Les comics Star Wars

[Jorus C'Baoth]

Oh pardon, j'ai eu une absence.. tu parles de la série récente Haute République ou de ce truc là

[Jorus C'Baoth]

La Haute République #6 - 10 : Le coeur des Drengir
Cavan Scott (s) / Georges Jeanty, Ario Anindito (d)



La Haute République #11 - 15 : La fin des Jedi
Cavan Scott (s) / Georges Jeanty, Ario Anindito (d)



Plot : Les épreuves s'enchainent pour les Jedi du Flambeau menés par l'immense Avar Kriss. La ré-apparition d'une espèce carnassière et invasive menace d’innombrables mondes de la Bordure Extérieure, toujours à la merci des pirates Nihil dont l'Oeil, Marchion Ro, semble avoir mis la main sur une arme spécialement contre les Jedi.

Suite et fin de la 1ère série sur la Haute République qui mènera la néo-chevalier Jedi Keeve Trennis jusqu'au drame qui clôturera la 1ère phase de cette nouvelle période Star Wars.
Et c'est plutôt emballant tout ça!! Certes Cavan Scott glisse ici et là quelques facilités scénaristiques un peu rapide pour faire avancer ses histoires. Mais ces dernières se tiennent plutôt bien et, cerise sur le gâteau, sont pleinement intégrées dans le grand plan de cette période. En gros, tout ce que la postlogie n'était pas ...
L'univers Star Wars aurait pu être mieux utilisé par Scott. Les références à Coruscant, la République, le Cartel des Hutts... existent et participent à la grandeur du récit mais une petite couche supplémentaire aurait permis de proposer une dimension encore plus grandiose.
Les personnages sont un vrai point positif. Nombreux, chacun avec une storyline qui lui est propre et des destins variés et riches, qui se croisent avec les fils rouges du scénaristes. L’histoire n’est pas en reste. Après des ennemis qui semblaient invincibles, nous assistons au retour des némésis de cet ère, les terribles Nihil.
Tout ceci forme une lecture agréable, rythmée, à laquelle il ne manque vraiment pas grand chose pour être d’un niveau supérieur ou tout venant. Scott parvient néanmoins à trouver un équilibre intéressant entre action, drama, personnage, émotion et parvient même à surprendre, notamment via un final apocalyptique que je n’avais pas vu venir… et ça n’est pas arrivé souvent dans les comics Star Wars Marvel Comics. Un boulot bien sérieux et bien ficelé dans l’ensemble qui a ravivé la flamme de la fan attitude ! Sortant de ma bouderie, j’ai donc vite fait de sortir une chronologie de lectures Haute République pour me plonger plus en avant dans ce projet qui fleure bon le temps du Dark Horse Comics.
Côté dessins, Anindito persiste dans son très bon travail, rendant hommage au rythme effréné de Scott par des dessins pêchus et précis et dynamique. Il est épaulé par Jeanty un ton en dessous, dont le trait porte moins l’histoire mais sans démériter non plus.
Le 3ème tome se termine avec la mini Eye of the Storm / L’œil du cyclone #1-2 (Charles Soule (s) / Guillermo Sana (d)) totalement obligatoire pour les fans de la Haute République. En deux petits numéros, Soule présente l’origin story du Marchion Ro, le mystérieux Œil des Nihils, maître des sentiers de combat qui permettent aux pirates de frapper partout. Beaucoup d’informations, beaucoup de liens avec différents points de cette 1ère phase dans la Haute République, mais Soule habille bien ce data dropping par du drama et de l’action. Chouette lecture donc, sombre à souhait grâce au style de Sana paradoxalement peu précis mais très efficace, avec un faux air de Francesco Francavilla.

[Ben Wawe]

J'ai le même avis !
The High Republic est mon petit plaisir Star Wars, j'ai adoré suivre la série !

[Jorus C'Baoth]

Star Wars (2020) #13 -18 : War of the Bounty Hunters
Charles Soule (s) / Ramon Rosanas (d)



Plot : Toujours dispersée, la rébellion joue sue tous les fronts, retrouver les divisions perdues persécutées par la flotte de l'Empire et courir après le bloc de carbonite contenant Han Solo et qui est la cible de beaucoup, beaucoup de monde.

Déjà que pondre un récit entre deux films est casse gueule, voilà qu’on complique encore plus le travail des scénaristes avec un crossover peu engageant : différentes factions de la galaxie courent et s’affrontent à la poursuite du bloc de carbonite contenant Han Solo ! Mais comment une telle frénésie se finira ? ah oui, chez Jabba le Hutt…
Mais ce n’est pas parce que le résultat est connu que le contenu doit être à négliger. Hélas, Soule a recours à l’utilisation de personnages quasiment hors caractère. Leia en tête choisit de monter une mission pour récupérer Solo au détriment de maintenir une rébellion sur le point de sombrer… avant de s’en détourner au profit de cette rébellion… Dame Q’ira a également des intentions fort peu claires concernant le bloc de carbo de son ex, ce qui amène tout ce petit monde a faire des choix discutables, voir peu compréhensibles.

Cela dit, ces énormes ficelles ne parviennent pas à gâcher totalement une lecture plutôt rythmée et satisfaisante par ailleurs. Le Luke et le Vader post Empire Contre Attaque ne brillent pas par leur originalité, mais leurs écritures tiennent la route et apporter une chtite pierre à leur édifice. Lando et Lobot s’en sortent plutôt bien aussi avec un arc acceptable qui s’offre une parenthèse nostalgique et dramatique à la fois simple et efficace. Un numéro sort totalement du lot et fait figure d’oasis, celui paradoxalement qui n’est pas sur la traque de Solo. Skywalker et quelques têtes connues retrouvent l’une des divisions perdues des rebelles au cours de 22 pages bourrées d’action qui sentent avec délectation le bon vieux temps où le Rogue Squadron rendait coup pour coup à l’Empire…
J’avoue aussi que Soule se sort pas trop mal du piège du crossover. Certes, il y a des espaces béants entre certains numéros, à compléter dans d’autres séries j’imagine, mais vu le peu de densité de l’histoire générale, rien de bien gênant.

Ramon Rosanas aux dessins à un style souple et agréable à l’œil. Tout semble assez faciles à dessiner sous ses crayons et c’est un vrai plus dans ce tome qu’il faut avouer très rythmé, crossover oblige. Il fait parti des points qui rattrapent dans sa globalité les facilités utilisées par Soule pour au final un volume imparfait mais qui aurait pu être bien pire.




Darth Vader (2020) #12 -17 : War of the Bounty Hunters
Greg Pak (s) / Guiu Vilanova, Raffaele Ienco (d)



Plot : Vader a été remis en place par l'Empereur. Son plan a changé, il veut maintenant se débarrasser de Luke, son potentiel remplaçant aux côtés de son maître. Le corps de Han Solo dans la carbonite va jouer le rôle d'appât, mais de l'administratrice Moore à l'Aube Ecarlate en passant par le cartel des Hutts, le nombre d'adversaire de Vader ne fait que monter.

Vader aussi subit donc lui aussi le crossover War of the Bounty Hunters mais de manière semble t’il un peu plus chaotique. Le volume commence efficacement avec un complot à la plus haute marche de la hiérarchie impériale, une alliance fragile mais puissante avec un rival de Jabba le Hutt et un Vader remis violemment à sa place récemment, lancé dans une quête pour conserver sa place coûte que coûte. Bref un cadre plutôt efficace de jeux de pouvoirs avec en son centre un Darth Vader concentré et déterminé.
Hélas, le crossover vient donc bousculer une narration bien posée en déplaçant des pans de l’histoire dans d’autres séries. La 2ème partie du volume est donc peuplée de trous de gruyères que Greg Pak tente envers et contre tout d’utiliser habilement. Il y parvient ici et là, proposant des micro arcs narratifs satisfaisant dans l’ensemble. Hélas, le potentiel de la première partie semble devoir être sacrifier sur l’hôtel de ce crossover car complots et jeux de pouvoirs en font trop vite les frais. Le soufflet retombe donc assez vite, d’autant que les finalités de ce crossover un peu bêtes sont connus de tous. Il reste un ultime twist mais au final presque attendu.
Oochi de Bestoon, le fameux assassin Sith pourrait rejoindre la liste des supposées impositions éditoriales. Pak ne semble pas avoir une seule idée pour ce personnage au potentiel certain mais qui se réduit à un espèce de clown insupportablement pas drôle. Petit gâchis.
Vilanova et Ienco aux crayons rendent une copie très correcte, notamment sur les scènes d’action. Ces dernières sont puissantes, dynamiques, débordantes de vitesse et d’impacts. Raffaele Ienco notamment semble s’amuser à alterner les cadrages et les choix de cases, ce qui apporte un vrai plus à la narration de Pak. Jolie petite découverte.

[scarletneedle]

J'avais lu cela à l'époque grâce au petit frère qui m'avait fait lui acheter TOUS les singles du crossover.

Beaucoup de bla-bla, beaucoup de remplissage.

[Jorus C'Baoth]

Malgré une hype basique, j'ai pas tenu au delà du 1er volume de Bounty Hunters... trop ennuyeux. De même Aphra est moins intéressante depuis la prise en main par Alyssa Wong et j'ai arrété à ce moment là... donc autant dire que j'ai pas tout compris à cette War of the BH

[Jorus C'Baoth]

Darth Vader (2020) #18 - 22 : Crimson Reign
Greg Pak (s) / Guiu Vilanova, Raffaele Ienco, Leonard Kirk (d)



Plot : Alors que l'Aube Ecarlate se positionne dans la galaxie, Vader, ne pouvant faire confiance à personne au sein de l'Empire, monte un groupe d'assassins et de guerriers pour faire mal à l'Aube dans sa quête de rétablir l'Ordre. Il croise ainsi Sabé, ex protectrice de Padmé, dont les objectifs se mettent à coïncider.

J'avoue, j'étais chaud : j'ai commencé ce nouveau crossover entre séries Star Wars "Crimson Reign" avec les volumes regroupant l'intégralité des séries et la mini principale. Je n'ai pas pu tenir jusqu'au bout... plat, sans envergure, avec trop de facilités dans l'écriture, un travail éditorial bordélique (certaines séries s'en fichent, d'autres effleurent, d'autres tentent de mixer avec leurs propres histoires...), Crimson Reign est inintéressant. Les objectifs de Lady Qi'ra sont rarement clairs, il manque des "joueurs" importants dans l'échiquier galactique, l'Empereur est en mode "je sais déjà tout oh oh oh" et de toute manière, dés qu'il y a un soucis, hop, untel est un agent infiltré...
Bref j'ai revendu mes tomes pour me prendre que les séries Darth Vader et Star Wars. Bounty Hunters continuent de rater sa cible (ça serait des soldats, des mercenaires, des gardes du corps, des miliciens ou même des postiers, ça ne changerait rien à des histories à rallonge, et en plus ils ont rendu Borssk et Zuckuss sympas!!), et Aphra continue de sombrer dans l'ennui (aucun renouvellement, perso secondaires insipides, subplots totalement plats).

Vader donc. Greg Pak a fait du bon taff sur une série très balisée le temps des deux premiers arcs. Il s'est passé quoi ensuite? War of The Bounty Hunters! 1er crossover post Empire Contre Attaque dont le mastermind serait Charles Soule. Rebelote ici, avec le 2ème crossover donc.

Pak tente d'insuffler une nouvelle énergie à Vader suite à sa remise en place par l'Empereur. Instaurer un Ordre galactique! Voilà une mission à la hauteur du Seigneur Noir, habilement mis en contexte par des flashbacks de l'Episode II avec la scène du pré. Non pas le moment "malaise" où ils font les cons avec des vaches rondes mais au moment où Anakin dit tranquillou à Padmé qu'une bonne dictature, ça peut avoir du bon.
Sur le fond, c'est donc plutôt bien trouvé. Sur la forme, c'est hélas très faible. Vader s'entoure de 4 bras cassés (dont le définitivement insupportable Ochii de Bestoon qui va finir par me faire arréter le comics) pour frapper l'Aube Ecarlate qui, pour une organisation secrète particulièrement efficace, est plutôt facile à trouver et à trahir. S'en suit donc des combats frénétiques sans aucun morts, des planètes qui se ressemblent, des dialogues de tous les jours et pour tous les perso et un Vader qui ne doit quand même pas bien lui faire mal à cette organisation galactique avec ses 3 clampins. Pak tente d'habiller le tout avec quelques perso majeurs avec leurs propres agendas et qui passent d'un camp à l'autre en fonction de leurs besoins. Mais cette idée prometteuse est noyée dans trop de contenu et se perds dans le rythme bien trop rapide de l'histoire.
On ne peut que supposer que Pak n'ait pas eu l'inspiration pour coller son plan à celui de Soule et de Crimson Reign (et il n'est pas le seul...) et cela n'augure rien de bon pour le 3ème et dernier volet de ces crossovers de plus en plus insipides : Hidden Empire. Autant dire que l'on ne m'y reprendra pas à deux fois.

Niveau dessins, Kirk fait toujours le taff même si il semble un peu facile et léger ici. Ienco se pose avec un style plus sombre et dur, ce qui passe bien avec cette série quand même bien violente. Vilanova se charge de la dernière moitié mais avec un trait sans profondeur, peu excitant et assez rigide il faut avouer. Ses planches manque de dynamisme et de caractère. D'autant plus dommage qu'avec plus d'inspiration visuelle, il aurait pu rendre ça et là une histoire, à l'image du crossover, bourrée de raccourcis et de facilités.

1.5/5.. +3 si ils tuent Ochii de Bestoon la prochaine fois.

[watchblue]

Je trouve vraiment dommage qu on passe autant de tant sur la période des films... j ai pris plus de plaisir sur le

s romans la haute république que sûrs les comics starwars depuis des années.... je sais même plus où j ai arrêté.

Il y aurait des trucs intéressants pour reprendre ou à cause des cross faut tout suivre ?

[Ben Wawe]

Tu veux parler des comics sur les films ou ceux sur la Haute République ?

[watchblue]

Les romans qui viennent de sortir depuis deux trois ans
Il me reste le dernier à lire et j ai vraiment passé un bon moment

[Ben Wawe]

Tu peux lire grosso-modo les 15 épisodes du premier volume de The High Republic, c'est vachement bien !

[Jorus C'Baoth]

Dernier post en 2022 et depuis, plus rien, hélas, il va pt'te falloir s'y habituer

Star Wars #19-23 : Crimson Reign
Charles Soule (s) / Ramon Rosanas & Marco Castiello (d)



Plot : Alors que Luke continue sur le chemin de la Force, Rébellion et Empire se rapproche pour une lutte sans merci pour la vie de Shara Bey

Bon pour ce volume : au final, le crossover Crimson Reign n’a que très peu d’influence. Leia et Zahra continuent de se tourner autour tandis que Luke continue sa quête Jedi en solo et en mode fan service avec réfs à la série Darth Vader et la Haute République. Certes cela continue de donner l’image d’une galaxie miniature, mais les évènements se tiennent globalement et ne prennent pas tant de place que cela dans la lecture. Sans être passionnant ou révolutionnaire, l’arc autour de Luke est ainsi un passage obligé dont Soule se tire honorablement, sans plus.
Côté excitation, c’est donc du côté du duel Leia/Zahra qu’il faut regarder, la résilience de la première n’étant égalée que par la combativité de la seconde.

Soule continue de se compliquer la vie, à la fois jouant avec les personnages principaux dans un contexte sclérosé tout en essayant d’émoustiller le lectorat. A ce titre, il aurait peut être pu utiliser plus efficacement les seconds couteaux, Pathfinders de Kes Dameron et Escadron Flambeau de Wedge Antilles par exemple.
Leur caractérisation est hélas trop faible pour apporter du sang neuf plus malléable, à l’image de ces deux pathfinders quasi anonymes qui se sacrifient dans une explosion. Ces personnages peinent à sortir de leur position dans le bas de la hiérarchie, ayant justement très peu d’espace pour s’exprimer. Et heureusement que Dame Qi’Ra et son Aube Ecarlate ne sont présentes que 10 ou 12 pages dans le volume.
Néanmoins, Soule réussit un climax qui, pour le coup, fait monter les enchères ! Ellian Zahra, commandante zélote impériale, se révèle être fait du même bois que les pires salopards ayant aussi portés cet uniforme. Elle s’est donnée une mission avec son croiseur Tarkin’s Will défiguré et son équipage décidé à faire payer la destruction de l’Etoile Noire aux rebelles, ou à mourir en essayant. C’est LA bonne idée de cet arc narratif, qui aurait pu même être creusée plus en avant, proposant des impériaux ignobles mais dont les choix pourraient poser la question : qu’est ce que l’on aurait fait à la place.
Hélas, là aussi la place (ou l’envie) manque à Soule pour explorer son histoire, qui se tient correctement par ailleurs et dont la lecture reste dans l’ensemble assez agréable. Sans être exceptionnels, Ramon Rosanas et Marco Castiello livrent un travail très honnête et participe à cette lecture fluide et bien équilibrée.
Soule en a encore sous la pédale et le volume suivant pourrait clôturer l’arc Ellian Zahra. J’ai eu trouvé ici et là que l’auteur foirait parfois son final (j’ai en tête Death of Wolverine notamment). Pour l’instant, sans faire bouger les lignes ou retourner le ciboulot du lecteur, il livre un travail maîtrisé qui ne demande qu’à voir un épilogue ambitieux et explosif pour être conserver dans la librairie de votre serviteur.
3/5

Darth Vader #23 - 28 : L'ombre de l'ombre
Greg Pak (s) / Raffaele Ienco & Marco Castiello (d)



Plot : Vader, poussé par ses souvenirs, se plie au chantage de Sabé, ex-suivante de Padmé, et part en mission sur une planète lointaine avec celle qui a juré de le tuer.

Difficile de scénariser Vader mais jusque là les auteurs Marvel Comics version Disney s’en étaient pas mal tirés… jusque là en effet.
Car Pak ici part dans justement les directions à éviter : enfermer Vader dans le simple rôle d’Ex-Anakin, oubliant le tout nouveau Seigneur Noir des Sith. Et il le fait de la manière la plus lourde possible, et il y a encore ce Ochii de Bestoon toujours vivant !
Retour de Sabé, l’une des servantes de Padmé Amidala qui a le mérite d’avoir un potentiel certain comme nouvelle joueuse dans le Jeu. Cela sera le seul point positif d’une histoire avec bien trop de flashbacks sur les films pour nous expliquer lourdement les décisions d’un Vader qui semble n’être que l’ombre du Jedi qui l’était. Beaucoup trop d’out of characters donc car si Anakin est toujours quelque part, Vader est lui en pleine ascension, « simplement » troublé par l’existence de son fils, absolument pas évoqué ici. De plus, l’Empire post Empire Contre Attaque est rentré en mode conquérant, devant annihiler la petite rébellion et, visiblement, lutter contre l’Aube Ecarlate. Ici Vader s’en balek total et part sur une backwater planète aider des ex-esclaves de Tatooine en souvenir de sa mère, le tout avec des dialogues plats et sans vie.. on a vu plus subtil.
Mais pas longtemps car la gouvernante impériale de la planète est un cliché monolithique sans aucun espèce d’intérêt, dont le plan ultra bourrin ne trouve aucun contexte ni aucune base crédible dans une galaxie Star Wars by Disney qui depuis quelques temps frise bien le YOLO YOLO.
Bref, vous l’avez compris, j’en ai gros après ce volume, à voir cette univers rapetisser de comics en comics pour se concentrer sur 15 perso, 12 planètes et 4 vaisseaux. Je salue néanmoins le travail parfois réalisé ici ou là sur les séries contemporaines des films qui parvenaient assez régulièrement à louvoyer entre les obligations d’écrire un plot sans toucher à 95% des choses déjà en place.. mais là, il faut avouer que Vader version 2020 et Star Wars dans une moindre mesure ne parviennent que rarement à un niveau satisfaisant. Sans doute l’existence de 3 crossovers (le premier sans intérêt, le second qui est un boulet et le 3ème que je ne lirais pas) qui prennent beaucoup de place dans la narration y est pour quelque chose.
D’autant que jusque là, ces crossovers « grandioses » sont du niveau des séries TV, c’est pt’te beau, ça a l’air épique, mais au final ça raconte rien ! Bon visuellement, c'est plutôt joli mais oué j’en ai gros !
Ah si, un vrai tour de Force : Ochii de Bestoon passe haut là main devant Jar Jar, les Ewoks, les macareux, Rey et tous les autres perso que l'on pensaient péraves.. Bravo! c'était pas facile!
1/5

Star Wars #24 - 30 : La route vers la Victoire
Charles Soule (s) / Ramon Rosanas, Andres Genolet & Phil Noto (d)



Plot : J'en sais rien... (voir plus loin)

Hey, reconnaissez quand même que parfois, je ne suis pas mauvais. Allez, je copie colle ici le texte plus haut que j'ai donc écris après la lecture du volume 4 : "Soule en a encore sous la pédale et le volume suivant pourrait clôturer l’arc Ellian Zahra. J’ai eu trouvé ici et là que l’auteur foirait parfois son final (j’ai en tête Death of Wolverine notamment). Pour l’instant, sans faire bouger les lignes ou retourner le ciboulot du lecteur, il livre un travail maîtrisé qui ne demande qu’à voir un épilogue ambitieux et explosif pour être conserver dans la librairie de votre serviteur. "
Et bien cet affrontement, Zahra et les siens contre la Galaxie, seul et unique pilier un tant soit peu épique de cette série 2020 mollassonne et trop sécurisée, se torche en une petite 20aine de page. Un face à face basique, à la résolution expédiée et peu satisfaisante. Le pire étant encore une fois les dialogues ridicules à base de "Ensemble on n'est plus fort" ou "Non moi, je choisi de ne pas tuer (mais je te laisse te faire bouffer par une grosse bestiole)"...
Grand Chelem donc pour Star Wars version Disney! Après avoir infantiliser films et séries TV, voilà les comics descendus au même niveau, "œuvres" post ado sans aspérités, sans intensité, d'une platitude infinie, le vide de la première à la dernière page, esquivant avec une efficacité qu'il faut saluer toutes les idées excitantes qu'un put£££ de Space Opera Galactique peut proposer.

Et encore, c'était le premier épisode du volume. Dans le second, Soule lui même est remercié de son excellent travail (100 épisodes de Star Wars) en disposant de ce #25 pour raconter un peu ce qu'il veut. Sincèrement, je ne l'ai pas lu... puis j'ai enchainé un peu.. survolé le #26 .. feuilleté les #27 et 28 et je me suis souvenu que tout ce petit monde partait vers le 3ème crossover, Hidden Empire, à peine sorti d'un War of the Bounty Hunters très très très décevant et d'un Crimson Empire inintéressant, lourd et qui n'apporte quedale à l'univers.. et là .. tout comme dans l'Episode IX... tout comme dans la s3 de Mando.. je me suis aperçu que j'en avais plus rien à faire en fait. Pas d'émotions, pas d’excitation, rien pour peupler cette galaxie de.. de ... quelque chose! n'importe quoi! (sauf des baleines de l'espace à la c**).

5 volumes pour Star Wars et Darth Vader, bilan :
- Guéguerre entre Rébellion et Empire qui annonçait du lourd, terminée en pétard mouillé qui remet le statut quo identique à la première page.
- Luke promène et s'emmerde sans avancer d'un iota sur la voie des Jedi.. ah si, un épisode entier, le #19, où il finit par trouver un holocron où Yoda dispense une leçon.. qu'il connaît déjà .. Ah les holocrons version SW Marvel, c'est comme les Jedi qui ont survécu à la purge. Avant, il y en avait 2 ou 3, et là, tu retournes une pierre et tu en as 4!
- Vader devrait s'occuper de traquer la Rebellion de faire plier la galaxie, d'écraser l'Aube Ecarlate.. mais au final il se remémore 'achement son passé de Jedi, il s'acquotine avec le pire perso ever, se promène avec des assassins et la jolie Sabé qui lui rappelle Padmé.
- Palpatine est tout le temps assis sur son trône à rire méchamment en ayant absolument tout tout prévu dans la galaxie.
- Aphra et les Chasseurs de Prime? j'en sais rien, ils m'ont saoulé depuis longtemps..

Je recopie colle rapidos : "qui ne demande qu’à voir un épilogue ambitieux et explosif pour être conserver dans la librairie de votre serviteur.". Cool, je vais avoir de la place.

Balek/5

Alors je suis comme Vader, il reste du bon en moi, je vais donc grogner dans mon coin et je reviendrais après le Retour du Jedi en espérant .. je sais pas.. un miracle. Mais bon... j'aurais un crossover avec Ahsoka, 2 Mandos et demi, les parents de Rey et les ingénieurs d'Exegol qui fabriquent des milliers de croiseurs avec de la terre.