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  #1  
Vieux 16/03/2023, 10h08
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Captain Marvel #47
Maladroit.
Kelly Thompson se perd dans un numéro qui semble trop grand pour le peu qu'elle a raconté, avant d'embrayer sur le crossover avec la série X-Men, qui traite déjà des Broods. Ici, hormis une petite vanne surprenante sur le sort de Malicia (les personnages disent eux-mêmes que la Brood Malicia qu'ils ont tuée est "un trou du scénario"...), c'est quand même un peu long, avec Carol qui prend la place de Binary dans la machine Brood (pourquoi ? parce que les tentacules l'enserrent ? elle ne peut pas se libérer). Je ne garde que le bon échange Malicia / Hazmat sur leurs pouvoirs qui les coupent du monde, mais c'est peu.
Dommage, Kelly Thompson m'avait bien amusé jusque-là. Sergio Davila peine aussi, avec des visages plus grossiers et moins de fluidité.

Un épisode un peu trop grand pour le peu à raconter. Allez, continuons sur le crossover officiel.

Immoral X-Men #2
Pas mal mais la saga me soûle.
Kieron Gillen embraye sur cent ans après la prise de pouvoir de Sinistre et des Sinistralisés, avec un focus sur Jean Grey Sinistralisée, affrontant Exodus après avoir jadis soumis l'Espace. En parallèle, on revoit la Chimère Rasputin IV entrevue dans un futur annulé de PoX. Un Sinistre vieillissant la libère de ses chaînes psychiques, pour stopper toute cette folie qu'il a enclenchée lui-même. Avec, en parallèle, Mother Righteous qui rôde.
Sincèrement, ça se lit mieux que le #1, notamment pour le bon échange Sinistre / Rasputin IV. Mais l'ensemble reste très, très lourd et usant, avec bien trop de Sinistres et une trop grosse facilité pour stopper toute menace. Kieron Gillen me lasse malgré quelques bons moments.
Andrea Di Vito assure aux dessins, dans son style classique et clair que j'aime beaucoup.

Quelques fulgurances mais une saga vraiment lourde.

Bishop: War College #2
Surprenant, tout ça.
J'ignore ce que veut raconter J Holtham, mais ce n'est pas désagréable même si c'est troublant.
D'un côté, Bishop arrive sur une autre Terre, où les X-Men sont tous afro-américains. Avec son équivalent lui aussi afro-américain, mais pacifiste ; okay. En parallèle, ses élèves du War College affrontent les Fenris à qui ORCHIS et surtout Moira-X ont donné une arme pour couper temporairement les pouvoirs mutants. Ca bagarre dans les profondeurs.
C'est surprenant, oui. Clairement, le segment dans les sous-sols de Krakoa n'est pas passionnant, avec des jeunes grossièrement écrits et des Fenris neuneus. Le passage sur l'autre monde n'est pas formidable non plus, mais ça reste "étonnant" et donc un peu grisant à découvrir, même si les dialogues de ces X-Men afro-américains sont un peu clichés.
Graphiquement, Sean Damien Hill partage le dessin avec Alberto Foche selon les mondes. Les deux passent, sans briller.

Une saga étonnante sur son principe ; mais pas sûr que ça soit suffisant pour tenir.

Avengers Forever #15
C'est bien, mais moins intense, et surtout je suis déçu de ce qui semble s'annoncer.
Je m'explique : Jason Aaron amène ici son crossover entre les séries sur la fin, en amenant les jouets où il le faut pour l'épisode Omega conclusif. Et il le fait bien, ça.
Il s'acharne à revenir en voix-off et dans les dialogues sur "AVENGERS ASSEMBLE", mantra répété par tous pour donner de l'espoir, se donner de la force et de la fougue. Et c'est bien. Un peu facile, mais très efficace et prenant. On voit ainsi la fin de la Doom Planet, Mephisto géant qui prend cher via l'Avengers Mountain Deathlok-isée, et les troupes se réunissent. Mais... bon.
Déjà, c'est clairement moins intense, car l'épisode vise uniquement à placer les jouets ; pas grave, mais ça se sent. Surtout, Mephisto révèle ce qu'il y a "en dessous" de la dimension God Quarry, ce qui a justifié qu'il organise ce bordel pour le sortir. Et c'est...
Ce sera sûrement affiné mais là, en l'état, ça paraît "peu" et assez faible, en soi. Assez décevant, clairement.
Parce que j'attendais plus, parce qu'on peut attendre plus, tout simplement, du grand plan de Mephisto. A voir ainsi la fin définitive mais là, c'est une petite déception. Malgré un Aaron Kuder en grande forme, et surtout très impliqué.

Bien, mais moins qu'avant, et petite déception sur le fond.

Captain America: Symbol of Truth #11
Bonne bagarre, bonne fin, même si ça se lit vite.
On a ainsi l'affrontement entre Sam et le White Wolf, qui objectivement se prend quand même une sacrée branlée. C'est presque trop facile, en fait, même si la lecture est fluide et intense. Sam est arrêté alors qu'il va trop loin contre l'ennemi, car ses alliés veulent reconstruire sur des bases saines. Revenu chez lui, Sam emballe Misty Knight et recréé du lien avec Nomad, qui décide d'aller revoir Steve.
C'est bien, ouais. Tochi Onyebuchi décompresse quand même beaucoup, mais c'est plutôt efficace et prenant, même si ça se lit vite. Je reste un peu gêné par ce Sam, qui oscille entre celui du MCU et le Faucon que je connais un peu, mais pourquoi pas. Dommage quand même que White Wolf soit vaincu aussi "facilement".
Graphiquement, RB Silva assure énormément, et livre de formidables planches, très dynamiques et intenses. Superbe.

Un bon moment, mais quand même décompressé.

Secret Invasion #5
Un bon final, qui me surprend agréablement même si ce n'est pas fou-fou non plus.
Alors que les Skrulls ont vaincu et soumis Maria Hill et Nick Fury Jr, ils les tabassent en révélant que leurs agents remplacent plusieurs officiels américains. Une petite pique sur la première invasion "ridicule", et hop la conquête est complète. Oui ? Mais non ! Car on apprend que, en fait, Maria n'a pas tué les Skrulls alliés de Tony, mais les a recrutés. Et cette Maria est une Skrull, alors que les super-héros stoppent les attaques et viennent tout arrêter. Et hop, on finit sur un dialogue Maria / Nick Jr qui reviennent sur leurs fautes, Fury qui veut recruter les Skrulls alliés et, en scène post-générique, une nouvelle Super-Skrullisation.
Bon, c'est plutôt bien. Ryan North retombe sur ses pattes, avec une révélation en Deus Ex Machin un peu facile mais efficace. La pique sur la précédente invasion est drôle, et l'ensemble fonctionne... mais c'est quand même rapide et facile, oui. Dommage, hein, parce que ça partait mieux et ça fonctionnait bien, mais le scénariste s'est un peu perdu sur ces Skrulls gentils mais non mais si.
Francesco Mobili assure, lui, aux dessins, dans une belle atmosphère générale, assez lourde, même si ses super-héros sont moins réussis.

Efficace, bonne surprise finale, mais le sentiment d'avoir loupé quelque chose qui aurait pu être meilleur.
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  #2  
Vieux 17/03/2023, 13h56
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Avengers Forever #15
Ce sera sûrement affiné mais là, en l'état, ça paraît "peu" et assez faible, en soi.
c est plus pourquoi qui me trotte dans la tête. Je ne trouve pas peu perso mais jusque là ce tait pas son but.

Citation:
Posté par Ben Wawe
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Captain America: Symbol of Truth #11
oui ca se lit mais*...
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  #3  
Vieux 16/03/2023, 10h08
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Captain Marvel #47
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Kelly Thompson se perd dans un numéro qui semble trop grand pour le peu qu'elle a raconté, avant d'embrayer sur le crossover avec la série X-Men, qui traite déjà des Broods. Ici, hormis une petite vanne surprenante sur le sort de Malicia (les personnages disent eux-mêmes que la Brood Malicia qu'ils ont tuée est "un trou du scénario"...), c'est quand même un peu long, avec Carol qui prend la place de Binary dans la machine Brood (pourquoi ? parce que les tentacules l'enserrent ? elle ne peut pas se libérer). Je ne garde que le bon échange Malicia / Hazmat sur leurs pouvoirs qui les coupent du monde, mais c'est peu.
Dommage, Kelly Thompson m'avait bien amusé jusque-là. Sergio Davila peine aussi, avec des visages plus grossiers et moins de fluidité.

Un épisode un peu trop grand pour le peu à raconter. Allez, continuons sur le crossover officiel.

Immoral X-Men #2
Pas mal mais la saga me soûle.
Kieron Gillen embraye sur cent ans après la prise de pouvoir de Sinistre et des Sinistralisés, avec un focus sur Jean Grey Sinistralisée, affrontant Exodus après avoir jadis soumis l'Espace. En parallèle, on revoit la Chimère Rasputin IV entrevue dans un futur annulé de PoX. Un Sinistre vieillissant la libère de ses chaînes psychiques, pour stopper toute cette folie qu'il a enclenchée lui-même. Avec, en parallèle, Mother Righteous qui rôde.
Sincèrement, ça se lit mieux que le #1, notamment pour le bon échange Sinistre / Rasputin IV. Mais l'ensemble reste très, très lourd et usant, avec bien trop de Sinistres et une trop grosse facilité pour stopper toute menace. Kieron Gillen me lasse malgré quelques bons moments.
Andrea Di Vito assure aux dessins, dans son style classique et clair que j'aime beaucoup.

Quelques fulgurances mais une saga vraiment lourde.

Bishop: War College #2
Surprenant, tout ça.
J'ignore ce que veut raconter J Holtham, mais ce n'est pas désagréable même si c'est troublant.
D'un côté, Bishop arrive sur une autre Terre, où les X-Men sont tous afro-américains. Avec son équivalent lui aussi afro-américain, mais pacifiste ; okay. En parallèle, ses élèves du War College affrontent les Fenris à qui ORCHIS et surtout Moira-X ont donné une arme pour couper temporairement les pouvoirs mutants. Ca bagarre dans les profondeurs.
C'est surprenant, oui. Clairement, le segment dans les sous-sols de Krakoa n'est pas passionnant, avec des jeunes grossièrement écrits et des Fenris neuneus. Le passage sur l'autre monde n'est pas formidable non plus, mais ça reste "étonnant" et donc un peu grisant à découvrir, même si les dialogues de ces X-Men afro-américains sont un peu clichés.
Graphiquement, Sean Damien Hill partage le dessin avec Alberto Foche selon les mondes. Les deux passent, sans briller.

Une saga étonnante sur son principe ; mais pas sûr que ça soit suffisant pour tenir.

Avengers Forever #15
C'est bien, mais moins intense, et surtout je suis déçu de ce qui semble s'annoncer.
Je m'explique : Jason Aaron amène ici son crossover entre les séries sur la fin, en amenant les jouets où il le faut pour l'épisode Omega conclusif. Et il le fait bien, ça.
Il s'acharne à revenir en voix-off et dans les dialogues sur "AVENGERS ASSEMBLE", mantra répété par tous pour donner de l'espoir, se donner de la force et de la fougue. Et c'est bien. Un peu facile, mais très efficace et prenant. On voit ainsi la fin de la Doom Planet, Mephisto géant qui prend cher via l'Avengers Mountain Deathlok-isée, et les troupes se réunissent. Mais... bon.
Déjà, c'est clairement moins intense, car l'épisode vise uniquement à placer les jouets ; pas grave, mais ça se sent. Surtout, Mephisto révèle ce qu'il y a "en dessous" de la dimension God Quarry, ce qui a justifié qu'il organise ce bordel pour le sortir. Et c'est...
Ce sera sûrement affiné mais là, en l'état, ça paraît "peu" et assez faible, en soi. Assez décevant, clairement.
Parce que j'attendais plus, parce qu'on peut attendre plus, tout simplement, du grand plan de Mephisto. A voir ainsi la fin définitive mais là, c'est une petite déception. Malgré un Aaron Kuder en grande forme, et surtout très impliqué.

Bien, mais moins qu'avant, et petite déception sur le fond.

Captain America: Symbol of Truth #11
Bonne bagarre, bonne fin, même si ça se lit vite.
On a ainsi l'affrontement entre Sam et le White Wolf, qui objectivement se prend quand même une sacrée branlée. C'est presque trop facile, en fait, même si la lecture est fluide et intense. Sam est arrêté alors qu'il va trop loin contre l'ennemi, car ses alliés veulent reconstruire sur des bases saines. Revenu chez lui, Sam emballe Misty Knight et recréé du lien avec Nomad, qui décide d'aller revoir Steve.
C'est bien, ouais. Tochi Onyebuchi décompresse quand même beaucoup, mais c'est plutôt efficace et prenant, même si ça se lit vite. Je reste un peu gêné par ce Sam, qui oscille entre celui du MCU et le Faucon que je connais un peu, mais pourquoi pas. Dommage quand même que White Wolf soit vaincu aussi "facilement".
Graphiquement, RB Silva assure énormément, et livre de formidables planches, très dynamiques et intenses. Superbe.

Un bon moment, mais quand même décompressé.

Secret Invasion #5
Un bon final, qui me surprend agréablement même si ce n'est pas fou-fou non plus.
Alors que les Skrulls ont vaincu et soumis Maria Hill et Nick Fury Jr, ils les tabassent en révélant que leurs agents remplacent plusieurs officiels américains. Une petite pique sur la première invasion "ridicule", et hop la conquête est complète. Oui ? Mais non ! Car on apprend que, en fait, Maria n'a pas tué les Skrulls alliés de Tony, mais les a recrutés. Et cette Maria est une Skrull, alors que les super-héros stoppent les attaques et viennent tout arrêter. Et hop, on finit sur un dialogue Maria / Nick Jr qui reviennent sur leurs fautes, Fury qui veut recruter les Skrulls alliés et, en scène post-générique, une nouvelle Super-Skrullisation.
Bon, c'est plutôt bien. Ryan North retombe sur ses pattes, avec une révélation en Deus Ex Machin un peu facile mais efficace. La pique sur la précédente invasion est drôle, et l'ensemble fonctionne... mais c'est quand même rapide et facile, oui. Dommage, hein, parce que ça partait mieux et ça fonctionnait bien, mais le scénariste s'est un peu perdu sur ces Skrulls gentils mais non mais si.
Francesco Mobili assure, lui, aux dessins, dans une belle atmosphère générale, assez lourde, même si ses super-héros sont moins réussis.

Efficace, bonne surprise finale, mais le sentiment d'avoir loupé quelque chose qui aurait pu être meilleur.
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  #4  
Vieux 21/03/2023, 15h53
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Batman / Superman: World's Finest #13
Sympathique, mais moins intense que les précédents.
Mark Waid et Dan Mora enchaînent sur une "petite" saga inconnue, qui démarre bien mais ne semble pas "énorme" non plus.
Ici, on a un débriefing entre Batgirl et Supergirl d'un côté, puis Superman, Batman, Robin et Jimmy Olsen de l'autre, car les deux premières avaient été remplacées par des Lutins de la 5e Dimension. Tout le monde veut rentrer chez soi, mais revient à Metropolis car Simon Stagg a été tué par poison ! Le Dynamique Duo retrouve Superman sur le lieu du crime, et Bruce rappelle l'origine de Metamorpho, et l'objet de sa haine envers Stagg. Rex est interpellé, interrogé mais innocenté car il ne peut pas se transformer en ce gaz. Jimmy mène sa propre enquête et a transmis les éléments à la police, qui agit car tout semble indiquer que

C'est bien. Ca a le parfum des bonnes vieilles histoires, mais avec la narration moderne et efficace de Mark Waid. Ca fait le job, mais les rappels sur Metamorpho sont un peu longs, même si ça permet à Dan Mora de livrer des planches superbes.
A voir ce que ça donne, mais on retombe en intensité.

Très joli et sympathique, mais sans plus pour l'instant.

Superman #2
Difficile de venir après une telle réussite au #1, mais ce #2 s'en sort très convenablement.
Superman lutte ainsi contre de nombreux Parasites, et galère. Il s'enfuie difficilement, continue d'être harcelé par Lex et essaye de gérer au mieux. Il remonte jusqu'à la tour Supercorp, et échange avec Mercy Graves (surhumaine depuis Lazarus Planet) pour lui demander de relancer la tour afin d'attirer le Parasite-Zero, et en finir. Superman refuse d'aller libérer Lex qui le demande, alors que des savants fous étranges sont derrière tout ça, notamment les frères Grath et Dr Pharm (immense et mutique scientifique étrange). La SuperFamily a bloqué la ville derrière un mur de glace pour empêcher la dispersion, mais Lois est introuvable. Clark va chez eux, est attaqué par la mystérieux Marylin Moonlight qui semble un spectre et liée au far-west. Il découvre que Lois est

C'est bien. Il y a moins d'idées, moins d'intensités, moins d'éléments que dans le #1, mais ça fonctionne bien. La présentation des nouveaux ennemis est basique mais intrigante, la relation Superman / Lex est difficile, et ce Superman n'est pas invincible. Il est agréable de voir le reste de la SuperFamily, et la menace est plutôt prenante.
Joshua Williamson s'en sort bien, donc, même s'il privilégie l'action. Il laisse cependant Jamal Campbell s'amuser ici, avec de très belles images de bagarre, d'action et d'événements en tout genre. C'est fort joli et très à mon goût.

Le choc n'est plus là, mais c'est très agréable et prenant.

DCeased: War of the Undead Gods #7
Ah, c'est top.
Tom Taylor retrouve l'élan et l'épique de ses premières sagas. C'est un peu tard, mais ça fonctionne quand même bien.
C'est le bordel final, ou presque. La Terre-2 est attaquée par les New Gods transformés, mais Alfred est désormais le Spectre et a détruit Highfather. Damian se transforme après les coups subis, mais Alfred reste calme et va chercher quelque chose pour aider. Mr Miracle se fait attaquer par son fils possédé, alors que Lobo vient filer des roustes aux zombifiés. Darkseid Yellow Lantern, ses sbires et Warworld arrivent pour en finir, et ça tape dur. Brainiac et Jon Kent tentent de stopper Darkseid, en vain ; Brainiac est possédé, et veut détruire toutes les villes de son vaisseau. Cyborg l'en empêche et, toujours immunisé, "absorbe" Brainiac pour en finir. Warworld tire sur la Terre-2 pour la détruire, Jon arrive à bloquer un moment le rayon mais cède... sauf qu'il est aidé par
Alfred en Spectre revient avec l'antidote, sauve Damian et d'autres... et notamment

Purée, c'est bien. Tom Taylor retrouve clairement sa grandiloquence et sa puissance épique, avec de beaux moments d'émotion, notamment quand Jon se lance pour défendre Terre-2 (et c'est bien mieux réussi que l'équivalent dans Dark Crisis). Le scénariste se fait plaisir avec le final, et prépare tout pour le grand barnum conclusif.
Il faudra voir si ça fonctionne bien, car finalement on n'a jamais vu le grand méchant jusque-là. En tout cas, c'est intense et fun, avec un Trevor Hairsine très bon mais un peu court. Lucas Meyer vient aider, sans briller mais sans fauter, même si on voit la différence.

De l'épique, du bigger than life, de l'intense. Cool !

Nightwing #102
Sympathique. Pas marquant, mais sympathique.
Nightwing s'échappe du piège du Grinning Man et appelle les copains à l'aide. Le métamorphe veut enlever Olivia, fille de Blockbuster, et a mis KO Beast Boy. Nightwing arrive avec Cyborg, affronte l'ennemi qui s'enfuie et se fait taper par les Titans. Il révèle son origine pathétique et son deal avec Neron, et tous comprennent que Neron s'en fiche d'Olivia mais ne veut pas perdre la face. Une partie des Titans file ainsi en enfer pour voir le contrat, alors que, en back-up, Nightwing "forme" Jon sur une enquête dans le cirque.
Bon, c'est bien. Tom Taylor ne se force pas, écrit vraiment plus l'équipe que Nightwing, mais ça fonctionne. Il gère plutôt bien le groupe, pas forcément les individualités hormis Dick (évidemment), Garfield (drôle et pas con-con) et Raven (badass). La saga est sympathique, mais ne brille pas non plus.
Ca fait le job, comme les dessins jolis mais un peu "trop" jolis de Travis Moore. C'est bien, hein, mais trop propre. La back-up de CS Pacat et Eduardo Pansica est sympathique aussi, même si c'est moins fluide.

Un bon numéro, mais sans intensité.

The Flash #795
Avant-dernier numéro de la One-Minute-War, et c'est bien ; vraiment.
Jeremy Adams fait comme Barry Allen : il rassemble les troupes pour le grand final. Un Barry requinqué propose d'utiliser les pouvoirs des Flash pour aller surcharger l'antenne de l'ennemi, afin de provoquer un court-circuit dans le nuage de Speed Force qui entoure la planète depuis leur arrivée. Pour ramener le monde dans le Temps, avant leur venue. Tous espèrent ramener les disparus, dont Wally, mais Barry dit à Linda qu'il pense que Wally ne reviendra pas car il est trop "hors du Temps" par sa nature. La Flash Family fonce, ça bagarre, Jay Garrick aide, Jesse Quick switche en Liberty Belle, Irey prend un nouveau costume... mais l'adversaire est coriace, et semble l'emporter. Tandis que, en parallèle,

C'est bien. Ca se lit bien, c'est une bonne p'tite saga et ça fonctionne bien. Jeremy Adams maîtrise son intrigue, mais surtout ses personnages, qui interagissent très bien ensemble. Son casting est bien fourni mais vit bien, et le tout fonctionne bien, avec même un Barry "mieux" et pertinent dans son rôle de scientifique, voire de meneur plus froid de la Flash Family.
Wally manque, mais le final fait plaisir, et confirme que Jeremy Adams est fan des fins heureuses ; ça tombe bien, moi aussi ! Graphiquement, Roger Cruz assure dans son style passe-partout, et est aidé par George Kambadais (dans une approche dynamique mais un peu moyenne) et Fernando Pasarin sur la fin. Ca fonctionne et ça fait le job.

Je suis curieux du final, même si j'appréhende désormais la fin de ce très bon run.
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  #5  
Vieux 22/03/2023, 10h03
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Wonder Woman #797
Solide, sympathique, mais un peu redondant et gentillet.
On a ici la suite directe de Lazarus Planet: Revenge of the Gods #1. Diana a été piégée par Hera, qui ne l'a pas Elevée mais emprisonnée, et laissée ici telle Prométhée sur un pic à dépérir, sous la garde d'un cyclope. Hécate vient proposer une aide viciée, qu'elle refuse. Le mystérieux Etranger déjà vu en aide des Amazones la libère, la guide face aux troupes d'Hera et lui permet de repartir via Ratatosk (sympa' de le revoir) sur Themyscira. On apprend ainsi qu'Hera a un lien avec un Titan oublié, et Diana va aider le monde des Hommes sur indication de l'Etranger (encore), tandis que les Amazones affrontent Hadès. En parallèle, on a un p'tit récit sur une Mary Marvel paumée, qui passe par Themyscira pour se remobiliser et agir.
Ca se lit bien. Le mystère sur l'Etranger est basique mais efficace, le plaisir de revoir l'écureuil asgardien est réel, et l'ensemble est dynamique. Mais... bon. Diana a quand même été neuneu face à Hera, et ça reste des événements classiques, avec d'énièmes bagarres désespérées des Amazones.
Rien de neuf, même si Becky Cloonan & Michael W. Conrad gèrent bien. Amancay Nahuelpan assure aux dessins, avec de belles images. La back-up sur Mary Marvel est bien faite et gentille, avec un scénario efficace de Josie Campbell et des dessins efficaces de Caitlin Yarsky.

Efficace mais sans surprise. Définitivement, les crossovers ne font pas bon ménage avec les Amazones...

Stargirl: The Lost Children #4
Quasiment le final ici et, si ça n'avance pas beaucoup, tout est mis en ordre pour la conclusion.
Geoff Johns ne livre pas grand-chose de plus, ici : Hourman dit juste avoir un "employeur", pour qui il cherche les enfants, même si l'on apprend qu'il serait le seul à pouvoir empêcher
Stargirl mène son côté des sidekicks pour l'attaque, même si beaucoup sont emprisonnés. Emiko est libérée par Judy Garrick qu'elle coache, et elles libèrent les sidekicks enfermés, dont Secret. Tout le monde se réunit, s'enlace. Ca se bagarre, des sidekicks sont menacés, et Hourman est prêt pour les révélations finales.
Sympathique, donc. Ca n'avance pas réellement, mais Geoff Johns gère bien ce grand barnum, cette réunion d'un très grand nombre de sidekicks inconnus, mais qui ont des personnalités souvent clivées. C'est assez cool, prenant mais aussi "mignon", avec des beaux moments gentils.
Todd Nauck continue d'assurer énormément aux dessins, en proposant des planches très denses et dynamiques, très efficaces et même jolies. Super prestation.

Ca n'avance pas mais c'est cool et maîtrisé.

Batman - One Bad Day: Ra's al Ghul #1
C'est bien.
Tom Taylor et surtout Ivan Reis m'ont attiré sur ce Batman - One Bad Day sur Ra's al Ghul, et j'en ressors content.
Le scénariste propose un long épisode "classique" sur Ra's, mais très maîtrisé. Quelques rappels du passé pour acter l'attachement de Ra's à la nature et au rejet de la cruauté humaine, qui tue tout pour son profit. Ra's, troublé par le décès d'un loup issu d'une lignée en principe éteinte, mais dont les congénères l'avaient sauvé enfant, se lance pour activer un plan visant à éliminer / remplacer les trente meneurs industriels qui polluent le plus. Afin que leurs successeurs, "accompagnés" précédemment par ses sbires, dont Talia, iront dans des voies plus pérennes pour le monde et l'Humanité. Cela attire l'attention de Batman et Damian, et ça s'oppose brutalement, jusqu'à ce que Ra's
Bruce revient deux mois après, prend acte que le plan a été réalisé et que le monde ira "mieux", mais il affronte Ra's pour l'injustice qu'il représente. Ra's y met fin en se jetant dans le vide, et est ramené plusieurs mois après, en secret ; avec un louveteau qui l'attend, et un monde qui s'annonce meilleur.
C'est bien, oui. Ra's al Ghul est la star du numéro, mais Tom Taylor écrit bien Bruce et très bien Damian, surtout dans sa réaction au sort de Batman. Ra's est bien mis en avant, bien accompagné pour que ses motifs soient légitimes, ainsi que sa fureur. Le plan interpelle, mais pose surtout des questions au lecteur, qui n'a pas de réponse évidente.
C'est bien, donc, même si ça reste "classique" concernant Ra's. Surtout, c'est magnifique, car Ivan Reis livre une prestation du feu de dieu, avec des planches superbes, une atmosphère magnifique et un ensemble envoûtant.

Un bon one-shot, classique mais surtout extrêmement beau.
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  #6  
Vieux 23/03/2023, 07h06
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watchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partiewatchblue est le meilleur dans sa partie
Je viens de lire le amazing spiderman 22...qui semble expliquer le statut quo de Mary jane grâce aux flash-back... ci c est ce dont ça a l air ils viennent de tuer le couple Peter Mj d une force... j espère me tromper.

Résultat l épisode en étant objectif n est pas mauvais... pour de vrai je l ai détesté
__________________
If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice.
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  #7  
Vieux 23/03/2023, 08h12
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mrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être con
Idem. Et les sollicitations pour les 25 et 26 me font craindre le pire
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  #8  
Vieux 23/03/2023, 08h42
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Je ne lis même plus.
Allez, ça dit quoi, en fait ?
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  #9  
Vieux 23/03/2023, 09h20
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She-Hulk #11
Bon nouveau début de saga, dans la lignée de l'approche sentimentale, personnelle et touchante de la série.
Jennifer a retrouvé Jack-of-Hearts, mais ses pouvoirs sont revenus et ils ne peuvent plus se toucher. Le quotidien est difficile, frustrant ; déchirant. Jen gère ça avec son Fight Club amical, avec Titania, Vulcania mais aussi la Chose ou encore Luke Cage. Elle répond favorablement à un appel bienvenu des Fantastiques pour protéger une base menacée, où elle rencontre et affronte un séduisant surhumain troublant...
C'est bien. Rainbow Rowell continue de surfer sur la même ligne, et je reste très client. Sa Jen est touchante, comme sa relation déchirante avec Jack. She-Hulk est ici extrêmement humaine et troublante, avec beaucoup de "réalité" dans ses réactions, je trouve.
C'est top ; lent, mais top. Andres Genolet gère le graphisme, avec un début un peu moyen mais plus de fluidité au fil des pages. Ca fait le job.

Je reste très fan de cette approche intimiste et sentimentale.

Punisher #10
Jason Aaron avance ses pions pour approcher de la fin, et elle s'annonce imprévisible et déchirante.
Alors que Maria a compris ce qu'il se passe, elle semble accepter la situation et Frank se lance pour "finir" sa mission. A savoir utiliser la Main et ses pouvoirs pour anéantir tous ceux qui semblaient hors de sa portée, entre les criminels internationaux en fuite, un général coupable de génocide caché dans un bunker, mais aussi le Bagalia voire la Latvérie. Sauf que, via une discussion avec l'Archiprêtresse et via des flashbacks, Maria se rappelle et comprend qu'elle "aime" voir Frank en action, se battre et châtier les salauds. Elle "pousse" ainsi Frank à chercher de nouveaux ennemis, via ses pouvoirs de la Bête. Mais alors que Maria découvre plusieurs tombes de ses enfants, Frank se retient face à un gamin ennemi et refuse de poursuivre. Il veut rentrer auprès de Maria, s'arrêter, mais... les super-héros sont là pour l'arrêter.
C'est bien, encore. Ca surprend encore de voir Punisher avec des pouvoirs, mais ils renforcent son côté bulldozer. Ca fonctionne bien, mais c'est surtout l'approche de Maria qui est bonne : elle est loin de la sainte épouse si souvent mise en avant, mais ses failles et troubles renforcent l'affection que j'ai pour elle. C'est bien fait, et bien géré, avec toujours beaucoup d'imprévisibilité.
Graphiquement, Paul Azaceta assure dans le passé et Jesus Saiz est superbe au présent. Toujours au top.

Encore des surprises et une très belle approche troublante. Je suis vraiment curieux de la suite et fin.

Storm & The Brotherhood of Mutants #2
Nouveau segment de Sins of Sinister. Toujours les mêmes défauts, mais un Al Ewing qui gère bien la grandiloquence cosmique.
Ici, cent ans après que Sinistre ait pris le contrôle du Conseil Silencieux, Storm et sa Brotherhood continuent de lutter pour venger Arakko et stopper Orbis Stellaris, notamment. Une Destinée rageuse après la mort de Mystique via une nouvelle Freedom Force vient donner des clés pour, en apparence, détruire les clones de Moira gardés par Orbis Stellaris, et ainsi tout relancer. Mais si Storm lance ses troupes, elle

C'est bien pour ce que c'est. Al Ewing gère bien Destinée et Storm, en continuant de faire briller Ororo par sa grandeur, sa détermination et sa noblesse. Ca se lit, c'est surprenant et grandiloquent, mais... pff, ce contexte Sins of Sinister me gave beaucoup trop pour que je m'investisse plus.
Graphiquement, Andrea Di Vito livre de très belles planches, qui me conviennent beaucoup.

Un épisode réussi mais dans un contexte qui m'a déjà lassé.

Doctor Strange #1
Un bon début, très agréable, mais un peu frustrant sur le personnage de Clea.
Je m'explique : Jed MacKay m'a beaucoup plu sur La Mort du Dr Strange, et encore plus sur la série Strange, centrée sur Clea. J'ai énormément apprécié son approche de celle-ci, en la rendant attachante, avec un sacré caractère et une grosse présence.
Or, ici... on a ça de manière trop sporadique. Certes, Stephen est revenu et c'est "la star", mais Clea semble vraiment en arrière. On la voit, elle agit, interagit et a encore de son caractère, mais elle paraît plus en retrait. Certes, le récit est sur le point de vue de Stephen, avec notamment sa semaine de consultant occulte qui se relance, et c'est bien. Mais j'ai cette frustration que Clea redevienne un personnage secondaire, et ça m'embête.
En dehors de ça, l'intrigue porte sur des réfugiés de l'exode magique, qui sont envoyés dans la Dimension Pourpre pour y devenir des esclaves. Stephen et Clea vont les récupérer, défient le tyran et Sorcier Suprême local, et Stephen doit calmer sa femme pour qu'elle ne le tue pas. Sauf que, plus tard, il est mystérieusement tué... suspense. En parallèle, la back-up montre que Wong relance avec une agente le WAND, la section magique du SHIELD, en recrutant un sorcier fou et en se lançant sur cette enquête.
Bon, c'est quand même bien, hein ! Jed MacKay gère bien sa narration, son récit et ses personnages. Stephen est cool et sage, Clea est piquante même si on la voit trop peu. Wong en agent surprend agréablement. Ca se lit bien, même si ça reste très classique dans l'approche.
Graphiquement, Pasqual Ferry propose de très belles planches, assez envoûtantes et agréables à l'oeil. Très joli.

Un bon début, mais frustrant pour Clea.

Wasp #3
Très intense, très surprenant et très différent de la mini-série sur Ant-Man.
Après avoir créé des liens entre l'organisation WHISPER, le grand-père de Nadia et la créature du Kosmos, Al Ewing enchaîne. On voit ainsi que la créature plonge Nadia et Janet dans des fictions pour absorber leurs peurs en les laissant dans des mondes où Hank Pym (duquel elles se voient si dépendantes) n'existe pas. Janet est ainsi soupçonnée du meurtre de son père, car le mystère reste entier. Nadia est maltraitée dans la Red Room. Si Jarvis vient les aider, il ne trouve pas d'aide et est aussi pris dans l'illusion. Sauf que... même seules, surtout seules, elles se révèlent. Janet mène l'enquête et révèle la vérité, en devenant une détective badass nommée The Avenger, qui dirige les super-héros (et a une relation avec Dane, yeah !). Nadia devient la meilleure et la plus terrible de la Red Room. Frustrée, la créature entend les anéantir quand même... en poussant Nadia à tuer Janet dans une mission !
C'est bien. Très intense, car énormément versé dans l'émotion et la caractérisation. Al Ewing rendait hommage à l'Histoire des Ant-Men en faisant une revue de ceux-ci et de leurs styles. Ici, il rend hommages aux Wasps en soulignant leurs caractères, leur abnégation et surtout le fait qu'elles ne dépendent en rien de Pym pour être les meilleures dans leur partie.
C'est fort, réussi et très prenant. Kasia Nie conserve un style graphique surprenant, mais très efficace dans cette ambiance lourde.

Un récit très intense et accrocheur. Vivement la suite et fin.
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  #10  
Vieux 23/03/2023, 10h25
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  #11  
Vieux 23/03/2023, 12h58
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Si c est ça dur de revenir en arrière
C'est ce que j'avais lu sur internet (j'attends de lire le comics .. semaine prochaine) mais bon...

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  #12  
Vieux 23/03/2023, 12h20
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Ah, quand même.
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  #13  
Vieux 29/03/2023, 12h04
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Action Comics #1053
Plutôt pas mal, même si les segments annexes sont quand même maladroits.

L'histoire principale avance doucement mais efficacement. Les victimes de Metallo transformées en cyborgs s'en prennent à John Henry Irons, "traître" pour travailler avec les extraterrestres. La SuperFamily aide mais Supergirl est lourdement touchée par de la Kryptonite. Clark interroge Lex, qui tique et semble vouloir aider quand il apprend que Corben entend des voix. John continue ses manigances et "parle" avec sa soeur, mais l'entité révèle avoir enlevé ladite soeur et la menace du pire si Metallo ne tue pas les Supers. En parallèle, Jon ressent de la jalousie de voir ses parents élever les jumeaux, plus un "manque" du fait des années perdues durant sa disparition dans le Multivers. Jon va quand même de l'avant, mais l'un des jumeaux attaque en ville !
C'est bien. J'apprécie énormément de voir l'évolution de la ville et des projets de technologie extraterrestre, et je trouve que Phillip Kennedy Johnson gère mieux la SuperFamily, avec Kenan qui parle (enfin) et trouve un peu de personnalité. La réaction de Jon est légitime et touchante, et l'ensemble fonctionne bien. Je ne suis pas "passionné" par l'intrigue Metallo, mais ça fait le job.
Graphiquement, Rafa Sandoval livre de très belles planches, avec beaucoup de dynamisme et de jolies choses.

Le segment Lois & Clark montre Doombreaker qui cherche le fragment de Doomsday, caché par le jeune Jon. Clark repousse l'ennemi, qui disparaît alors que le couple cherche son fils... enlevé par un extraterrestre avec une princesse d'un autre monde. Jon essaye de les faire évader, mais le vaisseau tombe.
Bon, bon, bon... c'est sympa' mais très limité. Dan Jurgens se perd et me perd clairement dans une intrigue classique et sans grand intérêt, qui ne semble aller nulle part. Lee Weeks est bon, moins que d'autres fois, mais c'est quand même joli.

Le chapitre Power Girl me laisse dubitatif. PG entre dans l'esprit de Jon car il y a des attaques mentales sur la SuperFamily, et son don pour les langue est utile. La relation est difficile, PG se sent et agit comme le mouton noir de la famille. Jon veut l'aider, puis la guide pour même se choisir un nom autre que Karen Starr, en qui elle ne se reconnaît plus. PG devient "Paige" et découvre que l'ennemi est

Surprenant. Leah Williams gère bien, je trouve, le lien difficile entre PG et la SuperFamily, et la révélation finale intrigue. Mais je reste dubitatif sur cette idée de faire de PG un personnage psychique.
Graphiquement, Marguerite Sauvage livre encore de très belles planches, même si les visages sont moins léchés parfois.

Un bon épisode, même si ça manque d'emballement quand même.

Gotham City: Year One #6
Mais quelle arnaque, ce truc.
Arnaque car ce récit n'a rien d'un "Year One" de Gotham : certes, Tom King veut donner "une raison" pour que la ville devienne un cloaque et foyer du crime (alors que quantité d'auteurs ont écrit et prouvé que le vice était déjà là bien avant cette période)... mais sa démonstration tourne court, car le motif de l'embrasement est bien faible.
Arnaque car ce polar s'achève sur une note lourde, avec une révélation finale bien piteuse (Mme Wayne n'a pas tué sa fille, elle l'a découverte morte d'asphyxie dans son vomi, et l'a enterrée car elle ne voulait pas que d'autres la récupèrent) et une conclusion lourdingue aussi (Mme Wayne installe une usine sur les lieux, qui vient alourdir l'ambiance de la ville et pousse à la dépression).
Arnaque, enfin, car toute l'ambiance polar s'effondre sur ce final maladroit, où Slam ne fait que taper des gens avec des récitatifs explicatifs eux aussi lourds et maladroits.
C'est une arnaque. Ce n'est pas mauvais, mais c'est une arnaque, et heureusement qu'il y a les beaux dessins de Phil Hester.

Dark Knights of Steel #10
C'est bien, ça.
Avant un grand final, Tom Taylor pose les choses dans un numéro de discussion et d'explication par "Alfred", alias J'Onn J'Onzz. Ce dernier explique ainsi sa présence ici, en racontant comment son monde a été détruit par "les Blancs", menés par le tyran Protex, coupable de génocide. J'Onn avait été "validé" par les Wayne, mais n'a rien dit aux El du fait de la prophétie d'un John Constantine qui se sent bien coupable, évoquant un "étranger vert qui va tout détruire". En parallèle, Diana gère difficilement son deuil avec sa compagne, alors que le Green Man Luthor est tué, parce que l'anneau GL ne lui parlait jamais - c'était Protex, invisible, qui le tue après l'avoir manipulé, et récupère l'anneau.
C'est bien. On est sur un épisode explicatif "simple mais efficace", avec toujours de bons dialogues et une bonne façon de faire. Tom Taylor maîtrise complètement ses personnages, et livre de beaux moments, avec une belle fin. A voir la suite, et les bagarres.
Graphiquement, Yasmine Putri assure, et livre de très belles planches. C'est beau et bien.

Je reste bien emballé par tout ça.

Lazarus Planet: Revenge of the Gods #2
Après le focus sur Diana et les Amazones, voilà le focus sur Shazam... et c'est bien !
Billy est un peu perdu dans tout le bordel provoqué par les dieux, mais il se laisse porter par des visions qui lui disent d'aller à Washington. Il y retrouve le mystérieux Etranger, qui l'amène vers Yara Flor, qui gère avec les autres en l'absence de Diana. Mary Marvel vient aider, mais les événements se succèdent et empirent, notamment quand Billy vient à l'Olympe et... se fait absorber ses pouvoirs par le Sorcier Shazam !
C'est bien, oui. Ca fait plaisir de revoir Billy, et G. Willow Wilson l'écrit plutôt bien même si ça ne "brille" pas. Ce Billy est un peu "naïf", mais ça fait le job et l'ensemble reste quand même dynamique. Ca se lit bien, et l'événement est bon, avec un bon cliffhanger.
Graphiquement, Cian Tormey et Emanuela Lupacchino se partagent les crayons, avec de jolies planches dynamiques. Ca fait le job.

Un bon changement de point de vue.

Unstoppable Doom Patrol #1
Sympathique.
La Doom Patrol, menée par une personnalité Chef(fe ?) de Crazy Jane, se spécialise pour aider les métahumains créés par la pluie Lazarus, et paumés. Ils interviennent à Gotham, avec leur membre Beast Girl qui a forme animale mais peut surtout déclencher des réflexes "animaux" chez les gens (la peur panique, par exemple). Ils essayent d'aider un métahumain, déjà approché par une entreprise qui veut profiter de ces pouvoirs pour les monnayer. Batman & Robin veulent aider, mais se font repousser car ils ne sont pas métahumains et ne comprennent pas. En parallèle, le Cerveau et Mr Mallah ont des mots en voulant retrouver le Général Immortus, et Mallah en vient à

C'est sympa', oui. Dennis Culver gère plutôt bien l'ensemble, avec des personnages bien écrits et un rythme efficace. Je suis plus surpris par l'attitude de Mallah, et il n'empêche que cela reste "sage" pour du Doom Patrol. Mais c'est sympa' et divertissant.
Surtout, c'est assez joli graphiquement, avec un Chris Burnham bien impliqué et appliqué dans son approche, et qui livre de belles planches détaillées.

Sympathique. Pas sûr que ça me tienne longtemps, mais c'est sympathique.

Waller vs. WildStorm #1
Quelle étrange histoire, qui cependant débute bien malgré quelques lourdeurs.
Dans les années 80, Lois Lane enquête à Gamorra sur le changement de régime, et s'oppose à Steve Lombard, qui décide ce que le Daily Planet peut publier (!). Elle répond à une invitation secrète de Jackson King, une "légende" car il est aussi Battalion, un super-héros de StormWatch. On apprend que, un an avant, il est venu en Afghanistan enquêter et surtout venger la mort de Hellstrike, impliqué dans des manoeuvres de Checkmate qui relèvent de la torture. Il est sûr que Winter a tué Nigel, mais est stoppé par la directrice de l'antenne locale : la jeune Amanda Waller, qui le flatte assez pour permettre de rameuter du monde pour l'empêcher de nuire. Jackson perd l'armure Battalion, est mis au placard mais enquête sur Waller, qui monte trop vite en grade. Il en vient à se désintéresser de victimes, notamment une femme dont les prothèses sont enlevées pour donner à l'héritière Gamorra. Jackson se vexe des questions de Lois, la quitte mais Deathstroke suit tout ça de loin, notamment parce qu'Amanda Waller travaille avec Adeline Kane.
Et bé. Spencer Ackerman et Evan Narcisse y vont fort en créant beaucoup d'éléments, beaucoup de liens, beaucoup de références. C'est un festival de "name-dropping", avec énormément de connexions qui ont beaucoup de sens. C'est grisant de voir comment ils forment une nouvelle continuité entre le monde de Waller et celui de WildStorm et, à mon sens, cela rend le statut hors-continuité de l'ensemble encore plus rageant. L'ensemble est bon et prenant, mais dommage que ça passe par des tunnels de dialogues et de flashbacks un peu lourds.
Graphiquement, Jesus Merino a un style daté, sûrement volontaire, qui fonctionne même si ça reste un peu figé.

Epatant sur le concept et les idées, un peu maladroit sur la narration, frustrant sur l'aspect hors-continuité.
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  #14  
Vieux 13/09/2023, 10h53
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Gotham City: Year One #6
Mais quelle arnaque, ce truc.
Arnaque car ce récit n'a rien d'un "Year One" de Gotham : certes, Tom King veut donner "une raison" pour que la ville devienne un cloaque et foyer du crime (alors que quantité d'auteurs ont écrit et prouvé que le vice était déjà là bien avant cette période)... mais sa démonstration tourne court, car le motif de l'embrasement est bien faible.
Arnaque car ce polar s'achève sur une note lourde, avec une révélation finale bien piteuse (Mme Wayne n'a pas tué sa fille, elle l'a découverte morte d'asphyxie dans son vomi, et l'a enterrée car elle ne voulait pas que d'autres la récupèrent) et une conclusion lourdingue aussi (Mme Wayne installe une usine sur les lieux, qui vient alourdir l'ambiance de la ville et pousse à la dépression).
Arnaque, enfin, car toute l'ambiance polar s'effondre sur ce final maladroit, où Slam ne fait que taper des gens avec des récitatifs explicatifs eux aussi lourds et maladroits.
C'est une arnaque. Ce n'est pas mauvais, mais c'est une arnaque, et heureusement qu'il y a les beaux dessins de Phil Hester.
Je viens de lire l'ensemble de la mini-série et j'ai une nouvelle fois trouvé ça formidable de la part de Tom King.
La manière dont il détourne une nouvelle fois les tropes attendus d'un genre, ici le polar, pour y injecter avec son intelligence habituelle les thématiques qu'il entend traiter force une nouvelle fois mon admiration.
Le sujet de la mini-série, c'est bien entendu le racisme, la discrimination et la ségrégation. Et c'est pour cela que l'embrasement de Gotham fonctionne, sinon de manière totalement réaliste, au-moins de manière métaphorique.
King exploite à merveille la position d'intermédiaire (in-betweener) de Slam, à la fois dans l'intrigue elle-même mais surtout en montrant à quel point son statut de colored blanchi, intermédiaire elle-aussi, est intenable (ça m'a fait penser au magnifique film "Shadows" de John Cassavetes, réalisé en 1958 alors que Gotham city : Year one se déroule pile-poil à la même période - 1961).
Le final où Slam "ne fait que taper des gens", ça montre qu'il ne sera jamais à ses yeux qu'un autre NWC (Negro went crazy), tout comme son frère l'avait été avant lui. Quelque part, c'est là qu'il quitte sa position d'in-betweener et qu'il réintègre le camp qui lui aurait institutionnellement été attribué s'il n'avait pas triché lors de son enrôlement dans la police. Très belle illustration de la fameuse one drop rule et de la manière dont la ségrégation assigne sa place à chacun.
Il y a chez King une grande finesse et une grande intelligence pour subtilement évoquer cela.
Un exemple de dialogue parmi beaucoup d'autres,
, à propos de la cigarette :
"I got started at 13 when I was thirteen. I was angry all the time then. My older brother smoked proudly. He said it might help. I quit a few years after I quit the force. Told myself I wasn't angry anymore. Took up the pipe. Seemed more civilized."
Sans y toucher, tout est là. La colère juvénile liée à la ségrégation, la figure du grand-frère qui embrasse fièrement sa couleur. Le passage de la cigarette à la pipe en miroir de sa "trahison" de noir blanchi. Même la référence au passage à l'armée (qui ne tombe pas de nulle part parce qu'elle a déja précédemment été évoquée quand il révèle le rôle de sniper qu'il y a joué) qui constituait un espoir d'intégration pour les Noirs est présente.
En un seul dialogue de confession sur l'oreiller d'apparence assez anodine, Tom King expose le parcours psychologique de Slam, l'enrichit d'un miroir sur la condition de l'ensembe de la communauté noire et montre de quelle manière Slam s'y retrouve coincé.
N'oublions pas que l'action se déroule en 1961, on est en plein dans le mouvement de lutte pour les droits civiques qui provoque d'importantes tensions au sein de la société américaine. Et Tom King ne manque pas, ici et là, et particulièrement dans l'ambiguité de la dernière planche de jeter des ponts avec l'Amérique d'aujourdhui.

Juste une question : est-ce que précédemment dans l'histoire de DC il avait été fait état que Slam Bradley avait une mère noire ?
Parce que, ça, c'est l'idée qui sous-tend toute la mini-série et qui fonctionne formidablement bien.

Et puis, il y a une qualité littéraire dans ce que fait Tom King qui me séduit toujours.
Souvent, sans trop en faire, sans sacrifier à la punchline qui tape mais qui tache.
Genre, dans l'épisode 5, quand
et qu'elle arrête sa voiture pour vomir, elle raconte "I just got in my car 'cause it was someplace to be."
Je trouve ça brillant. Ca ne paie pas de mine mais ça décrit tellement parfaitement l'état psychologique dans lequel elle se trouve.

Quand tu dis que " quantité d'auteurs ont écrit et prouvé que le vice était déjà là bien avant cette période", Tom King ne dit rien d'autre.
King montre bien cela, de manière directe en induisant que ce ne sont que les méthodes douteuses de la police qui permettent de maintenir le couvercle sur la cocotte mais aussi dans des dialogues détournés.
Exemple dans l'épisode 3, dialogue entre Constance Wayne et Slam Bradley.

Dans ce dialogue comme dans l'ensemble de la mini-série, le couple Wayne métaphorise Gotham.
"He's a bit of a savage. I used to like that about him. I thought it was for everyone else. I didn't know it would come for me. You never think you're a clown until one day you look in the mirror and... well there you are. With powder on."
La poudre, c'est évidemment celle dont Gotham se sert pour masquer le vice déjà bien présent en son sein ("he's a bit of a savage").
Bon, y a aussi la référence au Joker (qu'on retrouve d'ailleurs lors de l'évocation de la revente de l'usine chimique à Ace chemicals) mais c'est juste un aspect supplémentaire (et moins subtil) du dialogue. En plus du thème de la condition féminine abordé ici frontalement.
Et en plus de tout cela, quand on relit "He's a bit of a savage. I used to like that about him. I thought it was for everyone else. I didn't know it would come for me.", on perçoit bien toute l'ambigüité psychologique du personnage de Constance.
Si tu lies la phrase "I thought it was for everyone else" avec la phrase qui précède, elle n'a pas du tout le même sens que si tu la lies avec celle qui suit.
Ca, c'est du dialogue !

Bon sinon, Phil Hester est superlatif et Jordie Bellaire fait comme d'hab un super taf.

Brillante mini-série, dense, thématiquement riche, subtile et complexe au-delà des atours de polar classique qu'elle se donne.
__________________
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - Arbre de fumée

Dernière modification par Zen arcade ; 13/09/2023 à 11h27.
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Vieux 13/09/2023, 11h02
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Ah?
J irais pas aussi loin que Ben mais je me suis forcé à la finir..
j y ai rien vu que j ai déjà lu en mieux
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