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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Je l'ai juste reprise à mon compte pour l'asticoter gentiment à propos de nos désaccords sur les productions de Brubaker... que personnellement je trouve l'exemple même du "dead serious", même si je lui reconnais par ailleurs beaucoup de talent. C'est plutôt drôle parce que, toi, tu aimes plutôt ce que fait Brubaker, non? Sinon, sur le sérieux excessif des comics de super-héros en général, il me semble quand même qu'aujourd'hui, la situation est plus contrastée qu'il y a quelques années, surtout chez Marvel (mais on sent que ça commence à bouger chez DC aussi).
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée Dernière modification par Zen arcade ; 26/02/2015 à 10h13. |
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Je viens de finir le tpb de Trees et j'ai bien aimé au final. Pourtant, je partais avec des a priori et la boite d'aspirines de prête mais la lecture s'est bien déroulée.
Évidemment, la construction est lente de par la mise en place d'autant de storylines semblant isolées. La toile de fond qu'est la présence de ces fameux "trees" n'a que peu d'impact global mais plutôt un impact sur chacun des lieux et personnages traités à chaque coin du globe. Presque toutes ces tranches de vie arrivent à un point d'orgue à la fin de ce premier numéro et la fameuse toile de fond laisse envisager prendre de l'ampleur dans le deuxième arc. Je me suis particulièrement laissé entraîner dans les dédales des villes de Shu et Cefalu. Shu mettant en avant une recherche d'identité et de l'humanité alors que la seconde ville met en avant, à mes yeux, l'un des personnages les plus complexe et intéressant. Du point de vue graphique, j'ai beaucoup aimé le traitement de la couleur qui permet de rapidement savoir où l'on se trouve et de qui l'on parle sur la page en question, très intelligent t vraiment bien fait. Une fois le tome posé, je me suis dit une chose... C'est le genre de titre qui doit être très frustrant à lire en mensuel. Enfin, je me suis dis deux choses... La deuxième étant que ce ne sera quand même pas un titre pour tout le monde de par sa lenteur et son découpage. Dernière modification par jeal ; 28/02/2015 à 19h40. |
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Mais je comprends que ça puisse combler d'autres lecteurs, qui ont une culture suffisante, qui aime se plonger dans des séries antérieures de l'auteur ou même dans de veilles histoires pour goûter pleinement à l'enivrant nectar de la continuité. L'ambition, c'est très bien, je ne la condamne pas. Sauf si elle s'exprime à mon détriment. Après, sur le "dead serious", c'est une impression d'ensemble que je ressens : quand je consulte les previews, il y a une sinistrose qui me saisit. Quand je lis les news en ce moment, chez Marvel comme chez DC, désolé, ça n'est pas la franche rigolade avec des "Secret Wars", des "Battleworlds", des "Future Ends"... Tout n'est qu'apocalypse, fins du monde. Faut vraiment creuser pour avoir une annonce avec une série qui concilie action classique et un peu de fun. (Je dois préciser, là, que Deadpool ne m'a jamais fait rire : le peu que j'en ai lu m'a surtout fait l'effet d'un truc affreusement con.) Je pourrais étendre mes reproches à la violence excessive de certains comics de super-héros, dont Remender est là aussi un exemple. Là encore, la violence, c'est un code parmi d'autres, et quand c'est utilisé à bon escient, ça ne me gêne pas. Mais souvent je trouve que c'est plus un effet facile, complaisant.
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Ça m’étonne pas. C’est cohérent ça aussi.
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Sinon, pour ma part, je viens juste de m'enfiler les 6 premiers numéros d'Outcast, et je kiffe vraiment ce titre. J'aime l'ambiance, les personnages principaux, l'intrigue. J'aime aussi beaucoup le travail d'Azaceta, qui sied à merveille à cette ambiance brillamment posée par Kirkman (que je n'ai jamais lu, je ne connais Walking Dead que par la série TV). Assurément une de mes séries préférées d'Image aux côtés de Saga, Lazarus et Deadly Class. |
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Je suis Trees en mensuel et oui c'est assez frustrant et on oublie vite ce qu'il s'est passé. La lecture en un bloc est presque un passage obligé.
Sinon de mon côté je suis toujours sur l'Omnibus Uncanny X-Men de Claremont et je me régale. Je compte bien me faire tout le run et en fait le plus possible dans la chronologie. Je reviendrai vers vous plus tard pour savoir quoi lire après ça sur les mutants. J'aime vraiment beaucoup même si le style de narration old-school me lasse assez rapidement et m'oblige à des sessions courtes de 2/3 numéros max.
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"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin." |
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Et je pense que tu connais mon aversion pour le gore inutile et les blagues sur les tacos. Eh bien le Deadpool New 52 il est très très bien, je te le conseille. En revanche, pas mal d'autres trucs sur le personnage, c'est effectivement assez navrant (même si les mini séries où il s'auto-rencontre, il tue des personnages de romans, c'était là aussi plutôt bien fichu, un peu longuet mais pas navrant justement). |
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Je me suis lu une partie des séries Comics Greatest World de Dark horse (les one-shot hebdomadaires qui présentent les 4 lieux majeurs : Arcadia, Steel harbor, Golden City et le Vortex, Out of the Vortex, Catalyst: Agents of Change, Will to Power et Agents of Law).
Si la série Out of the Vortex est au centre de cet univers (l'entité contrôlant le vortex est responsable de l'apparition des méta-humains), c'est Golden City qui se taille la part du lion en ce qui concerne les séries dérivées : Comics Greatest World se solde par la déclaration d'indépendance d'une ville de super-héros par sa dirigeante auto-proclamée, Grace. Catalyst: Agents of Change montre les débuts difficiles de cette indépendance (conflit avec les US qui refusent cette sécession, problèmes dans les rangs causés par les décisions unilatérales de Grace) Une seconde série hebdomadaire, Will to power, prend pour personnage principal Titan, un simili Superman. Celui-ci a quitté le groupe de Grace en désaccord avec ses actions, et se trouve à la solde d'un sénateur mais, en visitant Arcadia et Steel Harbor, pète un cable et commence à se prendre pour un dieu. Ses pouvoirs augmentant de façon exponentielle, il fait un retour fracassant à Golden City pour un match revanche contre Grace, qui va chercher l'aide de l'alien du Vortex. Agents of Law suit les conséquences de la fin de Will to Power et Out of the Vortex : Grace a disparu et un étranger, Law, prend les rennes de Golden City après un coup d'état. Il ouvre les portes de la cité en rendant obligatoire de passer par une machine reproduisant les effets du vortex et transformant ceux qui tentent d'entrer en surhumains ou en monstres difformes. Des séries intéressantes qui, si elles proposent un graphisme moins soignés que les publications DC ou Marvel, créent un univers assez prenant. Le bémol majeur est la conclusion de Agents of Law : Law, dont la montée en puissance et le contrôle des troupes sont montrés de manière graduelle et assez subtile, est pris à parti par un Prédator pendant tout un numéro (un pseudo event durant lequel Ghost et X sont également pris pour cible, sans lien les uns avec les autres). La série a été annulé, et Law finit décapité par le Prédator. Pour vous représenter le caractère incongru de cette fin, imaginez Dark Reign s'arrêter au bout de quelques mois parce que Osborn s'est fait écraser par Megatron. Je me suis néanmoins fait une petite conclusion avec The Mask: World tour où l'un des porteur du Mask (un militaire apparu dans Out of the vortex) va mettre le boxon dans les 4 villes de cet univers. Dernière modification par JB ; 29/04/2015 à 09h26. |
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Il faut deviner dans quel lieu amusant se passe le Crossed +100 #2 , à Memphis.
Bon, un minimum de culture populaire suffit. Pas si facile à lire, car Moore a vraiment inventé un langage des années 2100, qui plus est dans un monde postapo fort dépeuplé et oublieux du passé. Très intéressante utilisation de la faune revenue à l'État sauvage, rappelant l'époque pré-découverte amérindienne du nouveau monde (on jurerait qu'il a lu l'excellent After man d'Alan Weisman... ) Bref, a sexin' good funny book. |
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Moi je n'en suis qu'au premier tome et avec le cours de l'€ je suis pas prêt d'acheter le second. Je ne le trouve pas à moins de 100€.
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"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin." |
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