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#76
14/08/2008, 11h49
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Quel gros boulet cette Jane Foster, quand-même...
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" 
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#77
15/08/2008, 11h44
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 Strange Tales v1 102 Date : Novembre 1962 Scénariste : Stan Lee, Larry Lieber Dessinateur : Jack Kirby INEDIT Personnages : Johnny Storm/The Human Torch (auparavant dans FF v1 008, ensuite dans FF v1 009) The Wizard (1ère apparition, ensuite dans Str Tal v1 105) Susan Storm/The Invisible Girl (auparavant dans FF v1 008, ensuite dans FF v1 009) Histoire : The Wizard, un génie qui réussit tout ce qu’il entreprend, décide de se mesurer à la Torch. Il parvient à l’enfermer, et commet des méfaits grâce à un déguisement. Mais grâce à sa sœur, Johnny parvient à prouver son innocence et arrêter le Wizard. Critique : D'abord, avant la critique du numéro proprement dit, on peut s'arrêter sur la couverture : elle est la parfaite illustration de ce que pouvaient contenir les Stranges Tales, Journey Into Mystery, Tales of Suspense ou Tales to Astonish. Les 22 pages étaient divisées en trois, la première histoire comprenant généralement 10 à 13 pages, et les deux autres, plus courtes, entre 6 et 4 pages. Elles n'ont absolument aucun rapport entre elles, et se lisent comme des nouvelles, ou des pulps (merci Psycho Pirate pour le parallèle réalisé à ce propos). Ce qui nous intéresse ici, ce sont les 13 pages sur la Torch. Celui-ci, contrairement à l'épisode précédent, n'est pas réellement le "héros" de l'histoire. Elle se concentre essentiellement sur le méchant introduit, the Wizard. C'est d'ailleurs un génie, dans la lignée des Doom et autres visionnaire, et il est affublé en revanche d'un visage... moche ! Tout en longueur, un nez épaté, un bouc des plus mal taillés... (un coup d'oeil ici pour vous en convaincre) Bref, si ce côté de sa personnalité n'est pas étudié, il est réellement l'antithèse du jeune Johnny. Il adore se mettre en spectacle, et réussir de nombreux tours incroyables, à la fois grâce à ses inventions, et son sens de la roublardise. Bien sur, pour un homme tel que lui, il lui en faut toujours plus. Donc après avoir vu le film tiré des aventures précédentes de la Torch, il décide que son but ultime serra de battre le jeune héros ! Il faut bien quelque chose pour lancer l'histoire, et ça sera donc cette raison des plus faibles... et malheureusement utilisée bien souvent par la suite... Il va donc (il est un peu tordu sur les bords, faut savoir ça avant de lire la suite) : se mettre lui même dans une situation quasi-mortelle, dont il sera sauvé in-extremis par la Torch, puis il l'invite ensuite chez lui pour le remercier, et le capture dans une pièce spécialement construite contre les pouvoir de Johnny. Grâce à une combinaison de son invention qui l'entoure de flammes, il va ensuite commettre un cambriolage, créer une évasion, obliger des automobilistes à lui verser une taxe, etc... Et enfin, une fois qu'il se retrouvera face à face avec le jeune héros, avec les photos prouvant que tout est de sa faute, il lui laissera le choix entre l'attaquer, donc le bruler, lui et les preuves, ou alors le laisser tout bruler dans une cheminée. La morale de cette histoire, c'est que les Fantastic Four sont une famille, et que Johnny a bien de la chance d'avoir une sœur invisible qui peut subtiliser les photos salvatrices en faisant croire au Wizard que c'est la Torch qui a des pouvoirs de télékinésie ! Celui-ci finit donc en prison, persuadé d'avoir perdu totalement son challenge. Bref, une histoire qui commence de manière un peu bancale, où la Torch subit pratiquement toute l'histoire le plan du Wizard, qui montre que le jeune homme est débrouillard, et n'hésite plus à demander de l'aide quand il ne peut arriver à vaincre seul. L'épisode montre aussi d'une belle manière un de ses ennemis récurrents, qui sera un des fondateurs des Frighful Four, et donnera bien du fil à retordre aux Fantastic ! Couverture emprunté à comics.org, parution française à comicsvf.fr Dernière modification par Diablowagner ; 26/12/2008 à 21h52.
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#78
25/08/2008, 23h13
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 Fantastic Four v1 009 Date : Décembre 1962 Scénariste : Stan Lee Dessinateur : Jack Kirby Paru quelques fois en France depuis Fantask 4 (1969) Personnages : Dr Reed Richards/Mr Fantastic (auparavant dans FF v1 008, ensuite dans Str Tal v1 103) Ben Grimm/The Thing (auparavant dans FF v1 008, ensuite dans FF v1 010) Susan Storm/The Invisible Girl (auparavant dans Str Tal v1 102, ensuite dans FF v1 010) Johnny Storm/The Human Torch (auparavant dans Str Tal v1 102, ensuite dans Str Tal v1 103) Namor, the Sub-Mariner (auparavant dans FF v1 006, ensuite dans FF v1 014) Alicia (auparavant dans FF v1 008, ensuite dans FF v1 010) Histoire : A court d’argent, les FF doivent accepter une offre d’un producteur hollywoodien, qui n’est autre que Namor. Il tente d’éliminer les 3 hommes, et d’enlever Sue pour l’épouser, mais il est finalement vaincu, et les FF retrouvent de l’argent. Critique : Après deux épisodes passés à combattre des nouvelles menaces, place à un retour : celui de l'ennemi principal des Fantastic à cette époque, Namor. Mais les Fantastic sont confrontés à un autre problème, bien pire : celui de l'argent : ils n'en ont plus pour payer leurs dettes et leurs factures. Ce concept est totalement nouveau dans les comics, et les ancrent dans la réalité, différenciant encore une fois Marvel de son concurrent DC. Les problèmes d'argent seront explorés bien plus en avant dans Spider-Man, mais ici, c'est le moteur principal de l’épisode. Pour une fois, ce n'est pas pour sauver le monde que les Fantastic vont agir, mais bien pour pouvoir se financer. Un autre point, c'est que l'aura de héros ne vaut pas grand chose dans cet univers. Certes, tout le monde est heureux de voir cette équipe à l'œuvre pour les sauver, mais ça ne les empêche pas de devoir rester du bon côté de la Loi, et n'avoir aucun privilège par rapport aux autres habitants. Une première touche de réalisme dans les comics ! On est bien loin d’Ant-Man qui peut se permettre de construire la maison adaptable de son choix, et s’acheter une bijouterie pour coincer un voleur. Pour l'histoire en elle même, c'est une succession à la fois d'actions mettant en scène les 4 héros séparément, mais également de caractérisation des personnages. Chacun à sa part, et aucun n'est laissé de côté, mis à part peut-être Reed, qui passe toujours au second plan dès qu'apparait Namor. Il est sans cesse partagé entre sa responsabilité de chef, c'est à dire ne pas se laisser entrainer par la colère malgré ce qu'il pense de Namor. Il en va un peu de même pour Johnny, qui de toute façon évolue plutôt dans sa propre série. Ici, il a simplement son rôle habituel de tête brulée. Il montre un nouveau pouvoir cependant, qui est de créer des doubles en feu de lui-même pour perturber ses ennemis ! Comme habituellement, c'est Ben et Sue qui gagnent grandement. Pour Ben, grâce à Alicia, on découvre que sous l'homme de pierre colérique et bougon se cache un cœur d'or prêt à tout pour aider ses amis. Même si c'était auparavant sous entendu quelques fois, on a vraiment ici dévoilé une des caractéristiques principales de Ben. Alicia et ses talents de sculptrice sont aussi évoqués, et l'on voit qu'elle sert vraiment de confidente aux problèmes de the Thing. Sue quand à elle est toujours aussi inutile en combat, mais c'est elle qui la première voit clair dans le jeu de Namor, et refuse de le suivre après qu'il ait "vaincu" ses trois coéquipiers. Elle fait passer son équipe avant ses sentiments, et tente de résister au Prince des Mers. Mais comme habituellement, son invisibilité est contournée, cette fois-ci par les échos radar de Namor. Elle sera sauvée par les 3 autres, et c'est elle qui obligera le Sub-Mariner à tenir sa parole, et à leur donner l'argent, tout en le laissant repartir sans que rien ne lui arrive. Elle est donc totalement maitresse du destin du groupe dans la dernière page ! Au contraire des autres qui ont réussi leur épreuve grâce à leur pouvoir et leur force, elle réussit la sienne grâce à son mental ! Bref, un numéro qui n'a certes plus l'importance "historique" des précédents, mais qui restent très bon. Namor est parfait en chef d'entreprises richissimes, même si les "épreuves" qu'il fait traverser aux Fantastic (combattre un cyclope, résister à des sauvages ignifuges...) ne sont guère à la hauteur des héros, et semble sorti des mini-récits des Tales et autres Journey…. Mais le combat Namor-Ben reste un grand classique, et est magistralement exécuté. Encore un très bon numéro pour les Fantastic ! Couverture emprunté à comics.org, parution française à comicsvf.fr Dernière modification par Diablowagner ; 26/12/2008 à 20h41.
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#79
26/08/2008, 09h11
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Je ne me souviens plus à partir de quel moment Lee & Kirby ont étoffé les pouvoirs de Mlle storm, en lui conférant le don de créer des champs de force...
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !"
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#80
26/08/2008, 12h41
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Ca ne devrait plus trop tarder non ?
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http://www.comicsvf.com Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5 Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu.
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#81
26/08/2008, 12h43
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin !
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#82
26/08/2008, 21h51
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 Tales to Astonish v1 038 Date : Décembre 1962 Scénariste : Stan Lee, Larry Lieber Dessinateur : Jack Kirby Paru en France dans les Vengeurs 6 (1982) Personnages : Dr Henry Pym/Ant-Man (auparavant dans Ta to As v1 037, ensuite dans Ta to As v1 039) Egghead (1ère apparition, ensuite dans Ta to As v1 045) Histoire : Un scientifique essaie de retourner les fourmis contre Ant-Man, et le faire tomber dans un piège. Mais le plan échoue devant l’amitié que les fourmis ont pour Pym et le héros parvient à contrecarrer les plans des bandits. Critique : Un épisode où l'on voit très peu Ant-Man, et qui se centre plus sur le méchant de l'histoire, Egghead (plus d'images ici). Docteur extrêmement doué en physique atomique, il se fait virer du centre de recherche pour sa propension à vendre au plus offrant ses découvertes, refusant de comprendre ce que veux dire patriote. Il se fait alors engager par un groupe de bandits, qui veulent détruire Ant-Man. On voit ensuite sur la moitié de l'histoire son plan se développer : d'abord, il se renseigne auprès des fourmis, comprends leur langage, leur demande de trahir Ant-Man pour accéder à la puissance, et enfin, prépare son plan : capturer le héros pendant une attaque du musée, à l'aide d'une boite en papier attrape-mouche. Toute la seconde partie est alors centrée sur l'échec total de son plan : d'abord, Ant-Man ne semble pas avoir de problèmes à se libérer du papier collant, et s'échappe de la boite grâce à ses nouvelles "bottes à ressort", puis après quelques scènes de bataille, parvient à mettre tous les bandits hors de combat. Seul Egghead échappe à la capture, et peut entendre les explications d'Ant-Man. Celles-ci sont... simples, voire simplistes : jamais les fourmis n'ont écouté le discours de Egghead, au contraire, elles sont allés directement prévenir Pym, parce que c'est leur ami, et non pas leur maître, et qu'elles ne savent pas ce que puissance et pouvoir signifie (grave lacune de ce côté là sur les fourmis de la part du scénariste donc...). Ensuite, au courant du plan, il s'est enduit d'un liquide de son invention pour ne pas coller, et il a pu tranquillement battre tout le monde, aidé de ses alliés à 6 pattes. Bref, un épisode qui introduit un vilain un peu plus intelligent que la moyenne affrontée par Ant-Man, mais dont la résolution n'est pas à la hauteur du plan préparé... Passer la moitié de l'histoire à expliquer la mise en place du plan d'Egghead, et le voir être résolu en 2 pages par Pym, c'est relativement rapide, et c'est presque trop simple pour le héros... (d’un autre côté, le coup de la boite en papier attrape-mouches de la part d’un docteur en physique nucléaire…) AU final, un bon début, gâché par l'intelligence du héros, à qui il ne peut décidément rien arriver tellement il sait comment tout contrer... Couverture emprunté à comics.org, parution française à comicsvf.fr Dernière modification par Diablowagner ; 04/04/2009 à 18h20.
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#83
27/08/2008, 22h45
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 Journey Into Mystery v1 087 Date : Décembre 1962 Scénariste : Stan Lee, Larry Lieber Dessinateur : Jack Kirby Paru en France dans Eclispo 19 (1972) Personnages : Dr Don Blake/Thor (auparavant dans Jo in My v1 086, ensuite dans Jo in My v1 088) Jane (auparavant dans Jo in My v1 086, ensuite dans Jo in My v1 088) Histoire : Les russes capturent les scientifiques avec un gaz hypnotisant. Blake se fait prendre à son tour et Thor parvient à libérer tout le monde et rentre aux USA. Critique : Petite histoire de 10 pages pour Thor ce mois-ci. Après l'intermède science-fiction du mois précédent, on retrouve classiquement l'ennemi de l'époque : les Communistes ! Tout comme dans Ant-Man, ils enlèvent des scientifiques américains, pour les faire travailler de l'autre côté du Mur pour la gloire du parti. Pour ce faire, ils ont une arme redoutable (à se demander pourquoi ils ne l'utilisent que sur quelques scientifiques) : un appareil photo qui émet un gaz qui force la victime à obéir. Très pratique pour escamoter sans laisser de traces les brillants cerveaux américains ! Mais pourquoi les Russes n'ont jamais pensé à tester ça sur les hommes politiques... Pas très intelligents ces Communistes. Bref, le Dr Blake se porte volontaire pour se faire capturer, fait paraitre une fausse annonce qui appâte les méchants rouges, et une fois en Russie, dans une forteresse de pierre perdu au fin fond d'une montagne, Thor va bien entendu passer à l'action. Mais les Russes menacent de faire tout sauter si Thor ne se rends pas : ils parviennent donc à le capturer. Mais fort heureusement, au bout d'une minute sans son marteau, le dieu redevient un frêle docteur, et il peut quitter les chaines bien trop grandes pour le retenir. Un coup d'éclair, et le château est réduit à néant... Comme habituellement, les méchants ne présentent aucune surprise. Ils sont bêtes, ils se fient à leurs nombres et à leurs armes, et j'en passe et des meilleures. On a également en dernière page une case pour signifier que les populations civiles sous régime communiste ne sont pas oubliées : ce sont des résistants qui cachent les savants avant leur rapatriement. Un beau clin d'œil sur une réalité bien souvent totalement oubliée par des histoires trop manichéennes. A part ça, Jane continue de soupirer après le beau et magnifique Thor, et Don de soupirer après ça, et du fait qu'il ne peut rien se passer entre eux deux à cause de lui... En voila deux qui tourneront encore longtemps en rond… Bref, un numéro totalement anecdotique, qui ne fait rien avancer du tout. Couverture emprunté à comics.org, parution française à comicsvf.fr Dernière modification par Diablowagner ; 26/12/2008 à 21h38.
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#84
28/08/2008, 09h45
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Question con : c'est au bout de combien de temps que cette cruche de Foster apprendra que son beau blond d'asgardien et son médecin gringalet ne font qu'un ?
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !"
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#85
28/08/2008, 13h31
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Ouuuula y'a le temps.... Vu qu'Odin va interdire à Thor de lui révéler qui il est, ca va être trèèèès long.... Pas avant 1966-67, et encore, elle va probablement oublier ça...
Mais bon, à un moment, elle va commencer à s'interesser plus à Blake qu'à Thor, ca ira un peu mieux !
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#86
28/08/2008, 19h00
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#87
28/08/2008, 23h14
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Pas persuadé que ca aurait été approuvé par le Comics Code Authority
  Strange Tales v1 103 Date : Décembre 1962 Scénariste : Stan Lee, Larry Lieber Dessinateur : Jack Kirby INEDIT Personnages : Johnny Storm/The Human Torch (auparavant dans FF v1 009, ensuite dans FF v1 010) Dr Reed Richards/Mr Fantastic (auparavant dans FF v1 009, ensuite dans FF v1 010) Histoire : En cherchant à percer le mystère de maisons qui coulent dans le sol, the Torch est enlevé par un guerrier de la 5ème dimension : il y est fait prisonnier par le tyran Zemu, mais les rebelles le libèrent, et il les aide à restaurer la liberté, avant de rentrer dans notre monde, tout en pensant à la belle rebelle Valeria. Critique : Histoire qui mixe deux scénarios pour donner une histoire un peu bancale au final : d'abord un mystère autour de maisons qui s'enfoncent dans le sol, et ensuite une rébellion sur un monde étranger contre un despote. La première partie s'intéresse donc à des maisons, construites à proximité d'un marais, qui s'enfoncent mystérieusement dans le sol la nuit venue. Un vieil homme parle de démons, mais la Torch n'y croit pas, et après avoir demandé l'avis de Mr. Fantastic, décide d'enquêter. Il attend donc la nuit, et surprends 3 hommes en train de modifier la structure du sol pour enfoncer les constructions dedans. Deux d'entre eux disparaissent mystérieusement, mais il réussit à surprendre le troisième, qui n'est autre que le vieil homme. Mais celui-ci capture Johnny avec une arme qui éteint sa flamme, et l'emmène au milieu du marais : un passage le conduit alors vers la 5ème dimension ! Dès lors, on passe à la seconde partie, la première étant bouclée par l'explication : "on a fait ça pour que personne ne détecte le passage qui existe entre nos deux mondes, et qu'on puisse vous envahir tranquillement". Ce monde nouveau va permettre à Kirby de s'amuser beaucoup, en créant comme à son habitude des formes étranges et des costumes particuliers (pour un exemple, allez voir ici. Johnny est donc capturé, et mis "au frais" dans une citerne emplie d'eau, avec tout du même un masque à oxygène. Il est sauvé par trois résistants hauts placés : Phineas, sa fille Valeria, et un soldat nommé Theos. Avec l'aide de la Torch, ils vont mener la révolte ouverte contre le tyran Zemu. D'abord, Johnny va détruire la plupart des armes du dictateur, puis libérer ses amis capturés par un aimant géant, mener la révolte du peuple contre Zemu, et finalement, capturer celui-ci avant qu'il ne puisse s'échapper. Tout ceci bien sur en faisant battre le cœur de la belle Valeria. En en moins de 8 pages ! Il repart ensuite chez lui, le cœur lourd de laisser la jolie jeune femme dans son monde, et de revenir dans le sien sans elle... Bref, une première partie assez faible, largement compensée par une seconde qui va à toute allure, avec un monde rapidement mais suffisamment posé pour le rendre intéressant ! Et très beaux décors de Kirby, il faut bien le dire ! Et côté évolution de personnage, Johnny se prends en main et commence à avoir des sentiments pour la gente féminine ! De bonne augure pour la suite ! (à noter une re-création de la couverture par Roy Thomas : http://www.comics.org/graphics/cover...0/2177_4_3.jpg) Couverture emprunté à comics.org, parution française à comicsvf.fr Dernière modification par Diablowagner ; 26/12/2008 à 21h53.
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#88
28/08/2008, 23h24
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Ils savaient y faire pour séduire les mioches.
Quelle splendide couverture !
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin !
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#89
29/08/2008, 23h02
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Le dernier numéro paru en décembre chroniqué, voila l'heure du premier petit bilan.
Au cours de cette année (à laquelle je rattache le FF 1 de novembre 1961) ont donc été chroniqués 27 comics ! Tous ont la patte de Stan Lee dessus, mais parfois à des degrés moindres : ainsi, si les Fantastic Four et Hulk sont purement son domaine, il se contente de faire des "plot" pour Ant-Man, Thor et Human Torch, laissant son frère Larry Lieber développer les histoires. Tous les dessins sont en revanche assurés par Jack Kirby, à l'exception de l'Amazing Fantasy 15, dessiné par Dikto. Kirby devait donc dessiner au moins une moyenne de 50 pages par mois vers décembre (auxquelles devaient probablement se rajouter tout ce que je ne chronique pas). Au cours de cette année-la, on a donc pas mal de création de héros : les Fantastic Four d'abord, suivi d'Ant-Man, Hulk et Thor, ainsi que la première apparition de Spider-Man, qui n'est pas encore développé. On a aussi la première spin-off des FF avec Human Torch. Le premier est un succès énorme, tout est au rendez-vous : les scénarios, les dessins, les méchants créés ou réutilisés du Golden Age... On comprend vite pourquoi il passe en mensuel dès son 7ème numéro, et qu'une seconde série est développée à partir de lui. Le second, Hulk, est en revanche bien plus poussif. La faute à un héros dont Stan Lee ne sait pas trop quoi faire, et qui est à très difficile à manier : il est obligé de changer plusieurs fois de pouvoirs, passant de Frankenstein-Hyde à un monstre vert doué de raison. Les scénarios sont de même bien moins recherchés, et ne misent que très rarement sur les possibilités offertes par le héros. Il en résulte pas mal d'histoires sans grand intérêt... Ant-Man est un peu entre les deux, avec un travail remarquable sur les possibilités d'interactions du héros avec ses fourmis, mais qui va finir par s'essouffler sans changement : une fois qu'il s'est sorti de toutes les situations possibles grâce à ses amis en miniature, il va falloir se renouveler. Mais pour l'instant, Lee n'en est pas là, et offre des histoires oscillant entre le correct, et le plutôt ennuyant. Thor quant à lui début doucement. Là non plus, les scénarios n'utilisent pas toutes les possibilités qu'offrent un héros-dieu, mais cela commence à venir avec les apparitions d'Odin et Loki. Excepté les Fantastic, le méchant favori des autres héros, c'est le Communiste. Ils sont omniprésents dans cette première année ! Viennent ensuite les extra-terrestres et les êtres d'autres dimensions, et les savants rejetés. Seuls donc la première série s'est doté d'une formidable méchant récurent (3 apparitions en 9 histoires), avec Namor. Bref, l'originalité n'est cependant pas très avancée pour le moment ! La faute généralement à Lee qui ne fait que recycler dans ses histoires de super-héros des scénarii tout prêts pour des histoires courtes des Strange Tales et autres parutions de ce style. Un premier pas a donc été fait, en donnant à Marvel ses premiers super-héros, et en quittant le mode des histoires courtes sans aucun rapport entre elle. Un deuxième pas sera franchi en 1963 ! Critiques par parution : Novembre 1961 : Fantastic Four v1 001 Janvier 1962 : Fantastic Four v1 002 Tales To Astonish v1 027 Mars 1962 : Fantastic Four v1 003 Mai 1962 : Fantastic Four v1 004 The Incredible Hulk v1 001 Juillet 1962 Fantastic Four v1 005 The Incredible Hulk v1 002 Amazing Fantasy v1 015 Aout 1962 Journey Into Mystery v1 083 Septembre 1962 Fantastic Four v1 006 Tales To Astonish v1 035 The Incredible Hulk v1 003 Journey Into Mystery v1 084 Octobre 1962 Fantastic Four v1 007 Tales To Astonish v1 036 Journey Into Mystery v1 085 Strange Tales v1 101 Novembre 1962 Fantastic Four v1 008 Tales To Astonish v1 037 The Incredible Hulk v1 004 Journey Into Mystery v1 086 Strange Tales v1 102 Décembre 1962 Fantastic Four v1 009 Tales To Astonish v1 038 Journey Into Mystery v1 087 SStrange Tales v1 103 Critiques par série : Amazing Fantasy v1 : AmFa v1 015 Fantastic Four v1 : FF v1 001 FF v1 002 FF v1 003 FF v1 004 FF v1 005 FF v1 006 FF v1 007 FF v1 008 FF v1 009 Incredible Hulk v1 : IH v1 001 IH v1 002 IH v1 003 IH v1 004 Journey Into Mystery v1 : Jo in My v1 083 Jo in My v1 084 Jo in My v1 085 Jo in My v1 086 Jo in My v1 087 Tales to Astonish v1 : Ta to As v1 027 Ta to As v1 035 Ta to As v1 036 Ta to As v1 037 Ta to As v1 038 Strange Tales v1 : Str Tal v1 101 Str Tal v1 102 Str Tal v1 103
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#90
30/08/2008, 19h31
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 Fantastic Four v1 010 Date : Janvier 1963 Scénariste : Stan Lee Dessinateur : Jack Kirby Encreur : Dick Ayers Publié quelques fois depuis Fantask 4 (1969) Personnages : Dr Reed Richards/Mr Fantastic (auparavant dans Str Tal v1 103, ensuite dans FF v1 011) Ben Grimm/The Thing (auparavant dans FF v1 009, ensuite dans FF v1 011) Susan Storm/The Invisible Girl (auparavant dans FF v1 009, ensuite dans FF v1 011) Johnny Storm/The Human Torch (auparavant dans Str Tal v1 103 ensuite dans Str Tal v1 104) Dr Doom (auparavant dans FF v1 006, ensuite dans FF v1 016) Alicia (auparavant dans FF v1 009 ensuite dans FF v1 012) Stan Lee, Jack Kirby (1ère apparition) Histoire : Doom est de retour et arrive à changer de corps avec Reed grâce aux pouvoirs qu’il a accumulé dans son exode. Il trompe ainsi les FF et va les réduire en taille microscopique, mais Reed intervient et parvient à retrouver la confiance du trio et son propre corps, alors que Doom subit le sort qu’il voulait infliger aux FF. Critique : Qu'il s'en passe des choses dans ce numéro ! Et à tous les niveaux ! Commençons par l'information principale : Doom est de retour ! Tout comme Namor, il gagne petit à petit ses galons d'adversaire principal et redouté des Fanstastic Four. En revanche, l'explication de son retour sur Terre (on l'avait laissé perdu dans l'espace il y a 4 mois, après son duo raté avec Namor) est un peu tirée par les cheveux... Il aurait été sauvé par des extra-terrestres à la civilisation très avancée qui passait dans le coin, et il est devenu leur ami, et il apprit des nouvelles techniques auprès d'eux (Sangoku ?). Bref, il peut à présent échanger de corps avec quelqu'un d'autre par la force de sa volonté, et bien entendu, c'est Reed qui en est la victime. Ainsi, pendant la moitié de l'épisode, Doom est dans le corps de Mr Fantastic et parvient à tromper sans trop de problèmes le trio restant ! On a aussi mentionné en détails pour la première fois l'état du visage de Doom, qui est au delà de la vision humainement soutenable, même par lui ! Pour la première fois, il enlève son masque, même si aucun dessin ne sera fait de lui de face. Cela lui donne également une autre motivation contre Reed : en prenant son corps, il prend aussi son visage, qui est normal. Quand à son protagoniste principal, c'est bien Reed qui est sur le devant de la scène dans cet épisode : il teste de nouvelles machines, réponds à la convocation des deux compères, et surtout parvient à se sortir du piège dans lequel Doom l'a plongé. D'abord quitter la prison de son repaire, puis parvenir à convaincre son trio d'alliés qu'il est Reed. Il y réussit par un acte d'héroïsme, préférant risquer la mort plutôt de risquer la vie de ses compagnons, alors que Doom s'échappe au moindre signe de danger, ce qui le trahit bien évidemment. Si l'histoire est bien entendue centrée sur l'opposition Reed/Doom, les autres ne sont pas en reste. Sue est peu mise en avant, mais deux cases ont enfin leur importance : une ébauche d'explication entre elle et Reed à propos de Namor et du triangle amoureux formé. Les explications plus détaillées sont renvoyées à plus tard, mais au moins, le sujet a été abordé, et Reed cesse d'agir comme s'il n'était absolument pas concerné ! Sue peut aussi enfin utiliser efficacement son pouvoir sans se faire détecter... Même si c'est Reed-Doom qui en fait les frais... Johnny semble avoir aussi un peu grandi, même s'il se considère entre trop jeune pour être concerné de près ou de loin par les problèmes amoureux de sa sœur. C'est cependant lui qui trouve le truc pour reconnaitre le vrai Reed, et il n'hésite pas à proposer des solutions assez radicales contre Doom capturé. Ben est le seul qui change peu (même s'il admet à la fin que Reed est le leader qu'il leur faut), mais la lumière est plutôt faite sur Alicia, chez qui il semble passer le plus clair de son temps. Celle-ci devient une sculptrice de grand talent, et c'est la première à avoir des doutes sur l'identité de Reed (aussitôt contredit par Sue bien sur... une aveugle reconnait mieux son amour qu'elle, c'te honte...). On a également une apparition de Stan Lee et Jack Kirby ! Intéressante mise en abime de leur travail, puisqu'ils sont considérés simplement comme les biographes du quatuor : ils ne font des comics que parce que Reed partage avec eux ses aventures. Ils sont ici utilisés par Doom pour attirer Reed dans un piège. Encore une fois, par ces quelques cases, on voit que Lee veut ancrer ses histoires dans le monde réel, et non pas une copie de celui-ci. On a également des réactions de fans à la vue du quatuor se baladant dans les rues : toute une foule se rue sur elle pour obtenir des autographes ! Bref, encore un grand numéro, où l'on ne peut s'ennuyer un instant tant toutes les scènes s'enchainent, les explications plus ou moins scientifiques de Doom venant rajouter un peu de culture (et permettent à Kirby de dessiner des dinosaures !). Couverture emprunté à comics.org, parution française à comicsvf.fr Dernière modification par Diablowagner ; 28/03/2009 à 00h17.
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