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nounours1005 20/07/2009 22h12

Mon 1er Hellblazer :oups:

Jorus C'Baoth 20/07/2009 23h53

oah.. pas trop galéré pour entrer dans l'histoire?!

Jorus C'Baoth 18/08/2009 11h35

zou...

Hellblazer #157 - 163 parus dans le TPB Freezes Over par Brian Azzarello & Marcelo Frusin, Guy Davis, Steve Dillon

http://www.zimagez.com/miniature/hel...reezesover.jpg

plot : L'agent Turro reprends contact avec John. Malgré ses reticences de ce dernier, il finit par accepter à contre coeur de travailler pour lui, surtout lorsque Turro mentionne la jeune Katrina Bogdonovich. Il lui donne alors le nom de la ville Highwater en sous entendant qu'il a des affaires a terminer et qu'il aurait fait chier un mec très très important!
Peu après, Constantine se retrouve prit dans un blizzard a pied et reçoit refuge dans une auberge perdue au milieu de nulle part.
Commence alors un huit clos angoissant autour d'un tueur légendaire qui tue avec des stalagmites de glace...la vérité éclate à la fin après plusieurs meurtres... le tueur légendaire n'existe pas mais il a inspiré et continue d'inspirer les gens du coin au point que certains marchent sur ses traces! La tempête finie, John continue sa route...
flashback du temps où john était membre du groupe Mucous Membrane : alors qu'il monte une arnaque autour de l'horloge de Rasputin pour un monsieur Manor, une connaissance à lui, Angie White, met la main sur un livre pouvant montrer le futur. Elle lit le futur de Constantine et celui ci semble noir, très noir.. mais un mystérieux inconnu apparaît alors pour tuer Angie et s'emparer du livre!


On continue sur la lancée, Azzarello poursuit son œuvre sur Hellblazer avec ce 3ème TPB… qui n’a rien à voir…un peu étrange car, sauf gros trou de ma part, le plot principal de ce volume n’est pas en lien direct avec la trame qu’Azzarello a lui même tracée.
Ça commence pourtant bien, un bon numéro de transition entre l’opus précédent et celui ci, un dialogue tendu entre John et son « contact » officiel l’agent Turro dans un bar avec une histoire de revenant en toile de fond, bien foutu, diablement efficace même si les dialogues ne sont pas les meilleurs du monde et sonnent un peu plat, et le tout dessiné par Dillon toujours aussi bon sur Hellblazer.. bref bon point de départ.
La suite… euh.. et bien un break donc, un arc en 4 numéros qui non seulement n’a pas donc de lien direct avec le fil rouge, mais en plus n’est pas particulièrement marquant. Un huit clos un peu maladroit. Pourtant, la aussi le début est bon, cadre bien amené, personnages bien en places, les dialogues se sont améliorés, l’idée d’un John tout puissant, maitrisant toute la situation est même excellente, mais… cela ne fonctionne pas… la faute sans doute a des ficelles trop vues et revues, sans être clichés c’est trop peu original, un peu monotone, cela manque de rythme et surtout d’évenements tragiques ou importants qui viennent bousculer ce microcosme. Quelques bons passages rendent tout de même la lecture sympathique, sans aller plus loin.
Azzarello passe un peu à coté des émotions qu’il voulait mettre en page. Pourtant tout y était, cadre, personnage, idées, on aurait pu voir deux trois bon coups comme dans l’arc en prison Hard Time mais la sauce ne prends pas vraiment. Frusin au dessin nous fait pourtant du bon taff, c’est sombre, c’est « couillu », c’est tendu.. manque peut être un coté glauque ou oppressant en particulier. Son travail est bon mais très homogène d’une histoire à l’autre, là où il aurait fallut tenter de changer de style un peu pour renforcer ce coté huit clos. Mais bon, taff honnête dans l’ensemble, avec mention plus pour les sourires vicieux de John, bien mis en valeur.
Il s’ensuit deux numéros bien meilleurs, un flashback sur une arnaque de Constantine alors qu’il était encore un petit punk. Cette fois ci on est en plein dans le grand dessein peint par Azzarello, c’est rythmé, c’est fun, ça tient la route bref du bien cool ! En plus, l’histoire apporte une pierre importante pour la compréhension de où nous mène l’auteur, que du bonheur… si ce n’est à titre personnel l’histoire secondaire avec le livre qui écrit l’avenir des gens dont on prononce le nom, avec une fin tellement énigmatique, un personnage que je n’ai pas reconnu et qui du coup m’a laissé cette sale impression d’avoir raté un truc…Guy Davis au dessin colle très bien à l’ambiance jeune, punk, n’importe quoi et chacun pour sa peau avec un style bien péchu, bien rentre dedans !

nounours1005 18/08/2009 11h58

Et mon 2e Hellblazer ^^
Ah et pour répondre à ta question d'il y a 28 jours : en VF, c'est assez bien passé. ;)

Jorus C'Baoth 24/08/2009 20h49

'lil break avec la seule série où je suis pas à la bourre!

House of Mystery #11 - 15 The Space Between par Matthew Struges & Luca Rossi avec en guest : Jim Fern, Grazia Lobaccaro, Gilbert Hernandez, David Hahn


http://www.zimagez.com/miniature/houseofmystery11.jpg.http://www.zimagez.com/miniature/houseofmystery15.jpg
. . House of Mystery #11. . . .House of Mystery #15

Plot : Alors que le père de Fig dévoile l'origine de la Maison, la Conception et ses alliés finissent par attaquer mais le barman Harry, qui semble plus que lié à la Maison, parvient à les faire disparaitre.

3ème arc de la série donc, après un premier clairement d’introduction, un 2ème d’exploration voici celui que l’on pourrait appeler de révélations. Et oui dans cet arc, on apprends (presque) tout, d’où vient la maison, qui sont les bad guys qui y court après… un arc un peu en deux parties distinctes presque, une première où les révélations se font, une autre avec les bad guys en action.
Le problème de ce genre d’histoire est toujours le même, le mystère et l’inconnu sont si séduisant et attirant, surtout lorsque ce fut aussi bien amenés comme dans les premiers numéros, qu’au final lorsqu’on connaît la réponse et la vérité, on est souvent déçus.
C’est un peu la paradoxe de ces moments, et un peu le cas ici. Non pas que les révélations soient bidons, cela tient la route (si on peut parler ainsi d’un tel comics) mais la petite pointe de déception se fait obligatoirement sentir. D’autant qu’une de ces révélations était attendue et que Sturges cette fois ci n’a pas vraiment, volontairement ou pas, mis ce qu’il fallait pour rebondir. Certes il reste des questions en suspens, mais plus d’ordre de la curiosité qu’autre chose, difficile donc de ne pas se sentir frustrer par toutes ces réponses surtout quand on a l’impression que presque tout est révélé. La suite devrait être de la « simple » histoire basique avec des événements que suivent d’autres événements.. l’exitation de l’inconnu est donc tombé.
Cela dit… cela ne serait pas honnête de dire que ce n’est pas bon. Soyons franc, si les réponses n’avaient pas été donné, on aurait gueulé, et si elle avait été donné plus tard, cela aurait fait trop long et… on aurait gueulé… bref donc que pouvait on faire d’autres que nous révéler quasi tout maintenant ? Pas grand chose sans doute, quoi qu’il arrive cette frustration serait apparu, mais peut être manque t’il des pistes pour titiller notre curiosité pour la suite. Attention, beaucoup de choses vont suivre, et bien sûr on attends de voir ce qui va arriver aux protagonistes. C’est une question de niveau, avec cet arc on part d’un comics particulièrement attractif à un bon comics juste.. ce qui est déjà pas mal !
Cela dit, le monde où évolue ce comics est si vaste, si peu exploré, tout reste à faire et nous ne sommes pas à l’abri d’un ou deux coups de génies de Sturges qui nous referait nous pendre aux pages la bave aux lèvres…la petite frustration du lecteur passée, on attends quand même avec impatience la suite des événements…

Coté déroulement en lui même, l’arc est plus équilibré que le précédent, Sturges jongle sur plusieurs tableaux avec aisance, sans lourdeur, tout en parvenant à intégrer comme il faut ces fameuses petites histoires. Ces dernières sont toujours un plus indéniable qui viennent ingénieusement enrichir récit et personnages. Et si une pointe de frustration apparaît à la fin, il n’en ai rien au cours de la lecture. les informations tombent petit à petit, bien distillés au milieu de l’action, quelques cliffhangers et splash pages qui font mouche. Et si on peut peut être pointer du doigt un premier numéro assez long avec notamment l’origine de la Maison, le reste se lit avec beaucoup de plaisirs, car si frustration il y a de connaître les réponses, c’est toujours un bonheur de les découvrir dans la lecture…toujours ce fameux paradoxe…

Coté dessins, Rossi toujours aussi bon, quelques point a améliorer mais le style colle bien, le découpage très efficace et donc une paire de belles planches sur les moments clefs, bien cool… dans les fameux guest stars, Jim Fern sur l’origine de la maison est un peu trop carré sans être mauvais, Grazia Lobaccaro pour une histoire de séduction entre filles a un style très proche de Rossi, Gilbert Hernandez sur une histoire tres proche de notre monde et ce qui se passe au Moyen Orient dans un style assez eppuré mais diablement dans le ton du comics, un peu à la Persépolis et enfin David Hahn pour une histoire de gorille très fun ^^ …pour le coup, tout ceci est un point en dessous de d’hab, que cela soit en terme d’histoire ou de dessins.

Jorus C'Baoth 07/09/2009 00h09

Bon on en était où avant de finir à la mandarine impériale?

Hellblazer #164 - 174 parus dans le TPB Highwater par Brian Azzarello & Marcelo Frusin, Cameron Stewart et Giuseppe Camuncoli

http://www.zimagez.com/miniature/hel...rhighwater.jpg

Final plot : John arrive enfin à Highwater pour y rencontrer la femme de Lucky. Il découvre une ville sous l'emprise d'un mouvement raciste et fasciste dont le mentor, Ellison Gage, a embringué Marjorie, la femme de Lucky. Le fantôme de ce dernier demande à John de l'aider à se sortir de cet environnement particulièrement extrême. John y parvient magiquement et Lucky finit par lui avouer la vraie raison de son suicide, ce qui rends fou de rage Constantine qui part, tournant le dos à sa femme.
Dans le même temps, le richissime et puissant S.W. Manor, qui semble être derrière le suicide de Lucky, débarque à Highwater et s'en prends à Gage en représailles de la mort de son dealer d'armes!

Après avoir repris contact avec Turro lors d'un échange tendu autour d'une prostituée, il tue le temps avec une vieille connaissance avant de se rendre à San Francisco. Sur place il est retrouvé carbonisé dans un sex club. L'agent Turro aidé de l'agent Havlik mène l'enquête. Ils remontent les événements, enregistrant toutes les dépositions qui font état d'un Constantine extraordinairement attractif et actif, drainant toute l'attention et l'énergie du club avant de mourir d'une combustion spontanée!
La vérité éclate petit à petit, Manor a cherché à se venger de John pour une arnaque que ce dernier lui avait fait il y a longtemps, concernant l'horloge de Rasputin. Il utilisa Lucky que John connaissait ainsi que ces frères lors d'affaires précédentes, et le paya pour qu'il se suicide devant John et que ce dernier aille mourir en prison. Manor pensait John mort pendant la révolte des prisonniers mais Turro le tira de là, justement pour atteindre Manor. Ce dernier avait été si obsédé par lui durant 20 ans que sa mort l'avait laissé vide.. aussi lorsqu'il le rencontra au club, des sentiments nouveaux et contradictoires apparurent, amour et haine mélangé. Ils fréquentèrent le club, John lui offrit de la poussière ramassée en Enfer même et Manor lui avoua vouloir par dessus tout, revoir ses parents morts lorsqu'il était enfant. Constantine lui affirma pouvoir accéder à sa demande, Manor accepta et se fit violemment fouetter par John. La situation, amour, haine, violence et sang donna la vision de ses parents à Manor mais ces derniers le rejetèrent et Constantine se moqua de lui, disparaissant juste après.
Malgré ses nouveaux sentiments, Manor en appela au dernier frère en vie Ritchie pour détruire complètement John, son obsession le rendant fou et Ritchie utilisa la poussière pour brûler Constantine... mais il réapparu à Manor peu après... ce dernier, pris de panique, raconta toute son histoire à son apaiseur de conscience, le père Sean. Turro finit par remonter la piste jusqu'à Manor et son intervention chez lui tourna au massacre. Dans un dernier élan de folie, regrettant ses gestes, perdu sans John, Manor se suicida et Turro mourru de ses blessures...


Dernier TPB du run d’Azzarello sur Hellblazer, un bon gros volume qui regroupe 2 arcs avec un petit interlude entre…
Donc John continue son enquête sur la mort de son camarade Lucky. Le premier arc nous narre donc sa rencontre avec la femme de ce dernier. 4 numéros assez semblables à ce qu’Azzarello nous a déjà donné, notamment dans Good Intentions, ce qui donne une impression de relecture assez désagréable. Le système a déjà été vu donc, John arrive dans une situation inconnue et s’en mêle, et forcément il y a des conséquences.. vu et revu, que cela soit dans le rythme, les enchainements, le screenplay…Azzarello manque cruellement d’originalité ce coup ci dans son exercice de « nouvelle situation à découvrir par le héros et dans laquelle il doit évoluer », c’est très basique. Cela serait sans doute passé sans « Good Intentions »… De plus, cette sensation de redite ajouté au rythme un peu mou du récit ne le met pas en valeur du tout. Azzarello ne fait jamais vraiment décoller l’interêt de son récit, ses petites touches pour faire avancer son plot fil rouge ne sont pas suffisant. D’ailleurs, la fin approche et après un départ en trombe avec les premiers arcs, ce dernier qui est donc l’avant dernier est donc bien trop peu exitant, la montée scénaristique que l’on doit avoir avant le pinacle, avant la fin de l’histoire et ici peu voir pas présente. Une sensation assez déstabilisante, celle de savoir que la fin approche tout en voyant qui ne se passe pas grand chose sous nos yeux.. (Secret Invasion ? ^^).

Dommage car le récit ne manque pas d’interêt, un bon background, des perso comme d’hab intéressants, réalistes et crédibles. Le fond c’est du solide, du bon taff mais la forme n’y est pas. Une histoire intéressante mais mal placée peut être, mal utilisée en tout cas…
S’ensuit deux petits one shot interludes avant la fin.. Le premier est très agréable… plus dans le style Azzarello qu’on sentirait presque plus à l’aise, plus libre. Une petite histoire savoureuse entre John et l’agent fédéral qui l’encadre avec une jeune prostituée au centre. Même si on peut regretter parfois la lourdeur du dialogue entre John et cet agent, voire sa difficulté à comprendre, l’originalité est là cette fois ci. Un bon numéro qui sert le plot général tout en racontant son histoire. Cette dernière étant centrée sur les personnages, peut être est ce la raison pour laquelle elle fonctionne si bien, Azzarello démontrant depuis le début du run son habileté avec les personnages. Il parvient ainsi à rendre la jeune fille parfaitement secondaire très crédible, tout comme le face à face entre John et cet agent fédéral.. on y ajoute quelques moments pimentés, fun.. et ça donne un truc cool !

Le deuxième one-shot est une véritable introduction à l’arc final Ashes & Dust in the city of Angels qui est, ne nous cachons pas, LE meilleur boulot d’Azzarrelo sur Hellblazer ! C’est dark, trashy, osé, scénariquement tout l’arc est en contrepied total, partant de la fin vers le début. Le rythme y est excellent, tout se dévoile efficacement petit à petit avec une maîtrise de maestro.
Comme précédemment, les personnages même secondaires, ou encore plus loin, sont parfaits. Avec cette fois ci un plot bien trouvé et bien tourné, ils enrichissent pleinement le récit ! Ce dernier d’ailleurs fourmillent d’idées savoureuses, celles qu’on avait pas eu forcément auparavant, la mort de John, sa relation avec le bad guy, le cadre du club de XXXX, l’agent fédéral et sa collègue…un arc très riche, très dense, avec une ambiance glauque et sombre constamment.. un vrai plaisir !
On peut regretter parfois un peu de lourdeur dans la loooongue plaidoirie du méchant, cela dit il y a quelques excellents moments et cela permet de couper le plot principal. Une habileté qui ne transparaissait pas forcément dans les travaux précédents de l’auteur. Deux autres petits détails viennent gâcher la fête.. le premier vient surement de moi mais j’ai trouvé que le déroulement général des scènes était un peu obscur, je m’y suis perdu au début, il manque peut être un ou deux points d’ancrage…

Le deuxième est que maintenant que nous avons une idée précise du plot en fil rouge, nous nous apercevons qu’il est hélas assez léger. Pourtant le potentiel était là, les bases aussi, une excellente idée de départ, un bon début, une fin enooorme mais un peu de gâchis au milieu.. pas mal de longueur, de lourdeurs pour au final une banale histoire de vengeance, simpliste, loin du machiavélisme, de l’ingéniosité qu’elle aurait du avoir alors que le potentiel était là…pourtant le bad guy était bon ! En voyant le début et la fin, on aurait tendance à pense qu’Azzarello s’est forcé à faire autant de numéros, à moins que cela ne soit une contrainte éditoriale.. vraiment vraiment dommage car tout cela était plutôt différent de Constantine habituel, loin des démons, de la magie.. un aspect du comics peu utilisé jusqu’à présent qu’Azzarello a eu le courage d’explorer, reconnaissons lui ça !

Le dessin pour finir, du Marcello Frusin sur la majeure partie du TPB, toujours aussi bon, très à l’aise dans cette ambiance sombre et glauque. En étant tatillon, on peut regretter parfois des répétitions dans les visages, notamment chez Constantine et un encrage trop appuyé sur certaines expressions ou certains passages, faisant perdre un peu de crédibilité à la scène en y ajoutant du mélodramatique inutile. Cela dit les cases font souvent mouches, que cela soit le découpage ou la répartition des éléments, c’est très efficace !
Le choix des couleurs est notamment excellente sur le derniers arcs. Une par « scène » enrichit visuellement le récit en ajoutant de la différence visible selon le moment, le lieu.. un bon travail.
Giuseppe Camuncoli sur les 2 one-shots fait un travail honnête, qui rappelle celui de Frusin d’ailleurs, dans les expressions, les positions, mais avec un trait plus dur et plus droit. L’alternance des deux est d’ailleurs plutôt agréable à lire…

Jorus C'Baoth 22/09/2009 11h24

Enchainage

Scalped #19 - 24 parus dans le TPB The gravel in your guts par Jason Aaron & R.M. Guera, Davide Furno

http://www.zimagez.com/miniature/scalped4.jpg

Plot : Dashiell s'investit de plus en plus dans sa vie à la réserve plutôt que dans sa mission auprès du FBI et lui et Carol se rapproche grâce à leurs souffrances mutuelles au delà de la simple xxxxx! Il déprime depuis la mort de sa mère et du petit a qui il a apprit à tirer, Carol elle se remémore son ex petit ami de qui elle était enceinte et qui avait volé de la came à Red Crow. Ce dernier a ordonné de fusiller sa voiture mais elle était dedans, lui est mort et elle a perdu le bébé ce qui la amené dans la spirale de la drogue et du sexe! Malgré ceci, Dashiell et Carol ne parviennent à communiquer réellement et pire que cela, Dashiell commence à se droguer avec elle.
De son coté, pendant que Dino accepte des boulots de livreur illégal pour gagner de l'argent pour sa fille et lui, Red Crow tente de freiner les actions sanglantes de l'insultant Mr Brass qui bosse pour les Hmong, des alliés de Red Crow qui l'ont soutenu financièrement pour qu'il devienne chef de la reserve. Brass continue de tuer et de mutiler pour que cessent les trafics non contrôlés par eux mais les méthodes et le comportement acculent de plus en plus Red Crow. Il finit par coincer Brass et le bastonner avant de le foutre en prison pour ses crimes. Sur ce, Red Crow rendit les cendres de Gina à la grand mère Poor Bear, pensant qu'il ne pouvait pas les accompagner d'une vie harmonieuse et que ces actes passés et son poste le forçait à commettre des actes négatifs.


Gourvy colis avec ce 4ème volume de la ‘achement bien série Scalped… qui continue à nous proposer une lecture enivrante ! Cela dit on distingue ici une première partie un ton en dessous d’habitude. Très centré sur le perso principal et sa petite amie du moment, cela reste 2 numéros très intenses où l’on découvre réellement Carol, la fille de Red Crow, ses tourments passés, sa douleur, ce qui approfondit grandement ce personnage un peu superficiel jusqu’à présent le faisant pleinement entré dans l’univers.
Pourquoi un ton en dessous, car si le fait d’en apprendre plus sur Carol est un plus indéniable, le reste du message que veut faire passer Aaron marche moins bien, notamment sur Dashiell. On sent qu’il veut nous faire comprendre que ce dernier glisse tout doucement vers la vie dans la réserve, délaissant son boulot underground pour le FBI, mais il manque quelques scènes clefs ou un peu de puissance dans le récit pour bien appuyer ce point. On a l’impression de survoler un peu la situation des deux tourtereaux. Pour chacun la situation a très vite évolué, trop vite sans doute, là où il y a si peu Dashiell maudissait la réserve, là où Carol semblait se foutre de tout et voulait juste s’amuser avec sex & drugs, on découvre deux personnages plus sombres, plus graves, minés et hantés par le passé et les regrets. Si l’idée est excellente, le rythme est un peu trop rapide pour être très crédible, du coup les choses sont un peu survolés et manque d’impact.

La deuxième partie est grandiose !! Un must ! Aaron parvient à porter le personnage de Red Crow, chef de la réserve, à un niveau dramaturgique intense. On vit avec lui, on souffre avec lui, tiraillé entre son devoir, son amour perdu Gina, ses « alliées » trop présents,… un homme dont les devoirs ont prit le pas sur les valeurs. C’est diablement bien maitrisé, bien monté, d’un réalisme effroyable et efficace. Aaron fait mouche durant tout l’arc, sans trop en dire, sans dévoiler mais avec suffisamment de subtilité pour que le lecteur s’immerge sans problème dans la vie si complexe et douloureuse de Red Crow. Un personnage comme le cinéma aime, torturé, capable du pire mais voulant le meilleur.. vraiment un grand grand moment de lecture !
Que dire de plus ? Aaron se permet également de continuer à faire avancer le récit, mêlant le pauvre Dino Poor Bear au drame, encore un personnage qui prends de l’ampleur. Tout évolue mais inéluctablement vers le malheur, ce qui rends le perso de Red Crow si attachant malgré ses actes, nous continuons à voir défiler devant nos yeux le combat (désespéré ?) de tous les protagonistes qui malgré leurs efforts et leur volonté, se retournent irrémédiablement vers le sombre, sans pouvoir atteindre la lumière à laquelle ils aspirent tant…et Aaron continue de nous depeindre le tableau avec subtilité, émotion et génie ! (bon vous ne l’avez toujours pas acheté ???! ^^).

Coté dessineux, Davide Furno se charge de la première partie, un trait bien sombre et glauque toujours aussi adapté. Peut être un moins bien sur les visages et les expressions hélas, qui parfois sont soient absentes, soient caricaturés. Ensuite R.M. Guera reprends les crayons pour son travail habituel, c’est à dire exceptionnel ! Détaillés, précis, une mise en page dynamique et efficace, ajouté au plot et hop ça se lit d’une traite et plein les yeux !

Steuf ! 22/09/2009 11h30

Citation:

Envoyé par Jorus C'Baoth (Message 959170)
La deuxième partie est grandiose !! Un must ! Aaron parvient à porter le personnage de Red Crow, chef de la réserve, à un niveau dramaturgique intense. On vit avec lui, on souffre avec lui, tiraillé entre son devoir, son amour perdu Gina, ses « alliées » trop présents,… un homme dont les devoirs ont prit le pas sur les valeurs. C’est diablement bien maitrisé, bien monté, d’un réalisme effroyable et efficace. Aaron fait mouche durant tout l’arc, sans trop en dire, sans dévoiler mais avec suffisamment de subtilité pour que le lecteur s’immerge sans problème dans la vie si complexe et douloureuse de Red Crow. Un personnage comme le cinéma aime, torturé, capable du pire mais voulant le meilleur.. vraiment un grand grand moment de lecture !

Tout à fait d'accord, j'aime beaucoup sa façon de se persuader mentalement qu'il œuvre pour le bien de sa communauté.

Ivan Rebroff 22/09/2009 11h44

The Boudoir Stomp (Scalped #19) contient une de mes scènes préférées, qui en dit peu, mais suffisamment pour comprendre la solitude et les névroses des deux amants: Dash et Carol partagent un lit, baisent passionnément, se donnent l'un à l'autre de la façon la plus intime. Puis on les voit reposer, en silence, perdus, seuls, recherchant désespérément une compagnie. J'ai trouvé formidable la façon dont le lecteur est témoin de ce qu'ils ressentent au fond d'eux, ce qu'ils aimeraient dire à l'autre, mais ils ne le peuvent pas, coincés chacun dans leurs rôles respectifs, et leurs mots, leurs pensées se décomposent. C'est une séquence déchirante, qui résume avec brio la situation bloquée des amants aux cœurs en pièces, et ne manque, pour moi, ni d'impact ni de crédibilité.

Jorus C'Baoth 22/09/2009 11h53

Effectivement, cette scène sort du lot, vraiment intéressante qui dépeint bien la situation de Dash et de Carol, mais c'est justement le court laps de temps entre les numéros précédents et cette scène qui, pour moi, lui fait perdre un peu de puissance. Peut être il aurait fallu déjà un peu avant montrer quelques pistes, quelques détails pour amener et introduire cette scène qui est vraiment LE moment de The Boudoir Stomp

Jorus C'Baoth 04/10/2009 12h06

Dernièrement, on m'a fait un chouette cadeau! pour moi, c'était Noël!!
D'ailleurs... c'était Noel ^^

Bref :

Unknown Soldier #1 - 6 parus dans le TPB Haunted House par Joshua Dysart & Alberto Ponticelli


http://www.zimagez.com/miniature/unknownsoldier1.jpg

Plot : De retour en Ouganda avec sa femme Sera après y être parti à l'age de 7 ans, le docteur Lwanga Moses n'avait que des bonnes intentions dans son hôpital au milieu d'un pays pauvre, miséreux, perpétuellement en guerre avec des enfants comme soldats. Un jour, il décida d'aider une fille victime de viols dans la brousse. Menacé par un enfant armé, membre des rebelles, Lwanga disjoncta, une puissante voix dans sa tête lui dicta quoi faire pour survivre, et surtout quoi faire pour tuer! Hors de contrôle il s'exécuta, tua un enfant pendant que la voix lui expliqua que c'était la meilleure chose à faire pour ce pays, que lui seul peut accomplir ces actes, les tuer tous pour ramener la paix! Paniqué et choqué par ce qu'il venait de faire, Lwanga se tailla da le visage avec une pierre, complètement défiguré et se laissa mourrir!
Il fut sauvé et amené dans une établissement pour jeunes filles tenus par des sœurs qui lui sauvèrent la vie, et couvrirent son visage de bandage, mais les rebelles attaquèrent très vite, à la recherche d'esclaves et de jeunes filles pour leur troupes! Au bords de la folie, se remémorant des scènes étranges de foetus et de séance de torture, poussé par cette voix il se laissa emporter à une tuerie barbare. Il parvint ensuite à reprendre le contrôle et à retourner vers sa femme.
Hélas les rebelles parviennent a retrouver le camp et lance l'attaque. Lwanga, perdu entre ses acquis de docteurs, ses valeurs, et cette voix qui lui dit qu'il fait le bien en tuant les salauds, finit par attraper leur chef et disparait avec lui devant sa femme.
Une semaine plus tard, le journaliste Momolu le retrouve torturant le chef du groupe de rebelles. Il finit par le buter et déclare se lancer sur les traces de Jospeh Kony, chef des rebelles, alors que les histoires d'un homme au visage bandé menant sa propre guerre commencent à se répandre dans la région.


Sincèrement, à la lecture des premiers plots sur la série, je n'avais pas été trés emballé. Cela m'avait paru, à tort visiblement, le genre d'œuvre descriptive de faits réels, politiques, du real comics en gros que je trouve ennuyeux souvent, pas trop mon genre. Mais bon j'ai eu l'occaz de me faire une idée par moi même grâce à Da comics fournisseur Gourvy, grâce lui soit rendu car donc.. j'avais tort.
Certes le cadre est dramatiquement historique, guerre de clans, de pouvoirs imprégnée de toute l'horreur que l'on peut voir aux JT : enfants soldats, massacres ethniques, viols, trafic en tout genre,...
Cet aspect là est plutôt efficace, je ne dirai pas bien dépeint car je n'ai, heureusement, aucune idée d'à quel point c'est réaliste. Disons que l'ambiance et le contenu correspondent à l'image que l'on pourrait avoir de ces guerres civiles d'Afrique. Donc l'ambiance est là, mort, souffrance, pauvreté... peut être trop présente en fait, j'y reviens plus bas.
L'intérêt principal du récit est le personnage central et surtout son évolution au sein de l'histoire avec notamment une idée géniale : visiblement ce bon docteur droit, honnête, consciencieux, bon et courageux a une facette cachée, sombre, violente, mortelle!! Une excellente surprise que cet espèce d'état de schizophrénie qui ajoute énormément à la lecture du comics. Ainsi, se démarquant du "simple" real comics, l'auteur ajoute une dose supplémentaire de violence et de mystère, qui plus est, complètement dans le ton, rendant ainsi l'œuvre plus personnelle.
Du coup le lecteur est accroché, pourquoi ces pulsions violentes? quel rapport avec les visions de nouveaux nés et de laboratoires?
Et heureusement que ce point ci nous scotche à la lecture car à mon sens, le comics n'est pas sans faiblesses. Comme je le précisais plus haut, l'ambiance de mort est peut être trop présente. L'un des pivot du comics semble être la dualité entre le bon docteur civilisé et ce tueur assoiffée de sang né dans la brousse. Mais la comparaison entre ces deux mondes n'ai pas forcément bien mis en valeur, l'aspect mort et violence étant beaucoup plus présent. Peut être accentuer le parallèle entre le monde "civilisé", fait de réunions et de buildings à celui de guerre, de savane et de survie aurait permit d'ajouter un aspect plus dramatique aux événements. Du coup, sous nos yeux ce sont constamment des scènes de violence qui défilent, nous faisant presque oublier que cela existe vraiment.
De même, Dysart passe assez peu de temps sur les perso secondaires, on a un peu de mal à s'y intéresser et à s'y investir, ce qui fait perdre aussi le récit en puissance car du coup, les drames sont moins percutants. Dommage car lorsqu'il le fait, comme avec l'une des enfants, c'est diablement efficace!

Néanmoins l'intérêt est là, déjà découvrir le pourquoi du comment, et puis l'auteur expose avec ce personnage une réflexion intéressante. Certes ses pulsions lui font tuer des enfants, mais la voix lui dit clairement qu'il fait le bien, que c'est le meilleur moyen de ramener la paix dans le pays.
Chacun pourra prendre parti là dedans, mais quoi qu'il arrive, le principe n'est pas simpliste, basique, il a une portée qui fait réfléchir ce qui rajoute beaucoup de profondeur au comics là ou de "simples" pulsions meurtrières auraient eu un rendu très plat. Dysart mêle le real comics avec des touches plus personnelles, d'introspection et quelques réflexions qui font de ce comics un bon moment de lecture même si on peut regretter peut être une trop grande immersion dans la violence de la guerre.
La suite va être intéressante à lire, jusqu'où la descente aux enfers du perso principal va t'il le mener? Et la question est surtout vers où l'auteur va t'il s'orienter, on serait parti pour une quête violente et sanglante mais dans ce cas l'intérêt va vite s'estomper, il va falloir trouver des ficelles pour garder le lecteur, comme Vaughan a si brillamment fait pour Y. En tout cas à suivre...

Coté dessins, Alberto Ponticelli un style proche d'Igor Kordey très adapté aux comics. Assez carré, péchu, de lésinant pas sur les détails de murs fissurés, de blessures, de vêtements déchirés, les expressions des visages il nous permet de rentrer de suite dans le sujet.

Jorus C'Baoth 09/10/2009 12h33

Enchainage :

House of Mystery #13 The thirteenth hour par Matthew Sturges, Bill Willigham, Chris Roberson & Ralph Reese, Neal Adams, Josh Adams, Eric Powell

http://www.zimagez.com/miniature/houseofmystery13.jpg


Doom plot : Aprés 12h, il y a une 13eme heure supplémentaire où des monstres détruisent le monde, seul un homme le vit tous les jours. Il décide de tenter de sauver sa copine.

Un mari apprends l'existence d'un contrat spécial pour faire dispaître sa femme après 13 ans de mariage, mais cela ne tourne pas comme il le voulait.

Un homme et une femme de l'âge de Pierre touche une météorite qui les rends immortels, mais il leur faut 13 rencontres au cours des âges pour se lier.


Comics spécial que ce #13 complètement hors continuité, sous la forme d’une petite anthologie autour du numéro maudit 13 !
On peut saluer l’initiative déjà avant de s’y plonger, l’œil inquiet et le frisson descendant le long du dos. Trois petites histoires donc avec la première de Sturges lui même, le scénariste habituel. Son opus est sympa, sans être extraordinaire, le plot de base bien trouvé et bien tourné en quelques pages, l’exercise doit être difficile. Hélas la tragédie est gâché par un trait qui n’a vraiment rien à voir. Je m’attendais à de l’horreur alors que Ralph Reese me dessine des godzilla un peu partout. Cet espèce de décalage entre l’horreur du plot et le design presque comique des monstres est plutôt paradoxal est.. ben ça laisse un sentiment mitigé, mais un poil déçu !
La deuxième est de Dieu Willingham lui même, un vrai petit bijou d’humour macabre et noir autour du couple. Là aussi l’exercice de rédaction en quelques pages est plutôt réussi même si on a la sensation que le « 13 » est parfois un peu forcé, et d’une manière générale pas très bien inclus dans le récit. Ainsi cette histoire pourrait presque s’en passer.. mais bon, cela serait bouder une petite histoire bien savoureuse, mis en image avec brio par Eric Powell qui lui apporte un ton brumeux et mystérieux qui fait merveille.
La dernière de Chris Robertson serait pas mal.. si la déception de lire quelque chose au final qui manque de mystères, d’horreur et de malédiction ne gâchait pas la fête. En effet, certes le « 13 » est le point central, mais juste le « 13 » pas le « 13 » maléfique, poisseux, qui vous fait hésiter à ouvrir la porte d’hotel sur laquelle il est inscrit. Ici une « simple » histoire d’immortels pourtant superbement mis en image par Neal Adams…

Bonne petite idée que cette anthologie, le genre qui fait plaisir mais l’intérieur est au final un peu décevant si comme moi vous attendiez du mystères et de l’horreur ^^

Jorus C'Baoth 19/10/2009 12h54

Ze Bastard is back!

Hellblazer #175 - 180 parus dans le TPB Red Sepulchre par Mike Carey & Steve Dillon, Marcelo Frusin


http://www.zimagez.com/miniature/hel...dsepulchre.jpg

plot du retour : John revient discrètement en Angleterre alors que tout le monde le croit mort, désireux de garder un profil bas. Il retrouve sa soeur Cheryl choqué de le voir vivant. Elle lui avoue que Gemma a été traumatisé aussi et qu'elle est partie en France pour travailler, du coup Cheryl a du déménager dans un immeuble sordide. Constantine se rends compte que l'immeuble où vit sa sœur est mystiquement emplis de haine et de désespoir, les suicides et les accidents s'y multiplient anormalement. Il tente de comprendre pourquoi et est aidé par une serveuse rencontré un peu au hasard, Angie Spatchcock qui verse dans la magie. Ils se rendent compte que l'une des nouvelles arrivantes de l'immeuble en même temps que Cheryl est une vieille dame, Ms Gladys, en ait la cause. Il finit par vaincre magiquement cette collectionneuse de fantôme qui lâche en mourant les mots ''Trade, Domine, Scratch'' et a même appelé John par don vrai nom alors qu'elle n'est pas censé le connaître. Ceci plus les cartes postales étranges de Gemma font penser à John que quelque chose ne tourne pas rond.
A Londres, il remonte la piste doucement... Un magus du nom de Domine Fredericks tente de mettre la main sur un artefact trés puissant, la sépulture rouge. Vu son lien avec la famille Constantine, et vu que John est censé être mort, il jette son dévolue sur ce qui reste de sa famille, sa nièce Gemma. John joue sous tous les tableaux entre ses alliés magus, Gemma et Domine jusqu'au moment où il peut sauver Gemma et tuer Domine. Néanmoins, ses objectifs avec ce puissant artefact restaient obscurs ce qui inquiète Constantine.


Arrivée de Mike « Lucifer » Carey aux commandes du bastard pour quelques TPB dont voici le premier. Le passage se fait en douceur, Carey enchainant directement avec la fin du run d’Azzarello avec le retour discret de John en Angleterre, toujours appréciable ce genre d’attention vis à vis du lecteur, et ça rends le tout plus crédible.
Bref un gros volume d’introduction à tout le reste avec un Carey de temps en temps un peu maladroit dans ses transitions. Le plot est solide, c’est carré (jeu de mot), d’entrée de jeu, il sort la sœur à John, lui crée un nouvel allié.. visiblement il connaît l’univers et il n’y a pas de fausses notes dans son intro. Au cours de l’arc principal, même remarque, on retrouve des visages connus mais dans d’autres situations, là dessus c’est du tout bon. Carey intègre complètement son récit dans l’univers, le lecteur fan de continuité que je suis est aux anges ^^ L’histoire est très riche avec donc du connus et du nouveau, le tout emballé dans un rythme mystérieux, se dévoilant petit à petit, quelques excellentes idées viennent enrichir la lecture, comme le rôle de la nièce à John ou la guerre entre magus.
Quelques points négatifs tout de même, comme dit précédemment, les transitions sont parfois un peu trop maladroites, dans le sens trop évidente, peu subtile. John doit remonter des indices vers ce qui se passe vraiment et on sent que Carey ne s’embète pas trop avec les détails et fournit à son héros des informations parfois un peu tombés du ciel. Dommage, ce sont autant de points faibles d’un récit très riche et qui aurait mérité mieux. Les autres points faibles découlent des points forts, le plot se dévoilant petit à petit est parfois réellement obscur, il faut un réel effort du lecteur pour y rentrer, parfois feuilleter les quelques pages précédentes. Enfin, on a l’impression qu’une ou deux de ces « bonnes » idées auraient pu être mieux employées, ou mieux utilisée.
Néanmoins il reste un bon rythme dans ce TPB, il va crescendo vers son paroxysme, quelques bons cliff mais hélas il y manque parfois une ou deux scènes chocs, le genre qui fait bondir le récit en avant ou quelques points d’encrage qui aurait permit d’éviter cette lecture souvent brumeuse… récit très riche, trop riche ? Justement dans Lucifer, dans ce cas là, Carey avait toujours quelques intrigues secondaires plus simples qui permettaient d’ajouter plus de clarté à la lecture. Cela dit, il faut dire qu’il commence très fort. A coté de cela, pour avoir lu Lucifer, j’ai bien reconnu les quelques pistes naissantes qu’il a intégré à son histoire, préparant la suite, toujours aussi habile la dessus ^^
Au final, du Hellblazer correct, on ne peut s’empécher de penser que Carey a raté 2 ou 3 points dans son récit qui aurait pu être bien meilleur et remarquable, mais c’est un bon début !

Au dessin, c’est tout bon, Dillon pour la première partie qui restera LE dessinateur de la période très personnelle de Hellblazer, avec Kit, ses anciens amis…du coup revoir John sous le crayon de Dillon refait forcément ressurgir de bons sentiments, comme revoir un bon pote.. ça le fait toujours. Marcelo Frusin pour la suite qui est parvenu a gommer son défaut qui lui faisait parfois dessiner des personnages avec une expression un peu cartoonesque ou des poses un peu trop théâtrale pour rendre un boulot sérieux, sombre, bon encrage, carrément bieng !

Jorus C'Baoth 29/10/2009 21h41

Enchainement!!

Hellblazer #181 - 186 parus dans le TPB Black Flowers par Mike Carey & Jock, Lee Bermejo, Marcello Frusin

http://www.zimagez.com/miniature/hel...ackflowers.jpg

plot : La tension monte autour de John. Ce dernier échappe à un tentative de meurtre fomenté par des alliés de Domine Fredericks qui lui envoient des Lukhavim. Alerté par Gary Leister dont il a pourtant causé la mort il y a longtemps, il parvient à se débarrasser de ces derniers alors qu'ils lui affirment avant de disparaitre que ''Le chien est devant la première porte''.

Peu après, il est alerté par un envoyé du roi démon Arawn Pen Annuvin qu'il y a un désordre à la frontière entre les mondes des vivants et des morts. Quelqu'un à ouvert la porte et les propres sujets du roi reviennent sur Terre pour hanter et posséder les vivants. Il finit par trouver l'origine du désordre, un hôpital psychiatrique en Ecosse où il rejoint Angie Spatchcock. A eux deux ils repoussent les possédés et parviennent à fermer la brèche mais ceci rappelle à John les paroles sur Fredericks et son désir d'ouvrir trois portes, la première étant celle entre les vivants et les morts!

Il part alors en quête d'information, sentant que quelque chose d'énorme se prépare. Au Vatican, puis en Amérique du sud où il prends contact avec Swampthing qu'il parvient à convaincre de surveiller l'autre monde le ''dry land''. Ensuite il prends contact avec un ancien ami qui en échange d'artefacts lui déclare qu'il connait le Chien de l'ombre, il en a rêvé, il viendrai de l'Eden!



L’introduction passée, voici le début de la montée de l’arc de Carey. Au programme de ce TPB, les pistes se précisent, se développent et on s’approche petit à petit des révélations. Un TPB très dense aussi, à l’image du précédent, on s'y retrouve sur les défauts et les qualités mais.. en mieux…
Effectivement, Carey continue de maitriser son univers, il passe la seconde en terme de fantastique, de magique, de contenu… On commence avec un one-shot qui met tout de suite dans l’ambiance. Course poursuite, démons, pièges, visiblement l’histoire précédente n’est pas terminé comme on le croyait. Résultat on enchaîne direct sans pause avec l’arc précédent et la tension monte de suite, efficace !!
Puis l’arc éponyme Black Flowers en à peine 2# qui est tout bonnement excellent, une histoire de fantômes dans une vieil asile perdu dans les highlands britanniques.. cadre pas forcément original mais là encore c’est bien foutu. Ambiance glauque à souhait, fourmillant de détails succulents et de scènes savoureuses … tout y est, fantôme, contre-fantôme, possession, violence, désespoir, et la fin, acculé par le mal, s’en sortant à la dernière seconde…un grand classique mais mené comme il faut. Cela dit, le défaut précédent, véritable leitmotiv du run de Carey est toujours présent : il ne faut pas rater une case ou une ligne voir un mot de ces deux épisodes pour bien comprendre le plot, et pouvoir y entrer avec plaisir, c’est très dense, rapide et donc un peu lourd à la lecture, pour un peu qu’on ai oublié un moment clef, le genre à lire en TPB d’une traite !
S’ensuit 3 épisodes reliés parle même fil rouge mais presque indépendant…Suite à Black Flowers, John à un mauvais pressentiment (I have a bad feeling about this, phrase culte de quels films ? ^^) et l’enquête commence… au cours de ces 3 numéros, nous allons donc découvrir qui est l’enemi.. mais que c’est maladroit.. Carey a les idées mais les transitions entre chaque parties de l’enquêtes sont particulièrement peu subtiles, voir inexistantes, se résumant à une phrase, une case…Ainsi, si le contenu est là, on a vraiment l’impression d’un récit haché surtout que les 3 numéros se passent dans 3 pays différents.. bref l’aspect « enquête et découverte d’indices petit à petit » n’est visiblement pas le fort de Carey. D’autant plus que les informations commencent à arriver à bon débit, un peu noyé au milieu des plot de chaque numéro. La montée en tension qui aurait du avoir lieu est du coup plutôt foireuse, et c’est bien dommage. Il en reste une lecture agréable, quelques bonnes idées, les révélations qu’on attendait mais pas grand chose de plus hélas.
Coté dessins, Jock des Losers sur le premier # fait du bon taff, bien dans l’ambiance malgré un dessin de monstres un peu étranges et désarçonnant. Lee Bermejo sur Black Flowers est en grande partie la cause de l’excellence de l’arc. Très détaillés, de magnifiques cases clefs tirant le récit vers le haut, servant l’horreur et l’action.. ce qui manque un peu à Frusin ! Ce dernier continue son travail honnête sur les 3 derniers numéros, améliorant ostensiblement son travail sur les visages, et nous servant enfin quelques belles cases dont on se souvient.. c’est cool !

Auteurroriste Zeph 30/10/2009 10h21

La deuxième partie du tp est quand même un sacré foirage en plus d'être très chiant.

supergeek 30/10/2009 21h40

Encore un tpb sur ce dépravé bisexuel alcoolique fumeur invétéré,et pire que tout ANGLAIS!

Jorus C'Baoth 31/10/2009 12h09

C'est vrai que le reste on pourrait lui pardonner...

Auteurroriste Zeph 02/11/2009 09h37

Perso, c'est après ce tp que j'ai arrêté le run de Carey. Je n'étais déjà pas convaincu mais en plus en parallèle, panini a sorti les excellents épisodes de Delano.
Là, il n'y avait plus photos.

Jorus C'Baoth 02/11/2009 18h32

Effectivement, dans le run de Carey on sent bien quelques faiblesses qu'il passait mieux sur Lucifer, qui étaient plus atténués ou maitrisés, genre une surenchère dans le récit ou des transitions foireuses.

doop 02/11/2009 18h59

tout pareil que zeph !

Auteurroriste Zeph 02/11/2009 20h07

tout pareil que Doop!

Jorus C'Baoth 02/11/2009 20h10

FayotS ^^

Jorus C'Baoth 01/12/2009 14h27

Da suite :

Hellblazer #187 - 193 parus dans le TPB Staring at the wall par Mike Carey & Marcello Frusin, Doug Alexander.

http://www.zimagez.com/miniature/hel...taringwall.jpg

Da plot : Le magus Ghant poursuit sa quête pour complèter son artefact magique alors que John réuni un groupe pour lutter contre le Chien d'Ombre. Mais la vérité éclate et Constantine se retrouve seul face au vrai danger. Il parvient néanmoins avec ses alliés de toujours à repousser la bête mais à quel prix?

Résumé (spoilers) : L'ancien allié magus de Fredericks, Ghant, est sur une piste pour finaliser son Abacus, artefact magique trés puissant basé sur des os, et qui le mène sur l'île de Gruinard où 20 ans plu tôt avec Constantine et un autre, il avait tué une succube.
De son coté John réunit tous les magus possible pour lutter contre ce qui va arriver. Il est rejoint donc par Clarisse Sackville, Map, Alba et Nathan Arcane qui, témoins de la vague de démence et de folie qui agite le monde, réalisent que John dit vrai : le chien de l'ombre existe. Le groupe tente un pari risqué : appeler le Chien grace à John qui a un lien avec l'Eden, terre d'origine du Chien, via une mèche de cheveux et le frapper avec la force psychique de Londres grâce à Map! Mais cela ne se passe pas comme prévu, Jason intervient au milieu et semble possédé. Il déclare alors avoir manipulé John pour l'envoyer sur la mauvaise piste. John s'aperçut trop tard qu'il avait été berné.. le vrai danger n'est pas le chien mais une autre entité démoniaque, et au contraire le chien est l'entité qui le chasse et qui l'a détruit à chaque fois par le passé, et en plus, en conséquence, la 3eme et dernière porte tombe...
Abandonné par les siens, alors que la folie furieuse s'empare de la Terre, John, le seul à pouvoir et à vouloir encore agir, tente un plan désespéré qui commence par aller à son encontre en s'ouvrant les veines. Il parvient à contacter Angie et Gemma et ensemble parviennent au final et de justesse à repousser la bête. Utilisant Swamp Thing comme une diversion, ils parvinrent en utilisant le pouvoir de la bête malgré lui à faire revivre le chien en le faisant rêver par tout le monde, comme lors de sa création par Adam. La bête disparaît et John finit par se réveiller mais complètement amnésique!


ZE big moment du run de Carey visiblement, après un 1er TPB en intro et un 2eme qui fait monter la sauce, voilà l’apogée de l’histoire !
Cela dit on commence doucement avec un épisode très X-Filesque sans grande prétention et sans Constantine. Certes ce genre de manœuvre aurait pu couter à l’interet du récit, en faisant baisser la tension et l’attente suite à la fin du TPB suivant mais il n’en est rien heureusement. Sans être intégrer dans le fil directeur, les liens en terme de personnages sont bien présents, ce qui donne une parenthèse agréable. Une histoire de monstre donc qui prends racine dans le passé de John et dont c’est à la nièce d’intervenir aujourd’hui. Même si il n’y a pas de liens directs, ni immédiat (plus tard oui ^^), ce sont 2 petits # bien tournés, bien fantastiques et bien construit, le genre qui fait plais’..
Puis le gros morceau…le cliff du dernier TPB avait laissé un sentiment de grand potentiel, amenant des idées d’épique, de gros, de très gros ! Le début de celui ci est dans la lignée et diablement efficace. Toutes nos craintes sont maintenues, visiblement, c’est du lourd qui s’annonce, du qui fait mal, de l’apocalyptique. Carey fait tout cela en posant un décor tendu et sombre, une scène très efficace qui fait monter le ton de la série d’un coup vers ce que l’on attendait, nous obligeant de tourner les pages.. et que dire de la suite : John ridiculisé, enterré par un excellent cliff qui met en lumière beaucoup d’événements précédent, des passages parfois un peu obscur ou ce qui semblait de vulgaire raccourcis scénaristiques se transforment en une trame machiavélique tissé par le bad guy en personne. Et alors que cela nous paraissait difficilement possible, le récit monte d’un ton à nouveau et s’enrichit grandement par des explications, des éclaircissements et par une ambiance de fin du monde très savoureuse.
Pour la fin, c’est un Last Stand…John (quasi) seul face au démon, un exercice difficile dont Carey se sort non sans mal. L’ambiance reste magnifiquement catastrophique, et le plan de John se tient mais il y a quelques petites failles dans le déroulement, des évènements qui arrivent plus qu’à point nommé, ou qui se passent trop parfaitement bien…mais au final cela reste quelques détails et titillage de lecteur qui s’est trop régalé jusque là. Certes, une fin un poil tirée par les cheveux mais qui reste solide.
Au final donc un excellent TPB, une histoire d’apocalypse agréable à lire, avec une vraie bonne ambiance, on s’y plonge dedans avec délectations. S’y ajoute de réelles bonnes idées, comme le cliff du milieu et ça donne un run qui fait bien plaisir jusque là !
Niveau graphique Gregory pour la première partie avec un style à la Mignola un peu, ce qui donne très bien sur cette histoire même si parfois peu détaillé, un peu carré. Pour le reste, c’est du très très bon Marcello Frusin, sans doute son meilleur travail qui a définitivement gommé son défaut de personnages ou de scènes trop théatrales. De bonnes cases chocs où il faut et un style sombre et glauque certes habituel mais qui ici prends tout son éclat. Mention spéciale pour les dernières scènes avec le démon, carrément flippante, un réel plus pour l’immersion du lecteur !

Auteurroriste Zeph 01/12/2009 17h07

Quand je pense que le deuxième, "qui fait monter la sauce" m'avait bien ennuyé (surtout la partie voyage qui ne servait à rien et était très décousu), je me demande ce que le big moment du run de Carey doit donner...

Jorus C'Baoth 01/12/2009 20h48

Faut reconnaitre que la médiocrité de celui d'avant pousse celui ci vers le haut.. pas parfait mais tellement mieux ^^

Jorus C'Baoth 17/12/2009 23h09

Intermède qui fout la trouille :

House of Mystery Halloween annual

par un brave paquet de mecs (et une fille)... au scen Matthew Sturges, Mark Buckingham, Bill Willigham, Peter Miligan, Chris Roberson, Matt Wagner & aux crayons Luca Rossi, Mark Buckingham, Giuseppe Camuncoli, Michael Allred, Amy Reeder Hadley.... pfiou...

http://www.zimagez.com/miniature/hou...eryannual1.jpg

Plot : Un masque mystérieux prends possession de Fig au cours de la soirée d'Halloween et lui montre, lui fait vivre son histoire...


Chtit annual spécial Halloween du coté de la Maison des Mystères, 4 petites histoires avec en fil rouge un masque non moins mystérieux que la maison, d’ailleurs découpable sur la couverture du comics… j’aurai du en commander deux…
Un format identique au brrrr numéro 13 donc où nous suivons en parallèle le foutoir provoqué par l’apparition du masque porté par la blonde de service au sein de la Maison ainsi que son histoire à travers 4 histoires diablement bien foutues.
La première de la team Fables Buckie et Willie est tout bonnement géniale avec un Marv Pumpkinhead et une équipe de cauchemards qui ont oublié de consommer avec modération, ce qui donne un récit truculent et notamment une scène qui a provoqué chez votre serviteur (moi) un rire franc et éclatant !
La deuxième avec Constantine en son centre et Miligan au stylo est également un petit bijou d’ambiance glauque, trash si Constantinienne. Je n’en suis pas encore à ce niveau en VO mais si c’est aussi bien foutu, ça promet. En quelques pages on a tout, du démon, du vomi, du sang, de background qui crédibilise le tout et bien sûr de le magie et du « fuck off pal ».
La troisième a la mérite d’être innovante car il s’agit, si j’ai bien tout lu, d’une preview d’une série à suivre chez Vertigo en 2010, I, Zombie ! par Chris Roberson vu justement sur le 13 et la Allred family. Difficile de se faire une idée, si ce n’est que le jolie pied de nez de cet épisode promet un ton décalé, sombre et volontairement pro monstres qui peut être sympa.
Last one, une petite histoire dans l’univers de Madame Xanadu (non Nounours, pas encore lu) avec toujours ce masque comme fil rouge. C’est de la team habituelle Wagner + Hadley est là aussi je dois dire que ça a marché. Le format de 4 – 5 pages bien utilisé, histoire solide plutôt lourd en émotion mais qui fonctionne malgré le peu de page. Assez intense mais pas survolé, bien foutu quoi.
Reste le fil rouge en lui même, le masque au sein de la Maison des Mystères qui doit être la plus mauvaise histoire de Struges jusque là en fait ^^ Particulièrement basique et sans génie, elle est heureusement plus que secondaire, bien entrecoupé par des récits tellement mieux foutus.
Quelques mots sur les dessineux, Rossi sur l’histoire principale continue son bon travail de l’ongoing, Buckingham sur la « Marv » est même meilleur que sur Fables, j’ose le dire ! De magnifiques planches riches et détaillés sans trop, magique !! Camuncoli sur « Constantine » est également meilleur que sur ce que j’ai pu voir de lui dans Hellblazer (les TPBs Highwater et Reasons to be cheerful) avec un style bien flippant !! très expressif, découpage très efficace ! peut être due à l’influence de Stefano Landini car il est vrai que cet épisode ressemble assez à leur boulot commun sur Annihilation : Herald of Galactus – Terrax.
Allred fait du Allred est du bon, si on aime, ça passe avec plaisir et enfin la chtite Amy Reeder Hadley rends le même taff que sur Xanadu, riche, décoré, précis…

Bref bien cool cette petite anthologie plus aboutie que celle sur 13, avec du contenu un peu plus mature cette fois, plus dans le ton d’Halloween.. oué c’etait y a un mois je sais….

Auteurroriste Zeph 18/12/2009 09h21

Ouais il était bon ce special Halloween. Le Mervin Pumpkinhead était vraiment très drôle. C'est même je pense ma préféré du tas, malgré la présence d'Hellblazer par Milligan (et ouais Camuncoli est devenu plutôt bien regardable).
Par contre, I Zombie, un gros bof. C'est le truc qui fait tache dans le numéro. Et ce pour deux raisons:
- Quand tous les autres récits claquent une histoire complète en 7/8 pages, celui non, il se contente d'un truc qu'on pourrait prendre pour à peine un extrait
- Parce que ouais c'est juste une preview pour nous montrer les persos de la nouvelles séries et nous dire regardez les beaux dessins d'Allred qu'on a récup (parce que c'est pas pour le scénar inexistant de cette histoire).
On y met vite fait le masque dans le décors pour faire genre et hop c'est plié.
Bof bof comme procédé dans un numéro pourtant bien foutu et ou chaque auteur se donne la peine de faire un truc valable (parce que même si l'histoire de Sturges ne casse pas la baraque, en fils conducteur entre deux récits, ça reste sympa et pas mal foutu).

Jorus C'Baoth 05/01/2010 22h47

Bon année de la part de la Vault.. oué champ' et bisous bisous a minuit!! :luv:

Bon allez au taff!

Hellblazer #194 - 200 parus dans le TPB Stations of the cross par Mike Carey & Marcelo Frusin, Steve Dillon, Leonardo Manco, Chris Brunner

http://www.zimagez.com/miniature/hel...tionscross.jpg

Plot : Constantine, complètement amnésique, ère au milieu du chaos suite à sa victoire sur la bête. Il est pris pour cible par un psychopathe puis par la démone Rosacarnis. De mal en pis, John tombe malgré lui entre les mains de Ghant qui a monté sa propre secte et qui pour se venger tente de le vendre aux enchères aux démons de l'Enfer.
Constantine doit alors accepter l'offre de Rosacarnis, son aide en échange d'une journée de sa vie mais il regrette vite ce choix...


Après un numéro apocalyptique, Carey doit enchainer, exercice pas forcément facile de repartir, de refaire partir un récit après ce qui aurait pu être une fin. Mais cette difficulté, Carey la retourne et la transforme en force ! Dés le début, il lance plusieurs pistes, plusieurs personnages, plusieurs intrigues et hop le lecteur est ferré et sans être génial, la curiosité fait son œuvre et on tourne les pages, voir où l’auteur veut aller.
Pour le reste, c’est très équilibré, situation nouvelle pour Constantine, mais Carey reste dans la lignée de l’opus précédent en multipliant les liens directs et les scènes s’enchainent assez vite, dévoilant le plot petit à petit…peut être peut on regretter un récit un peu trop dense, pas très posé, Carey privilégie l’histoire à la psychologie des personnages là où on aurait bien vu un bon break un peu plus lent. Mais c’est le défaut principal de Carey. Cela dit il réussit quelques belles scènes justement qui auraient pu être mises plus en valeur si le récit n’avait pas été aussi pleins.
Carey se permet même le coup de génie (à mon avis) de re-repartir, de re-refaire démarrer le récit vers le milieu du TPB, au point où justement, on aurait pu avoir un coup de mou. Pas mal d’intrigues avaient été dévoilées, des mystères levés mais hop ! Carey glisse sur un autre récit, entrainant tout à sa suite et à peine le temps de souffler que cela s’enchaine encore. Une deuxième partie très Hellblazeresque, démons, incantations, sectes, … tout y est pour un scène très puissante avec un John vendu aux enchères à l’Enfer. Et si le dénouement est un peu tiré par les cheveux, cette scène reste un grand moment de Hellblazer, une pure délectation pour le fan de ce genre d’histoire, Ennis style !

Est ce fini ? non ! Le meilleur est à venir, le fil rouge du TPB se termine dans une mini anthologie au dernier numéro. Encore un petit coup de génie de Carey qui se permet après une histoire de fin du monde de sortir encore de quoi accaparer l’interet du lecteur. Certes à dimension plus modeste mais une vraie bonne idée à grand potentiel !
Au final donc un très bon numéro, on ne s’ennuit pas, il y a quelques coups de génies même si on peut regretter un rythme effréné qui peut gâcher un peu l’impact des moments forts. Mais Carey évite les pièges et ne fait pas du Ennis ou du Ellis, mais du Carey, et c’est foutrement bieng !

Coté dessins, Leonardo Manco se charge d’enchainer avec l’opus précédent avec grand talent, un style sombre et violent qui colle parfaitement à l’ambiance post apocalyptique de début du TPB. Là aussi, sans être génial, sans prendre trop de risques, le trait reste efficace par son coté malsain mmmmh…Chris Brunner ensuite est correct mais hélas un peu moins bon, et en plus coincé entre Manco et Frusin. Un style à la Jock, un peu moins détaillé qui ne laisse pas un grand souvenir tout en fournissant un boulot honnête. Frusin enfin pour la 2ème partie fidèle aux opus précédents, les cases sont belles, bien orientées, , il semble bien maitrisé le style de Hellblazer ce qui rends son travail très efficace. Parfois un encrage noir un peu trop présent, notamment à des moments où les sentiments d’oppression ne sont pas forcément important. Le dernier numéro, la petite anthologie compte en plus Steve Dillon qu’il est toujours très agréable de croiser sur Constantine !

Auteurroriste Zeph 06/01/2010 11h01

Tu sais, un jour, de ta faute, je vais chopper la suite du run de Carey.

Jorus C'Baoth 06/01/2010 11h47

Papa sera content.. euh je veux dire Mike sera content! ^^

Sérieusement à l'occasion laisse toi tenter, les deux derniers TPBs sont quand même sympathiques, meilleurs à mon sens que les deux premiers assez poussifs et maladroits.

Auteurroriste Zeph 06/01/2010 11h54

Ouais, à l'occasion est je crois le terme adéquat. Je verrais ça lors d'un tour chez les bouquinistes.
Sinon
Citation:

Papa sera content.. euh je veux dire Mike sera content! ^^
Grosse grosse révélation!8(

Oloreen 07/01/2010 15h44

Oui, tu fais chier. J avais arrété ce run pour attendre Milligan; et hier j ai acheté tout ce qui me manquait en vf.
Tu m avais déjà fait le coup avec Lucifer, j espere que tu as encore raison :D

lobster johnson 07/01/2010 20h13

C'est sorti en VF lucifer?
Chez quel editeur?
Merci

Auteurroriste Zeph 07/01/2010 20h19

Lucifer, pas de VF. Que la VO.

Jorus C'Baoth 07/01/2010 21h47

Citation:

Envoyé par Oloreen (Message 993508)
Oui, tu fais chier. J avais arrété ce run pour attendre Milligan; et hier j ai acheté tout ce qui me manquait en vf.
Tu m avais déjà fait le coup avec Lucifer, j espere que tu as encore raison :D

Bordel j'ai la pression!! :D

Cela dit je serai ravi que tu repasses à l'occaz me dire ce que tu en as pensé, même si tu dois crier au scandale et à l'arnaque ^^

Curieux que Lucifer n'ait pas été édité en VF, vu que quasiment tout le gros catalogue de Vertigo y est passé!

Auteurroriste Zeph 08/01/2010 09h10

Citation:

Envoyé par Jorus C'Baoth (Message 993652)
Bordel j'ai la pression!! :D

Ah disons que si tu t'engages à, par exemple, rembourser les mécontents qui auraient acheté des trucs pourris suite à tes bonnes critiques, je veux bien retenter.:D

Sinon, Oloreen, ouais pour le run de Milligan. Il est beau.
Par contre, à voir quand il sortira.
Est-ce-que Panini nous filera celui de Mina et ensuite Diggle avant?
Passeront-ils direct à Diggle ou Milligan??

Jorus C'Baoth 08/01/2010 10h48

Citation:

Envoyé par SaigneurZeph (Message 993738)
Ah disons que si tu t'engages à, par exemple, rembourser les mécontents qui auraient acheté des trucs pourris suite à tes bonnes critiques, je veux bien retenter.:D

On va tenter de créer un système avec Gourvy :huhu:

Oloreen 08/01/2010 15h25

Ca serait tres bien en effet :D

Sinon, ca marche, je te dirai ce que j ai pensé de la suite du run de Carey. Je pense me le relire en entier car je n en ai plus un tres grand souvenir.

Zeph, je me demandais aussi ce qu allait faire Panini apres Carey. Si ils continuent en integralité la série, je prendrai Milligan en tpb pour ne pas à avoir trop à attendre. C est dommage, j aime bien prendre Hellblazer en vf car ca a toujours beaucoup de succés quand on les prete.
Dommage pour les lecteurs vf, ils n auront pas droit au run d Ennis...

Zen arcade 08/01/2010 15h41

Citation:

Envoyé par Oloreen (Message 993876)
Dommage pour les lecteurs vf, ils n auront pas droit au run d Ennis...

Quand Panini aura fini de sortir les Preacher, peut-être qu'ils auront l'idée de poursuivre avec les Helblazer d'Ennis et Dillon, non?
Ca se tiendrait, je trouve...

Oloreen 08/01/2010 17h59

Oui, clairement.
Mais vu qu ils ont arrété les Vertigo Cult de Dellano, on peut avoir quelques craintes. Ca serait toutefois une tres bonne idée.


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