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Vieux 05/11/2010, 18h59
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Grosse grosse cure de Hellblazer à venir les mecs! on commence ...

Hellblazer #230 - 237 parus dans le TPB Joyride par Andy Diggle et Leonardo Manco

Zimagez en panne, pô de photo

Plot : Constantine réalise tout à coup qu'il n'est plus l'homme qu'il était, le magus craint de tous, grandiose et glorieux. Il décide alors de se rendre sur le lieu du premier drame, à l'asile de fou où il fut enfermé dans sa jeunesse et où il a subit un grave traumatisme qu'il compte bien gommer. Ceci ne marche pas comme prévu mais John enchaine sur une autre affaire dans un quartier étrange où l'un de ses compatriotes magus a d'un coup trouvé la mort.

Suite des aventures du Hellblazer avec un « nouveau » à la barre, Andy Diggle, le mec des T-bolts et de The Losers entre autres que je ne voyais pas forcément à son aise sur un comics fantastique et magique…
Ben j’avais tort, c’est plutôt sympa.
L’écriture de ce volume ne reste pas extraordinaire dans le sens où on ne peut pas vraiment dire que c’est du Diggle, ça aurait pu être du Carey. Ennis torturait Constantine avec délectation et un penchant certain pour Satan, Ellis était plus minimaliste, Azzarello c’était plus brutal et sauvage alors que Carey s’était crée son univers, ses personnages avec des histoires plutôt centrées sur eux. Diggle y ressemble beaucoup mais… pt’te en mieux au final…
Mieux surtout en deux points, premièrement dans ce TPB pas de facilité, pas de « petites bidouilles » que Carey nous case parfois dans le développement de son plot pour permettre d’avancer. Ce que j’appelle ici et là des facilités scénaristiques. Diggle nous ponds lui un travail mieux maitrisé, sans failles et avec un contenu intéressant. Deuxième dont point « mieux que Carey », John évolue, il se passe enfin quelque chose dans sa vie, il s’active, se bouge un peu le cul là où il n’y avait rien depuis… Ennis. Je passe sur l’amour/haine avec Chas qui à force est un peu tombé à plat ou sa relation avec Angie Spatchcock. Je suis dur avec Carey car à la fin de son run, il a fait « disjoncter » John en le faisant tourner le dos au monde de la magie. Mais ce dernier point a tellement été peu mis en valeur, Carey aillant fini la dessus, que je le zappe aussi. Du coup, gros pied de voir enfin ici Constantine changer.
Bon hola hola, rien d’extraordinaire hein, mais ça reste discret, bien fait, et surtout nouveau donc ! John se sort la tête du ass, il n’est plus que l’ombre de lui même, loin du brillant magus dont on n’osait prononcer le nom… et de là.. il repart regagner son statut. Yeah, back to the John fucking bastard Constantine.
Bon et pour le reste ? Et bien une paire d’histoires fort sympathique, rien de grandiose, pas de démons majeurs mais un monde de la magie bien présent, par touches discrètes mais bien pensés comme Carey a su bien faire aussi. Et donc en filigrane John qui se redresse et redéploie ses ailes. On commence avec une première histoire qui justement sert de pied au cul pour John, simple et efficace, et surtout ce coup de pied au cul est très très bien mis en page. Mention plus pour la deuxième histoire qui nous replonge dans le passé de John, juste après le drame de Newcastle et Astra. Très habile de la part de Diggle, on plonge direct dans la vie de Constantine ce qui en fait un cadre et un excellent point d’encrage pour son run. Enfin une 3ème histoire de possession intelligente, bien tournée et bien maitrisée qui prends son ampleur à la fin.
Le tout enchaine bien, sans que cela soit forcé ou trop visible, c’est globalement du bon taff. Bon il manque certes un peu d’interet peut être, quelque chose de flamboyant et de percutant qui aurait relevé un peu le goût de cette lecture cool sans être transcendante. Cela dit, Diggle semble s’être mis sur les rails, il commence super bien son run et si il parvient à ajouter du piment et un John plus savoureux, plus impressionnant.. ça sera tout bon.

Manco au dessin qui.. ben qui commence à fatiguer un peu. J’oppose pas mal Diggle a Carey mais peut être que visuellement voir du Manco encore a favorisé ce point de vue. Il a ces quelques bons moments, des classiques bien crades et sombres, bien glauque et dark mais manque un peu de renouvellement, de nouveautés, un style qui au final fait baisser l’interet de la lecture, lassé pt’te à force de voir et revoir les mêmes techniques, mêmes découpages, mêmes enchainement de cases…
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