Critiques de 2022

[ArnaudXIII]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Et le pétard mouillé de ce début d'année est attribué à Primordial pourtant par le binôme Lemire/Sorrentino qui ne m'avait jamais déçu : fin abrupte et expédiée sans réelle explication après avoir fait trainer les choses durant 5 épisodes. Ca ne raconte pas grand-chose au final, aucun affect pour les personnages ou les animaux, message (quasiment) absent ou alors c'est pour marquer le vide sidéral ambiant. Un truc qui se lit très vite et qui sera justement très vite oublié. Lecteurs vf, ne vous laissez pas avoir par le nom des auteurs, c'est un gros raté.

On dirait que j'ai bien fait de ne pas persévérer après le 1.

[Ben Wawe]

Wonder Woman #785
Et ben, c'est poussif et creux.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad s'en sortent un peu mieux que Nubia and The Amazons #1 ou le one-shot de lancement de cet événement. Mais à peine.
On a ici la suite des rebondissements, avec Diana toute fâchée par la mort de sa mère (ce qui se comprend), et veut passer tout le monde au Lasso de Vérité. Mais Nubia refuse... parce que, en fait. Parce que les Bana-Mighdall grogne sur l'utilisation des cadeaux divins, et parce que Nubia préfère les résultats d'une enquête (confiée à Cassandra Sandsmark ; bien sûr). Diana se fâche, parle avec une sorte de fantôme, puis erre alors que les championnes sont choisies pour participer au tournoi pour déterminer la future gardienne de Doom's Doorway. Une porte qui

se brise lors de l'enterrement d'Hippolyta

alors que, le lendemain, les championnes sont choisies :

Yara Flor pour les Esquecida, Philippus pour Themyscira, Donna Troy pour Bana-Mighdall (sans raison, comme ça)... et Diana, sans tribu, pour toutes les Amazones !

Bon, ça se lit. Mais ça peine quand même beaucoup. Les deux scénaristes essayent de gérer un événement poussif, aux rebondissements assez capilotractés (franchement, je ne comprends ni pourquoi Nubia refuse d'utiliser le Lasso, ni pourquoi Bana-Mighdall a cette championne). Tout ça est lourdingue, mal fichu et assez relou. Les deux auteurs font au mieux, mais ils galèrent et ça se sent.
Rosi Kampe illustre ça efficacement, mais sans briller. Ca se lit, il y a quelques bonnes images, mais ça n'épate pas et ce n'est pas franchement prenant.

Le chemin de croix se poursuit.

Nightwing #90
Hop, le crossover avec Jon est passé, retour aux affaires courantes pour Nightwing !
Tom Taylor replonge Dick Grayson dans la chasse à l'homme qu'il subit, avec Blockbuster qui passe à la vitesse supérieure en engageant une mystérieuse super-tueuse inconnue. Celle-ci veut faire exploser tout l'immeuble de Dick, mais la demi-soeur "infiltrée" du héros le prévient. Il évacue son immeuble difficilement, mais est aidé par Wally qui apprend l'attaque et vient le secourir. Flash force Dick à dormir à Keystone pour qu'il ait "enfin" une vraie nuit de repos, puis tous deux sont sollicités par Barbara qui est enlevée pour faire du mal à Grayson (on apprend d'ailleurs qu'ils ne sont pas "forcément" ensemble, ça reste à définir) ! Ils viennent la secourir, et découvrent que l'enlèvement devait mener à un agent de la super-tueuse :

KGBeast, celui qui a tiré sur Dick. Et Wally est ravi d'être le premier pote de Dick à pouvoir mettre la main sur KGBeast !

Franchement, c'est cool. Tom Taylor gère très bien sa série, et ses personnages. Il poursuit ici sa saga sur un Dick Grayson menacé, mais s'attache encore et toujours à l'intime, au coeur de Dick et de ses proches. La relation avec Wally est très bonne et agréable, ici, mais c'est aussi la gestion du "couple" avec Barbara qui est bonne, car assez fine. La lecture donne le sourire, avec des rebondissements entraînants, de l'émotion et de bons moments.
Geraldo Borges remplace Bruno Redondo, en étant moins bon mais très correct. Ca se lit, c'est moins joli mais ça reste fluide, et plusieurs compositions de pages sont très agréables. C'est efficace, et le coloriste Adriano Lucas livre une palette vraiment belle et prenante.

Le plaisir continue !

The Flash #780
Jeremy Adams conclue sa saga sur Eclipso et amène Flash dans la Guerre pour Terre-3, tout en préparant Dark Crisis. Habile et réussi !
Le scénariste ramène ainsi Wally et ses enfants sur Terre, alors que Linda les cherche, ivre d'inquiétude mais surtout dotée de... super-vitesse ! Linda ne leur dit rien devant les événements qu'ils racontent, mais surtout parce que Wally doit gérer une attaque du Musée Flash. Johnny Quick, le Speedster de Terre-3 tué dans la mini-série Suicide Squad mais ressuscité par Amanda Waller dans le récent one-shot de lancement du crossover, est là pour récupérer le Tapis Roulant Cosmique. Mirror Master essaye de l'en empêcher, car il est envoyé par Rick Flag. Tout le monde se bagarre, et Johnny Quick

réussit car il craint l'arrivée de The Great Darkness, qu'il a vue dans la Speed Force.

Et en parallèle, il se passe quelque chose à Iron Heights, avec des Rogues "récents" qui semblent recrutés...
Tout ça se lit fort bien. Jeremy Adams lie ici bien des éléments, avec notamment une conclusion à sa saga, un lien pertinent avec l'événement sur Terre-3, une p'tite préparation à Dark Crisis et des subplots pour la suite. Bon, c'est un peu "gros" que Linda ne dise rien, mais la voix-off permet aussi de "justifier" le côté (trop, à mon goût) comique de Wally, avec sa femme qui explique qu'il fait cela pour compenser ses pouvoirs et la pression. Ca passe, notamment parce que l'ensemble est très fluide, dynamique, avec de bonnes caractérisations et de jolies idées (notamment Linda qui parle à distance avec Jay, le "papy" tout content de savoir que les enfants vont bien).
Will Conrad illustre l'ensemble. Bon, ce n'est pas "formidable" mais ça fait bien le job. Ce n'est pas aussi joli que Fernando Pasarin, mais c'est moins figé. C'est efficace, professionnel et appliqué.

Bien content de continuer ici aussi !

Batman / Superman : World's Finest #1
Réjouissant et prenant, mais je ne suis pas "emporté".
Mark Waid localise sa saga dans un passé "récent", qu'on comprend être sur la fin de la période de Dick Grayson en Robin. Lui et Batman rejoignent Poison Ivy à Metropolis, où elle attaque le Daily Planet et s'est associée à Metallo, qui injecte un composé de plusieurs Kryptonites Rouges à Superman, dont les changements se succèdent violemment. Un mystérieux super-vilain dirige tout cela, alors qu'un flashback dans un passé plus ancien (avec un Dick tout jeune) révèle comment Superman a "couvert les arrières" de Batman, déjà. Là, Batman fait de même en ramenant Superman à la raison, et fait venir la Doom Patrol pour que Niles Caulder gère ces changements improbables. Negative Man stabilise Superman, alors que Caulder semble vouloir

opérer Superman avec des instruments en Kryptonite !

Tout ça est fort sympathique et réjouissant. Les planches, superbes, de Dan Mora participent beaucoup à une ambiance bondissante, positive, ensoleillée. Les événements se bousculent, tout va vite mais sans être précipité. Les personnages sourient malgré les difficultés, les rebondissements sont un peu old school mais c'est sympathique. C'est bien dialogué, bien caractérisé, bien fichu ; et c'est extrêmement joli et dynamique, oui, avec des planches épatantes.
Mais...
Mais ça ne m'emporte pas. Mais ça reste finalement très "attendu". Mais ça reste quand même assez "basique", même, avec cette figure de super-vilain dans l'ombre bien trop vue qu'elle en devient décevante, ici. Oh, ça ne gâche pas la lecture, mais celle-ci n'a pas alors l'ampleur, l'aura, la puissance qu'elle aurait pu avoir.

C'est sympa', c'est joli, ça donne le sourire. Mais ça ne va pas au-delà.
Dommage.

[Ben Wawe]

X Lives of Wolverine #5
C'est fini, et c'est bien. Mais ça ne veut pas dire que ça finit bien, ou que c'est une belle fin.
En gros, ça se bagarre salement.
Omega Red contrôle le corps de Wolverine, mais Jean et Xavier le poussent à "revenir" via ses souvenirs ; Logan réussit, bien sûr. Il identifie la localisation d'Omega Red, qui est abandonné par Mikhail Raspoutine après cet échec. Omega Red et Wolverine se confrontent "en vrai", Logan

découpe puis éclate en plusieurs morceaux Omega Red

et récupère l'Epée de Cerebro. Il la ramène à Sage, alors que Mikhail est "à genoux" devant les autorités russes après cet échec. Et Logan ne peut pas se reposer, car Krakoa a besoin de lui pour finir... X Deaths of Wolverine.
Bon, ça se lit. Mais essentiellement parce que c'est fini, et parce que c'est une bagarre sale et violente. Joshua Cassara demeure l'outil principal et même unique de tout ça : même si je me suis "habitué" à son style, je dois reconnaître que ses planches sont de très grande qualité. C'est joli, efficace bien que terriblement "sanglant", une véritable boucherie sur la fin.
Benjamin Percy m'a perdu dans cette saga trop longue, à l'idée pas mauvaise mais trop étalée. Un échec créatif, car un ennui total.

C'est bien que ça soit fini, enfin.

The Marvels #9
Très sympathique, mais ça traîne un peu, quand même, et Kurt Busiek répète un peu ses trucs.
Ici, on a (encore) un épisode où une voix-off présente un historique, l'Histoire du Sian-Cong. Cette fois-ci sous la vision de Blossom, une vieille enfant qui accompagne Lady Lotus depuis des années. On voit ainsi comment Lady Lotus utilise l'étrange énergie derrière des portes mystiques pour forger son pouvoir, puis nourrir ensuite son armée durant la guerre. On voit les camps qui s'activent, les surhumains soviétiques, des super-héros américains. On apprend que Lady Lotus a

un fils du côté Ouest, un fils du côté Est pour manipuler tout le monde.

Mais elle "craque" quand ils meurent, et libère toute l'énergie pour bloquer le pays et rendre amnésique les surhumains présents. Blossom craint ainsi que les événements récents poussent Lady Lotus à aller encore plus loin, encore plus fort, alors que les super-héros actuels vont ouvrir ladite porte. Et Blossom doute désormais de Lady Lotus et de ses projets... même si c'est

la fille de Lady Lotus !

Ca se lit bien. Kurt Busiek gère bien sa saga, il forge habilement le Sian-Cong, et ça reste très cool de surfer ainsi sur la continuité. Mais... mais ce n'est pas la première fois qu'il fait ça, en fait, sur cette série. Du coup, ça se répète, et c'est quand même dommage. Ca nuit un peu à l'ensemble, d'autant que finalement ça "ronronne" quand même pas mal.
Yildiray Cinar continue de livrer de belles planches, avec un trait bien rond, bien fluide, bien réjouissant, et un peu classique. Mais oui, ça ronronne.

Toujours sympathique, mais les ficelles se voient un peu.

Eternals : The Heretic #1
Fort sympathique, mais un peu "poseur" ou descriptif, bien que cela reste agréable.
Kieron Gillen surfe ainsi sur l'actualité de sa série, avec désormais Thanos en Prime Eternal, Druig en conseiller. Ici, Thanos va rencontrer Uranos, "grand-père" de Druig et finalement grand-oncle de Thanos. Kieron Gillen réécrit ici la guerre Kronos VS Uranos, avec Uranos qui ne voulait plus "conquérir le monde", comme initialement, mais provoquer un génocide des Déviants... puis de toute vie. Véritable extrémiste, Uranos considère que les préceptes doivent être appliqués strictement : toute déviance est inacceptable, les Célestes doivent être emprisonnés pour leur propre bien, la Machine doit évoluer pour voler dans l'Espace et anéantir tout ce qui n'est pas issu de la Machine et des Eternels. Uranos est vaincu

grâce à la trahison de Druig, jadis

mais il semble "apprécier" Thanos, à qui il confie

la clé pour ses armes absolues, celles-là mêmes que ses frères n'ont pas su stopper, d'où la survie d'Uranos. Car s'il meurt, les conséquences automatiques via ses manipulations aboutiront à la fin du monde.

C'est très agréable à lire. Par petites touches, Kieron Gillen réécrit l'Histoire des Eternels, en modifiant quelques éléments pour que l'ensemble "rentre" dans son grand plan. Son Uranos est terrifiant, moins pour son apparence modifiée (un "sous-Thanos", clairement) que pour la froideur de son plan mécanique, de ses prétextes dégueulasses pour anéantir les Déviants et le reste. C'est assez passionnant de découvrir tout ça, et de voir la poursuite de ce fameux grand plan sur les Eternels.
Mais bon... mais bon, c'est quand même très descriptif, et ça reste essentiellement des mecs qui causent, se balancent des punchlines et décrivent des flashbacks. C'est sympa', hein, mais ce n'est pas dynamique.
Graphiquement, Ryan Bodenheim, dont c'est hélas un travail posthume, et Edgar Salazar livrent de très belles planches, fort détaillées et fluides, avec des ambiances travaillées. Bravo et merci.

Très agréable et intéressant, mais quand même trop descriptif.

Reckoning War : Trial of the Watcher #1
Oh, le petit bijou !
Dan Slott me plaît sur sa Reckoning War, même si le dernier chapitre m'a un peu déçu. Mais ici, il m'emballe, il m'emporte, il me charme absolument !
On a ici le procès d'Uatu, car les Gardiens refusent de le croire pour l'attaque de The Reckoning, alias les Prosilicans, la race qu'ils ont aidée jadis et qui a provoqué l'apocalypse sur leur monde via la technologie transmise, mais aussi l'Univers. Les Gardiens ont emprisonné les Prosilicans jadis, mais ils s'échappent et reviennent. Le père d'Uatu en a assez du comportement de son fils, et le force à se confronter à ses "crimes", notamment son interventionnisme. Il le fait en lançant notamment un... What If !
Et si Uatu n'avait pas aidé les Fantastiques contre Galactus ? Et si les Fantastiques s'étaient débrouillés seuls - sans flammes autour de la Terre pour cacher la planète au Silver Surfer, sans orienter la chute de Norrin vers Alicia après un coup de Ben, sans avertissement à Reed, sans envoi de Johnny récupérer l'Annihilateur Ultime ? Uatu est persuadé que rien n'ira bien, mais...

il découvre que "ça finit bien" ! Certes, Sue est aveuglée par Galactus (pour l'empêcher d'utiliser ses pouvoirs), Ben est blessée, Johnny force sa flamme et brûle son corps. Certes, Reed subit une chaleur terrible sous les machines de Galactus, et son corps est déformé. Mais Reed comprend comment Galactus transforme l'énergie terrestre en "nourriture" semblable aux énergies de l'Univers d'avant, et créé "une inverse", un poison. Il menace Galactus, puis tire et le tue quand Galactus ne cède pas. Le Silver Surfer est libre, la Terre a morlfé mais Reed réutilise les machines de Galactus pour en faire un paradis ! Uatu comprend que, en aidant, il a empêché un monde meilleur et est "condamné" à voir ça en boucle !

Les Gardiens ont finalement confirmation de la menace de The Reckoning, mais décident de ne rien faire, alors que Nick Fury Sr rôde par chez eux...
Bouh, que c'est bien et beau ! Dan Slott m'épate par un numéro What If déguisé, mais ô combien troublant et prenant ! Le lecteur est initialement de l'avis d'Uatu, et a rapidement confirmation que "ça se passe mal", sans l'aide du Gardien. Mais le déroulé des événements est troublant, car particulièrement "logique" et pertinent. L'ensemble est très prenant, très intense, avec des conséquences surprenantes et imprévues.
J'ai été complètement happé, mais aussi et surtout grâce à Javier Rodriguez, littéralement en feu ! Le dessinateur est formidable pour croquer une ambiance rétro, avec une douceur, une fluidité, un charme anciens et absolus ! C'est juste beau et superbe, et très réussi.

Un vrai bijou, à prendre dans la saga ou en solo ! Mais à prendre !

Avengers #54
C'est officiellement très con, mais ça reste rigolo.
Je crois que Jason Aaron "assume" désormais de faire une sorte de fan-fiction débile et bourrine, ici. Ca a l'avantage de n'avoir plus de faux-semblant, et c'est fun car bête et méchant. Mais bon, ça reste limité, hein.
Ici, on a le final de la bagarre des Avengers, éclatés en petits groupes, contre les Maîtres du Mal Multiversels, qui veulent tuer tous les Deathloks envoyés par le mystérieux Prime Avenger, pour avertir les Avengers de la menace. Bon, pour faire court, les Deathloks se font tous fumer, sauf un, en sale état, sauvé par Jane Foster / Valkyrie, et qui semble fusionner avec

ce qui reste de la Montagne des Avengers ; oui, le Céleste mort.

En parallèle, on voit un Mephisto sous forme de chien récupérer l'oeil du Gardien pris par Orb dans Original Sin ; un Orb tué par Doom Supreme, qui

"croque" un bout de l'oeil, pour avoir des connaissances, alors que le chien Mephisto fait de même ; dégueu'.

Oh, et on a confirmation que Thor est bien

fils de la Phénix Préhistorique, car du feu cosmique sort de ses mains quand il est en danger. Il est "God of Firestorm", évidemment. Peuh.

Dieu que c'est con, mais c'est agréable à lire. Je n'ai plus d'espoir, ici, mais j'admets que cette saga bête et méchante m'a plu. Ca se tire dans les pattes, Namor est un sale con mais fonctionne bien comme ajout imposé. Bien plus que la petite Starbrand, qui vieillit quand elle utilise trop ses pouvoirs, et est ainsi passée de bébé à pré-ado' en quelques épisodes. Le coup des Deathloks ne rime à rien, les Maîtres du Mal Multiversels ne sont que des concepts qu'on peut sortir après avoir trop bouffé ou bu, mais... mais c'est rigolo, en fait.
Bête et méchant, je le redis, mais rigolo. C'est déjà ça, d'autant que Juan Frigeri livre des planches efficaces, jamais brillantes mais qui font le job.

Une fan-fic délirante, qui abuse sur Thor mais bon, ça se lit vite, avec un rire un peu gras et moqueur, mais complice aussi.

[ollieno]

X-Men Legends 12

Dernier numéro de la premiere salve , et (enfin) l'exercice de Papy Claremont.

j'ai bien aimé, on retrouve d'entrée la mélodie d'écriture de Papy..
Cette histoire comble les évenements entre X-Men vs FF 4, et Excalibur Bookshelf

comment Kitty et Kurt ont été soignés, leurs réactions (même si on avait eu une case le montrant dans un annual Marvel Age) et surtout, les réactions de Mystique et de Forge.

et Claremont va chercher des personnages qu'il a créé et est le seul a utiliser les Harriers .

L'histoire ne manquait pas, mais il l'a traite bien (il faudrait que je replonge plus sur X-Men / Exca d l'époque.. quand aux rapports symbiotique Kitty / Lockheed, et le complexe de héro de Mystique)

Eaton fait le boulot (première fois que je vois son encreur Lorenzo Ruggiero) même si il montre bien que kitty fait 1 tête de moins que Kurt dans la scène intimiste, ca n'est pas évident sur le reste. Kitty semblant du même gabarit que Kurt

a classer dans le positif de ce run avec les Simonson .

Batman & Sooby-Doo Mysteries 12

Dernier numéro de cette maxi , décalée, légère qui mets face à face tous les méchants de Gotham face à la Mystery Machine et surtout tout le gang Batman (nightwing, Batwing, Signal, Huntress ... ) vous l'aviez demandé..ils sont tous la ...

Sholly Fish termine la série avec Brizuela, en la laissant ouverte (There are always mysteries to be found)

ce numéro s'ouvre sur une référence = cet épisode marque les 50 ans du premier team-up Batsou / Scooby

ca reste du comics qui donne le sourire , loin de la morosité ou noirceur de Gotham ^^

[mrcitrouille]

Grosse déception que ce World's Finest. Oui c est joli. Oui ça se laisse lire. Mais c est franchement quelconque. Cela m à surtout donné envie de relire l arc de Superman Batman par Loeb et Pacheco je ne m attendais pas de la part de Waid à un début aussi "neutre"

Bien plus enthousiasmé par The Heretic ou l auteur nous présente un personnage glaçant. Son jusqu au boutique idéologique magnifiquement décrit dans une page de texte dénonce admirablement l extrémisme religieux : Le perso dsr flippant (Thanos à côté c est un mignon) et cette révision des Éternels est juste dingue.

[ollieno]

je viens de voir des infos et pages en ligne du Spider-man 92.Bey

il va falloir que je le trouve...

[mrcitrouille]

Il a quoi de spécial ce numéro Oliieno ?

[ollieno]

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Il a quoi de spécial ce numéro Oliieno ?

une fin (ou continuation) à Nextwave ^^

Aaron et la fleshy one monica

[mrcitrouille]

Ah oui ça fait envie ! De tête il y avait mention de cela dans les Mighty Avengers d'Ewing ou Spectrum découvre que la Beyond Corporation existe bien et que ses deux années de thérapies pour se convaincre que ce qu'elle a vécu sous la plume de Warren Ellis n'étaient pas réelles... l'étaient en fin de compte.

[ollieno]

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Ah oui ça fait envie ! De tête il y avait mention de cela dans les Mighty Avengers d'Ewing ou Spectrum découvre que la Beyond Corporation existe bien et que ses deux années de thérapies pour se convaincre que ce qu'elle a vécu sous la plume de Warren Ellis n'étaient pas réelles... l'étaient en fin de compte.

et justement.. la Beyond Corp..et Spider-man ..Beyond ....

[ollieno]

justice league annual 2022

j'ai regardé, pas vu de critique (il me semblait pourtant)

bon, après c'est loin d'être inoubliable (sauf le dessin de Sanford Greene qui fait des infidélité à Bitter Root)

Prélude à JLA vs the Legion ... mouais.. un peu capilotracté de la part de BMB

OMAC est dans le futur, il voit un membre de la JL encasée ... et pof, téléporté dans le présent au milieu de la fête organisée pour le retour de Diana .

combat, puis on cherche comment il a voyagé dans le temps. pof pof pof ... 3 équipes, 4 endroits et Epoch "un" maitre du temps qui leur explique qu'il ne l'a pas fait exprès....

Epoch sera battu par lui même... par son futur lui, qui va donné l'arme pour le battre à Hawkgirl

Avant de disparaitre il dira méfiez vous du Gold Lantern ...

et voila.. on embraye

Heureusement que c est Sanford Greene au dessin, car l'histoire est assez simpliste, BMB voulant jouer un peu avec OMAC, et donner une raison à la JLA d'enquêter dans le futur .

et les dialogues / humour de Bendis qui ne changent pas .. les mêmes qu'il y a 20 ans

[EsseJi]

Snow Angels TP1

Tout comme avec Friday chez Image, je n'arrive pas à m'imaginer à quoi devait ressembler ce comics Comixology à la base. Le découpage n'a rien de fait pour être lu sur un écran.

Passé cette remarque, Jeff Lemire a imaginé ici un univers post-apocalyptique, pose ses règles, pour tout de suite les briser et rentrer dans le vif du sujet. Le cast restreint permet d'être happé tout de suite par le récit, et les zones d'ombres servent de fil conducteur. Le lecteur recolle les morceaux de certains mystères qui seront on s'en doute révélés par la suite, mais sans trop de surprise.

Pour Jock, cet univers blanc, recouvert de neige, et donc sans trop de décors est l'idéal pour lui, qui n'est pas trop connu pour soigner ses arrières plans. A croire que Lemire a écrit en pensant à l'artiste qui l'accompagnait.

Un récit centré sur ses personnages donc, dans un environnement hostile et fantomatique. En tout trois tomes sont prévus, on espère quelques dénouement pour la suite, et pas un voyage qui semble être tracé d'office.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Snow Angels TP1 Tout comme avec Friday chez Image, je n'arrive pas à m'imaginer à quoi devait ressembler ce comics Comixology à la base. Le découpage n'a rien de fait pour être lu sur un écran. Passé cette remarque, Jeff Lemire a imaginé ici un univers post-apocalyptique, pose ses règles, pour tout de suite les briser et rentrer dans le vif du sujet. Le cast restreint permet d'être happé tout de suite par le récit, et les zones d'ombres servent de fil conducteur. Le lecteur recolle les morceaux de certains mystères qui seront on s'en doute révélés par la suite, mais sans trop de surprise. Pour Jock, cet univers blanc, recouvert de neige, et donc sans trop de décors est l'idéal pour lui, qui n'est pas trop connu pour soigner ses arrières plans. A croire que Lemire a écrit en pensant à l'artiste qui l'accompagnait. Un récit centré sur ses personnages donc, dans un environnement hostile et fantomatique. En tout trois tomes sont prévus, on espère quelques dénouement pour la suite, et pas un voyage qui semble être tracé d'office.

C'est quand même un peu léger. Cela confirme mon impression sur le Jeff Lemire actuel : fade, peu de saveur même si on finit quand même le plat.

Je suis d'accord avec toi sur la prépublication chez Comixology mais également sur un scénario qui semble travaillait pour Jock. Néanmoins cela met encore plus en valeur le côté léger, vite lu et peu fouillé de ce premier arc (si d'autant il y en aura d'autre ?) à l'image des planches finalement vides même si sur tels décors compliqués de faire plus.

C'est facile à lire, comme un page turner en littérature, mais cela ne va pas loin. Déception donc surtout quand on connait le prix. Les bonus sont intéressant à la fin sur l'approche graphique pour ceux que cela intéressent.

[Ben Wawe]

Action Comics #1041
Bien, prenant... mais pas aussi bien, pas aussi prenant que ça aurait pu l'être.
Phillip Kennedy Johnson poursuit sa bonne saga sur Warworld, en suivant le cliffhanger précédent, où Clark retrouve des pouvoirs mais apprend que les Phaelosians (ces Kryptoniens naufragés ici et soumis à Mongul) vont être exterminés par les sbires de Mongul. Sauf que... l'épisode se concentre sur Midnighter, et notamment comment, sur plusieurs semaines, il erre et se bat dans Warworld, en remontant la piste pour libérer Apollo. Il y est presque, mais les Phaelosians sont menacés. Midnighter hésite, ne veut pas être un héros, mais...

Clark le rejoint, puis tous deux mènent les troupes de Midnighter pour libérer les Phaelosians.

C'est bien. Phillip Kennedy Johnson est pertinent dans sa réutilisation de Midnighter, en cowboy solitaire longtemps, puis chef de guerilla, animé par un désir personnel mais qui arrive en opposition avec des penchants héroïques. L'arrivée finale est aussi légitime, et ça rend bien... mais ce n'est pas épique. Enfin. Ce n'est pas autant épique que ça aurait pu l'être, avec notamment les dernières pages finales un peu loupées, un peu précipitées.
Dommage, car la construction de Warworld demeure très bonne, et les Phaelosians qui font des exploits de Superman leurs légendes orales, c'est vraiment pas mal. Dale Eaglesham est aidé par Will Conrad ici, leurs styles correspondent bien que l'ensemble soit quand même un peu figé. Dommage, aussi, que Riccardo Federici ne fasse pas tout, son style un peu "sale" correspondait bien à l'ensemble.

Une bonne pierre supplémentaire, mais ça flirte avec la grâce, et c'est frustrant de passer à côté.

Robin #12
Très bien.
Joshua Williamson livre un bel épisode de transition, entre sa première grande saga et la Shadow War qu'il va lancer entre Batman, Robin et Deathstroke, et ça fonctionne très bien.
Ici, Damian assiste au départ des combattants de Lazarus Island puis file à Gotham en

volant le super-avion de sa mère, qui voulait ramener Ra's, la mère de Ra's enfermée et Damian à la base de Leviathan, au Népal.

Damian hésite à ramener Alfred à la vie via une fiole de Lazare, mais doit combattre

une illusion née des drogues de Mother Soul, son arrière-grand-mère. Illusion qui est un double de lui-même, qui incarne le pire que l'on voit en lui.

Il s'en débarrasse, décide de

ne pas ramener Alfred, car il ne veut pas que "le mal" de Lazare touche Pennyworth

puis discute avec Talia, qui veut l'avoir à ses côtés - non pas comme arme, mais comme fils. Damian semble accepter, alors que Flatline a

ramené le coeur de Damian à Lord Death Man, pour un sombre projet.

Et, aussi, l'on apprend que Ra's

se meurt à petit feu !

Lecture très agréable. Joshua Williamson maîtrise très bien son personnage, avec une très bonne gestion de Damian, notamment vis-à-vis d'Alfred et de Talia. L'écriture est fine, agréable, et touchante. L'ensemble est très solide, et les rebondissements sont pertinents, organiques. Bon, ce Ra's reste troublant par sa bonhommie, mais c'est vraiment très sympathique à suivre, avec un Robin qui "existe" en lui-même.
Roger Cruz est fidèle en clone, ici de Gleb Melnikov. C'est solide, pas forcément joli, mais ça fait le job. Je suis curieux de Shadow War, vu ce prologue efficace.

La série continue de me plaire, et j'en suis ravi.

[Ben Wawe]

Rogues #1
Mouais.
C'est bien, hein. C'est bien fait. Mais c'est très... scolaire.
Joshua Williamson livre un Rogues : The End où, dix ans dans le futur, les super-vilains sont tombés bien bas, après des événements lourds

(dont la mort de Weather Wizard et Captain Boomerang).

Captain Cold est un contrôleur d'usine usé, fatigué, qui craque quand il entend sa hiérarchie se moquer de lui. Il décide de reprendre les mauvaises habitudes, et relance le gang en recrutant sa soeur, devenue assistante sociale ; mais aussi Trickster, devenu magicien d'opérette ; Bronze Tiger, devenu prof' d'auto-défense ; Magenta, paumée et en manque ; et Heatwave, qui brûle des choses pour des assureurs et avocats. Il les embauche pour

voler de l'or à Gorilla Grodd, à Gorilla City

et ils passent d'abord récupérer un Mirror Master défoncé dans un centre de désintox'. Sauf que ça se passe mal, ils se font repérer et Cold

tue des gardes, pour rappeler qu'ils sont des Rogues, hé.

Je disais "mouais" avant, mais c'est plutôt un gros bof. La lecture n'est pas désagréable, mais les recrutements sont redondants, et les postures assez fainéantes. Il n'y a pas de grosse surprise, de gros choc sur le destin de ces personnages vieillis, qui décident tous de suivre un peu trop facilement Snart. Même Leonard lui-même "craque" facilement, via un événement mal amené, qui ne justifie pas à mon sens une telle explosion. Idem pour sa décision finale, qui vient de nulle part, car

j'ai toujours pensé que les Rogues n'étaient pas des tueurs "brutaux" comme ça.

Alors oui, c'est sympathique, l'idée est bonne, et Leomacs livre de bonnes planches, même si ses visages sont un peu loupés, et l'ambiance européenne est un peu forcée. Mais... mais c'est très scolaire, et finalement assez décevant.

Gros, gros bof.

Teen Titans Academy #13
Oh, que c'est long et lourd.
Tim Sheridan enchaîne après les événements dramatiques du #12, et lie ça fort difficilement avec l'intrigue sur Terre-3. Dans un entrepôt abandonné, les Titans ont réinstallé leur Académie, et ça vivote alors que Cyborg et Beast Boy sont dans un état critique. Des élèves viennent aider et proposent de

les fusionner, comme dans Future State : Teen Titans, et Raven est super motivée, comme les autres ; mais bien sûr.

Le Suicide Squad de Rick Flag s'introduit ici aisément via Mirror Master, ils se divisent, se bagarrent avec plusieurs groupes, jusqu'à ce que Flag siffle la fin de la récré' et demande de l'aide pour stopper Waller. Les Titans acceptent, en refusant que des élèves viennent, mais

évidemment certains sont cachés dans l'avion.

En fait, c'est ridicule. Tout est ridicule, que ça soit l'Académie dans un entrepôt nul, les élèves qui complotent en sous-sol, le sort de Beast Boy et Cyborg, et même le plan de Flag, de venir là et de laisser ses sbires chercher la bagarre. Même le cliffhanger est ridicule, car l'on se demande si tout ça est bien sérieux qu'ils soient là sans être vus.
C'est ridicule, et affligeant, et dessiné par un Tom Derenick qui propose des planches efficaces, professionnelles, mais jamais belles ou réussies. C'est propre, mais sans plus.

Une vraie catastrophe, qui vient plomber la saga sur Terre-3. Dommage.

Trial of the Amazons : Wonder Girl #1
C'est magnifique.
Complètement vide, et assez inutile pour la saga principale, bien que cela creuse plus les Esquecidas, les Amazones sud-américaines mystérieuses. Mais joli. Mais vide, bon sang.
Joëlle Jones poursuit ici le travail sur Yara Flor et sa tribu nouvelle, mais doit gérer aussi le crossover. Autant les passages sur les Esquecidas sont assez intéressants, enfin ont du sens et fonctionnent. Autant les segments sur l'enquête confiée par Nubia à Cassie Sandsmark (bah oui, Hippolyta meurt, on file l'enquête à la gamine ; sans même mettre en avant d'éventuels talents d'enquêtrice), qui s'avère avoir un comportement débile ("Artemis, as-tu empoisonné Hippolyta", sérieusement).
Et ça n'avance pas, en fait, car le final est le même que l'épisode précédent. C'est donc complètement inutile, pour l'événement, et frustrant pour quiconque s'intéresse à Yara Flor, car ce qui est amené dessus est parasité par le crossover naze.
Mais c'est fort joli, oui. C'est déjà ça.

Mais dieu que ce crossover est pauvre.