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Mais en fait, les Hellblazer de Delano non plus. Donc ouais, en Vertigo et pré-Vertigo assimilés, pour moi, le trio au top c'est Hellblazer par Delano, Shade par Milligan et la Doom Patrol de Morrison. Sandman, je le place perso en deçà de ce top 3.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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oui mais c'est logique quand on y pense et quand on connaît nos goûts respectifs. Et puis y'a quand même vachement de trucs persos pour moi derrière Sandman aussi.
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Je viens tout juste de finir les épisodes de Delano et j'ai adoré le côté sombre et réaliste notamment d'un point de vue politique. Les épisodes de Morrison qui s'insèrent dans le run sont franchement bons.
Sandman c'est énorme, je découvre au fil de la publication d'Urban. Vertigo est grand !!! |
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Meilleur comics du monde.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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j'ai jamais eu autant de réponses à une critique j'vous aime putain!
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D'accord avec Zen sur ce Constantine définitif, social et politique; qui t'en fout plein la tronche à chaque épisode. Bon, le côté politique justement marque un peu le truc dans le temps mais peu importe.
Pour moi, c'est toute cette première vague britannique de Vertigo/pré-Vertigo (on peut commencer aux Swamp-Thing de Moore au niveau stylistique) qui déchire sa race à un point qu'aucune ligne éditoriale n'a pu approcher depuis. Mais ouais, pour moi quand même à un niveau personnel comme Doop, et pour les références déployées, c'est Sandman dans mon petit coeur. Merci Jorus de nous faire partager ce genre de lecture! |
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mais de rien de rien, plaisir is mine... bon y a des messages subliminaux pour ajouter au topic les Swamp Thing, Sandman, Transmet et Preacher entre autres hein?
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Mais ouais, à donf ! C'est avec ces séries que je prend le plus mon pied !
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J'pose des congés!!
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Ahahah !
Go! Go! Go! |
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Bon puisque ça vous a plu ^^ (et merci Ransomounet!)
Hellblazer #10 - 13 + Annual #1 & The Horrorist #1 - 2 parus dans le TPB The Devil you know par Jamie Delano, David Lloyd, Richard Piers Rayner, Mark Buckingham, Bryan Talbot Plot : Face à face final entre John et les fanatiques religieux des Tongues of Fire alors que le démon Nergal entre aussi en jeu. Au prix une nouvelle fois de la vie de ses alliés, John remporte une victoire mais se souvient aussitôt du drame de Newcastle! Suite du premier album culte de Hellblazer avec celui ci, beaucoup plus hétérogène car nous avons d'affilée, 4 numéros de la série principale pour finir un arc, un bon gros annual et une mini en 2 numéros. De la variété donc en terme d'histoires et de cadres car on passe à Londres, Newcastle, l'Illinois et même..ailleurs dans le temps. 4 numéros donc pour en finir avec le plan des Anges et des Démons amorcé dans le premier volume avec au centre cette pauvre Mary, sujet de toutes les convoitises. Hélas, une fin un peu expédiée et surtout, assez flou, assez vague sur comment est ce que le bastard a pu enfler démons et anges ce qui donne un petit coup de mou n’empêche au beau travail de Delano sur le TPB dernier. C'est donc limite paf j'ai gagné, très léger malgré quelques bons passages Constantinesque qui a l'art de se fourrer partout.. hein mesdemoiselles*! Double dommage car ceci est le point d'orgue de sa guerre avec Nergal, la haine de ce dernier pour le mago qui continuera biiiiiiien longtemps. Heureusement, Delano ne nous laisse pas le temps de respirer et enchaîne directement avec un excellent arc, suite directe, où John, traqué du coup par Nergal se retrouve à Newcastle, site de son premier exorcisme qui tourna mal. Nous sommes donc en plein dans l'Histoire, la Légende Hellblazer, qui suivra Constantine pendant de très longues années là aussi. Que s'est-il passé à NewCastle*? Qui est Astra*? Pourquoi John et ses «*amis*» se sont fendus d'un exorcisme qui marquera leurs vies*? Toutes les réponses donc dans cette histoire composée d'un gros flash-back bien glauque et pourri. Un vrai plaisir de lire enfin cet événement fondateur qui malgré l'attente, est à la hauteur*! Delano nous fout les jetons, jetant des jeunes écervelés dans quelque chose qui les dépassent. Facile donc de s'immerger avec eux dans la terreur obscure qui hante le sous sol du club, de fuir de peur devant le démon qui y habite et de trembler lorsque l'incantation commence... c'est parfait, et parfaitement aidé par Rayner et Buckingham avec un style assez violent pour les yeux, des cases à la fois riches et composées d'une infinité de trait rendant le visuel agressif. Le découpage est aussi très efficace, presque psychédélique à certain moment, donnant une sensation d'espace déstructuré, étrange, anormal.. alors que les personnages plongent vers la magie et l'ésotérisme. Ajoutez à cela quelques cases assez perturbantes, notamment autour de la jeune Astra, et vous avez un petit bijou de comics d'horreur made in années 80-90*! S'ensuit du un peu moins bon hélas, l'attaque de Nergal se solde par un échec par une idée assez peu géniale au final, un combat numérique plutôt que magique, un peu trop wtf pour être crédible, puis un one-shot rien à voir sur les cauchemars de John, plutôt glauque aussi, assez dans la ton du reste même si il n'apporte rien de plus, à priori*! Ensuite donc un bon gros annual en deux parties assez étrange où après avoir suivi John et sa rencontre avec une femme aussi envoûtante qu'inquiétante, ses pensées volent vers le passé, un passé lointain où l'un de ses ancêtres commençait déjà à jouer avec des forces mystiques qui le dépassait. Assez peu passionnant il faut avoue, beaucoup de dialogues pour peu de concret, peu de révélations, surtout qu'elles sont facilement devinables. Malgré Talbot au dessin qui rappelle Igor Kordey (= bien) . On finit avec la mini The Horrorist en 2 parties, un nouveau petit bijou autour d'une femme enfant d'Afrique qui fait apparaître l'horreur intime de chaque personne qu'elle croise. Un récit excessivement sombre, où le pire de l'être humain est montré à chaque page via cette «*sorcière*» qui est plus un symbole de ce pire qu'une véritable méchante. John part donc à sa recherche, remontant un chemin sanglant et perturbant, entre réalité et folie profonde. Le rythme de l'histoire va donc crescendo vers le face à face final, en passant par des moments très intenses, des personnages perturbés par l'apparition de la femme-enfant, des personnages sur lesquels Delano fait un travail extraordinaire, nous les présentant rapidement, de manière solide et réaliste, avant de les faire basculer dans la folie. Une histoire donc excessivement puissante tout simplement magnifier par David V for Vendetta Lloyd, co-créateur de la mini, qui livre un extraordinaire travail graphique, autant sur le trait que sur les couleurs qui nous glace jusqu'au sang. Des tons pastels froids, des cases épurées avec le minimum, alternant un découpage très mécanique et carré pour les passages réel avec du plus diagonal et hybride pour les passages horreurs. L'exemple type du dessins qui sert plus que parfaitement un récit et qui donne ici une sensation oppressante et étouffante de froid et de mort qui ne nous lâche pas jusqu'à la dernière case. |
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ah oui j'avais commencé ça aussi!!
DMZ #18 - 22 parus dans le TPB Friendly Fire par Brian Wood, Riccardo Burchielli, Kristian Donaldson, Viktor Kalvachex & Nathan Fox Plot : Matty est obligé de couvrir pour Liberty News le procès du jour 204, jour d'un massacre par les soldats US d'un groupe de non combattants pacifistes quelques mois après le début de la guerre dans Manhattan. Le scandale fit grand bruit ce qui força Manhattan devenir zone franche. Retour à Manhattan/DMZ pour ce 4ème volume après un 3éme un peu en demi teinte selon moi car manquant de fil rouge, manquant d'objectifs, de cibles à court, moyen ou long terme pour orienter le lecteur. Épiphanie avec la lecture de cet album*: on s'en fout des objectifs*!! J'avais peut être manqué un point important du travail de Wood, nous proposer un futur particulièrement réaliste et crédible, sans fioriture, sans final ou montée en puissance vers un cliffhanger épique typique des comics, mais au contraire juste retracer simplement la vie à DMZ. Si le TPB précédent avait déjà commencé à œuvrer en ce sens avec la corruption des multinationales embringuées avec la presse, ce «*Friendly fire*» nous assoit définitivement dans un cadre que l'on ne connaît que trop bien en fait et qui ajoute un nouvelle couche puissante de réalisme*: la guerre*! Mais attention, pas la guerre fictive et science fictionnelle de ce futur hypothétique entre ce qui reste des USA contre des états «*libres*», mais la vilaine guerre, la saloperie, celle que l'on voit aux infos, celles qui fait des morts plus chez les civils et les non combattants que sur ceux qui tirent. En effet, point central du volume, un massacre de civils que personne ne semble s'expliquer mais qui a bien sûr eu un impact phénoménal sur l'opinion publique. Wood l'a joue donc terrain connu, il n'y à qu'à allumer la télé et voir la Syrie, la Centrafrique voir même l’Ukraine il y a peu et coucher cela sur le papier (ce qui est impossible vu que ce volume date de 2007 et que je le critique qu'aujourd'hui mais vous avez compris l'idée non?). Certes très réducteurs de dire cela car si le fonds est «*facile*», la forme ne l'est jamais. Et là Wood assure. Pas de récits secondaires ou autres sub plots, son histoire parle de ce massacre et uniquement de cela, le transformant en symbole, lui donnant même un nom, un événement sale d'une guerre sale mais qui reste dans les mémoires faisant écho forcément à notre Histoire, la découverte des charniers du Rwanda, le drame d'Ouradour sur Glane en 1944, l'utilisation de gaz en Syrie... Wood nous ancre son comics plus que jamais dans la réalité, élément fictif mais diablement parlant, et ça marche*! Le comics devient presque documentaire, Matty se battant pour savoir ce qui est vraiment arrivé, pourquoi, qui sont les vrais coupables, est-ce juste des GI qui ont disjoncté ou y a t'il une raison bien plus géostratégique*? Et là, Wood nous achève en nous laissant dans l'expectative, encore, comme le mec de base devant les infos, qui sait qu'il s'est passé un truc ignoble, mais que l'on n'explique pas. Friendly Fire c'est «*juste*» un autre truc moche que l'on voit défiler trop rapidement de nos jours pour que l'on puisse vraiment retenir la portée du drame. On nous parle de procés expédié, de justice bafouée, de vent de révolte, de pression de l'armée, du pouvoir de la presse, de zones d'ombres dans l'enquête et cette sensation que les vrai coupables ne seront pas punis... encore une fois,... il suffit d'allumer la télé . BD oblige, Wood y ajoute de la matière avec l'aspect humain, Matty désemparé devant le sujet, le témoignage poignant de haine de l'unique survivante ou du chef sociopathe de l'escadron de G.I., les conséquences dans la rue de l'injustice qui en découle... jusqu'à ce que cette même rue puisse se faire justice soit même.. un gâchis total, sur toute la ligne. Une petite claque donc que cette histoire si prenante et si réaliste, elle sort complètement la série de la zone «*comics*» et la porte à un niveau au dessus par son ton et sa puissance narrative, aux cotés sans doute de Scalped et Y The Last Man par exemple ou même d'un Northlanders du même auteur. Niveau crayons, Burchielli toujours aussi bon, aussi riche et fort dans ses scènes urbaines épaulé très efficacement par Nathan Fox qui a un trait plutôt «*sale*», agressif et perturbant parfait pour illustrer le massacre + un fill in de K. Donaldson un ton en dessous, surtout niveau détail mais dont les couleurs sombres font rester le lecteur dans ce volume tendu comme une arbalète |
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Bon ben enchainage
DMZ #23 - 28 parus dans le TPB The Hidden War par Brian Wood, Riccardo Burchielli, Daniel Zezelj & Nathan Fox Plot : 6 acteurs de DMZ, 6 personnages aux destinées différentes, leurs parcours, leurs aspirations, leur vies. The Hidden War, la guerre cachée, la guerre invisible, voilà un nom bien approprié pour ce recueil de 6 numéros chacun se focalisant sur 6 personnages secondaires. L'objectif est simple, enrichir le paysage de DMZ pour montrer qu'il n'y a pas seulement Matty Roth qui s'y démène, qu'une population entière y vit, y survit plutôt, font des rencontres, des plans mais peuvent y mourir également. Wood reprendra le principe en bien plus important pour Northlanders par la suite mais il faut avouer que c'est déjà efficace ici. Cela dit, l'exercice n'est pas évident et constitue souvent un piège de facilité. Raconter simplement 5 histoires, 5 background avec quelques sub plots n'est guère passionnant même si toujours instructif. Ce n'est pas vraiment le but premier de Wood ici qui visiblement s'est aussi fixé l'objectif de continuer à immerger le lecteur dans DMZ. Donc, à coté des «*banals*» approfondissements des personnages, l'auteur ajoute de la diversité dans la manière d'aborder son sujet. Au lieu de se retrouver avec 5 «*simples*» background, nous avons également la mort d'un des personnages, une action coup de poing d'un autre, une démonstration d'amour pour la ville et.. un pétage de câble ^^ autant d'approche différentes qui brassent des personnages en général brisés par la ville mais qui persistent à rester debout malgré tout. Un comportement qui rappelle bien sûr celui de Matty Roth, le héros, montrant qu'il n'est pas le seul, que DMZ est peuplée de gens comme lui, fiers mais terrorisés, courageux mais traumatisés. Pour parfaire le tout, Wood ajoute ici ou là des mini flashbacks sur l'avant guerre et dans une case par ci par là un perso connu du comics, Matty lui même ou Zed, renforçant cette sensation d'unité autour de cette ville en ruine. Pas de prise de tête ici, pas de grand complot politiquo-économique, juste des tranche de vie, des rêves brisés, des fin heureuses ou pas, de simples habitants d'une zone de guerre. Si sur le ton et le cadre c'est une réussite, quid du contenu exactement. Là aussi, Wood joue la diversité pour mieux éviter que le lecteur s'enlise à lire et relire la même chose. Nous suivons ainsi le graphiste qui a un plan grandiose en tête pour toucher les gens, l'ex-commando suicide qui doit survivre dans un monde qu'elle a voulu quitter, l'ancien homme de main de la triade qui a profité du chaos pour monter en grade, la journaliste désabusée pour tant d'horreur, le DJ fier de sa ville et le traître qui se découvre une étrange vocation écologique. Diversité et richesse donc mais on peut regretter un ton systématiquement sombre et un dénouement souvent dramatique. Après tout, la «*vie*» dans DMZ n'est pas forcément glauque ou sans espoir et cela aurait été émotionnellement fort de voir des symboles positifs comme la naissance d'un enfant, une solidarité qui n'existerait pas autrement... montrer que la vie dans DMZ vaut la peine de se battre pour elle, que ce 3ème camp déchiré entre gouvernement US et l'Alliance des États Libres existe bel et bien, de simples habitants de la ville, leur ville. Coté crayons, Burchielli reste parfait de détails et de puissance dans ses cases, l'artiste idéal pour le comics, aidé par Daniel Zezelj, vu sur du Northlanders, Scalped et Loveless avec un trait très sombre, très dur plutôt bon pour dépeindre les noirs desseins de la triaide, et Nathan Fox au dessin qui semble un peu grossier à première vue mais auquel on s'habitue vite, découvrant là aussi des cases riches et percutantes. |
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Presque dans l'actualité
Fairest #15 - 20 parus dans le volume Le Retour du Maharaja par Sean E. Williams, Stephen Sadowski, Russ Braun, Meghan Hetrick Plot : Dans l'Inde des Fables, en pleine guerre contre l'Adversaire, la téméraire Nayalani va à la rencontre du nouveau Maharaja pour lui demander de l'aide. Petit nouveau dans l'univers de Fables avec Sean E. Williams pour cette série qui souffle décidément le chaud et le froid avec le lecteur. Un premier arc un peu basique avec Ali Baba, un 2ème bien mieux et original au japon avec Raiponce, un hors série avec un peu de tout mais surtout du truculent avec la Belle...quid ici*? Hélas c'est un froid glacial qui nous prends à la lecture de ce Retour du Maharaja, le genre qui prends par surprise et qui arrive jusqu'à l'os*! Fables montre régulièrement qu'elle a un potentiel quasi infini et les compères Willingham et Buckingham s'en régalent, et nous avec. Mais Williams ne parvient vraiment pas à hisser son récit dans les mêmes sphères. Si le cahier des charges est bien respectés (1 belle forte et un lien avec Fables), le cadre est déjà décevant*: L'Orient... déjà touché de prés avec Ali Baba dans le premier arc, vu régulièrement ensuite avec Aladin, Sinbad et même Mowgli. L'univers de Blanche, Bigby et les autres a justement cette force d'être interculturel (voir justement l'Asie et les yokai dans le tome précédent) et d'en tirer une richesse sans fin. On est peut être devenu trop gourmands mais pour le coup, on en veut toujours plus, plus de personnages, plus de références, plus grand*! Cela dit, la technique narrative de l'auteur ne se plante pas sur le lien avec l'univers de Fables auquel Williams raccroche avec, d'ailleurs, les meilleurs moments de son arc. Charmant fait un retour fracassant même si le personnage qui peut être d'une truculence savoureuse est sous employé (voir même un saligaud fini mais dans le mauvais sens du terme). Les frères de Bigby font aussi leur apparition, idiots, bâtés, mais tellement drôles et bien utilisés qu'ils sont hélas le gros point fort de cette histoire avec uniquement quelques cases. Oué bon ok, cette critique part pas bien, ça balance sur le cadre pas original mais en disant que c'est sa force... paradoxal certes mais c'est hélas que le reste est bien faible surtout*! Une histoire bien peu passionnante, sans rythme et émaillée de plusieurs incohérences et incompréhensions qui donnent l'impression d'un flou artistique constant plutôt désagréable. Pour n'en citer que quelques uns, une gestion de l'espace et du temps déséquilibrée (des kilomètres de jungle hostile se font en 2 pages), une héroïne à la psychologie de comptoir («*j'aime mon peuple mais je veux le quitter plus que tout*», phrase-résumé non tiré du comics), un Prince Charmant monocérébral («*Mais.. tu n'es pas amoureuse de moi*? Zut moi oui*!*» idem que plus haut)... Williams abuse également de raccourcis scénaristiques pour sauter d'un statu quo à un autre sans quasiment de transitions ou, pire, de liens entre eux. Genre les frères de Bigby ont rasé mon village et tué ma famille mais je me bat à leur côté 3 pages plus loin... le pire du cinéma enforcer US n'est pas loin*! Hormis les habiles références à Fables, à supposer que l'on soit connoisseur quand même, qu'y a t'il a sauver de ce Retour du Maharaja*? Un début assez fort quand même, notamment un premier numéro qui se finit par la mort surprenante d'un des personnages et qui fonctionne émotionnellement très bien. Mais pour le reste, une promesse de fun ratée car le succulent décalage entre Fables et réalité n'y est pas. Un récit fade mais heureusement de bien beau dessins par Stephen Sadowski sublimé, je pense, par Phil Jimenez à l'encrage car malgré ce «*simple*» rôle, son style est bien reconnaissable. Fairest, ou le chaud et le froid... |
#435
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Je suis d'accord. J'avais déjà été échaudé par le hors-série, trop rempli et qui raconte finalement trop de choses trop vite. Fairest démarrait très bien, mais cet aspect catalogue de l'univers Fables devient fourre-tout et plutôt indigeste. Clairement, je pense que cette histoire a été une commande pour servir la série principale ("allez, on explique le retour de Charmant, mais pas en flashback, on capitalise sur lui dans Fairest, ça attirera les gens"), alors qu'il serait bien plus intéressant de creuser plus ce que Fairest a déjà construit (les enfants de Raiponce, l'histoire véritable et plus longue de Belle/Lamia...).
Dommage. J'ai un peu peur que la fin annoncée de Fables amène à beaucoup de récits de ce genre, pour justifier les rebondissements de la série-mère. |
Tags |
dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo |
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