Voir la version complète : X-Men: Red #3
scarletneedle
06/04/2018, 14h55
Source Comics Continuum (http://www.comicscontinuum.com/stories/1804/06/marvelfirsts.htm)
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Tom Taylor (W) • Mahmud Asrar, Ive Svorcina (A)
Cover by Travis Charest
HEADSHOT VARIANT COVER BY TRAVIS CHAREST
YOUNG GUNS VARIANT COVER JAVIER GARRON
VENOM 30TH VARIANT COVER BY TBA
WELCOME TO THE X-MEN, TRINARY, HOPE YOU SURVIVE THE EXPERIENCE!
The Hate Machine Part 3
• The battle rages in India, and the newest X-Men member may be the key to the team’s survival.
• GAMBIT is caught up the intensifying global frenzy of mutant hate.
• Plus: Could one of JEAN GREY’s oldest friends turn foe?
32 PGS./Rated T+ …$3.99
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wildcard
06/04/2018, 15h31
Je vais encore lire ce n°. En espérant que ça décolle, vers quelque chose de moins convenu (marre de la sempiternelle persécution des mutants).
slater74
09/04/2018, 10h11
Et les mutants en ont encore plus marre.
X-Men Red démarre très bien.
ArnaudXIII
09/04/2018, 14h26
J'ai lu le 1 qui ne m'a pas donné envie d'en voir plus.
Ben Wawe
09/04/2018, 18h03
Je vais encore lire ce n°. En espérant que ça décolle, vers quelque chose de moins convenu (marre de la sempiternelle persécution des mutants).
C'est le pitch de base de l'univers, hein.
wildcard
10/04/2018, 15h23
C'est le pitch de base de l'univers, hein.
Parfois ça fait du bien aussi d'aller dans une autre direction. Depuis les années 60, on commence à savoir que l'intégration des mutants pose un problème. Faire avancer le schmilblick, ce serait pas mal. Ou même carrément l'ignorer, soyons fous, pour faire des X-Men qui vivraient des aventures sans se soucier d'être des parias.
Claremont, en comparaison, traitait peu du sujet de la persécution, les mutants voyageaient, ils enchaînaient les ennemis, partaient dans l'espace, en revenaient, l'équipe accueillaient de nouveaux membres, certains partaient, d'autres revenaient. Ces mouvements évitaient de s'appesantir en permanence sur la situation sociale des mutants.
Aujourd'hui, avec un titre comme celui-ci, même s'il est agréable à lire en soi (avec l'avantage non négligeable de disposer d'un bon dessinateur), j'ai l'impression qu'on rabâche à nouveau une vieille leçon.
Whedon avait sur éviter ce piège, en glissant un peu dessus (avec ce subplot sur le vaccin qui "guérissait" les mutants), mais en privilégiant surtout l'action, l'aventure, les relations entre les membres de l'équipe. Taylor cerne bien les persos mais il leur remet le nez dans cette vieille métaphore (les mutants sont pas comme les autres, donc ils sont traqués).:zzz:
Je trouve que le thème du racisme anti-mutant est très contemporain, comme l'arrivée d'un gouvernement fasciste dans Secret Empire. Si les auteurs s'en servent bien, on peut arriver à des choses pertinentes. Un peu ce que fait Larsen avec l'exil au Canada du Dragon.
Le comics a toujours été le reflet de son époque, et la base des X-Men redevient malheureusement d'actualité...
bukowski
10/04/2018, 15h57
Wildcard, sur ce coup, je ne suis pas d'accord avec toi. J'ai l' impression d'une nette régression en ce moment dans l'esprit des gens. Concernant l' homosexualité, certaines avancées juridiques ont été faites mais j'ai l'impression d'un grand rejet de celles-ci par de plus en plus de monde. La religion est de plus en plus présente dans nos vies, quelle qu'elle soit...
Une petite piqûre de rappel de ce que sont les X-Men à la base me semble bienvenu.
Ben Wawe
10/04/2018, 20h32
Parfois ça fait du bien aussi d'aller dans une autre direction. Depuis les années 60, on commence à savoir que l'intégration des mutants pose un problème. Faire avancer le schmilblick, ce serait pas mal. Ou même carrément l'ignorer, soyons fous, pour faire des X-Men qui vivraient des aventures sans se soucier d'être des parias.
Claremont, en comparaison, traitait peu du sujet de la persécution, les mutants voyageaient, ils enchaînaient les ennemis, partaient dans l'espace, en revenaient, l'équipe accueillaient de nouveaux membres, certains partaient, d'autres revenaient. Ces mouvements évitaient de s'appesantir en permanence sur la situation sociale des mutants.
Aujourd'hui, avec un titre comme celui-ci, même s'il est agréable à lire en soi (avec l'avantage non négligeable de disposer d'un bon dessinateur), j'ai l'impression qu'on rabâche à nouveau une vieille leçon.
Whedon avait sur éviter ce piège, en glissant un peu dessus (avec ce subplot sur le vaccin qui "guérissait" les mutants), mais en privilégiant surtout l'action, l'aventure, les relations entre les membres de l'équipe. Taylor cerne bien les persos mais il leur remet le nez dans cette vieille métaphore (les mutants sont pas comme les autres, donc ils sont traqués).:zzz:
Comparer les plus de dix ans de Claremont et la vingtaine d'épisodes de Whedon, aux deux de X-Men Red, c'est peut-être un peu raide, non ? :)
Sinon, EsseJi et bukowski répliquent très bien :
Je trouve que le thème du racisme anti-mutant est très contemporain, comme l'arrivée d'un gouvernement fasciste dans Secret Empire. Si les auteurs s'en servent bien, on peut arriver à des choses pertinentes. Un peu ce que fait Larsen avec l'exil au Canada du Dragon.
Le comics a toujours été le reflet de son époque, et la base des X-Men redevient malheureusement d'actualité...
Wildcard, sur ce coup, je ne suis pas d'accord avec toi. J'ai l' impression d'une nette régression en ce moment dans l'esprit des gens. Concernant l' homosexualité, certaines avancées juridiques ont été faites mais j'ai l'impression d'un grand rejet de celles-ci par de plus en plus de monde. La religion est de plus en plus présente dans nos vies, quelle qu'elle soit...
Une petite piqûre de rappel de ce que sont les X-Men à la base me semble bienvenu.
En effet, nous vivons dans un monde de moins en moins uni, de plus en plus fragmenté, moins en nations qu'en communautés ; communautés religieuses, communautés ethniques, communautés sociales, etc. Qui, plutôt que de partager, se replient sur elles-mêmes et rejettent les autres.
En ce sens, les X-Men et leur symbolisme des marginaux, qui n'ont pas choisi ce statut, rejetés de principe par autrui me semblent malheureusement extrêmement contemporain et pertinent.
scarletneedle
10/04/2018, 20h51
Il n'y a qu'à voir notre président torpiller la laïcité en 1 phrase au détriment des autres religions...
Il n'y a pas mieux pour exciter des gens.
mellencamp
10/04/2018, 21h49
Ce qu'il manque peut-être aux X-Men c'est des "New X-Men" comme en 1975, avec des nationalités et cultures différentes, mais reflétant notre monde moderne.
A une époque on a eu Sabra l'agente israélienne ou Dust l'afghane mais elles n'ont servi à rien.
Fin Fang Foom
11/04/2018, 08h39
Je suis d'accord avec Ben Wave. Moi même, après avoir abandonné les séries des X-Men pendant quelques années, je reviens vers les séries actuelles et je les apprécie à nouveau. Peut-être est-ce lié à l'époque qu'on vit ?
Ce qu'il manque peut-être aux X-Men c'est des "New X-Men" comme en 1975, avec des nationalités et cultures différentes, mais reflétant notre monde moderne.
A une époque on a eu Sabra l'agente israélienne ou Dust l'afghane mais elles n'ont servi à rien.
Et encore, Sabra c'était un projet de Lobdell qui n'a pas abouti
Pour ma part, je préfère infiniment des histoires de X-Men traitant de problèmes de X-Men et la persécution envers les mutants est leur premier cheval de bataille.
Voir les X-Men dans l'espace au côté des Shiars m'a souvent gonflé...
Donc, je le répète, la série X-Men Red commence très bien pour moi!
MULTIPLE MOI
11/04/2018, 12h28
Il n'y a qu'à voir notre président torpiller la laïcité en 1 phrase au détriment des autres religions...
Il n'y a pas mieux pour exciter des gens.
Torpiller ? Ni plus ni moins que lorsque nos présidents successifs assistent au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ou que, pendant le ramadan, des ministres, parfois le chef de l’État lui-même, participent à des ruptures de jeûne dans les mosquées...
Se sont bien souvent les mêmes (et je ne parle pas de toi) qui trouvent normal que nos élites communiquent et échangent avec les représentants du judaïsme et de l'islam, mais poussent des cris effarouchés et indignés quand il s'agit de l’Église catholique. Elle a vraiment bon dos la laïcité (et elle est très malléable chez certains) !
Et puis, il faut arrêter avec le fantasme de l'alliance du trône et de l'autel, c'est fini depuis plus de deux siècles cette histoire !
J'ajouterais que vu que, selon des études internationales, nous vivons dans un des pays les plus athées de la planète (de mémoire parmi les 5 premiers). Je me demande bien de quoi peuvent bien avoir peur certaines personnes ?
Jorus C'Baoth
11/04/2018, 14h42
Vu la prod X-Men de ces dernières années qui selon moi manquait cruellement de direction, de fil rouge, d'identité, un petit retour aux sources autour de leur statut social n'est pas une mauvaise idée je pense.
En parlant de communautarisme, je regrette beaucoup que le principe du Cyclope révolutionnaire de Bendis n'ait pas été aussi puissant que cela. Dans le sens où après s'être battu des années, voir le scout number one se replier sur son peuple pour devenir un terroriste pour les uns, un héros pour les autres, était un concept super intéressant et même une évolution possible du personnage.
Bendis avoir une idée et ensuite la développer?! Tu lui en demandes un peu trop là. :beu:
Jorus C'Baoth
11/04/2018, 15h18
Ben quoi?! faire revenir les premiers X-Men c'était une bonne id... oué, je vois ce que tu veux dire :huhu:
Démasquer DD, et pour en faire quoi? Les pauvres Brubaker et Diggle se sont cassés les dents dessus. Pour savoir de quoi parle un arc de Bendis il suffit d'en connaître le nom et ça ne va pas plus loin. PaD explique bien dans son ouvrage sur l'écriture qu'avoir une idée de base sans savoir où elle mène ne sert strictement à rien.
wildcard
11/04/2018, 15h39
Mais je ne conteste pas le fait qu'une série X-Men se fasse l'écho de l'actualité.
Ce que je déplore, c'est que les auteurs aillent toujours puiser à la même source et ne fassent rien progresser. Il y a quand même une différence entre respecter les basiques d'une série, son pitch initial, et rester figé à cela.
Pour moi (mais ce n'est pas une réflexion que j'ai inventée, je l'emprunte à Paul Claudel qui disait que "tout ce qui n'est pas fixé disparaît, tout ce qui est figé se meurt"), les X-Men se pétrifient avec ces notions de persécution d'une minorité, de débats sur l'intégration humains-mutants. Ils ressemblent en fait à une secte (toujours dans leur fichue école, toujours à y revenir) et après ils s'étonnent d'être regardés de travers ?
Leurs auteurs se complaisent dans un scénario communautariste où les X-Men ne se mêlent pas assez au reste de l'univers Marvel (mis à part quelques-uns comme Wolverine, Scarlet Witch, Quicksilver, le Fauve). Leur champ d'action se rétrécit à se sauver les uns les autres, alors que la bonne santé d'une équipe ou d'un héros se mesure au renouvellement de ses adversaires et donc de ses préoccupations.
Les Vengeurs s'excusent-ils sans cesse de faire exploser la moitié de New York ou de compter dans leurs rangs Hulk, Scarlet Witch ? Bien sûr que non. Mais ce côté victimaire horripilant est toujours là chez les mutants. On tourne en rond, mais on n'avance pas. Les X-Men sont des danseurs de foxtrot - un pas en avant, un pas à droite, un pas à gauche, un pas en arrière : ils sont revenus au point de départ.
J'aimerai lire des X-Men en train d'affronter des ennemis inattendus, "changer de cavalière", mais quand je vois un scénariste dégainer des Sentinelles ou Cassandra Nova au bout de deux épisodes, je ne trouve pas ça d'une formidable originalité (de même que de voir Spidey toujours aux prises avec Octopus, le Bouffon, le Vautour, etc, ou les Vengeurs contre Ultron, Kang, etc.).
S'en tirer en disant : "c'est l'ADN des X-Men, c'est le pitch de base", c'est aussi paresseux que ça.
scarletneedle
11/04/2018, 17h58
Démasquer DD, et pour en faire quoi? Les pauvres Brubaker et Diggle se sont cassés les dents dessus. Pour savoir de quoi parle un arc de Bendis il suffit d'en connaître le nom et ça ne va pas plus loin. PaD explique bien dans son ouvrage sur l'écriture qu'avoir une idée de base sans savoir où elle mène ne sert strictement à rien.
Vivement que le onde sache de Superman est Clark Kent! :D
(:oups: déjà fait)
Ben Wawe
11/04/2018, 20h42
Vu la prod X-Men de ces dernières années qui selon moi manquait cruellement de direction, de fil rouge, d'identité, un petit retour aux sources autour de leur statut social n'est pas une mauvaise idée je pense.
En parlant de communautarisme, je regrette beaucoup que le principe du Cyclope révolutionnaire de Bendis n'ait pas été aussi puissant que cela. Dans le sens où après s'être battu des années, voir le scout number one se replier sur son peuple pour devenir un terroriste pour les uns, un héros pour les autres, était un concept super intéressant et même une évolution possible du personnage.
Oui et non.
Oui, ça aurait été bien d'aller pleinement "au fond" de la transformation terroriste de Scott Summers, de voir la Magneto-isation se finaliser pleinement.
Mais non car, malgré le travail de Brubaker/Fraction/Gillen, le principe est vraiment trop éloigné de l'esprit de base du personnage. Il a fallu salir définitivement Charles Xavier, en en faisant un manipulateur machiavélique abominable, pour que Scott Summers soit "poussé" à aller dans ce sens - même après ça, les choix sont régulièrement devenus proche du "out of character".
Maintenant, il a fallu tuer le personnage pour espérer un retour en grâce.
Je ne suis pas persuadé que ça en ait "valu" le coup.
Bendis avoir une idée et ensuite la développer?! Tu lui en demandes un peu trop là. :beu:
Ultimate Spider-Man, l'évolution de Luke Cage et de Jessica Jones (avant la série actuelle, qui impliquait un retour en arrière pour suivre le show TV)...
Mais je ne conteste pas le fait qu'une série X-Men se fasse l'écho de l'actualité.
Ce que je déplore, c'est que les auteurs aillent toujours puiser à la même source et ne fassent rien progresser. Il y a quand même une différence entre respecter les basiques d'une série, son pitch initial, et rester figé à cela.
Pour moi (mais ce n'est pas une réflexion que j'ai inventée, je l'emprunte à Paul Claudel qui disait que "tout ce qui n'est pas fixé disparaît, tout ce qui est figé se meurt"), les X-Men se pétrifient avec ces notions de persécution d'une minorité, de débats sur l'intégration humains-mutants. Ils ressemblent en fait à une secte (toujours dans leur fichue école, toujours à y revenir) et après ils s'étonnent d'être regardés de travers ?
Leurs auteurs se complaisent dans un scénario communautariste où les X-Men ne se mêlent pas assez au reste de l'univers Marvel (mis à part quelques-uns comme Wolverine, Scarlet Witch, Quicksilver, le Fauve). Leur champ d'action se rétrécit à se sauver les uns les autres, alors que la bonne santé d'une équipe ou d'un héros se mesure au renouvellement de ses adversaires et donc de ses préoccupations.
Les Vengeurs s'excusent-ils sans cesse de faire exploser la moitié de New York ou de compter dans leurs rangs Hulk, Scarlet Witch ? Bien sûr que non. Mais ce côté victimaire horripilant est toujours là chez les mutants. On tourne en rond, mais on n'avance pas. Les X-Men sont des danseurs de foxtrot - un pas en avant, un pas à droite, un pas à gauche, un pas en arrière : ils sont revenus au point de départ.
J'aimerai lire des X-Men en train d'affronter des ennemis inattendus, "changer de cavalière", mais quand je vois un scénariste dégainer des Sentinelles ou Cassandra Nova au bout de deux épisodes, je ne trouve pas ça d'une formidable originalité (de même que de voir Spidey toujours aux prises avec Octopus, le Bouffon, le Vautour, etc, ou les Vengeurs contre Ultron, Kang, etc.).
S'en tirer en disant : "c'est l'ADN des X-Men, c'est le pitch de base", c'est aussi paresseux que ça.
Si tu souhaites lire une série X-Men voulant aller vers de l'inattendu et tournée vers le super-héroïsme, lis X-Men Gold. Elle est loin d'être parfaite et surfe sur du classicisme, mais c'est l'orientation du titre.
Sinon, merci pour le tacle sur la paresse, j'apprécie ; comme j'apprécie de voir que tu tires dans tous les sens, en reprochant aux X-Men d'être communautaristes et de ne pas s'impliquer dans l'univers Marvel - alors que les Avengers ont compté bien des personnages mutants (Beast, Wanda & Pietro, Namor, Justice, Firestar, Wolverine, Storm, Solar, Rocket, Malicia, Sunfire, Manifold, Dents-de-Sabre - et on peut aussi évoquer Beast, Angel, Iceman dans les Defenders, Angel & Iceman dans les Champions, Jubilee dans les New Warriors), qu'ils ont été disséminés un peu partout et régulièrement... et, surtout, qu'il s'agit d'une décision éditoriale, exigée par Marvel pendant longtemps.
En outre, le principe de base des X-Men, c'est qu'ils protègent un monde qui les craint et les hait ; protéger le monde, c'est bien et ça peut passer par du super-héroïsme classique, comme ils l'ont fait, comme ils le font dans bien des aventures. Mais il ne faut guère oublier la deuxième partie... le principe de base, encore.
Mais le fait de suivre ce principe de base te gêne ; soit.
A priori, ça ne gêne pas de condamner une série au bout de deux épisodes ; soit aussi.
Bonne poursuite d'une chimère.
Pour Quicksilver et Scarlet Witch en tout cas c'est réglé ^^
wildcard
12/04/2018, 15h41
Sinon, merci pour le tacle sur la paresse, j'apprécie
Ce n'est pas tant la paresse des lecteurs que je pointe (encore que les lecteurs ne sont pas des innocents car ils aiment leur confort et n'acceptent vraiment que de petites évolutions) que celles des auteurs et des editors ne veulent pas vraiment bousculer la charte de la franchise mutante.
C'est d'ailleurs une curiosité parce que beaucoup (pour ne pas dire tous) les scénaristes des X-Men se référent à Claremont (à cause de sa longévité sur la franchise et du brio de plusieurs de ses histoires) mais... Sans avoir le courage (le talent ?) de faire autant bouger les choses que lui (et de Len Wein quand il a lancé la deuxième génération des X-Men) !
Or, et c'est bien connu, avoir des maîtres, c'est bien, mais ne faire que les citer pour rassurer le public et se dispenser de toutes les audaces qu'ils ont eues, c'est nettement plus discutable.
Mais le fait de suivre ce principe de base te gêne ; soit.
A priori, ça ne gêne pas de condamner une série au bout de deux épisodes ; soit aussi.
Bonne poursuite d'une chimère.
Où ai-je écrit que je condamnais la série au bout de deux épisodes ?
J'ai souhaité qu'elle décolle après un début très classique, empruntant des éléments vus et revus.
Pour ta gouverne, je viens de lire le troisième épisode et je l'ai trouvé agréable.
Ce que je reproche à Taylor, c'est qu'il ne propose rien de neuf. Il écrit pourtant bien (rien de renversant, mais c'est habile), la composition de son équipe, sa définition de Jean Grey (qui reprend de façon très active l'idéal de Xavier), la caractérisation de certains membres (Diablo enfin bien traité), tout ça est accrocheur.
Malheureusement, à l'image de son code couleur, c'est une équipe que rien ne distingue vraiment. Leur mission ? Sauver des mutants dans le pétrin. Leur méthode ? Agir en loucedé (évidemment ça foire). Leurs adversaires ? Cassandra Nova et les Sentinelles en Inde.
La seule malice là-dedans est qu'ils sont soutenus par Namor et Black Panther (qui ne sont pourtant pas les meilleurs amis du monde).
Il y a du potentiel, mais je sens que ça va prendre un moment pour qu'il ne s'accomplisse. J'observe, en même temps, que des scénaristes comme Lemire sur "The Terrifics" ou Waid-Samnee sur "Captain America" reviennent à une narration plus speed, où chaque épisode fait vraiment avancer les héros, immergent le lecteur dans une aventure dépaysante et tonique. Du coup, c'est frustrant de sentir qu'un scénariste solide comme Taylor évolue à la vitesse d'un escargot quand il a entre ses mains un matériau aussi prometteur, la possibilité de se distinguer.
Peut-être n'est-il pas le seul responsable (son éditor doit sûrement être par-dessus son épaule comme c'est devenu la norme), mais pour le lecteur, peu importe, on a l'impression que derrière ça, il n'y a en fait pas grand-chose pour justifier l'existence de cette troisième équipe.
Je me suis donc fixé la lecture d'un arc (je pense que ça va prendre six numéros, c'est le format habituel) pour savoir si je reste ou si j'arrête. En comparaison avec la mini "Rogue & Gambit" (pourtant avec un artiste moins pêchu que Asrar), Kelly Thompson est bien plus décomplexée et pétillante (il semble qu'elle travaille à un projet "X" pour la rentrée, et j'espère vraiment que c'est le cas, et qu'elle va injecter du pep's chez les mutants).
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