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il me semble que le special par Spurrier était plutôt pour effacer définitivement le run New52, et les épisodes de Seely et Kadrey (qui ont suivie Olivier / Moritat)
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Shoot Shoot don't talk |
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En parlant d'Hellblazer :
Chtite review de Rise & Fall chez James & Faye Oué c'est pas Sandman Universe mais pas loin... oh et puis zut c’est mon topic... |
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Hey, c'est cool !
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Moultes mercis
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Mais de rien, merci à toi !
Je me retrouve assez dans ta critique. J'aime bien Tom Taylor, mais j'ai senti ici le défaut de ses qualités. Dans le sens où, ce que j'apprécie beaucoup chez lui, c'est son grand respect, son amour des personnages. DCeased m'a énormément plu moins pour le délire zombie que pour la très grande caractérisation des héros face au phénomène zombie, avec de très beaux moments d'interaction. Ici, je sens que Tom Taylor aime et connaît John Constantine... mais il le "respecte" trop. C'est trop sage. C'est trop attendu. C'est trop "doux", et ça ne fonctionne pas avec ce personnage-là. Si on rajoute, oui, un carcan imposé sur le nombre de numéros, et une intrigue ni originale, ni forcément prenante, ça créé une déception. Mais ça reste un essai plutôt joli et divertissant. |
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Et za continue ancore und ancore...
The Dreaming #13 - 20 : One magical moment par Simon Spurrier & Bilquis Evely, Matias Bergara, Dani, Marguerite Sauvage Plot : Révélations en cascade sur le rôle de l'IA Wan, le dessein de ses créateurs, le devenir de Dream avec au milieu du maelström les habitants de Dreaming qui, plus que jamais, se battent pour leur foyer. Ultime tome du run de Simon Spurrier sur The Dreaming version 2018 et autant le dire de suite, le britannique est parvenu à hisser son récit vers des sommets insoupçonnés. Tous les fils rouges se réunissent habilement vers le climax de son histoire, Dora et sa quête d’identité, l’absence de Daniel, le deuil de Rose Walker, la quête d’Abel, la mort de Lucien… Les révélations se font pas à pas, s’intégrant dans une narration plus que parfaitement maîtrisée par Spurrier. Les pièces de ce puzzle, proposé aux lecteurs dés la toute première page, finissent de glisser l’une vers l’autre lentement mais habilement jusqu’à l’image finale. Et quelle image ! L’auteur a, pour moi, totalement compris et su utiliser les jouets de Neil Gaiman tout en se les appropriant. Il persiste ainsi à doser parfaitement son récit, entre références connues et parfaites nouveautés, se faisant plaisir, et à nous avec, en glissant une ou deux petites ficelles tirées par quelques Endless. Il embrasse les grandes thématiques du Dreaming, pouvoir de l’imagination, libre arbitre, ce qui définit les individus, tout en y ajoutant des pincées de messages positifs : tolérance, courage, abnégation, famille… le tout baignant dans un style fantastique, onirique, mythologique, et pourtant cohérent. L’exercice est toujours difficile et pourtant, ici, Spurrier parvient à rendre son histoire à la fois magique et compréhensible, permettant un nouveau et très agréable voyage du lecteur vers les contrées d’Oneiros. Ma foi, à la lecture de cet arc, je trouve qu’il aurait sa place comme épilogue de la saga de Papa Gaiman lui-même, renvoyant directement au spoiler de spoiler du spoiler. C’est à la fois une qualité assez notable, mais aussi son plus gros (seul ?) défaut peut être. Spurrier se glisse tellement dans les chaussures de Neil que je regrette un peu qu’il n’ait pas livré « autre chose ». Ce petit petit sentiment est renforcé par une narration trop homogène et uniforme. Spurrier abuse ça et là de textes en voix off, qui pose souvent un cadre plus ou moins cryptique. L’utilisation de cette méthode reste souvent mécanique : présente en début de numéro, puis laissant la place à l'action, aux récit qui avance, avec un final en écho. Mais, attention, ceci reste le tatillonnage (ça n’existe pas, m’en fout NDR : ah ben si!) ultime. L’histoire est exceptionnelle, grandiose, épique, lorgnant vers un mysticisme dont Moore lui-même avait inondé les pages de sa Promethea… rien que cela. Je n’ai, par contre, pas de mots pour décrire le travail visuel de Bilquis Evely, épaulée non moins superbement par Marguerite Sauvage, Dani, Matias Bergara et Mat Lopes à la colo. La narration un peu mécanique de Spurrier est peut être notable mais tellement magnifiquement mis en image que je me demande même si je ne l’ai pas notifié par principe. Un immense bravo à ses magiciens des crayons, avec une chtite mention plus Bilquis Evely qui est juste exceptionnelle. |
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Non, ne pars pas déjà
EDIT : ok, j'ai même pas posté la critique du premier volume.. que j'ai lu, écrite et.... effacé John Constantine : Hellblazer #7 - 12 : The best version of you par Simon Spurrier, Aaron Campbell, Matias Bergara Plot : Alors que la magie semble dérayer autour d'un mystérieux point précis, le viel homme s'avance, prêt à abattre sa dernière carte sur Constantine. Dernier (déjà) volume du britannique Simon Spurrier sur Hellblazer.. et du brit’, il y en aura un max dans ces derniers numéros. Si l’auteur avait injecté une belle dose de fraîcheur dans le début de son run (même si ça faisait chi** pour Chas), il finit ici dans du John Constantine old School. Pas de revirements bas du front, pas de fan service ou de nostalgie facile, pas d’excuses aux fans (coucou L’Ascension de Skywalker) mais un retour aux sources efficace, avec style, et qui sert le récit. Nous commençons avec une dose immédiatement violente, en plongée dans le monde ouvrier de Londres. L’occasion pour l’auteur d’ajouter du réalisme son titre, avec notamment une opposition des pêcheurs rosbeefs contre froggies, des hommes à cran, robustes, issus d’une couche populaire qui alterne entre métier difficile et escapades au pub. L’un d’eux se trouve être le seul à ramener des prises intéressantes, ce qui se terminera dans un drama sanglant. Suivant ce fil rouge (des pulses de magie apparaissent ça et là), John se retrouvera à préparer une mise bas étrange dans les écuries de la reine, fera un sale trip nocturne et finira au Parlement lui-même où l’innommable prends place. Un ancrage dans les rues de Londres, le routinier jusqu’aux cercles de pouvoirs très « humains » où John croise une magie de terrain qui sent le sang, le sexe et le souffre. En parallèle, Spurrier fait monter sa wortheshire sauce par étape mais gère avec talent narration et rythme. Le récit glisse donc tout seul, proposant des récits secondaires en forme de pièce de puzzle qui s’assemble à la toute fin. Il saupoudre son plat de quelques checkpoints explicatifs, de la vulgarisation magique bien tournées, dans le bon tempo et au dosage parcimonieux et efficace. Bref, on ne se perds pas dans cette course contre cet ennemi invisible qui semble avoir toujours un coup d’avance. L’ambiance continue d’être délicieusement sale, gritty, oppressante…une couche de pollution (humaine) qui colle à la peau durant toute la lecture et qui partira difficilement après la dernière page. Pourtant Spurrier ne se facilite pas la tâche en multipliant les lieux et les personnages mais le talent graphique de la team d’artiste est impressionnant. Aaron Campbell salit tout avec son trait et son encrage sombre. Matias Bergara semble moins trash mais délivre des cases particulièrement marquantes. Jordie Bellaire finit d’enrober les dessins par des couleurs parfaitement dans le ton, se payant le luxe de les adapter à chaque dessineux. Un final en fanfare qui conclu cette histoire. Visiblement, Spurrier et ses acolytes en avaient encore dans la manche car cette « non reconduction » du titre fut un coup dur pour eux. Et pour les nous aussi, car ce fut foutrement bon de retrouver this ol’ mate, surtout après son inclusion soft dans l’univers DC mainstream. Comme retrouver un vieux pote et se rappeler dès la fin de la première pinte quel conn*** il était en fait. Il reste néanmoins un run qui se suffit à lui-même, un addendum plus qu’honnête à la série mère Vertigo. Peut être même dans le top 5 … Pas de happy ending, c’est pour les autres. La leçon finale…n’est pas à retenir. Y a eu du sang innocent dans les rues de Londres, d’autres ont survécu mais vont faire des cauchemars pendant longtemps, des choses étranges se sont produites à la périphérie du regard des gens, une odeur de merde a flotté en ville pendant quelques jours, et John repart avec encore moins d’amis qu’au début… c’était bon de te revoir, vieux salopard ! Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 30/12/2021 à 19h40. |
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Ah j'étais pas sûr de l'info. J'avais lu quelque part que c'était effectivement plus tôt que prévu mais pas qu'il avait du raccourcir concrètement son histoire. Ben, ça ne se voit pas tant que ça pour le coup
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Hikx!! Presque 1 an sans message... si si j'ai bossé je vous promets
The Dreaming : Waking Hours par G. Willow Wilson & Nick Robles Plot : Débarquant avec fracas dans le monde éveillé, un cauchemar fait équipe avec un Ange et la descendante Burgess pour trouver son âme sœur. Insérer des messages dans les comics, c’est bien entendu très classique. Par ce moyen, les auteurs glissent leurs idées, pensées, propositions, et habillent leurs récits. Mais quand le message est tellement prédominant qu’il occulte tout le reste, c’est la lecture entière qui est négativement impactée. En l’occurrence, c’est la sensation que j’ai eu à la lecture de ce Waking Hours et qui me fit lâcher le livre au #5 sur les #12 que composent la maxi série. Répondant à des thématiques très actuelles, l’autrice se base sur une histoire d’amour pour brosser plusieurs personnages hélas vides de toute substance. La faute d’une part à une caractérisation maladroite : ils sont parfaits. Certes, ils hésitent, font des erreurs, se trompent, mais au final, ils prennent les bonnes décisions, ne font jamais rien avec de lourdes conséquences et parviennent à réaliser des exploits impossibles en théorie. Par exemple, cette étudiante en PhD piégé dans un rêve où elle va s’y noyer et s’oublier.. mais non, pas elle ! Dans une scène téléphonée au possible, elle parvient inexplicablement à ressortir le nom de son enfant sans raisons particulières. Elle est juste trop forte. Difficile de s’attacher à des personnages aussi lisses et qui n’existent pas, d’autant qu’ils sont justement censés incarner dans le titre ces êtres mortels fragiles et ballotés dans un monde plus grand qu’ils ne le pensent. Autre écueil, une multitude de raccourcis scénaristiques pour permettre à ses personnages et à l’autrice de présenter le message au cœur du récit (tolérance, amour, ouverture d’esprit…). De la même manière, c’est bien trop artificiel pour fonctionner. Ainsi, un cauchemar magnifique et « hot » (sic) défectueux à sa création mais laisser juste comme çà par Dream sans raisons, la capacité inexpliquée et impossible de ce dernier à tomber amoureux (du 1er humain qu’il voit), ce dernier connaît d'ailleurs un ange qui n’habite pas loin qui connaît une sorcière qui n'habite pas loin, la trahison bête, non expliquée et hors perso de Dora, l’étudiante en thèse sur Shakespeare qui se trouve enfermée dans un rêve en rapport direct avec sa thèse… et j’en passe. C’est tout simplement trop. L’histoire principale frise ainsi le cliché moderne, basiquement mis en scène et sans aucunes attaches émotionnelles, alors que c’est, semble t’il, le cœur de la proposition ici. Les bases trop faciles du récit et des personnages trop artificiels et clichés ne m’ont pas permis de rentrer dans l’histoire. Cette dernière servant, visiblement, avant tout d’excuses pour de jolies messages, ces personnages n’évoluent donc quasiment pas pages après pages et filent vers leur final qui semble tracé et attendu. L’utilisation du Dreaming et de l’univers crée par Gaiman est du même acabit, avec facilité et parfois sans réellement respecter les briques du lore. Difficile donc d’accrocher à cet ultime voyage au sein du monde onirique, même si Nick Robles et Mateus Lopes livrent un travail admirable aux dessins. Encore que là aussi, malgré leur indéniables qualités, leur rendu est presque trop parfait et lisse. Non, décidément, je ne suis pas rentré dans Waking Hours. |
Tags |
dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo |
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