Discussion: Les comics Star Wars
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Vieux 19/02/2020, 21h39
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Merci à tous pour vos centaines de messages, vous inquiétant de l'absence des critiques Star Wars (bruit de batterie )

Han Solo - Cadet Impérial
Robbie Thompson (s) / Leonard Kirk (d)



Georges sait que j'en dis du mal sur les comics Star Wars, mais enfin, voilà une excellente chtite surprise. Se situant entre le départ du jeune Solo de Corellia et la bataille de Mimban où il rencontre Beckett dans le film éponyme, le comics remplit plus qu’honnête son cahier de charges de faire le lien. Le jeune Solo se retrouve donc dans l'académie impériale et se montre tête dure, rebelle, grande gueule mais déjà un cœur à la bonne place. Thompson fait mouche, perso attachants, action quasi non stop et un travail sur Han vraiment intéressant qui fait écho au film, un Solo roublard et débrouillard avec une langue bien pendu qui commence à apprendre quelques ficelles. L'histoire est par ailleurs agréable, solide et très divertissante parfaitement mis en image par Leonard Kirk que j'ai rarement trouvé aussi inspiré et qui semble s'amuser beaucoup avec ce jeune fouteur de merde. Thompson parvient magistralement à slalomer entre les ambiances et on s'approche de M.A.S.H. parfois, militaire tourné en ridicule où se côtoie l'ordre ainsi qu'un savoureux bordel, mais où le front de la guerre n'est pas loin.
4/5

L'Ere de la République - les Héros
Jody Houser, Ethan Sacks, Marc Guggenheim (s) / Cory Smith, Wilton Santos, Paolo Villanelli, Caspar Wijngaard (d)



1er volume d'une série d'anthologie autour des hérauts de la galaxie Star Wars. Houser se charge de la prélogie sans globalement de prise de risque majeure il faut avouer. Si ce n'est pas mauvais, la scénariste reste en terrain conquis, proposant un Qui-Gon Jinn doutant de la voie prise par l'Ordre Jedi, un Kenobi mal à l'aise dans son rôle de maître, un Anakin tout en instinct lors de la Guerre des Clones et une Padmé Amidala qui prends les choses en main. Rien de bien transcendant mais des histoires bien écrites et sans fausses notes. Petite mention plus à celle sur Qui-Gon qui se jette dans un road trip dans la Force qui aurait mérité plus de pages pour immerger le lecteur. Les dessins de Smith ne sont pas désagréable à la vue mais ils restent assez peu détaillés sur les décors et vaisseaux, donnant parfois une ambiance un peu "cheap". A noter deux one shots rapide sur Mace Windu et Rex/Jar Jar Binks totalement dispensables. Au vue du cahier des charges (récits courts sans conséquences), c'était... moyen/sympa.
2.5/5

L'Ere de la République : Les Vilains
Jody Houser (s)s / Luke Ross (d)



Bouuuuuh les vilains!! Voilà donc le tome 2 toujours par Houser bien plus inspirée par les méchants, ce qui peut se comprendre quand même... c'est un peu chiant un Jedi. Là aussi certes, nous sommes en terrain connu avec la hargne de Maul, le jeu vicieux et diplomatique de Dooku, la colère sans fin de Grievous et l’implacable éducation de Jango envers son fils. Des récits sombres, peuplés des pires racailles de la galaxie autour d'histoires qui ajoutent encore aux légendes de ces hérauts du Côté Obscur et de leur vie de combat et de violence. Contrairement aux récits sur les héros, plutôt basiques, ceux ci agrandissent légèrement l'univers avec nouvelle planète, nouveaux lieux, évènements plus marquants ou même présentation d'évènements juste évoqués, comme cette rencontre entre Tyrannus et Fett sur une lune de Bogden qui va sceller le rôle du Mandalorian. Les récits sont plus orientés action et appuient souvent là où cela fait du bien, un Darth Maul tout en muscle et combat et un Dooku gris entre mensonges et vérités notamment. Pour finir une micro histoire sur Assajj Ventress en pleine rédemption et ce n'est pas désagréable de recroiser cette terrible combattante. Luke Ross commence à devenir un habitué de la galaxie Star Wars, il reste dans son élan suite à la mini Darth Maul, commencé de manière catastrophique avant de prendre ses repères sur la 2eme moitié. Il semble à l'aise ici, dans l'action ou dans l'introspection avec un bien meilleur travail sur les décors.
3/5

L'Ere de la Rébellion - Les Héros
Greg Pak (s) / Chris Sprouse, Matteo Buffagni (d)



Greg Pak a donc en charge la période de la Rébellion avec Skywalker and co et il reste dans l'ensemble plus inspiré sur les gentils que sa collègue Houser. Il faut dire que Solo, Organa et Calrissian, c'est quand même plus rock and roll. Les récits sont d'ailleurs habilement intégrés à l'Histoire, Solo qui jongle entre sa vie de contrebandier et de rebelle après la destruction de l'Etoile de la Mort, Leia qui, à l'image de sa mère d'ailleurs, prends les choses en main et fout une branlée à des chasseurs de primes, devant par la même le Boussh qui ira secourir Han de Jabba, Lando qui doit utiliser toute sa ruse et son charisme pour ne pas que la Cité de Nuages ne subissent une crise des gilets jaunes. Des aventures hautes en couleur qui mise sur le charisme des personnages mais ce qui n’empêche pas Pak et Guggenheim d'être plus sombre et sérieux sur le récit autour de Luke, chassé mentalement par l'Empereur, ou même plus intimiste et dramatique sur Yoda et son isolation forcée sur Dagobah. A chaque fois, Pak trouve le ton juste et les mots adéquats pour nous conter une tranche de la vie tumultueuse des ces héros pendant la guerre. Sprouse et Buffagni aux dessins c'est plutôt beau en plus, Sprouse pour les aventures bourrés d'action, Buffagni pour l'histoire sur Lando plus sur une ambiance de suspense étouffante. Le volume se finit, une fois n'est pas coutume, par une petite perle de Jon Adams qui écrit et dessine les vacances de deux pilotes de X-Wing dans un centre de repos entre deux attaques impériales. C'est décalé à souhait et ça fait sourire avec sincérité
3.5/5

Star Wars - Allégeance
Ethan Sacks (s) / Luke Ross (d)



Job difficile pour Sacks que de faire le lien entre l'Episode VIII et IX. Ce comics est d'ailleurs à l'image du IX, pas édité de la manière la plus efficace, de bonnes idées et beaucoup de maladresses. 4 petits numéros US qui partent d'une résistance moribonde pour arriver à un groupe plus solide et concret dans le IX, c'est court, trop court.. le scénariste abuse ainsi des passerelles et des raccourcis scénaristiques (la pauvre Rose n'est pas épargnée là non plus) et balance des situations riches et complexes en 2 lignes de dialogues puériles. Ross qui pourtant était inspiré jusque là semble lui aussi pris d'un manque de contrôle de son travail, certaines planches étant franchement bâclées. Ce n'est pas mauvais car les idées sont là, notamment le retour de Mon Cala avec toute l'histoire qu'il y a entre cette planète et la Rébellion, ce qui est bien écrit pour le coup. Ou cette planète pacifique qui se fait vitrifier en début de comics, montrant un Premier Ordre lancé dans sa course folle vers une domination impossible par la force brute. Une autre scène courte mais efficace les voit prendre possession de chantiers navals importants, leur permettant la construction de vaisseaux suite à la destruction massive de leur flotte avant la bataille de Crait. Une telle violence aveugle mets d'autant en valeur la fin du IX et l'arrivée des vaisseaux venus de la galaxie entière. Sacks donc bosse bien son sujet mais comme Abrams, il en fait trop dans un trop petit volume. Ainsi, beaucoup de choses sont trop survolés, la manière d'appréhender la Force par Rey est écrit avec beaucoup de facilité, l'escapade de Finn et Poe aurait pu être fun et cool mais manque de matière et la fin tombe en une page, merci au revoir. Bref c'est difficilement compréhensible, que l'Ascension de Skywalker se soit sacrifié en essayant de rattraper le tout soit, mais qu'un comics sans grande attente qui aurait justement pu aider à l'entreprise passe également globalement à côté de son sujet est plutôt mystérieux.
Un sentiment de dommage donc, de rendez vous raté non pas par manque de talents ou de matériels, frustrant quand même.
1.5/5
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