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C'est bien beau les vacances de Pâques ensoleillées et les noubas célébratoires du mûrissement de votre serviteur mais ça ne fait pas avancer les chroniques de pile. Ça m'aura au moins permis de battre platement l'ami Zeph dans notre course effrénée au plus gros retard de mise en ligne. Si vous avez déjà lu la prose du Saigneur, vous risquez un fort sentiment de déjà-vu. Afin de vous évitez un recours désespéré à l'alcool ou au centrisme, je vais parsemer mon blabla de néologismes prétentieux et de calembours abscons.
Ça fait genre. On commence fort, rapide et poilu entre les cases. Batman Inc #4 C'est un fait constaté par huissier. Je ne trouve jamais Morrisson aussi bon sur ses Batouilleries, que quand il est dans sa veine circasso-psychédélique. Avec la double dose de Batwomen virevoltantes sur manège ou moto de ce numéro, je suis donc aux anges. Rythme infernal, belle densité, double narration enlevée et surtout prestation aguicheuse et sous haute influence Quitelyesque d'un Chris Burnham qui a beaucoup progressé depuis Nixon's pals. Pure bliss. Xombi #1 Qu'il est beau ce premier numéro ! La nano-frange du héros, les blagues de nonnes, la prison miniature, les anges de neige maléfiques... tout est bon là dedans. John Rozum bricole avec bonheur une ouverture bizarroïde et bigarrée entre scènes de potes et délires morbides. Tout ça est emballé avec classe par un Fraser Irving totalement raccord avec le ton. Le meilleur premier numéro de série depuis un bail. Je me mords les coudes de ne pas connaître la série originale de 1994 et je vais de ce pas sur le toit de mon immeuble allumer le Gourvy-signal. On continue vert pâle. Green Lantern #64 Green Lantern corps #58 Emerald warriors #8 Je ne sais pas si c'est juste la culpabilité d'avoir céder sur un truc que je m’étais promis de ne pas prendre mais j'ai un peu roupillé sur cette entame du nouveau gros badaboum émeraude. Il se passe certes des trucs mais c'est quand même bien dilué sur les trois comics. En plus, ça peine à prendre de l'ampleur et les chamailleries entre camarades de jeu sont un peu répétitives à la longue. Il reste quelques bons moments, une super page de Mankhe avec les gardiens possédés et un cliff sympatoche mais c'est tout de même assez mou pour un démarrage. On enchaine de façon un peu dégoutante. Jonah Hex #66 Les expressions grimaçantes et tordues de la sémillante Fiona Staples sont parfaites pour cette histoire de village enneigé aux mœurs culinaires assez peu ragoutantes. Un bon petit numéro, prévisible mais bien mené et qui fait froid dans le dos comme il faut. Scalped #47 Autre série inconfortable et pourtant tout à fait fascinante, Scalped continue son sinueux chemin vers un prometteur numéro 50. Ce petit détour par chez Dino Poor Bear adopte un rythme plus lent qu'à l'habitude mais joue une fois de plus admirablement avec nos nerfs en en faisant le minimum. Hellblazer #277 Je concède volontiers à Zeph qu'après un démarrage formidable, ce numéro tourne un peu en roue libre jusqu'à un final qui sent la redite. Ceci dit, rien que le titre de l'épisode suffit à faire mon bonheur donc je ne fais pas la fine bouche. Sweet Tooth #20 Léger sentiment de routine sur ce nouvel épisode des aventures du messie à cornes de Jeff Lemire. Il y a une jolie scène de dialogue tendu avec Jepperd, une ouverture pas inintéressante mais ça ronronne un peu quand même tout ça. On poursuit en étant méticuleux dans son classement de ce qui déçoit ou pas. Power Man and Iron Fist #1 et 2 A mon grand désespoir, je me retrouve à ranger les deux premiers épisodes de cette mini en tête de gondole du rayon : « ç'aurait pu être une belle histoire toi et moi, mais non, définitivement, ça va pas être possible ». L’éminemment sympathique Fred Van Lente tente vaille que vaille d'insuffler fantaisie et rythme en agitant tout une ribambelle de vilains hauts en couleur. Mais malgré une dynamique de duo jeune chien fou/maître un peu dépassé et quelques tentatives de donner une couleur plus dramatique, je me suis bien fait suer. Il faut dire que les horribles dessins du duo Alves/Pereira aggravés par la colorisation neurasthénique de Bruno Hang (et zou, trop la fête le carnaval marronnasse !) plombent lourdement le truc. 5 Ronin #1, 2 et 3 Les principaux héros Marvel revisités à la sauce japon médiévale... Hum, on imagine assez bien un Milligan ivre mort rédiger en s'esclaffant sur un coin de bar son pitch. Je les ai pris parce que les dessins étaient assez prometteurs et surtout par goût pour la profonde mélancolie émanant de la figure du ronin. Tout ça était donc bien parti pour finir classer dans l'enfer des comics ne valant pas leur poids en peaux mortes mais... Je ne dis pas qu'on tient là un chef d’œuvre impérissable mais j'ai été surpris de trouver ces trois premiers numéros aussi sympathiques. La trame est classique et assez répétitive mais le jeu de transposition des pouvoirs/caractère des personnages est assez bien mené et reste très amusant. Les petites manipulations amenant les protagonistes vers un final inéluctable et sanglant sont elles aussi plaisantes. Comme le traitement graphique est très chouette sur l'ensemble, ça donne un comics étonnamment agréable pour le néophyte Marvel que je suis. On conclut au pas de charge. Boys #51 et 52 Turf #4 Terry Moore's Echo #28 Les Boys confirment leur forme avec une conclusion d'arc pas ébouriffante mais qui fait le boulot et un début prometteur avec des super-neuneus débarquant en plein début de la terrible bataille des Ardennes. Le turf continue aussi d'être très joli, pas trop incohérent et carrément dialogué à la hache. Enfin, le Echo est clairement un numéro d'attente mais il y a une apparition sympathique donc je pardonne tout au beau Terry. See you soon folks. I hope...
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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Xombi, c'est de éclate totale!
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Cool. Gooooouuuuurvvvvyyyyy !
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Pour le premier volume c'est Virgule qui en parle le mieux.
Tant que j'y suis très belle pile. |
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J'ai quand même pas mal de mal avec Echo , j'essaie pourtant mais j'y arrive pas .. Enfin , je trouve ça très lisible mais bon franchement pas indispensable
Sinon toujours de très bonne critique
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Mon blog http://morpheusmutant.blogspot.com/ Ma page Facebook https://www.facebook.com/stephanehobgallais Motstordusetbullescarrés Chronique littérature jeunesse Le Blog |
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Quelle arnaque, je savais que j'aurais du attendre deux jours de plus.
Sinon, excellente critique comme d'hab. Et ouais, Morrison commence vraiment à faire plaisir. Et Sweet Tooth, ça fait un bon que la routine s'est installé.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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quand on pense que j'ai eu l'intégrale en vente pendant + de 3 ans... c'est ballot ça vient de disparaitre
ça nous ne rajeuni pas.. http://buzzcomics.net/showthread.php?t=20598
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On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 ! My dead Blog ! Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!! TPB Waiter |
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Arfh, va falloir trouver Turf 4. ^^ |
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C'est parfois assez chouette d'être vieux.
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et tu la mérites amplement ta guitare!
quelle belle pile et quels beaux avis. Xombi et Jonah Hex ça ferait presque pardonner à DC Comics la médiocrité de ses publications qui semblent ne jamais se relever de la fange dans laquelle elles se sont abimées. Morrison est beau et sexy dans ses batmaneries, on ne le dira jamais assez en effet, et j'ai beaucoup aimé la construction de son numéro 4 de Batman Inc. c'est toujours aussi habile, jouant sur les time lines juste pour notre bon plaisir, construisant et déconstruisant toutes les connaissances de cet univers pour sortir une histoire juste mortelle. je suis comme toi pour 5 Ronins, j'ai été plus qu'agréablement surpris, ça a une cohérence et un liant que je ne m'attendais pas à trouver dans un truc comme ça chez Marvel. Milligan fait un peu plus que le minimum que j'attendais de lui là dessus, à savoir sa science du story telling. le final est très plaisant et c'est très joli à l'oeil sur les cinq numéros. et ses Hellblazer c'est toujours bon, tellement que je lui pardonne certaine facilité. faut dire que l'histoire du pouce qui a un dernier numéro à composer par de là la mort j'ai juste trouvé ça hilarant. j'aime ce putain de run j'y peux rien.
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johnkeats.space-blogs.com |
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- Capitaine, capitaine, énorme Gourvy colis à l'horizon !
- Pute borgne, on a déjà un beau petit lot DC en cale. Face à une telle générosité, on risque bien d'aller au fond. Il n'y a pas de temps à perdre. Sortez les adverbes, les expressions folkloriques et raclez moi le lexique jusqu'au trognon. Il faut éponger ça illico presto. Jonah Hex #67 Je crois que je ne me lasserais jamais de dire à quel point Jordi Bernet est parfait sur ce titre. Je vous concède volontiers le droit de vous lasser de le lire mais je vais en remettre une couche. C'est à nouveau un pur plaisir d'admirer la dynamique et la puissance des traits du monsieur. Je vous conseille tout particulièrement les extraordinaires pages muettes où Jonah explore pistolets à la main une ville déserte et pestiférée. Comme Gray et Palmiotti réussissent encore une fois un très bon numéro à la construction élégante et pêchue. C'est assez stupéfiant de voir qu'après 67 numéros, avec des hauts et des bas certes, ils soient encore capables de réussir ça. Batman incorporated #5 et 6 Pour mon plus grand plaisir, c'est double dose de chauve-souris morrisonienne pour moi ce coup-ci. De mon point de vue, pas de baisse de régime ici avec en plus des Paquette/Lacombe et Burnham tous aux aux taquets. C'est dense, bigarré, enlevé, ça virevolte sans mollir et les méchants sont méchants à souhait. Histoire d'avoir un truc à dire, je pinaillerais juste un peu sur le numéro six que j'ai trouvé parfois un peu redondant avec un côté «Je vous ré-explique tout depuis le début» assez inhabituel chez Grantounet et toujours un peu vexant sur les bords. M'enfin rien de bien grave pour ce qui reste un régal hors norme. Xombi #2 J'ai été vaguement tenté de haïr quelques instants Monsieur John Constantine d'avoir toper avant moi chez Virgule la série précédente mais je peux difficilement lui en vouloir d'avoir bon goût et d'être plus vif d'esprit que moi. Je me console avec cet excellent second numéro mené à un train d'enfer. Le premier posait avec virtuosité des bases très excitantes. Ce numéro deux met le pied au plancher. Bagarres bizarroïdes, dialogues facétieux et jolis contrepieds sont au programme d'un comics sublimé par un Frazer Irving totalement déchainé. Je ne sais pas trop si c'est rassurant ou déprimant que cette série soit un OVNI aussi délicieux. Green Lantern #65 Green Lantern Corps #59 Green lantern Emerald Warriors #9 Le début du nouveau-méga-bordel-cosmique de Mister Johns était assez moyen. Cette nouvelle triplette est … ben... moyenne aussi, en fait. Comme pour les trois premiers numéros, il y a quelques idées sympatiques mais pas trop quand même. En gros, il se passe un ou deux trucs rigolos et ça meuble sévère autour. Ça manque à nouveau d'ampleur et de tension. J'ai l'impression que tous les ingrédients sont là mais que la sauce ne prend pas. Enfin, pour enfoncer le clou, je ne suis pas un gros acharné des incohérences ou du «réalisme» dans le super-slip, mais le corps entier des lanternes arrêtés par Bon encore une fois, le cliffhanger est prometteur mais c'était déjà le cas la dernière fois et puis bof. Scalped #48 Retour du côté de chez Dash Bad Horse pour ce pénultième numéro de l'arc «You gotta sin to get save». Coincé entre trois belles araignées bien velues, notre malheureux «héros» semble bien mal parti et le final promet à nouveau des larmes et du sang. Même si on commence à être familier avec les ficelles narratives d'Aaron, le bougre réussit encore à nous procurer des émotions fortes. Ici, deux hommes nus se disent, ne serait-ce que pour un instant, la vérité et c'est magnifique. hellblazer #278 ça déroule encore un peu du côté de notre cher John mais ça reste tout de même fort plaisant. Rythme un peu pépère donc mais Milligan s'amuse toujours autant, et nous avec. Toutes les péripéties autour du nouveau pouce sont très très drôles et j'ai beaucoup aimé aussi le catalogue démoniaque. Quand à la petite pirouette fétichiste finale, ce n'est pas grand chose et pourtant ça m'a collé la banane jusqu'aux oreilles. Sweet Tooth #21 Le nouvel épisode des aventures de Gus est plutôt pas mal lui aussi. Rien de bien extraordinaire certes, mais il me suffit de quelques petites fantaisies phylactériennes et d'une jolie construction en double récit pour que ça m'aille. Le combat ours/Sheppard est assez sauvage et j'aime aussi bien la conclusion cruelle du numéro. Ce n'est surement pas la série du siècle et ça souffre durement de la comparaison avec l'infernal tandem Scalped/hellblazer mais je m'y trouve toujours pas si mal que ça dans le bac à sable de Jeff lemire. Coming next in the pile : C'est double ration générale chez Marvel et le boucher boulanger fume de la marijuana avec Madman, Hellboy et des vaches.
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Batman Incorporated #6 est ma lecture du mois : je ne l'ai pas trouvé redondant car il expose concrètement la thématique avec tenants et aboutissements le tout à la sauce Morrison!
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Bon, c'est vraiment juste au détour d'une page que j'ai eu ce sentiment. Plus que redondant en fait, c'est surtout que j'ai trouvé ça étonnamment explicatif pour du Momo.
Et les War of GL, t'as trouvé ça comment toi ?
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Passée la mi-parcours, j'attends toujours l'épique : j'ai parfois l'impression que ça n'a pas commencé, ça parle beaucoup au détriment de l'action.
Il y a de bons moments mais trop peu. Heureusement, le dessin est au top (oui, j'apprécie Kirkham). Je ne vais pas dire que c'est l'histoire de trop niveau grosse saga pour la franchise mais soit elle arrive trop tôt, soit les auteurs s'y prennent mal (voire les 2) malgré le potentiel.
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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