Discussion: Les comics Star Wars
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Vieux 12/09/2020, 16h46
Avatar de Jorus C'Baoth
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Un petit carré

Vader : Sombres visions #1 - 5
Dennis "ne l’appelez plus Hopeless" Hallum (s) / Paolo Villanelli, Brian Level, David Lopez, Javier Pina, Stephen Mooney & Geraldo Borges (d)



On ne fait pas dans l'originalité avec ce volume. D'une part étant une anthologie de ones shots et d'autres part sur un perso vu et revu. Et effectivement, Vader serait il rincé jusqu'à la moelle? Certes, ce genre de prod' n'est pas faîte pour caser du sensationnel ou du révolutionnaire, mais le format permet d'oser, intriguer voir punchliner. Ce Sombres Visions manquent donc d'un poil d'ambition sans être non plus désagréable. Le principe est même attrayant : Vader n'est pas le perso principal mais d'autres protagonistes orbitant autour de lui. La malédiction des anthologies frappent encore car on y côtoie du bon et du moins bon. Mention plus donc au #2 ou un officier impérial est prêt à absolument tout pour ne pas affronter la colère de Vader, et au #4 où un pilote rebelle parti pour être un héros au caractère bien trempé fissure totalement devant le Sith. L'essence de Vader suinte dans ces 2 numéros, implacable, invincible, inhumain... Le #5 surfe sur la même vague avec un Vader en mode Predator mais manque d'impact. Le #1 et 3 partent eux sur des bonnes bases : un peuple sous le joug quasi religieux d'un monstre gigantesque voit leur monde basculer le jour où Vader s'y crashe d'une part, une sociopathe in love pour le second. Mais il manque une ou deux bonnes idées pour rendre le #1 totalement efficace et plus de sérieux pour un #3 qui frise parfois le ridicule malgré un vrai concept. Un poil décevant donc.
Visuellement par contre, c'est pas mal. La palette d'artistes rendent un job correct avec leurs styles respectifs, montrant quand même que la franchise s'adapte visuellement avec facilité. Par contre, Panini, cela aurait été sympa de notifier qui fait quoi dans cette anthologie...
2.5/5

Galaxy's Edge
Ethan Sacks (s) / Will Sliney (d)



Ouh le comics qui sent bon la nique commerciale. Basé sur la nouvelle attraction Star Wars aux USA (et qui fait rêver tous les fans ), voilà de manière très opportuniste une application en comics. Ne reculant devant aucune honte (depuis longtemps), je l'ai donc acheté et lu... et ma foi... c'est agréable. Black Spire est donc un avant poste perdu à la frontière de la galaxie connue, lieu de rencontres, d'aventures excitantes et de dangers mortels. Autour de l'antiquaire ithorien Dok-Ondar se croisent donc plus ou moins de nombreux visages connus le temps de raconter une histoire ou de croiser le fer. Et ce n'est pas si artificiel que cela sembler promettre. Sacks parvenant à lier habilement le fil rouge et ses personnages alors que le cahier des charges semblait justement pas facile. C'est rythmé, exotique et donc plutôt plaisant. Il faut dire que l'astroport rock and roll loin des Républiques, des Empires ou des Premiers Ordres, gavé d'aliens, de vaisseaux, de gunfight, d'alliances, de trahisons....ça fonctionne bien. Je serais même tenté de lire une série à la mode Babylon 5 ou Defiance, avec un lieu où se croise de nombreux personnages, même si rien n'est prévu pour l'instant. Cela serait mine de rien plutôt original dans le paysage comics SW.
Sliney aux crayons participe à l’aspect agréable de la lecture, un petit sous-Checchetto qui s'en sort pas mal avec les visages des perso connus, exercice toujours difficile. Pour le reste, des cases bien remplies qui rendent Black Spire vivant. Hélas, la colo de Sanchez-Almara et Protobunker (!?) donne un aspect très ordinateur aux dessins par moments, là où justement quelque chose de plus roots aurait été un plus pour cet avant poste. Tommy Lee Edwards le prouve avec ces magnifiques couvertures par ailleurs.
3/5

L'ascension de Kylo Ren
Charles Soule (s) / Will Sliney (d)



Il faut 3 films à Lucas pour raconter la chute d'Anakin Skywalker, alors 4# US pour Ben Solo... ça ne peut pas le faire... Pourtant, que de promesses dans ce titre. Déjà car Kylo Ren est le perso le plus intéressant de la dernière trilogie (insérez un commentaire venimeux ici), d'autre part car les fameux Chevaliers de Ren sont de la partie. Et ça commence pas mal du tout... juste après le drame à l'académie Jedi, Ben Solo, perdu mais guidé par un Snoke intriguant et réussi, se lance vers Ren avec les derniers padawans de Luke aux trousses. Potentiel indéniable qui hélas ne tient pas ses promesses. 4# c'est donc trop peu pour développer autre chose qu'une histoire rapide, abrupte et trop ressemblante avec Anakin. Une nouvelle fois, chez Star Wars by Disney, on ne semble pas vouloir montrer trop d'ambitions, restant dans des codes et un carcan trop serré. La chute est bien entendu prévisible mais sans surprises. Pire, les chevaliers de Ren, concept foutrement sexy, en prends aussi pour sa valeur, réduit à des mercenaires violents qui enchainent les bars avec les missions "tout casser". Finalement, qu'il y ait que 4# n'est peut être pas plus mal...
Même Sliney, pourtant inspiré sur Galaxy Edge semble être en mode automatique sur ce titre qui sent foutrement un cahier des charges bien trop étroit. Au même titre que Phasma, Kylo Ren aurait pu être sauvé par les œuvres dérivées des films. Il ne méritait pas cela en tout cas
1/5

Jedi Fallen Order : Dark Temple
Matthew Rosenberg (s) / Paolo Villanelli (d)



Il y a des produits commerciaux qui nous prennent pour des c*** (voir plus haut) et puis il y a ceux qui ont à la barre des gens de qualité qui parviennent à en tirer quelque chose. Rosenberg se retrouve donc avec un autre machin à cahier des charges avec ce titre en lien avec le jeux vidéo d'EA. Mais il en prends clairement possession et nous narre une aventure agréable, rythmé, homogène et intéressante, oui, oui! Nous suivons donc la padawan Cerre Junda (future maître du héros du JV) et son maître dans une mission délicate vers la fin de l'Ancienne République. Si la dynamique du duo n'est pas des plus originales (jeune impétueuse et vieux sage et calme), elle fonctionne plutôt bien ici, les deux ayant des interactions bien écrites au cours du récit. C'est à croire quand même que vers la fin, l'Ordre avait des soucis avec ces jeunes trop plein de fougue. Yoda trop laxiste ou perturbateurs endocriniens?
L'histoire en elle même est suffisamment dense et claire pour s'y accrocher, d'autant que Rosenberg joue sur 2 timelines pour ajouter un peu de piment. Tensions diplomatiques, face à face culturel et territorial, passé vs futur... beaucoup de matière habilement mis à l'écrit pour ne pas s'y noyer. L'auteur crée même un "méchant" charismatique et complexe que je ne regretterais pas de revoir un jour.
Villanelli nous fait plaisir aux crayons (secondé un poil moins bien sur la fin par Ruairi Coleman), rendant une copie très très honnête. Perso, décors, vaisseaux, actions, paysages... il se donne à fond et apporte énormément visuellement à cette mission exotique et parfois épique.
4/5... peut être un peu trop, 3.5/5... mmh peut être pas assez ^^
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