnages attachants et les dessins de Ross Campbell sont merveilleux.

[Fletcher Arrowsmith]

Je ne comprends pas comment je suis passé à côté de GIANT DAYS qui a tout me plaire

Le premier numéro de Jem and The Holograms fait très bien le job en effet. C'est efficace et j'attends beaucoup de la présentation des Misfits dans le prochain numéro. Comme critique je dirais que c'est un peu sage, que cela manque un peu de folie. Mais attendons la suite.

[Fin Fang Foom]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Comme critique je dirais que c'est un peu sage, que cela manque un peu de folie. Mais attendons la suite.

D'accord avec toi.
C'est le hic de ces premiers chapitres de story arcs. On sent que c'est prévu pour durer six numéros au maximum. Le premier numéro sert de tremplin pour découvrir les principaux personnages et, du coup, ça prend son temps pour raconter son histoire.

[Magda]

Extraordinaire est peut-être un mot un peu fort j'en conviens , mais j'aime bien, on a eu beaucoup de moments dans la série ou c'était le groupe qui passait avant les individus, ce qui est normal sur ce genre de titre, la les deux numéros en question et le prochain permettent en quelque sorte de faire une sorte de pause et même si ce qui est dit, je trouve que ça apporte des éléments intéressants pour l'avenir.

Ninjak #1 était un épisode intéressant et une bonne introduction pour ceux qui ne connaissent pas vraiment le personnage. Le trio Matt Kindt, Clay Mann et Butch Guice nous proposent un titre que l'on attendait pour le personnage depuis sa première apparition dans les pages de X-O Manowar, mais aussi parce que son développement dans les autres séries, était ce qu'il y avait de plus frustrant car on ne pouvait pas retrouver ensuite le héros dans un titre qui lui est propre, maintenant on peut dire que c'est chose faite et cela pour mon plus grand plaisir vu que j'adore le personnage. Le résultat est fantastique je dois dire et très différent de ce que je pouvais attendre de cette nouvelle série, alors oui ce n'est pas parfait, mais cela fonctionne bien avec moi et j'en redemande. J'aime beaucoup le découpage de ce premier numéro qui présente plusieurs moments de sa vie, il y a déjà le moment présent avec sa mission qui est d'infiltré une organisation très dangereuse, ce qui ne change pas du personnage classique. J'aime bien l'approche en tout cas et c'est clairement comme cela que j'imagine la vie professionnelle de notre héros. On a aussi une partie sur son enfance, très intéressante aussi même si là aussi classique pour un héros de ce type, un ninja je veux dire, mais cela fonctionne. On voit bien aussi à travers un autre moment de son histoire personnelle, qu'il n'était pas la machine parfaite d'aujourd'hui, ce dont on pouvait se douter quand même. Cela fonctionne bien et est bien écrit. Je pense que si on on ne connait pas le personnage avant la lecture de ce numéro, en le lisant justement, on s'attache facilement à lui car le scénariste prend soin de nous présenter un personnage au multiple facette et pas le simple espion que l'on pense voir au début. C'est une lecture assez rapide, le rythme étant irréprochable, on peut regretter de ne pas avoir plus d'action à l'exception de la scène principale, mais moi je trouve que c'est ingénieux justement, c'est en total décalage avec les attentes et c'est bien fait, donc pas besoin de plus. Il ne faut juste pas que le scénariste utilise cette méthode à tous les numéros, ce serait redondant comme découpage.
Matt Kindt, comme monsieur Brubaker, est un spécialiste du récit d'espionnage et un fan de ce genre, on le voit dans ses oeuvres et on le retrouve encore dans cette série. Ce n'est pas aussi froid qu'un oeuvre de Ed Brubaker, ici c'est plus pulp, plus proche d'un James Bond, d'un Alias par exemple que de monsieur LeCarré. Le récit ne tombe pas pour autant dans le n'importe quoi. L'assassin Roku, dont la technique de tuer est original je dois dire, est un parfait méchant dans l'univers de Ninjak et je dois dire que j'ai hâte de voir les futures interactions avec le personnage... et puis bon sous les traits de notre dessinateur, je dois dire qu'on se laisse facilement charmer. Le scénariste n'en oublie pas de s’intéresser à ses personnages et notamment notre héros comme je le soulignais au début de la critique. J'aime bien les personnages, le pourquoi de la mission, le contexte et les dessins.
Le résultat est absolument magnifique, Butch Guice et Clay Mann proposent des planches superbes et qui donnent vraiment vie au scénario de monsieur Kindt. Il n'y a rien à dire, c'est vivant, c'est expressif, dynamique et classe. Bref Ninjak c'est bien, vous devez lire cette série.