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Vieux 20/06/2016, 23h22
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Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
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Terminal City #1 - 9 par Dean Motter & Michael Lark




Plot : La vie à Terminal City, autour de Cosmo Quinn, l'ancien célèbre homme mouche et ses amis daredevils et qui ont du faire face à la fin de leurs carrières il y a des années après l'inauguration de ce qui aurait du être un nouveau bâtiment et d'un nouvel âge.

Histoire de poser le débat, disons le directement, Terminal City se rapproche grandement d'Astro City de Busiek ou de Top Ten de Moore. Encore que... Astro City sort en août 95 et Terminal City 1 an plus tard.
Donc une maxi série de 9 numéros qui se passent dans... Terminal City, ville du futur à priori même si on ne sait pas trop lequel, où se situe un énorme hôtel dans lequel les protagonistes de l'histoire vont vivre devant nous. Style assez «*simple*» en fait, quasiment une unité de lieu, une galerie de perso aussi rocambolesques que haut en couleur, un plot principal, des plots secondaires, un historique en fond. Tout ceci semble très académique mais heureusement, Motter parvient à y mettre suffisamment de vie et d'humain pour rendre le tout bien moins mécanique. On suit principalement Cosmo Quinn, ex-human fly nettoyeur de vitre, son ex Charity tenancière de bar, sa collègue percutante Jezabel, la jeune B.B. débarquée de la campagne dans l'ombre de son père, Nero Black entrepreneur aux mains sales, Lil Big Lil mafieuse vulgaire, Manual le groom maladroit et bientôt un mystérieux étranger amnésique qui perds une valise d'une importance vitale... même si personne sait exactement ce qui a dedans*!
Un cadre bien complet donc, tout ce petit monde s'active autour de cette valise et de son contenu mais n'en oublie pas de vivre, de draguer, de travailler, de se rappeler le passé, de revoir de vieux amis, de refaire vivre sa légende... plot et subplot se croisent habilement sans alourdir le débat, même si au 2/3 de la lecture le sujet s'éloigne de la valise pendant un bon nombre de page, se recentrant sur le retour d'un personnage sans lien direct... petite maladresse vite rattrapée par une fin avec la bonne dosel d'action, du suspense et de l'héroïsme. Ces derniers points sont réservés à la fin justement, la mettant bien en valeur par rapport au reste plus «*tranches de vie*».
Mais tout le monde n'est pas Busiek ou Moore en l’occurrence et il manque un petit quelque chose pour que Terminal City reste dans les mémoires. Cela dit, Motter n'a pas pris la «*facilité*» de choisir un cadre avec des super héros au quotidien d'une part ou un commissariat extraordinaire d'autres part. Ici, ses personnages restent réalistes bien que bien allumés et il concentre son travail surtout sur la ville. Cette dernière est un perso à part entière, avec un passé, un avenir à priori et semble jouer un rôle central dans l'évolution de l'Humanité presque, un lieu comme nul part ailleurs où se concentre le meilleur de l'Homme. Là où Astro et Top Ten mettent avant tout leur perso en avant, Motter a une dimension bien plus historique de sa ville avec un passé important notamment pour le héros, l'ancienne Mouche Humaine et ses amis daredevils qui fait écho à la série de Moore via Forty Niners surtout. Si le travail de fond est honnête, si le contenu ne manque pas, il manque toujours un petit quelque chose, du fun, de la passion, un meilleur travail d'écriture sur certains perso trop clichés ou peut être des dessins un peu plus remarquables que Michael Lark, très bon dans le sombre et le minimaliste mais un peu hors sujet sur un comics qui se veut aussi riche visuellement parlant, nouvelle ville, personnages nombreux, fouillis de détails par cases...
Peut être aussi que cet arc se voulait le premier d'une série plus longue dans la mouvance d'Astro City, ce qui expliquerait des pistes lancés forts qui n'aboutissent pas, donnant l'impression de combler des pages sans vraiment de conséquences. La mythologie de la série (une espèce de Zero Year bien présente, une profession qui s'écroule dans le passé dont les perso ont encore des échos au moment du comics) bien travaillés laisse également à penser que Motter avait plus de projets qu'une simple maxi.
Une chtite pointe de frustration en fermant ce #9 car les perso commençait à marcher, car le lecteur commençait à se sentir à l'aise dans la série, reconnaissant les visages, les noms, comprenant les indices, les signes qui lit le tout (bon travail de fond encore).. dur dur.
Comics honnête donc, qui aurait mérité plus de substances à un moment donné, plus de passion et de force, un cran en dessous des deux autres certes mais le genre d’œuvre qui reste sympathique, ne serait ce que par respect pour le travail sérieux de leurs auteurs.
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