Discussion: Les comics Star Wars
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  #614  
Vieux 23/09/2020, 21h43
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Ah oui, y a aussi une série principale

Star Wars #56 -61 : La fuite

Kieron Gillen (s) / Angel Unzueta & Andrea Broccardo (d)



Après une paire d'histoires épiques à souhait se terminant par une déculottée rebelle donnée par papa Vader (faut pas trop l’emmerder quand même...), Gillen offre à ses protagonistes et aux lecteurs un arc plus posé. Un moment de calme, une parenthèse que Leia, Luke et Han ont, quand même, bien mérité. L'idée n'est pas nouvelle mais brillamment placée. Enchainer encore sur du combat manquerait de crédibilité pour ces soldats presque seuls contre tous. Au lieu de cela, les voilà blessés, crevés, isolés, ce qui permet à l'auteur un soupçon d’introspection et de boulot plus en profondeur sur chacun d'entre eux. Rien de bien meta ou chiant, mais de quoi meubler agréablement les pages. Le cadre ajoute une dose de mystère et d'exotisme bienvenus qui habille ce calme avant un retour à la tempête. Ainsi, une lune isolationniste, un chef de guerre pacifiste qui semble cacher un passé tumultueux (en plus de ressembler à Zlatan!), sa fille jeune et fougueuse qui ne laisse pas l'ado Luke indifférent, et toujours l'Empire en épée de Damocles. Gillen continue donc un travail sérieux, homogène (il jongle bien entre les 3 persos notamment) et prenant, ce qui est quand même un exploit dans cette franchise sclérosée.
Aux dessins, Angel Unzueta qui gomme quelques défauts trop numériques de son trait même si il en reste à mon goût. C'est quand même assez figé dans l'ensemble et la colo là aussi numérique n'est pas des plus remarquables. Heureusement, il y a peu d'action. J'avais un souvenir peu emballant d'Andrea Broccardo lors de son passage sur le crossover The Screaming Citadel mais il m'a agréablement surpris. Peut être encore ça et là quelques cases ratées et un manque global de caractère mais c'est fluide et agréable à l’œil.
3/5

Star Wars #62 - 67 : Le châtiment de Shu-Torun
Kieron Gillen (s) / Angel Unzueta & Andrea Broccardo (d)



On prends les mêmes et on recommence. Mais cette fois, c'est pour abattre la colère galactique d'une princesse d'Alderaan trahie et blessée. Shu-Torun est un des très bons ajouts à la galaxie Star Wars. Planète puissante, reine charismatique, système social exploré et un vrai intérêt dans les histoires. Lancer donc princesse vengeresse contre reine prête à tout est une excellente idée pour ajouter une bonne dose d'émotion à cette fin de run pour l'auteur anglais. Leia monte donc un équipe réduite pour taper là où ça fait mal sur Shu-Torun, handicaper l'Empire au passage et se venger un peu. La princesse nous fait donc un Ocean's Eleven où Gillen recase ses jouets, le métamorphe Tunga de "Mutinerie sur Mon Cal" et le violent chef des partisans Benthic des "Cendres de Jedha". Associé à Shu-Torun qu'il a crée dans la série Darth Vader, Gillen donne une impression palpable d'une écriture qui se tient, un vrai run qui a sa propre identité, et c'est très appréciable.
Ce petit monde infiltre donc la planète usine en mode Mission Impossible où tout ne se passe bien sûr pas comme prévu, à commencer par un Empire aux manières expéditives. Et encore une lecture fort agréable, rythmé, immersive où Gillen montre la maîtrise de cet univers qu'il adapte à une narration effilée comme un rasoir, jonglant habilement entre les camps, les personnages, les situations... Seul peut être le contrebandier Solo reste un peu sur ses bases, là où Luke était mis en avant sur "La fuite", remplacé au coeur du récit ici par Leia. Celle-ci est une battante acharnée, une vraie force de caractère qui bouge des montagnes à elle toute seule, se mettant sur le chemin de la générale qui gérera efficacement l'avant poste de Hoth dans l'Empire contre Attaque. Gillen, au milieu de ses histoires, parvient donc à distiller ici ou là de la matière qui poussent doucement mais sûrement les Luke, Han et Leia d'Un Nouvel Espoir à l'opus suivant. Plutôt habile le mec!
Les dessineux sont donc les mêmes, avec les mêmes reproches et compliments. Unzueta parvient même à suprendre par petites touches, des cases en mouvement bien plus efficaces et des décors plus aboutis notamment.
3.5/5
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