Critiques de 2022

[mrcitrouille]

Je me laisse tenter parfois en voyant un titre en rayon chez mon LCS, le pb c est que Afterschock et Vault c essentiellement sur commande donc bon... et oui Afterschock devrait faire comme mon dealer : la première dose moins cher

[ollieno]

je prends régulièrement des titres Vault et Aftershock, rarement déçu (enfin je ne prends pas de super.. que des trucs qui me parlent, ... )

Miracleman The Silver Age 1
Retour 6 ans plus tard... et quel retour !!!

Alors que sur le Golden Age, les couleurs et le lettrage avaient été refait, et une partie des pages de la résurrection de Young Marvelman , les épisodes restaient à l'identique...

la , grands changements (les prix des épisodes 23 et 24 Eclipse déjà chers vont faire des bonds en prix) Mark Buckingham a entièrement redessiné et redécoupé l'épisode et Neil Gaiman y a changé quelques textes (d'après les notes en fin, l'épisode a été redessiné en 2015).

On perds la couverture de BWS , D'Israeli ne fait plus les couleurs, remplacé par Jordie Bellaire.

Je suis assez pressé de voir la "relecture" du prochain épisode...et surtout de voir ce que vont devenir les planches inédites de l'épisode 25 (publiées sur Internet de nombreuses fois)

restons dans les relectures...

Brigade 1 Remastered
pour les 30 ans de Image, en plus du Last Shadowhawk, du Cyberforce, voila une relecture de Brigade.

Brigade 1 redessiné par les copains de Robert. (Hank Kanalz et Eric Stephenson ont disparus des crédits de Scripteurs) et Robert fait un bel hommage à Marat Mychaels et Norm Rapumund.


"l'histoire" ne change pas... suivant qui refait la page, ca va du intéressant (voir très sympa) au sans plus (Paul Scott, Karl Alterstaeter, Tom Scioli) ...

on retrouve -- Viktor Bogdanovic, Dietrich SMith, Ryan Kincaid, Clay Mann, Dan Fraga, Cory Hamscher, Ed PIskor, Phillip Tan, Jim Rugg, Mike Choi, V Ken Marion (et quelques autres ... )

ca ne vaut le détour que pour l'exercice , et marquer les 30 ans de Image .... (il y a aussi un Prophet remastered d'annoncé, et le comics finit sur une preview du nouveau titre de Liefeld ... Heirborne)

[Ben Wawe]

Dark Crisis on Infinite Earths #6
Quelle déception.
Je le disais déjà jusque-là, mais cela se confirme : Joshua Williamson n'a pas réussi à faire de Dark Crisis l'événement qu'il aurait pu être... et, même, l'événement qu'il aurait dû être au minimum.
Cela n'a pas l'ampleur que cela devrait, et cela s'écroule en étant trop mécanique, prévisible, et sans élan, ni épique, ni âme.
Ici, c'est la bagarre finale - et elle n'a pas de saveur. Les Titans affrontent la Société de Deathstroke, possédée par The Great Darkness, mais aussi The Dark Army, alias les gros super-vilains eux aussi possédés. Et Pariah, donc. En parallèle, la Justice League essaye de revenir du Multivers de Pariah, alors que la situation est critique. Black Adam et d'autres viennent aider sur Terre, alors que Jace "Batman" Fox et Mr Terrific trouvent une solution pour bloquer la machine de Pariah. Ledit Pariah est évaporé quand la machine est retournée contre lui, le "libérant" ainsi, tandis que Jon gagne du temps en bloquant tout seul The Dark Army. Il cède, est à genoux, espère que son père sera fier de lui quand Doomsday va frapper... mais

Clark revient, bloque Doomsday et il le bat avec son fils. La Justice League revient, tout va bien - mais Deathstroke "bouffé" par The Great Darkness tient Nightwing et Beast Boy pour les tuer. Ce sera lui le boss final.

Enorme bof. En fait, clairement, Dark Crisis souffre d'un excès de simplicité (c'est quand même très balisé, prévisible ; il n'y a guère de réelle surprise, c'est bien pédagogique comme démarche) et d'un manque de grand méchant. C'est impossible de revenir sur l'aura initiale de l'Anti-Monitor, mais Geoff Johns avait bien réussi en faisant de Superboy-Prime (insupportable avorton invincible) et Alexander Luthor (dérangeant adversaire omniscient) ses menaces dans Infinite Crisis. Ici, Pariah n'a jamais eu le coffre, l'expérience, le background pour être vraiment imposant... et le cliffhanger montre que ce ne sera même pas lui le "vilain final", mais un perso' dont on se demande bien ce qu'il fait là.
Le reste est mécanique, les retours et arrivées sont tellement prévisibles que cela ne fait pas vibrer. Certes, l'attitude de Jon est bonne, mais bon... la solution se voyait venir, et affadit finalement le personnage qui a quand même besoin de ça pour s'en sortir.
Dommage, car Daniel Sampere livre de bonnes planches, même parfois figées sur certaines bagarres.

Quelle déception.

Batman vs. Robin #3
Très bon épisode.
Mark Waid hausse le niveau ici, en proposant un numéro très réussi. On a d'abord des éléments sur Nezha, qui semble avoir été un héros mystique avant d'être corrompu par le Liquide de Lazare, et il agit ainsi en voulant anéantir le monde pour "vaincre" sous peu son ennemi,

son propre fils,

alors que Mère Lazare veut profiter de cette apocalypse pour reconstruire un monde "sain". Damian apprend tout ça avec des signes qu'il essaye de résister, mais Nezha le reprend. Le même Damian envoie Nightwing, Red Hood, Spoiler et Red Hood contre Batman avec des armes magiques, et Bruce doit les vaincre en affrontant aussi leurs colères et indignations face à son attitude. Alfred aide mais

Bruce le "blesse" volontairement pour révéler qu'il est bien un traître. Le Démon de Lazare s'enfuie, mais Nezha a dû prendre une partie de l'âme du vrai Alfred pour faire ça ; et le vrai Alfred dit quelques mots touchants à Bruce, pour qu'il se pardonne lui-même et aille sauver son fils.

C'est très bien, oui. Pas excellent, mais très bien car c'est la première fois que Mark Waid me fait "croire" à son intrigue et aux réactions réelles des personnages. Les révélations sur Nezha sont bonnes, Damian est mieux écrit, mais c'est surtout Batman qui bénéficie de très bons moments, notamment psychologiques. Son échange final avec Alfred est superbe, et "booste" autant le personnage que le lecteur.
Une réussite, bien illustrée par un Mahmud Asrar inspiré et qui propose des planches avec une belle atmosphère.

Ca semble enfin démarrer, mais ça rend très bien, ici.

Superman : Son of Kal-El #17
C'est bien, mais on sent qu'on approche de la fin.
Tom Taylor gère la fin de sa série, en rangeant les jouets mais en préparant aussi la montée en puissance de Lex Luthor pour Action Comics #1050. Ce dernier agit, torture et manipule dans l'ombre, tandis que Jon et Clark partagent des moments. Mais Jon perd ses pouvoirs face à un ennemi, et Clark doit le sauver. Jay vient voir Jon, et cela permet à Clark d'avoir "la discussion" avec son fils, après qu'il en ait déjà parlé à son père, Jonathan. Un beau moment père/fils, évidemment.
C'est bien, donc, mais un peu "forcé". Il ne se passe pas grand-chose, "la discussion" est simple mais bonne, et les interactions avec Jay sont bonnes. Hélas, je suis un peu gêné, notamment après Dark Crisis #6, de voir Jon "rabaissé" aussi rapidement. Dans Dark Crisis #6, il réalise un exploit mais a besoin d'aide pour y survivre. Ici, son père vient le sauver. C'est gênant de replacer autant en arrière un Jon pourtant promu comme quasi l'égal de Clark ces derniers mois... et bon, c'est un recul désagréable pour qui apprécie Jon.
Surtout, Clark me paraît "abusivement" jeune, ici. Déjà, cela surprend avec le Clark aux tempes grises du début de la saga Warworld. Et bon, là, j'ai l'impression qu'il y a six ou sept ans d'écart entre les deux. Certes, Jon a passé une demi-dizaine d'années sur Terre-3, mais quand même... un Clark fin trentaine/début quarantaine fonctionnait bien. Là, j'ai l'impression de revoir presque celui de New 52 (physiquement, hein).
Ca vient peut-être de Cian Tormey, qui propose des planches efficaces mais n'est pas "formidable" sur les détails et notamment les visages.

Un épisode agréable, mais qui prépare une fin et semble avoir trop de temps pour ça.

The New Golden Age #1
C'est un peu le bordel, quand même.
Geoff Johns revient "clairement" chez DC avec ce one-shot qui va lancer sa série JSA et le titre Stargirl... et si c'est agréable à lire, dense, rempli d'éléments, c'est quand même maladroit dans l'approche un rien bordélique.
Geoff Johns s'amuse à avoir une intrigue sur plusieurs époques, ce qui a du sens avec un ennemi roux qui semble être partout ; Per Degaton, oui, même s'il n'est pas nommé dans le comic. On le voit ainsi s'en prendre à une JSA du 31e siècle, mais aussi faire peur à une jeune Helena Wayne, qu'on découvre fille de Bruce et Selina sans qu'on sache clairement quand et où (ce Batman a un costume daté mais sa Batcave a les costumes actuels de la Batfamily en vitrine ; comment ménager la chèvre et le choux, grossièrement). Tous les Drs Fate sont troublés par des événements, des meurtres, et Helena décide de s'armer quand

son père meurt un moment

alors que les Time Masters "courent" après les treize surhumains disparus durant le Golden Age, dont on a les fiches d'identité à la fin.
Bon, c'est bien... mais c'est bordélique. Geoff Johns se fait plaisir en replaçant la JSA au coeur de DC, en plaçant des versions au fil des époques ; c'est cool. Mais sa narration m'a perdu, en multipliant les allers-retours temporels et en n'étant pas clair sur des éléments comme la place et la localisation d'Helena. Attention, tout est sympathique et bien fait, et je suis content de voir ça... mais c'est quand même touffus et bordélique.
Impression renforcée par l'armée espagnole de dessinateurs de ce one-shot, que je ne vais même pas citer vu leur nombre. Il y en a trop, ça fonctionne car chacun a son segment, mais ça créé un flou général qui joue contre l'ensemble via ce scénario bordélique.

Un lancement qui intrigue, mais... finalement, je crois que j'ai préféré les fiches de personnages à la fin plutôt que l'épisode lui-même. Et c'est un peu gênant.

[scarletneedle]

Qu'est-ce que c'est chiant de lire Avengers et Avengers Forever qui ont chacun leur propre structure, structure qu'ils répètent numéro après numéro depuis 6 mois juste en changeant le personnage focus.
C'est sans surprise tant c'est répétitif.
Ce Avengers Forever #10 peut quasiment se résumer à sa couverture et pis c'est tout.
Vite que le crossover arrive pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être sur le run de Jason Aaron...

Côté DC, le crossover Kal-El Returns est tellement crossover que les numéros d'Action Comics et de Superman: Son Of Kal-El peuvent se lire séparément (voire être ignorés)...
Le Action Comics #1048 fait plus épilogue de la saga Warworld qu'autre chose sauf le fil rouge avec Metallo déjà enclenché le mois dernier. En plus, tu as Riccardo Federici au #1047 puis Mike Perkins au #1048, c'est déstabilisant...

Pour Dark Knights Of Steel #10, Tom Taylor continue de placer ses pions avant la grande bataille et pis pour garder un minimum de tension balance une mort aggravante...
Du classique désormais dans la gestion de cet univers. sinon, toujours un plaisir de (re)voir Yasmine Putri même si c'est beaucoup moins détaillé qu'au début de la saga.

[watchblue]

Fantastic four 1: graphiquement j ai adoré... l histoire était ultra sympa mais ça aurait pu être un numéro 623 que j aurais pas vu la différence.

Ce numéro n à rien d un 1 sauf la conclusion qui nous tease ce qui est arrivé et qui fait que Bencet Alicia sont sur la route.

Alors j ai beaucoup aimé cet épisode mais la fin m à fait profondément chié désolé je suis vulgaire.

C est le même teasing bidon qu on a vu chez marvel dans deux relances de titre cette année.

Ça fait beaucoup.

[Ben Wawe]

C'est un ressort trop habituel, oui. Surtout sur la responsabilité de Reed, c'est redondant.

[mrcitrouille]

Marrant. J ai trouvé ça correct sans plus mais je pense que c la partie graphique qui teinte mon ressenti

[Ben Wawe]

Moon Knight #17
Vengeance !
Après la mise à mort d'Hunter's Moon par les deux super-assassins envoyés par le caïd new-yorkais des vampires, Moon Knight s'emporte et décide de "se les faire". Il a bien compris que, seul, il ne peut rien... alors il les emmène sur son terrain, chez lui. Dans la Midnight Mission, et donc le bâtiment vivant et conscient qui peut changer d'ambiance pour l'aider.
Jed McKay nous offre un épisode de tabassage en règle et de sur-maîtrise d'un Moon Knight très proche ici de l'über-Batman, avec cependant cet appui indispensable de la maison consciente. Ca réduit énormément l'aura des deux super-assassins, mais c'est un "kiff" de voir MK en tel contrôle, avec en plus une superbe ambiance graphique d'un Alessandro Capuccio proche de l'onirisme glauque et dérangeant. L'ensemble se finit sur le "largage" des deux super-assassins à la soirée du caïd vampire, avec MK et Tigra qui viennent s'imposer ; classique mais cool.
Seul bémol : on apprend que

Hunter's Moon n'est pas mort, Khonshu le ramène.

Dommage, ça réduit l'impact et notamment la fureur de Marc. Mais l'épisode reste fort sympathique et agréable, toujours dans la veine des précédents.

Je reste très client et content d'y revenir.

Avengers #62
Ca devient gênant, tellement c'est bête, hein.
Jason Aaron propose ici un épisode qui présente un peu le Sorcier Suprême de la Préhistoire, alias Agamotto... qui n'a aucune idée d'où il vient, comment il a été créé, pourquoi il est intelligent et maîtrise les Arts Mystiques - mais ne s'en préoccupe pas, car il est occupé, hé. Super. On le voit aider des hommes des cavernes, tenter de sympathiser, affronter une énième fois Mephisto puis re-réunir les Avengers 1.000.000.000 face à la future menace. Pour les amener voir... "nos" Avengers, enfin arrivés à la fin de leur périple temporel.
C'est naze. Que ça soit le focus honteux sur Agamotto, qui refuse de livrer une quelconque origine et propose des passages gênants, ou le lien grossier avec les Avengers classiques. Certes, l'échange Agamotto / Ghost Rider (et son mammouth enflammé) sur le péché et l'avenir de l'Humanité est bien... mais c'est trop peu.
Jason Aaron m'a perdu mais surtout s'est complètement perdu ici. Ivan Fiorelli est un Javier Garron bis ; efficace, mais sans saveur et bien pâle.

Seule la curiosité morbide et un certain masochisme me font tenir. Hé, je suis toujours là, je mérite d'être déçu jusqu'à la fin.

Fantastic Four #1
Sacrées montagnes russes pour cet épisode de lancement qui n'est pas un bon lancement, mais se révèle un bel épisode, avec de très grands hauts et de sacrés bas.
Déjà, en bas, notons cette abominable couverture fluo d'Alex Ross, qui me pète littéralement les yeux ; pouah. Ensuite, et bien... j'avoue que, pour relancer un titre, livrer un épisode "juste" sur Ben et Alicia en voyage, ça ne fonctionne pas. J'ai l'impression de lire essentiellement un stand-alone, très agréable mais avec des "ouvertures" sur le mystère de la division des Fantastiques qui sonnent autant artificielles que nazes. On comprend que Reed a fait "quelque chose" qui a

a priori ravagé le coeur de Manhattan, sûrement l'emplacement du Baxter Building, et cela a provoqué la division du groupe mais aussi la disparition des enfants adoptifs de Ben et Alicia.

Mais ces derniers, s'ils en parlent, ne sont ni particulièrement énervés ou attristés... et ça n'a pas de sens, hein.
Du coup, comme lancement, c'est naze. Les évocations dans le numéro sont faibles, et le cliffhanger sur l'état de New York est pourri. Mais entretemps... entretemps, Ryan North livre un bel épisode stand-alone, oui. Ben et Alicia sont en voyage, arrivent dans une ville qui semble datée, hors du temps... et qui l'est ! La ville a vu ses habitants disparaître entièrement en 1947, sans explication - mais Ben et Alicia les voient ! Sauf que les gens ne se souviennent pas d'eux le lendemain... l'on comprend finalement que c'est une

boucle temporelle, a priori provoquée par un surhumain qui s'ignore et qui "souhaite" de tout recommencer pour ne pas être largué par sa copine.

Ben et Alicia tentent de le convaincre de ne pas formuler ce voeu, puis finalement discutent, évoquent leurs visions de l'amour, et le responsable décide d'aller de l'avant. Ryan North livre alors des flashs de sa vie sans ce voeu, jusqu'en 2022, et c'est formidablement beau et touchant. Ben et Alicia se réveillent dans la ville "comme si elle n'avait jamais disparu", et repartent fiers d'eux... mais crispés par le cliffhanger.
L'épisode est très beau, oui. C'est une vraie belle histoire, très humaine et touchante, avec Ben et Alicia très bien écrits, très drôles et très émouvants... mais ça n'a aucun sens de les voir aussi "légers" avec les maigres éléments que l'on a sur la séparation du groupe. Ryan North tape à côté pour son lancement, mais réussit son stand-alone ; mouaif.
Graphiquement, Iban Coello est efficace mais je n'aime pas le visage de sa Chose et Alicia semble trop souvent "regarder" les gens, ça surprend. Le style demeure classique, sans fausse note au-delà.

Un épisode frustrant, hybride, inconstant - mais qui demeure touchant dans ce qu'il raconte réellement, même si c'est un lancement foiré.

Legion of X #7
Soyons honnêtes : je n'ai survolé cet épisode que parce que j'ai vu que le #8 aura Black Knight dedans, et je me suis demandé si on ne le voyait pas déjà ici.
Et oui ! Enfin... oui et non. On voit bien Black Knight, mais ce n'est pas Dane : c'est Jackie, sa fille ! Si Spurrier reprend sa création et va sûrement poursuivre le travail entamé sur le one-shot Death of Doctor Strange : X-Men/Black Knight. Qui finissait sur la révélation que les X-Men "savent" que Jackie est Mutante, mais ne le lui disent pas encore... sans qu'on connaisse ses pouvoirs.
Ici, le numéro montre le trouble de Diablo qui se découvre des cornes, qui reviennent même en cas de résurrection. On voit Jackie chez Worthington, avec un Warren aussi transformé. Clairement, j'ai survolé l'essentiel car je ne suis pas passionné par ce que fait Si Spurrier chez les Mutants, mais... les cornes sont cocasses, et Jackie est bien écrite, avec surtout de jolis dessins de Netho Diaz, même si je n'aime pas ce costume de Black Knight (surtout le casque et la grille).

Bref, le fan de Black Knight est content, et c'est déjà bien !

Captain America : Sentinel of Liberty #6
Bagarre !
Jackson Lanzing et Colin Kelly proposent un épisode entièrement centré sur l'action et la violente opposition entre, d'un côté, un Bucky enragé d'avoir été manipulé toute sa vie par l'Outer Circle et notamment le membre Révolution, qu'il a tué pour le remplacer et anéantir l'Outer Circle de l'intérieur ; et un Cap' qui refuse de laisser son ami se perdre là-dedans, même après avoir été blessé par lui. Et quelle bagarre !
Carmen Carnero livre des planches absolument superbes pour cette opposition physique mais que l'on sait si psychologique, aussi. Quelques références au MCU et notamment au film Winter Soldier sont bien vues, avec finalement Bucky qui

"lâche" Steve qui se retenait, dans le vide, à son bras.

Bucky prend définitivement sa place dans l'Outer Circle, en leur promettant de tout faire pour les anéantir...
Purée, quel épisode ! Les deux scénaristes ne changent pas grand-chose à la situation, et Carmen Carnero est la star de l'ensemble, mais la lecture m'a emporté et m'a vraiment pris. Je suis bien plus "dedans" qu'avant et je trouve que les deux auteurs ont parfaitement su créer cette opposition ici, et m'emballent sur la suite. Evidemment, le graphisme joue beaucoup, mais c'est vraiment très prenant.

Une merveille graphique et une très bonne gestion de l'ensemble. Vivement la suite, alors que je n'y croyais plus tant que ça !

A.X.E. : Judgment Day - Omega #1
On fait l'bilan, calmement, et on confirme la nouvelle place des jouets.
Kieron Gillen conclue ici définitivement son événement A.X.E., en se centrant sur les Eternels et en "finissant" ainsi sa série et son run. Et c'est bien.
On voit ainsi que "nos" Eternels, les plus connus, sont les seuls suiveurs d'Ajak, nouvelle Céleste rejetée par Zuras & Co. "Nos" Eternels sont ainsi les Hérétiques, et décident pour s'amender de vivre cachés parmi les Humains, pour les aider au quotidien ; notamment Ikaris, qui va s'installer chez la mère de l'enfant sacrifié pour sa résurrection, dans une catharsis commune entre eux deux. Zuras livre de nouvelles lois, Eros est Ministre du Changement, Uranos s'acharne sur Druig en attendant d'être utilisé par les Krakoans, Phastos vient livrer un message de la Machine à Krakoa (la Machine, en arrivant, s'est fixée sur le fonctionnement de Krakoa pour exister... et Krakoa est une "mère" à qui la Machine a dit adieu en se sacrifiant). Ajak prépare sa nouvelle foi, et Makkari forme les écritures.
C'est bien. Kieron Gillen livre une bonne conclusion à A.X.E. mais surtout à sa série Eternals, et ça fonctionne bien. L'auteur replace les Eternels, en tout cas "nos" Eternels dans des dispositions surprenantes pour eux, au sein de la population ; pourquoi pas. Ca correspond au propos général, ça a du sens et c'est intriguant. Le reste est une gestion classique mais efficace, un final sobre mais réussi.
Graphiquement, Guiu Villanova propose des planches elles aussi réussies, sans trop briller. Ca fait le job, c'est efficace.

Une bonne conclusion à la série Eternals, qui restera marquante pour son approche, ses apports et son style qui ont rendu les Eternels à mon sens bien plus "vivants" qu'avant. Merci pour tout, m'sieur Gillen, c'était top et intense !

[ollieno]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Fantastic Four #1 Sacrées montagnes russes pour cet épisode de lancement qui n'est pas un bon lancement, mais se révèle un bel épisode, avec de très grands hauts et de sacrés bas. Déjà, en bas, notons cette abominable couverture fluo d'Alex Ross, qui me pète littéralement les yeux ; pouah. Ensuite, et bien... j'avoue que, pour relancer un titre, livrer un épisode "juste" sur Ben et Alicia en voyage, ça ne fonctionne pas. J'ai l'impression de lire essentiellement un stand-alone, très agréable mais avec des "ouvertures" sur le mystère de la division des Fantastiques qui sonnent autant artificielles que nazes. On comprend que Reed a fait "quelque chose" qui a a priori ravagé le coeur de Manhattan, sûrement l'emplacement du Baxter Building, et cela a provoqué la division du groupe mais aussi la disparition des enfants adoptifs de Ben et Alicia. Mais ces derniers, s'ils en parlent, ne sont ni particulièrement énervés ou attristés... et ça n'a pas de sens, hein. Du coup, comme lancement, c'est naze. Les évocations dans le numéro sont faibles, et le cliffhanger sur l'état de New York est pourri. Mais entretemps... entretemps, Ryan North livre un bel épisode stand-alone, oui. Ben et Alicia sont en voyage, arrivent dans une ville qui semble datée, hors du temps... et qui l'est ! La ville a vu ses habitants disparaître entièrement en 1947, sans explication - mais Ben et Alicia les voient ! Sauf que les gens ne se souviennent pas d'eux le lendemain... l'on comprend finalement que c'est une boucle temporelle, a priori provoquée par un surhumain qui s'ignore et qui "souhaite" de tout recommencer pour ne pas être largué par sa copine. Ben et Alicia tentent de le convaincre de ne pas formuler ce voeu, puis finalement discutent, évoquent leurs visions de l'amour, et le responsable décide d'aller de l'avant. Ryan North livre alors des flashs de sa vie sans ce voeu, jusqu'en 2022, et c'est formidablement beau et touchant. Ben et Alicia se réveillent dans la ville "comme si elle n'avait jamais disparu", et repartent fiers d'eux... mais crispés par le cliffhanger. L'épisode est très beau, oui. C'est une vraie belle histoire, très humaine et touchante, avec Ben et Alicia très bien écrits, très drôles et très émouvants... mais ça n'a aucun sens de les voir aussi "légers" avec les maigres éléments que l'on a sur la séparation du groupe. Ryan North tape à côté pour son lancement, mais réussit son stand-alone ; mouaif. Graphiquement, Iban Coello est efficace mais je n'aime pas le visage de sa Chose et Alicia semble trop souvent "regarder" les gens, ça surprend. Le style demeure classique, sans fausse note au-delà. Un épisode frustrant, hybride, inconstant - mais qui demeure touchant dans ce qu'il raconte réellement, même si c'est un lancement foiré.

Un village hors du temps en boucle temporelle dans les FF ? ?ca n'a pas déjà été fait par Byrne, et par Waid ? (et d'autres il me semble..)

[Ben Wawe]

Ah oui, et quantité d'autres oeuvres.
Ca n'a rien d'original, mais c'est bien fait. C'est pour ça que ça me semble tellement plus un stand-alone générique qu'un lancement...

[watchblue]

Après tu as une note de l auteur qui explique que pour lui les FF doivent être accessibles à tous et c est le cas pour ce numéro

[Ben Wawe]

Ah oui. Mais je trouve que ce n'est clairement pas un épisode comme ça qui peut et doit servir de lancement !

[watchblue]

Bah après franchement je vois pas trop ce qui peut servir de numéro 1 maintenant.... je me demande simplement si on a encore besoin de numéro chez les big two

[bukowski]

	Citation:			Posté par watchblue
	Bah après franchement je vois pas trop ce qui peut servir de numéro 1 maintenant.... je me demande simplement si on a encore besoin de numéro chez les big two

Souvent, ça s'impose.
Les comics Marvel fonctionnent comme des séries TV maintenant.
Je trouve même que sur les couvertures devrait figurer au-dessus du n° un autre n° : celui de la saison. Ce serait mieux pour que le lecteur s'y retrouve.

[ollieno]

	Citation:			Posté par bukowski
	Les comics Marvel fonctionnent comme des séries TV maintenant. Je trouve même que sur les couvertures devrait figurer au-dessus du n° un autre n° : celui de la saison.

Comme de mauvaises séries télé .... ^^

des exemples de séries rodées qui tournent bien et dont le 1er épisode te donne tout:

CSI vegas - une nouvelle formule avec de nouveaux 'acteurs' , mais dès les 10 premières minutes tu as les 3 acteurs principaux (Paula Newsome, Matt Lauria et Mandeep Dhillon) présentés établis, ainsi que leurs collégues, et que les guests (William Peterson, Jorja Fox, Paul Guilfoyle) et l'intrigue principale de la 1ere saison est lancée...

Une seconde saison différente de la première (le cast secondaire étant entièrement changé), et les guest étant changés .. en 15 minutes tu sais tout du retour de Mandeep Dhillon, de l'arrivée de Marg Helgenbender, et du changement des acteurs secondaires ...

Et tout se fait de façon "naturelle"

Quantum Leap , en 5 minutes - Tu apprends que la série est la suite de la série originale - que Sam Beckett n'a jamais été retrouvé, que le projet a été abandonné, qu'un nouveau scientifique (et une équipe) a décidé de relancer le projet , et que Ben Song est le nouveau 'redresseur de tord' , l'intrigue qui va suivre la saison (qui était avec Song quand il a fait son expérience ? et pourquoi les videos sont trafiquées ?? ) - et les Acteurs secondaires sont tous posés (Ernie Hudson, Mason Alexander Park, Caitlin Bassett)

La, les FF me font penser à Spider-man (Wells/ JrJr).. il y a un mystère , et on saura peut être dans un an ou 2 ce qu'il c'est passé ... décalqué sur la première année du 5YL de la legion, en bien moins bien (Giffen et les Bierbaum avaient structuré sur un an la reformation de la legion de façon très complète et reflechie)