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Bien cool ! les contraintes ont été respecté, un texte frais, on en reboirait bien une coupe ma bonne dame ! :p
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
#17
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Excellent
C'est vraiment de la bonne came tous cela. Vivement la suite. La mienne est en phase 2 ( phase 1: 1er jet, phase 2 : délayage de la sauce; phase 3: relecture et correction )
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
#18
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[SIZE=2][B][CENTER]road vomi[/CENTER]
[/B] Tout à fait l’idée qu’il se faisait d’un Noël pourri. La guitoune sentait la vieille chaussette, et le lino laissait voir des traces suspectes, moitié tâches de vinasse, moitié trous de boulettes. Il se demanda lequel de ses collègues pouvait bien osait griller des pét’, ici, à moins de deux cent mètres du poste de police autoroutier ? «Bonsoir madame. 2 euros 30. Merci.» Il fouilla dans sa caisse pour de la monnaie. «Bonne nuit et joyeux Noël.» Sur cette bretelle, avec ce trafic, lui et les autres péagers devaient être les gars les plus courtois du pays. 4000 [I]bonjours-bonsoirs[/I] dans la journée. Autant de [I]merci[/I]. Pour 1052 euros net par mois, dire que c’était honnête aurait été de trop, mais, au moins, il y faisait chaud, dans cette vieille chaussette en tôle. « Bonsoir, monsieur…Pardon…? » Tiens, lui, tout à fait le genre de client qui vous faisait regretter votre amabilité. Une gueule sinistre, l’œil gauche rayé en diagonale par une balafre de série Z et un rictus à faire avorter une tchétchène. « La prochaine aire de repos, c’est ça que vous voulez? » En plus, il parlait mal, mâchant tous ses mots et les recrachant en une bouillie sonore gutturale. Sur le siège passager, son compagnon de route faisait l’effet contraire d’un jeune homme tranquille et sage. Par la vitre ouverte de leur berline s’échappaient une vieille rengaine qu’il ne reconnaissait pas et un fumet rance et aigre, assez fort pour éclipser celui du gasoil, et qui lui fit curieusement penser à des spaghettis bolognaises. Bonne idée, ça, pour demain, pensa le receveur. Il lui restait de la sauce tomate et des coquillettes. Manquait plus qu’un steak haché. Il regarda s’éloigner la voiture, une Lada 2105 ou 2107, il aurait dit. Tout à fait l’idée qu’il se faisait d’un Noël pourri. Il l’avait d’ailleurs dit haut et fort au balafré qui avait répondu d’un grognement. Le balafré, il préférait qu’on l’appelle Tony, rapport au film. Même s’il n’avait pas la gueule de l’emploi. 24 décembre au soir, dans une Lada parfumée à la gerbe, avec un compagnon de route taciturne qui n’adorait rien tant qu’écouter en boucle l’intégrale des chansons de Bourvil. Jusqu’à la sonnerie de son portable qui jouait « la tac tac tac tactiiiique du gendaaaarme ». Un mec dans sa branche, fallait oser ! Il lui aurait bien proposé une autre play list au balafré mais il n’était pas assez haut placé dans les échelons. Sa première vraie mission. Il avait beau faire le fier-à-bras, ses tripes étaient aussi nouées qu’un nid de vipères. Le balafré remonta le volume « Non, je ne me souviens plus du nom du bal perdu…», et il enclencha le clignotant. 800 mètres : aire de repos [I]Les Montargis[/I]. Un nom banal qui, pourtant il le savait, allait se graver dans sa mémoire à tout jamais. 500 mètres. Une migraine commençait à monter. Il ouvrit la boîte à gants, s’empara du petit automatique, fouilla négligemment à la recherche d’un éventuel tube d’aspirine, mais s’arrêta aussi sec quand il sentit le regard noir du balafré posé sur lui. A la place, il se massa les tempes. Lui aussi avait envie de vomir. 200 mètres. « Non, je ne me souviens plus du nom…» « …du bal perdu. Ce dont je me souviens, c’est qu’ils étaient heureux les yeux au fond des yeux. Et c’était bien. Et c’était bien». Ficelé et recroquevillé en fœtus dans la pénombre du coffre, il entendait tout et rien ne lui avait échappé depuis leur départ de Rambouillet. Ni l’intégrale de Bourvil, ni la conversation de ses ravisseurs, et surtout pas le sort qu’ils lui réservaient. A cette pensée, il se vomit dessus une fois de plus à travers son bâillon distendu et fut surpris de constater que son estomac contenait encore quelques restes. C’est vrai qu’ils l’avaient embarqué après un déjeuner copieux. Quatre heures à table, même pour un entrepreneur du BTP, c’était long. Ses membres étaient totalement engourdis. Il se sentait poisseux et recouvert d’une puanteur acide. [I]Mon Dieu, Karine, les enfants, faites qu’il ne leur soit rien arrivé ![/I] Ironie du sort, pour la première fois cette année, il avait loué une tenue de père Noël. Il voulait leur faire la surprise... La voiture s’était arrêtée. [I]Terminus.[/I] Plus que de la bile à vomir. Qu’il vomît quand même. Un bruit de pas sur le gravier. La lumière crue d’un lampadaire qui gifle soudain son visage. La bouche d’un flingue pointée droit sur lui. La main qui le tient tremble un peu. [I]Qu’est-ce qu’il avait dit déjà son tueur à propos de Noël pourri? [/I] …[/SIZE] Dernière modification par HiPs! ; 21/11/2007 à 16h38. |
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Sombre et inventif, en tous cas des écrits toujours agréables à lire. Un grand bravo !
:flex: |
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Déroulement tres cinématographique, bonne histoire
Perfect :clap:
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Les Histoires ont toutes quelque chose en communs, des Noël pourris..:beu:
très bon bon Hips! ca peut être effectivement le début d'un court métrage..
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Bravo à tous, encore. Le mien fini par un suicide.
Bon, je vais essayer d'écrire un texte un peu plus positif!:pfff:
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VENTES VF : RONIN, L’ETRANGE VIE DE NOBODY OWENS t.1 & 2, THE SWORD (Luna Bros.) t 1-4 et plein de VALIANT, MARVEL, DC VO/VF! |
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Bravo à tous, des textes très différents dans le fond et sur la forme. Les contraintes sont traitées avec originalité. :woot:
Pour ma part, j'ai établi la trame du mien et je m'attelle à la rédaction dès que possible.
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"Please allow me to introduce myself. I'm an alien superfiend. I've come tonight to judge you all. Let me say you what I mean! Pleased to meet you. Judge Death is my name!" Ted Notts: Galaxy Trotter! Moi aussi, je raconte des histoires. L'atelier |
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ok,j'ai une idée de genie pour la prochaine histoire sur le meme theme,j'ecris ça ce soir ou demain,la chuis au taf
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"That's some catch, that Catch-22," Yossarian observed. "It's the best there is," Doc Daneeka agreed. |
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bon les gens, c'est mort pour moi....
Pas d'idées...Je me suis creusé la tête pendant plus de 30 minutes pour essayer de commencer, mais rien...Je passe mon tour.... |
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[quote=doop;697431]bon les gens, c'est mort pour moi....
Pas d'idées...Je me suis creusé la tête pendant plus de 30 minutes pour essayer de commencer, mais rien...Je passe mon tour....[/quote] Bah. d'ici le 15 décembre tu as encore le temps, non?
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The Spirit of Noïel is not dead!
Piqué au vif par la remarque, justifiée, de Gorlab sur nos Noëls pourris, il m'est venu ce "quickie" (comme disent les dessineux des étages au dessus).
Car, il ne sera pas dit que je laisserai l'esprit de Noël être enterré... ...En tout cas, c'est pas moi qui donnerai le dernier coup de pioche! :D [SIZE=2][B][CENTER]Cherry Lee[/CENTER] [/B] Cherry Lee avait la patience chevillée au corps. Elle avait hérité cette qualité de sa mère qui, elle-même, la tenait de sa mère. Une constance de caractère qui avait fait l’admiration de tous dans la famille, tant les deux femmes étaient affublées de maris insupportables. Heureusement, ces messieurs eurent le bon goût de mourir jeunes, et tous deux d’une maladie coronarienne, la coïncidence était étrange. Cherry Lee n’était pas encore mariée, mais elle savait, par son ascendance familiale, qu’elle disposait de tous les atouts pour mener une vie familiale équilibrée où elle y constituerait sans nul doute un pilier stable, un phare rassurant dans la tempête conjugale et les grains quotidiens. Malheureusement, ce n’était pas pour tout de suite. Malgré ses nombreuses qualités humaines, la jeune femme n’avait pas de chance en amour. Un exemple: son dernier soupirant en date qui s’était étouffé lors de leur unique sortie au restaurant avec deux cachets d’aspirine effervescents. Il les avait pris sans eau. Cul sec, pourrait-on dire, profitant que Cherry Lee fût partie au petit coin. Au retour, celle-ci avait retrouvé son amoureux entre les mains du service antirabique, alerté par une clientèle paniquée qui avait pris l’écume blanchâtre lui moutonnant hors de la bouche pour le symptôme d’une rage fulgurante. Terrassée par la honte, Cherry Lee, depuis ce triste soir -c’était un mardi-, n’avait plus osé retourner dans le restaurant. Elle n’osait même plus passer devant, ce qui était plus gênant puisque cela l’obligeait à faire un détour d’une demi-heure pour se rendre à son travail. Il n'en demeurait pas moins que si Cherry Lee était très patiente, ce soir, elle commençait à trouver le temps long. Déjà trois heures qu’elle marinait dans cet espace réduit. Et puis, elle avait chaud. Et puis, elle avait des crampes aussi. Pas de place pour dégourdir ses jambes. Attisé par la sueur qui gambadait le long de ses jambes sylphides, l’acrylique de son porte-jarretelles se mit à la démanger terriblement. Elle faufila son index dans le ruban dentelé élastique et se gratta avec un soupir d’extase. On lui avait dit : pas avant le troisième couplet de « Pouet Pouet» et la deuxième salve de pétards. Mais, peut-être était-ce le contraire ? de toute façon, elle n’avait rien entendu. Une demi-heure plus tard, n’en pouvant vraiment plus, Cherry Lee tenta le tout pour le tout. Elle surgit de son gâteau avec une joyeuse énergie en poussant des Youhouhou, joyeux anniversaire, et en trémoussant son adorable petit derrière, les bras projetés en V vers le plafond. Aussi désemparée que le diablotin hors de sa boîte, notre diablesse callipyge se mit à dodeliner doucement avant de se mettre en arrêt : la salle de réunion était totalement vide ! A l’exception d’un homme de ménage au teint bistre. Il s’appelait Pedro. Il était vêtu d’une combinaison une pièce vert pomme à manches longues. Il regardait la jeune femme en soutien-gorge pigeonnant blanc et bas résille affriolant crème. La toile de son vêtement de travail était tendue à l’extrême au niveau de l’entrejambes. Oui, Pedro bandait aussi fort qu’un taureau madrilène revenant victorieux d’une corrida. Sans prononcer un mot, le jeune homme court sur pattes monta sur une chaise. De là, il grimpa sur la table et enjamba la barrière de nougatine pour rejoindre Cherry Lee dans sa pièce montée. Tous deux se vautrèrent dans le sucre glace toute la nuit durant avec la sensation délicieuse et délicieusement partagée que Noël était arrivé avec quelques jours d’avance. ...[/SIZE] Dernière modification par HiPs! ; 22/11/2007 à 09h34. |
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Très sympa, mais une vision "spéciale" de l'esprit de Noël! ;)
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:clap:
terrifiant en même temps l'idée qu l'on puisse oublié de manger le gateau.....
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#30
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Arf'...et bien si une de mes remarques peut amener à ce genre d'histoire, why not..:beu:
J'ai bien aimé les descriptions imagé, so british.. je trouve.
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