Allez je suis dans une bonne dynamique!!
X-Men : Legacy #225 - 226 Tir de suppression / Utopia : Suppressing fire
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. . X-Men : Legacy #226
. . . . . . . . . X-Men : Legacy #227
Par:
Scénario : Mike Carey
Dessins : Dustin Weaver
Encrage : Ed Tadeo
Couleurs: Brian Reber
Plot : Malicia, Gambit et Danger débarque à San Francisco en pleine émeute entre anti mutants et X-Men. Osborn et le HAMMER se mêlent aux affrontements alors que Cyke les envoie aider les jeunes X-Men au beau milieu du chaos.
On commence avec le #225 quand même, un one shot du même acabit que le Uncanny X-Men #512, une initiative sympa à une époque où les arcs s’enchaînent à la suite. Ici aussi Carey reprends son principe Legacy avec Xavier qui se heurte cette fois ci à Exodus et au acolytes. Même principe que précédemment, plutôt sympa, un nouveau Xavier qui mine de rien fait un petit évoluer l’univers X. C’est encore le cas ici ce qui est le gros point positif de ce one shot. Passons un peu rapidement sur l’affrontement inéluctable que Xavier remporte au la main et arrivons au point fort de cet épisode : la fin. Xavier parvient de manière crédible à montrer aux Acolytes et à Exodus l’inutilité de leur combat, une croisade d’un autre temps… une idée géniale qui redistribue un peu les cartes, mettant fin aux Acolytes, il est vrai très très représentatif d’un temps révolu où les factions de mutants s’affrontaient. Place au peuple uni face à leur extinction probable. Franchement j’ai kiffé l’idée, un one shot efficace, intelligent, intéressant et surprenant. Là où d’autres les auraient oublié, Carey se souvient des Acolytes et c’est vraiment tout un symbole qui disparaît sous nos yeux lorsqu’Exodus ordonne le repli de ses troupes. Excellent…
Et puis, suite du travail de Carey sur la série après le très oubliable Rémanence. Petit arc en 2 numéros en plein milieu d’Utopia ou la guerre entre les X-Men et les Dark Avengers. Bon ça commence mal, toujours cette « équipe improbable Malicia, Gambit, Danger, rien à faire ça ne marche pas. J’ai l’impression de voir des anachronismes, Gambit et Malicia au contraire de quasiment tous les X-Men, n’ont vraiment pas évolué d’un iota depuis une décennie ce qui en fait presque des monstres de foire, des éléments représentants les années 90. Quelque chose dans la tenue, dans le dialogue, dans la façon dont Carey les exploite peut être mais il manque quelque chose. Sans doute cette noirceur qui a gagné les titres X, moins flamboyant que dans les années 90, plus hard, plus sombre…
Bon et quid de l’histoire quand même.. plutôt sympa en fait, à lire à coté du cross Utopia car ces 2 petits numéros mettent bien en image le chaos et l’ambiance guerre civile qui règne à ce moment à San Francisco. LE trio donc en mission de sauvetage des mutants.. peut être peut on regretter que Malicia, Gambit et Danger, quand même de la puissance et de l’expérience, ne se joignent pas plutôt au combat mais Cyke a semble t’il préféré les « punir » de la sorte… après tant d’année passées ensemble et même si les derniers temps ont été un peu difficile, cette décision unilatérale à un moment critique est un peu étrange, encore une chtite excuse scénaristique pour faire autre chose ? Bref si le plot en lui même part sur des bases peu crédible, le reste est correct. Très bon rythme, full of adrénaline, avec ce qu’il faut de baston, de scènes chocs et de décors calcinés pour que l’ambiance soit le vrai héros de cet arc. Carey n’oublie pas non plus de continuer à creuser le perso de Malicia en la faisant devenir mentor l’espace d’un instant pour une mutante avec les pouvoirs qui déconnent. Si cela reste prévisible et un peu gnan gnan, au moins on peut pas dire que Carey n’a pas de lignes directrices.
Bref, malgré quelques imperfections encore, un arc sympathique, un bon « à coté » pour Utopia même si personnellement, j’attends toujours le déclic pour Malicia, Carey en a fait son perso principal depuis quelques numéros mais pour l’instant rien de bien excitant. Elle manque de caractère, c’est Malicia mais cela pourrait être aussi bien Psylocke ou Dazzler. Du coup, ces arcs manquent un peu de caractères aussi, sans un perso central fort, reconnaissable et charismatique, le reste de l’histoire en pâtit aussi ..voyons la suite.
Coté dessins, Dustin Weaver et Ed Tadeo font un travail honnête, bien péchu, de bonnes scènes, quelques splash pages sympa, bon travail sur les décors.. ils sont pour beaucoup dans cette ambiance de guerre. On peut regretter ça et là quelques poses un peu rigides, des visages un peu simplistes mais pour le reste, ça le fait.