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Vieux 17/07/2006, 14h28
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Soyouz
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LES 52 n° 26 Can't Get No

Désolé, vacances, retard tout ça.
Résultat je vais vous faire un grand n° de rattrapage a coup de facilité
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse n'est ce pas ?

Je passe donc la paroles a Mr Keats car les poètes sont les meilleurs raconteurs.

http://buzzcomics.net/showthread.php?t=18116&page=5

Citation:
Posté par John Keats
ma grosse lecture du week end fut Can't Get No de Rick Veitch, publié chez Vertigo pour 20 dollars.
grosse non seulement parceque le bouquin est assez épais (malgré un format assez inhabituel, assez compact), mais surtout parceque le bouquin est assez ambitieux, le gars Veitch a tenté un truc assez audacieux je trouve, là on tape dans la vraie bédé, par le recyclage d'idées de séries télé.
l'histoire est difficile à résumer de prime abord, on peut dire que c'est le parcours d'un chef d'entreprise qui passe par la banqueroute, le nervous breakdow, la débauche, se fait peinturlurer le corps à son insu par des nymphos artistes, va de rave en rave, subi les attentats du 11 septembre comme tout new yorkais, et fini par reprendre sa petite vie pépère comme si de rien était, bouclant le tout dans une symétrie assez surprenante.

ceci étant dit il faut préciser que c'est une lecture qui se mérite, outre la longueur de l'entreprise, il faut souligner la complexité du schéma narratif de l'oeuvre : pas un dialogue ici, une action qui se déroule sous nos yeux avec des encadrés poétiques qui renvoit à celle ci, la commente en prose, mais les deux peuvent tout à fait se lire séparemment. ces textes sont dans un anglais extrèmement difficile, ça demande une grande application pour comprendre parfois de quoi il s'agit, mais l'effort est nécessaire, et le lecteur persistant sort ravi de cette gageure.

c'est un véritable exploit narratif, il faut le dire carrémment, visuellement Veitch s'est déchiré la rate à coup de burin, c'est magnifique à en pleurer. et son story telling est parfait malgré les difficultés évoquées. on ne perd presque jamais le fil de son histoire (et dieu sait que ça aurait pu être le cas avec un exercice aussi périlleux), et l'atmosphère de son histoire est grandiose. la fatalité qui impregne ces pages est à couper le souffle, c'est bourré d'ironie sur la société occidentale de consommation, sur nos gestions pitoyables de la vie à deux ou plusieurs, de l'amour en quelque sorte, et sur ce qui a de l'importance dans nos vies matérialistes.

à ce titre la conclusion est assez dramatique et on ne peut s'empêcher de trouver tout ça extrèmement pessimiste. alors un bouquin sur le 11 septembre? oui et non, le traumatisme est évoqué, c'est un thème central, ces lumières représentant les deux tours sont comme un phare dans la nuit pour Chad notre personnage principal, mais la vie reprend ses droits tellement vite, et le ton est tellement fataliste. mon analyse n'est pas encore très poussée, je pense que ce bouquin mérite largement plusieurs relectures pour vraiment apréhender qu'elles sont les thèses et subtilités écrites par l'auteur, mais cette première approche fut énorme en ce qui me concerne.

une vraie découverte et un vrai régal qui aurait suffit à lui tout seul à me rendre heureux ce week end.

Alors oui je vois pas pourquoi je ne ferais que du pompage éhonté.
Rick Veitch est un homme talentueux et nombre de ses travaux pourraient (et finiront peut etre) dans ces colonnes.

Mais pourquoi CGN ? Peut etre parce qu'il est recent et plus abordable par le commun des mortels malgré son captionning semi diégétique.
reste que sans les caption l'histoire est superbe et ça c'est pas donné a tout le monde d'assumer autant de pages et une histoire azussi belle sans une seule parole.

Rick Veitch est un grand storyteller et CGN en est la plus récente preuve.

Pour : les fans de storytelling et de Veitch

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