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#1
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Petit oldies...
The Witching Hour #1 - 3 par Jeph Loeb & Chris Bachalo Plot : Histoires passées et présentes de sorciers, leur traque puis leur vies discrète parmi nous usant de leur magie pour redresser les torts (merci benny^^) de la société… Histoire datant de presque 10 ans et qui me faisait de l’œil depuis, enfin la voilà entre mes mains ! Et bien c’est une petite déception… petite car je craignais le pire. Pas trop attiré par le coté bourrin de la magie à grands coups de combats et de sorts impressionnants sans vraiment de background, je suis plus adepte, mais très amateur, de la magie moins spectaculaire. Celle plus discrète, cachée, liée à notre Histoire ou à nos croyances ancestrales. Et de ce point de vue The Witching Hour réponds à mes attentes, en plein dans ce que j’aime. Les personnages sont intéressants, mystérieux, trop parfois mais ils restent un point positif du comics. Mais déception quand même, le sujet est une chose, la manière de le traiter une autre… de ce point de vue là Loeb reste un peu trop fouillis à mon goût. Certes un récit non linéaire et dense ajoute de la crédibilité et du sérieux à ce genre d’histoire mais ceci est plutôt mal dosé ici. Surtout lorsque le format est en single, typique le comics en lire en TPB d’une traite.. un peu de maladresse donc…on à l’impression continuelle qu’il nous manque un élément, une base pour pouvoir plonger réellement dans le comics. Du coup, on a la sensation d’effleurer juste…. Au titre des points décevants, j’ajouterai deux : un rythme assez lent, même mou parfois peu attractif et une lacune cruciale concernant les personnages à mon goût. Si le but était de décrire des personnages magiques contemporains… il manque d’humanité. L’aspect magique est bien rendu, ils sont censés se mêler à nous mais le récit ne les montre pas particulièrement lié à ce monde… là où des éléments les montrant plus terre à terre, moins magique auraient été intéressant. Coté dessin, Bachalo lui même n’est pas particulièrement inspiré. Certes un trait clair, agréable mais souvent surchargé par une mise en page originale mais répétitive et un peu lourde à l’œil à la longue. Pas forcément très aidé par Loeb dont les dialogues à rallonge gâche un peu le travail du dessinateur. Au final, mini déception car bon potentiel dans cette série. Mais trop dense, trop de lourdeur qui en font un comics pas facile à lire. Peut être avec un ou deux numéros de plus.. cela aurait permis d’aérer un peu le récit, d’y mettre des points clairs et d’approfondir ces personnages visiblement attachants.. peut être est ce là le problème… visiblement c’est bien, on a l’impression à tous les niveaux de ne pas passer loin d’un très bon comics de magie… là où il ne reste que quelque chose d’intéressant mais de peu maîtrisé. Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 13/12/2008 à 23h47. |
#2
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Attention!!! Critique unique en son genre sur buzz (enfin il me semble).
comme beaucoup je lis Scalped, et vu le nombre de critiques déjà sur le comics, je n'avais pas focrement envie derajouter une couche avec la mienne... voici donc... Ladies and Gentlemen.... : THE FIRST CRITIQUE CROISEE FROM THE PIT OF HELL ITSELF!!! et pas de n'importe qui ôooooo Doop-sama!! Scalped TPB n°2 Casino Boogie
Hell Yeah !!!!
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#3
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Nouvelle critique d'une série moins nouvelle!
The Losers #1 - 6 parus dans le TPB n°1 Ante Up par Andy Diggle & Jock Damned plot : Un groupe d'ex soldats montent une opération contre la CIA, leur ancien employeur. Décidés de se venger et notamment de Max qui les a trahit lors d'une opération, ils veulent chopper suffisamment de preuves pour incriminer ce Max et reprendre une vie normale, effaçant leur nom de la liste noire de la CIA les considérant et donc les voulant morts! Ils parviennent après une opération ingénieuse et couillue a subtiliser un chargement protégé par la CIA contenant 1 million de dollar en coke, faisant parti d’un programme top secret pour financer des opérations non officielles. Cela permet d'attirer leur attention et les Loosers veulent faire mieux, taper plus fort pour les tenir comme il faut sans que cela devienne public, ce qui les condamnerait. Il s'attaque ainsi à Goliath, un entreprise de forage et de transport de fret qui permet au gouvernement US de transporter de la drogue sans éveiller les soupons. L'objectif : mettre la main sur les données informatiques sur le trafic de drogue et faire chanter la CIA. Mais l'opération tourne mal car l'un d'eux les trahit, agent double pour la CIA. L'intervention de la dernière recrue, Aisha leur sauve la mise et ils parviennent à s'enfuir avec les données. Au vue du plot, attirant sans être excitant. Le coup de la bande de freelancers s’attaquant à un gouvernement corrompu avec une histoire de vengeance derrière, c’est du "déjà vu" comme disent les américains. :huhu : Alors quid de cette version de Diggle ?… Sur le plot donc, comme attendu, pas extraordinaire sans être inintéressant. Pas de fausses notes majeures, cela se tient. On y voit le début de l’opération, les premières actions, Diggle découvre le pourquoi du comment petit à petit en laissant des zones d’ombre ce qui tient le lecteur en haleine. Bon point. Pour le reste, c’est très cinématographique… suspense, on visualise les protagonistes dans une opération d’infiltration de grande envergure, révélations, retournement de situation, double retournement de situation et poussée d’adrénaline sur la fin…bref encore une fois du déjà vu mais cela fonctionne. Le rythme est bon, un excellent début très accrocheur, quelques passages calmes pour faire avancer l’histoire et le gros morceau d’action, bref c’est correct. Coté personnages, l’un des points importants de ce genre d’histoire car accrocheur pour le lecteur/téléspectateur, c’est moins bon. Plutôt classique, presque cliché, sans être non crédible, là aussi c’est vu et revu, le sniper taciturne, celui qui parle trop spécialiste en technologie, le gars proche de sa famille, le méchant salaud… seul le personnage d’Aisha sort un peu du lot avec son background plus particulier. Bon, à coté de ça, les dialogues sont bons, l’équipe équilibrée.. ça passe quand même.. Coté dessins, Jock a un style très européen, bien détaillé sur le premier plan et moins sur le fond. Il colle bien au récit, bon sur les gueules d’amour de tout ce petit monde et sur les expressions. Le découpage rapide, très cinématographique aussi fait la par belle à l’action et un encrage bien sombre donne une impression oppressante et enrichit le récit, de même que les couleurs volontairement ternes. Bref visuellement c’est tu très bon taff ! Au final, un volume peu original, efficace quand même. La différence avec le cinéma avec lequel on est obligé de comparer, c’est que le comics permet de plus grandes possibilités car media plus long. Donc à suivre car si le plot en lui même n’est pas très original, le développer sur plusieurs TPBs peu faire la différence. |
#4
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Classique, classique, certes, mais alors foutrement bien exécuté. Ça tiens plus que bien la route, et ce premier volume (rah d'ailleurs a quand une suite en VF??!!!!) donne sacrément envie de lire la suite.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
#5
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Vi, à voir le développement de tout cela, c'est là que ça devrait prendre une tournure intéressante.
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#6
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Un chtit intermède onirique :
The Dreaming #36 - 38 : The Gyres par Caitlin R. Kiernan & Christian Hojgaard, Teddy Kristansen .. Pop : Le cartographe du Dreaming de son poste d'observation détermine qu'un événement très important va se produire. Pendant ce temps, dans le monde éveillé, Echo et une amie de galère Evangeline, squattent toujours la maison abandonnée. Malade, atteint d'une pneumonie, refusant de dormir de peur du Corinthian ou de la revanche du Dreaming et en manque de coke, Echo délire. Sachant qu'il va mourir, Evangeline tente d'aller récupérer de la drogue pour apaiser ses souffrances. Pendant son absence, Echo a des visions, attendant désespérément la mort sans dormir. Il délire encore et finit par être molester par deux junkies voulant piquer sa came. Il s'endort finalement suite aux coups et meurt de sa maladie... au même moment l'événement prédit par le cartographe se produit : la naissance d'un nouveau rêve. Alors qu'Evangeline revient trop tard pour sauver Echo, ce dernier se retrouve dans le Dreaming, après avoir tourner le dos à la mort et dans le corps d'une femme. Perdue, Echo penetre dans l'antre du Corinthien malgré lui. La confrontation tourne mal, le corinthien lui annonce qu'elle est devenue un rêve en mourant dans son sommeil. Echo le prends mal et s'échappe. Paniquant dans ce nouveau monde, rejetée par Abel et Lucien qui voit le visage de sa défunte amante, elle parvient à s'enfuir aidée par les gargouilles. Le corinthien se lance à sa poursuite pour se venger, ne comprenant pas qu'après tout ce qu'Echo a fait, Dream lui ait donné sans raisons le don de devenir un rêve. Il finit par retrouver sa trace dans le monde éveillé qu'elle a finit par rejoindre emportant un morceau de l'antre du Corinthien. Echo se retrouve devant son propre cadavre, pétrifiée de peur mais se ressaisit vite pour porter secours à Evangeline qui a tenté de se suicider, avec le Corinthien sur les talons! Et c’est reparti! Alors qu’on pouvait penser à la fin des mésaventures de Echo et compagnie, qui commencent à être longue, Kiernan nous y replonge. C’est reparti donc, Echo, le Corinthien,… bref pas très excitant tout cela au premier abords, faut être honnête, ça commence à sentir le super réchauffé. Mais bon on lit quand même… Ca commence pas si mal que ça, un nouveau personnage secondaire, plutôt intéressant et qui met en place un point important, visiblement, les choses vont changer.. ah.. du changement ? pas trop tôt…Et il s’en suit 3 numéros certes complètement dans la même veine que précédemment, peu d’action, situations déjà vu mais ponctués par quelques belles surprises qui permettent à l’amateur de la série de rester en haleine. Effectivement les choses bougent enfin ! Oh rien de phénoménal mais suffisamment pour avoir envie de tourner les pages. A coté de cela, Kiernan continue avec son style très littéraire, descriptif, s’arrêtant sur chaque émotion, chaque seconde de la vie des protagoniste. Tout est là, si on entre pas dans l’histoire, cela semble poussif et mou. Encore une fois ce style très « livre » est à double tranchant. A mon goût cela reste un bon point dans l’ensemble, avec un peu d’effort on y rentre dans l’histoire, une histoire sombre et effrayante, plus plaisante cette fois-ci grâce à de bonnes idées. Cela dit, on reste assez confortablement dans le cocon que l’auteur s’est construit, perso et histoire bien maîtrisés, elle ne prends pas trop de risques à déborder de ce qu’elle sait faire. Encore une fois.. dommage… le Dreaming pourrait être tellement plus… Une fin très moyenne qui appelle une suite. Là aussi une impression de déjà, d’histoires qui ne se finissent pas, qui ternissent un peu le récit, assez dense au final pour 3 numéros et comportant pourtant d’excellentes idées. En espérant que les graines plantées ici donne enfin quelque chose… Coté dessins Christian Hojgaard, nouveau dessineux sur le titre. Très correct dans l’ensemble, très bon sur l’expression des visages et des corps, un plus indéniable avec quelqu’un comme Kiernan au scenar qui utilise beaucoup les émotions. Il est capable de magnifiques cases assez étranges, comme des beaucoup moins détaillés, ou des passages très basique, sans inspiration. Dans l’ensemble, un poil hétérogène mais je me suis arrêté souvent sur certaines moments bien mis en valeur. L’encrage est très bon, assurant une ambiance oppressante et sombre tout au long du récit. Tout comme les couleurs plutôt ternes et judicieusement choisies pour appuyer les sensations dégagées par l’histoire. |
#7
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Et moi qui n'ai pas les sous pour me payer la suite de Sandman, tu m'envoies ça en pleine face pour me narguer. C'est mal !
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#8
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Préfère Sandman quand même!
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#9
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Enchainage!
The Dreaming #39 - 43 The lost language of flowers & Fox and hounds par Caitlin R. Kiernan & Christian Hojgaard, Al Davison, Bo Hampton .... The Dreaming #39 Madelaine, une jeune lycéenne mise à l'écart au vue de son style, en pleine dépression.. pense à sa sœur Evangeline qui a disparu avec son copain billy... Chez elle, elle finit par sombrer dans un rêve étrange où elle est la fille du Cartographe du Dreaming. Dans ce rêve, elle a passé sa vie avec lui et à 14 ans il lui annonce qu'elle n'est pas sa fille et qu'elle doit sauver le royaume de son oncle qui a subit un enchantement des 3 sorcières, forçant tout le monde et sa soeur Evangeline a dormir. Sur le chemin, elle rencontre Lucien, l'ancien libraire que les Sorcières ont rendu aveugle et la petite gargouille Goldie. ils sauvent Mervyn, récupèrent l'amulette mais les Sorcières les attaquent et tuent Mervyn avant que Lucien ne les abattent. Sur le chemin du retour, Maddie se réveille avec l'amulette autour du cou! The Dreaming #40 – 43 Toujours avec le Corinthien sur les talons, Echo parvient à sauver Evangeline en appelant les secours à temps malgré être toujours traumatisé par les derniers évènements. Pendant ce temps, Lucien décide de partir également à la poursuite d'Echo, voulant faire la lumière sur son apparence de Christina. A l'hôpital, Maddy retrouve enfin sa sœur Evangeline dans le coma. Le Corinthien l'attaque pour retrouver Echo mais le pouvoir de l'amulette les protège et met en fuite le cauchemar. Echo de son coté se résigne à la mort, pensant finalement qu'elle le mérite, lasse de tout cela et même regrette le Dreaming. Mais elle est sauvé par Eblis O'Shaughnessy qui travaille pour Desire (visiblement) et se doit de protéger Echo car sa mort des mains du Corinthien avec l'aide de Matthew aurait de lourdes conséquences. Ils prennent la fuite tous les deux. (Lucien se remémore lors d'une mission en 1894 pour Dream sa rencontre avec Christina, sa romance et sa dramatique fin d'une maladie avec cette mystérieuse note ''Wych Cross 1916''). Alors qu'Evangeline finit par se réveiller, la course poursuite entre Echo, Eblis et le Corinthien les mène vers la nécropole Litharge passant devant le cirque des nécrovores. Lucien les rejoint et dans le chaos qui s'ensuit, il tue accidentellement Matthew!! Echo, regonflée à bloc, repart vers le Dreaming pour tenter de le sauver. Le fantôme de Matthew demande à Daniel de rester mort, fatigué de sa vie, et lui demande de faire en sorte que Lucien oublie pour qu'il n'ai pas de remords. Dream punit le Corinthien en le bannissant sur le monde eveillé et Echo prends sa place en tant que Corinthien. Les funérailles de Matthew réunit tout son monde dans un moment très émouvant.. et un nouveau corbeau est nommé, un corbeau blanc du nom de Tethys! Bon non mais oh… quoi j’ai dit auparavant ?! Toujours les mêmes visages, des intrigues un peu déjà vues, un espèce de microcosme que Kiernan semble utiliser jusqu’à la fin… et visiblement c’est re repartit !! Bon, passer ce préjugé, j’allais pas les jeter ces comics hein…alors je les ai lu… et j’ai bien fait ! Ainsi après plusieurs arcs en fil rouge parfois un poil poussifs, nous avons enfin une conclusion digne de ce nom, les graines semées dans le run précédent porte ainsi leurs fruits. Et de belle manière en plus : la construction de l’histoire n’est pas linéaire, commençant avec un espèce de one-shot introduisant un nouveau personnage et un numéro flashback en milieu d’arc. Une petite particularité qui enrichie grandement la lecture, enfin ! Je dirai même un peu d’originalité dans une série dont c’est censé être le fond de commerce ! Un premier numéro donc très bon, très dans le ton du Dreaming, un peu décalé et original. A la fois une bonne introduction et une pause agréable dans le fil rouge Corinthien vs Echo. L’histoire principale elle se situe dans le prolongement direct de celle d’avant, le Corinthien courant toujours après une Echo découvrant ce nouveau « monde ». Le ton est le même, sans prise de risque, et ma foi.. sans génie non plus.. paradoxalement c’est l’arc final mais dans l’ensemble le moins bien foutu. L’aspect plus émotionnel, l’approfondissement des personnages où excelle Kiernan est plus effacé ici, elle surfe juste sur les histoires précédentes. De plus elle utilise quelques facilités scénaristiques, quelques raccourcis un peu faciles, sans fondement, avec des points intéressants mais mal utilisés, pour amener les personnages vers la fin. Un peu faible donc, peu passionnant, parfois maladroit mais ceci est sauvé par une grande et belle fin. Il y a ce qu’il faut, émotion, nostalgie, drame… tous les personnages de ce fil rouge sont réunis, Kiernan nous invite à nous joindre à eux, partager leur peine et leur tristesse suite à la tragédie. On oublie un peu les défauts précédents et on plonge enfin dans l’histoire. Pas forcément original certes mais brillamment mis en scène. Décidément Kiernan confirme son talent pour proposer des récits, des moments chargés en émotion et en sentiments, construisant doucement son histoire crescendo vers le point culminant. Cette fin nous donne même l’impression qu’elle s’est bridée dans les arcs précédents, peut être pour garder toute l’intensité dans ce numéro #43, à moins qu’elle n’ai volontairement, ou pas, pas osé aller trop loin avant cela. Coté dessins, Hojgaard encore, peu inspiré hélas, très classique, sans « le truc » qui transporte le lecteur dans ce monde particulier, accompagnant les moments peu géniaux écrits par la scénariste. Néanmoins, il est suffisamment honnête pour donner une lecture simplement agréable mais qui aurait pu faire mieux. Il était meilleur sur The Gyres. Le one shot flashback est dessiné par Al Davison, déjà vu précédemment sur le titre. Il possède un trait intéressant, mais peu adapté à une histoire d’amour peut être, dommage car à la fin de l’histoire plus sombre, son style est parfait. Bob Hampton finit l’arc avec un style très sobre, le genre simple et efficace. Il parvient à transmettre de la tristesse dans son trait, appuyant cette fin très émouvante. |
#10
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Non mais tant qu'à faire, si tu tiens tant à jeter, ma bibliothèque veut bien faire poubelle!!
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
#11
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Noté ^^
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#12
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Chtit plaisir :
Scene of the crime : A little piece of goodnight par Ed Brubaker & Michael Lark, Sean Philips Dark plot : Le détective Jack Harriman enquête sur la disparition puis la mort d'une jeune femme. Son investigation le mène vers une secte, puis vers un incendie datant de 10 ans et finalement se conclut autour d'une sombre affaire de famille et de vengeance. Jack en profite pour raccrocher une vie ''normale'', laissant derrière lui ces problèmes et se rapprochant de son ex. Trouvé dans un bac à un certain Ramonville, je n’avais jamais entendu parlé de ce comics. Affiche alléchante, Brubaker, Lark, Phillips dans une histoire d’enquête qui fleure bon le dark et le trash… let’s go donc ! Et c’est du solide ! du simple mais efficace ! Rien d’extraordinaire, rien de révolutionnaire, de la bonne enquête par un détective avec un lourd passif, avec une vie dans le brouillard mais qui malgré ces problèmes choisit d’aller de l’avant. Vu revu et rerevu mais… si le cadre est familier, le contenu est suffisamment bien maîtrisé pour qu’on s’y plonge. En effet, Brubaker jongle bien entre sa galerie de personnage avec notamment son héros bien dense qu’il nous découvre petit à petit et son plot. Ça avance doucement, enchaînant les révélations sur l’enquête avec celles sur la vie du héros avec un peu d’action. Ça commence bien avec un cliffhanger de barre à la fin du premier # bien utilisé par la suite. Cette dernière est classique, doucement mais sûrement, une histoire bien ficelée. Le rythme est bon, on ne s’ennuie pas si ce n’est un poil juste avant la fin où le soufflet retombe un peu. Sur quelques pages, le héros semble un peu perdu, dans une impasse, les pistes sont brouillées. Du coup le lecteur aussi et finalement tout se révèle devant une épiphanie du détective… un peu facile peut être sur ce coup là. Néanmoins, le fait se connaître enfin le fin mot de l’histoire reste suffisamment plaisant pour que ce petit désagrément ne prenne pas trop d’importance. Les personnages sont donc l’autre point fort du comics. Une galerie réaliste, riche sans être trop, même le bad guy de seconde zone a un background et un caractère. Le héros surtout est bien détaillé mélangeant vie privée, vie passée, sentiments actuels, sentiments sur l’enquête… cela donne une vraie profondeur au récit et le porte vers le haut, une réussite ! Coté dessins, Lark et Phillips sont dans le ton. Réaliste, sombre, avec de belles cases chocs pour appuyer l’avancée de l’enquête et notamment une case magique à la fin du #, magnifique d’émotion sur laquelle je suis souvent revenu et qui m’a permis de réellement plongé dans le récit ! Le reste est comme le travail de Bru, simple, sobre et efficace. Certes découpage classique, pas génial, sans trop de prise de risque et assez cinématographique (un autre caractère de ce comics, très proche du ciné) mais les passages un peu moyens sont relevés par l’histoire. Un taff correct au final sans plus. Même remarque pour les couleurs, assez ternes, appuyant le coté sombre et underground du comics. |
#13
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Désolé je dormais...
The Dreaming #44 - 49 par Caitlin R. Kiernan & Christian Hojgaard, Charles Vess, Ron Randall . . . . . .#44 Trinket . . . . . . . . . . . . . . #49 Shatter Plot : Le roi Finvarra, seigneur d'un territoire maudit de Faerie pour s'être rebellé, apprends que Breacadh, l'un des deux morceaux de la pierre précieuse contenant l'essence même de Faerie, est réapparu dans le monde éveillé. Elle est parvenue aux mains d'une mortelle, Maddy, après que son ancienne propriétaire, la faerie Nuala à qui la pierre avait été confié par la sorcière Thessalie, l'ai laissé dans le Dreaming. Il s'en suit une bataille féroce entre les hommes de Finvarra et Nuala et Maddy, aidé par le Cluracan et son double. La Thessalian intervient à son tour, mettant un terme aux affrontements et elle récupère la pierre pour la transmettre à un nouveau protecteur. La Reine Titania de Faerie elle même intervient, désirant la gemme mais Maddy, déboussolée, choisi de la remettre à Nuala. Cette dernière la brise, souhaitant qu'elle n'apporte plus de malheur et son pouvoir revient en Faerie retransformant Nuala nostalgique de son monde en la princesse qu'elle était. Les Cluracan décident de mettre de coté leur conflit destiné, Titania repart amère et Maddy retrouve le monde éveillé, perplexe et perdue par cette aventure mais curieusement heureuse! Changement d’univers (enfin) dans la série avec un arc très proche du monde des Faeries. Au programme des visages connus ce qui fait toujours plaisirs, Nuala, les Cluracan, Titania et l’un de mes personnages préférés la garce de sorcière Thessalian ^^ Bref déjà sur le papier, un petit bol d’air frais après une overdose de corinthien. Un arc assez long de 5 numéros car comme à son habitude Kiernan insiste sur les personnages, leur caractère, leur motivation, des personnages jamais simples, toujours recherchés, même les méchants y ont droit. Le point fort du scénariste se retrouve donc dans cette histoire pour notre plus grand plaisir. Il en découle donc 5 numéros, le temps de présenter et de mettre en place les personnages et de faire avancer le plot. Ce dernier est suffisamment riche pour qu’il n’y ait pas de lourdeurs ou de baisse de rythme, Kiernan jonglant avec aisance entre perso, évènements, flashbacks, explications,… se payant ainsi à la fois le luxe de mettre dans une histoire assez grandiose, un petit flirt humain sans importance à coté. Certes, pas de traits de génie dans le scen, pas de gros cliffhanger ou des révélations à tomber sur le c**. Une construction assez classique donc mais solide sans les quelques maladresses dont elle peut être capable avec quand même à la base une bonne idée, bien développée et peut être une fin assez… vague… à croire que Kiernan a un peu de mal avec les fins. De même, on aurait pu penser que l’arc précédent, chargé en émotion juste avant avec la mort d’un personnage principal, aurait une influence sur la suite mais il n‘en ait rien, dommage. Encore une fois donc le gros point fort du comics est à chercher du coté des personnages. Kiernan décidément très efficace dans ce domaine, nous brosse une galerie de personnages denses et riches avec quelques très bonnes idées. L’héroïne nostalgique en fil rouge, de même que l’opposition entre les 2 Cluracans et les scènes avec les méchants enrichissent réellement la lecture, apporte de la profondeur et permettent de rentrer dans l’histoire (j’aime bien cette phrase ^^). A ce niveau là donc, c’est drôlement bien foutu ! et en bonus track donc rien de moins que la dernière Thessalian et la reine de Faerie, oah ! Kiernan, pô bête, en profite pour faire aussi raccrocher les wagons à l’un de ses personnages, Maddy, rôle secondaire mais qui l’intègre pleinement dans l’univers, pour être utiliser ensuite sans doute. Kiernan se permet même de continuer à l’approfondir en faisant évoluer sa situation familiale, pourtant sans rapport avec le reste. Enfin en bonus, un cours sur l’Histoire de Faerie… Ce format semble donc parfaitement convenir à la scénariste, visiblement très à l’aise pour développer son histoire, ses intrigues et ses perso. Et si le plot est bon avec néamoins un déroulement un peu chaotique, on se régale avec cette galerie de personnages hauts en couleurs ! Coté dessins Hojgaard donc un peu meilleur que précédemment, c’est plus régulier, mieux travaillé. Cela dit, il reste souvent très classique, dans le découpage, vraiment basique, qui porte l’histoire sans vraiment la servir plus que ça, et dans les dessins. Très peu cases chocs pour introduire un personnage ou appuyer telles ou telles émotions dans un arc pourtant riche. Donc simple, efficace quand même, c’est très regardable mais peut être attends t’on un style un peu différent pour porter cette série strange. L’encrage de Ron Randall est lui aussi basique, strict minimum. Mention plus quand même car on discrimine bien les scènes avec les méchants des autres. Enfin, Vozzo toujours aux couleurs sort une palette parfaitement adapté aux passages de l’histoire, du bon taff comme d’hab. En conclusion, un arc très sympa et agréable, c’est cool de revoir de vieux visages connus autour d’un plot qui se tient. Les dessins ne sont pt’te pas ze best of ze best mais au final de gâche pas la lecture. |
#14
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Echainage tranquillou Abelou...
The Dreaming #50 Restauration par Caitlin R. Kiernan & Marc Hempel, Duncan Fegredo, Shawn MacManus, John Totleben PlOt : Comme demandé par Dream, Abel, Eve et Jumella partent à la recherche de Cain pour le ramener dans le Dreaming pendant que Merv lui construit une autre maison des mystères. Après des mois, ils finissent par le retrouver dans la nécropole de Litharge mais Cain, qui s'est marié entre temps avec sa soeur Aclima, refuse de revenir, considéré comme un Dieu ici, tournant le dos à son devoir. Ils finissent par repartir, laissant Gregory avec lui. Cain semble douter de son choix et au cours d'une ballade nocturne il apprends de Plath que Matthew est mort, tué par Lucien, ce dont semble ignorer Abel et les autres. La nouvelle maison, déjà effrayante, restera donc sans locataire. Rhaaaaa j’aime bien ça ! The Dreaming, un univers riche qui permet aux scénaristes tous les formats possibles. Ainsi après un long arc de 5 numéros, voici un one shot, autre personnages, autre intrigue. On retrouve Abel, Cain, Eve,… laissés il y a un bon moment avec ze big arc Many Mansions. L’histoire d’ailleurs est dans la foulée. En se basant sur les épisodes précédents, Kiernan parvient à faire en un seul numéro une histoire intéressante. Peu de débordements sur ses perso chéris qu’elle maîtrise à la perfection, juste ce qu’il faut pour recadrer ce petit monde et tout pour l’histoire. Si cette dernière est entendue, elle ne reste pas moins agréable à lire. Rapide, bien ficelé, on regrette presque que cela ne se passe qu’en un seul numéro. Il devait y avoir de la place pour au moins un petit numéro supplémentaire, genre un numéro 1 entier sur la première partie de ce comics, l’exploration et un numéro 2 sur la confrontation Cain/Abel peut être… Là on a un petit sentiment que certains points importants ne sont pas appuyés plus que ça, et même parfois expédié. La fin est intéressante toutefois, porteuse pour la suite, le problème étant qu’on en est au #50 et que la série se finit au #60 avec déjà 2 one shots d’ici la fin. Décision éditoriale sans doute mais qui gâche cette histoire que l’on pouvait vraiment sentir comme une base pour la suite. Elle peut se suffire à elle même… mais avouons le, de manière frustrante. Coté dessins, que du bon, Marc Hempel a un style certes particulier assez épuré mais qui colle bien au Dreaming, Shawn McManus ensuite habitué à l’univers, plus classique mais très agréable à lire. Duncan Fegredo enchaine, toujours aussi bon, très expressif, magnifique.. et John Totleben à la fin lui aussi très détaillé, un style assez inquiétant qui sert très bien cette dernière partie. Bref graphiquement, c’est un petit bijou !! |
#15
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C'est assez frustrant qu'Ellis ne soit pas resté plus longtemps sur le titre : au vu des "clones" de Constantine qu'il a souvent créés, on pouvait espérer quelque chose de plus gros et de plus élaboré s'il était vraiment resté sur la série.
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dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo |
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