Critiques de 2022

[scarletneedle]

C'est moi ou la back-up spoile la future mort à venir?

Artemis va être sacrifiée d'une façon ou d'une autre?

Sinon, je trouve que l’identité du Shining Knight est un poil too much, trop facile comme si les auteurs ne voulaient pas sortir de la zone (de confort?) qu'ils ont su très bien créer. Après, ça va sûrement apporter un côté soap à la série.
Après, je trouve que Marcio Takara prend un peu plus ses marques à chaque numéro même si je lui préfère Travis Moore qui a bien imprimé sa marque sur le run.

Place au crossover.

[scarletneedle]

Soporifique.
Brian Bendis continue de (se) planter méchamment (sur) la Légion...
Ok, il y a un lien avec le prologue vu dans l'Annual (sur lequel je cherche toujours le chapitre 1 dans les pages intérieures ) mais c'est du remplissage non-stop.
Je ne retrouve en rien la grandeur de la Justice League.
Vivement que ça se termine.

[ollieno]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Soporifique. Brian Bendis continue de (se) planter méchamment (sur) la Légion... Ok, il y a un lien avec le prologue vu dans l'Annual (sur lequel je cherche toujours le chapitre 1 dans les pages intérieures ) mais c'est du remplissage non-stop. Je ne retrouve en rien la grandeur de la Justice League. Vivement que ça se termine.

et la suite est deja en retard ....

surtout vivement que la legion-bendis soit finit ^^

[scarletneedle]

Je ne comprends pas comment HBO Max est venu vers lui pour écrire une série sur la Légion quand Paul Levitz et/ou Keith Giffen feraient très bien l'affaire.

[Ben Wawe]

Black Widow #14
Ah, bien.
Après un flashback pour montrer la première rencontre, en retcon, entre Black Widow et The Living Blade, voici donc le présent, et la suite de la saga. Spider-Girl, Lucy, Craig, les jumeaux, Clint sont emprisonnés dans des cages, Natasha tente de gérer. Yelena et Bucky évacuent les civils, et s'en prennent à l'Hôte, qui organise

un trafric d'êtres humains avec The Living Blade.

Black Widow libère Craig, les autres s'échappent, elle confronte The Living Blade mais

le combat tourne court... car le type tranche carrément le bras droit de Nat' !

Sacré final. Bon, j'admets que l'idée de créer de toutes pièces un super-super-assassin-badass sorti de nulle part, ça ne m'emballe pas, hein. Mais Kelly Thompson gère bien ses personnages, et leurs interactions. La voix-off de Nat' est très bonne, les liens entre tous sont agréables à suivre, et tout est fluide.
Bon, Elena Casagrande livre de très belles planches, toujours envoûtantes, charmantes et prenantes. Le visage de son Bucky est un peu raté, mais tout le reste est vraiment top.

Une série très agréable à suivre, toujours !

Captain Marvel #36
Mais que vois-je ? Kelly Thompson réussit à bien finir une saga ? Vraiment ?
Mais oui !
Quel plaisir que, dans cette série si souvent frustrante, mais attachante par ses personnages bien écrits, j'ai une bonne saga, avec une bonne fin. Oh, ce n'est pas formidable ou révolutionnaire, mais ça conclue bien... et c'est bien, oui !
On a ici la fin de la saga The Last of The Marvels : Vox Supreme a une armée de types dans ces armures qui emprisonnaient les Marvels, mais Carol a libéré les autres et appelé plein de copains. Bagarre ! Entre quelques bons mots, vraiment fins ici, on comprend que l'armée est composée de The Sludge, la matière Kree utilisée pour "bouffer" les résidus de labo', mais qui a pris vie. Bagarre, encore, jusqu'à ce que l'armée soit vaincue. Carol et son double étonnant s'en prennent à Vox Supreme, et ladite double, muette essentiellement, se présente comme Binaire. Les Marvels décident de rester ensemble pour la suite.
C'est bien, oui. L'épisode est classique, mais efficace. Kelly Thompson reste sur ses forces, avec de très bons dialogues, de très bonnes interactions, de très bonnes caractérisations. C'est souvent drôle, très fluide et fin. Le fond n'a rien de révolutionnaire, Vox Supreme est "gâché" depuis Death of the Inhumans, mais bon il fonctionne bien en Némésis.
C'est simple, mais très agréable. Sergio Davila livre de bonnes planches, généreuses, avec un style rond sympathique. Rien de fou non plus, mais bien.

Je suis bien content de ce final, tiens. C'est rare, ici !

[Ben Wawe]

Dark Ages #5
Bon, déception.
Oh, cet épisode n'est pas mauvais en soi - mais il est bien moins intense, fort et réussi que les précédents. L'on revient sur le creux de la saga, déjà vu précédemment. Ce qui confirme que Dark Ages est sympathique, mais loin de la puissance émotionnelle des DCeased.
Ici, on a l'enterrement de

Nick Fury Jr

tué à la fin du précédent. L'on voit qu'Apocalypse a réuni plein de scientifiques contrôlés pour

récupérer, contrôler et soumettre les énergies de la créature qui a créé l'EMP générale

alors que les super-héros préparent l'attaque directe. Deadpool les guide en Europe mais, une nuit, ils sont attaqués par un agent d'Apocalypse :

la fusion de Venom et Carnage, qui possède Miles Morales.

Ils le battent, libèrent l'hôte, qui révèle qu'il sait comment Apocalypse veut détruire le monde (tintintin !).
Bon, ça se lit bien, oui. Tom Taylor sait bien écrire une histoire, ses personnages sont bien tenus, tout fonctionne ; mais en ronronnant. Ce n'est pas désagréable, mais c'est un peu plan-plan. Même les caractérisations ne sont pas forcément fortes, ici, et les fameux dialogues d'émotion sont absents. Le plan d'Apocalypse est "classique", l'adversaire du jour est spoilé par la couverture et, grosso-modo, ce n'est pas fou, quoi.
Iban Coello livre des planches efficaces, fluides, mais sans être brillantes non plus. Ca se laisse lire, mais sans passion, ici.

Un gros cran en dessous de DCeased, clairement ; mais quand même sympathique à suivre.

Shang-Chi #9
Sympa', toujours !
Gene Luen Yang entame ici une nouvelle saga, véritablement suite de la précédente. Les secrets sur la famille maternelle de Shang-Chi commencent à être révélés, et sa mère, récemment revenue de la Zone Négative, a été enlevée par son propre père, le grand-père du héros. Ce dernier, avec Sister Staff et Sister Dagger, file au point de rendez-vous pour organiser un échange : lui contre sa mère. Le grand-père attaque quand même, récupère le sang de Shang-Chi pour préparer un sortilège, puis libère des monstres sur le monde. Une créature attaque un héritier lointain de Zheng Zu, qui s'avère être une petite frappe, alors que Shang-Chi essaye de s'organiser. Oh, et Brother Sabre est lui-même attaqué en prison.
Bon, ça ne révolutionne rien, mais c'est efficace. Cette "reprise" après les événements précédents reste sur une ligne similaire, même s'il y a un rien moins de souffle. Bon, cela se justifie car il faut embrayer, finalement placer Shang-Chi du statut de dirigeant des événements au traqueur de son grand-père. L'histoire familiale reste basique, mais ça se lit avec plaisir, notamment via le casting secondaire fort sympathique.
Marcus To remplace Dike Ruan et, si j'aime depuis longtemps le dessinateur que j'ai connu sur Red Robin, je le trouve moins bon que son prédécesseur, qui avait un style et un dynamisme très agréable à suivre. Ca reste bien, hein, mais j'aime moins.

Une "reprise" un peu artificielle, en façade, mais toujours une série sympathique à lire.

Strange Academy #16
Toujours aussi fin, toujours aussi bon !
Skottie Young et Humberto Ramos continuent de m'enchanter, littéralement, sur cette série. Ils surfent ici sur les événements récents, et en tirent de justes conséquences.
La disparition du Sorcier Suprême semble avoir affaibli les Vishanti, et notamment Hoggoth. Les élèves doivent donc limiter la magie, alors qu'un bal se prépare. Doyle met du temps à inviter Emily, et leurs interactions demeurent très mignonnes. Calvin est pincé par le Directeur Voodoo en essayant de poursuivre le trafic magique, et il est

expulsé de l'Académie.

Emily le voit alors qu'elle doit rejoindre Doyle au bal, et veut l'aider ; en laissant Doyle seul, sur un pont, à l'attendre, ce qui lui brise le coeur...
A lire tout ceci, rien ne sonne vraiment fou ou passionnant - et pourtant ! Et pourtant, Skottie Young réussit admirablement à gérer ses personnages, tous touchants et agréables à suivre. Les interactions sont le sel de la série, et l'ensemble est particulièrement émouvant, réjouissant à lire. Jouer sur les conséquences de Death of Doctor Strange est aussi une bonne idée, et cela créé une bonne dynamique.
Enfin, Humberto Ramos continue d'assurer pleinement, avec de très belles planches, de très belles images et un style pleinement adapté. Un plaisir des yeux, toujours !

Je reste extrêmement fan, et c'est cool que ça continue.

X Deaths of Wolverine #3
Dieu que ce truc est prévisible.
Benjamin Percy continue péniblement sa saga, en surfant sur des événements de HoXPoX. Ce qui est cool en soi, hein. Mais la lecture est tellement poussive que ça devient désagréable.
Bref, que se passe-t-il ? Le tueur à l'allure de Wolverine venu du futur pour tuer Moira-X, que j'aurais aimé voir s'appeler Wolverinator, est en fait "Omega Wolverine". Xavier envoie Laura et Gabby le pister, alors que Moira pousse la CIA à "protéger" un inventeur à succès, afin qu'elle le récupère. Elle pense en effet que Omega Wolverine veut la tuer pour l'empêcher de faire "quelque chose" avec cet inventeur, et c'est parce qu'elle a cette idée et parce que Wolverinator est là qu'elle sait que ça va fonctionner. Bon. Apparemment, l'idée est de stopper / juguler les Mutants, car Moira tient toujours à cette idée de les supprimer (un peu, apparemment, car elle est fâchée d'avoir perdu ses pouvoirs). Oh, et on a confirmation que Omega Wolverine est

bien le Wolverine du futur, mille ans dans l'avenir. Dans les segments où la Phalanx vient sur Terre, Moira dirige l'Ascension et "tue" Wolverine, le dernier mutant.

Mais ce n'est que le début de l'histoire, comme il le dit à Laura, Gabby et Daken.
Voilà, voilà. Benjamin Percy livre un épisode très vite lu, qui n'est pas nul mais n'est pas bon non plus. Je trouve ça en fait trop facile. Que ça soit Wolverinator, le switch de Moira qui jusque-là était l'héroïne et la sauveuse des Mutants pour devenir maintenant leur ennemie (car elle a le seum ? ouais, okay, bof...). Ou même la récupération des éléments futuristes de HoXPoX, ce qui est sympa' mais facile dans le peu qui est montré.
Federico Vicentini livre des planches nerveuses, dans un style que je n'aime pas. Ce n'est pas raté, mais ce n'est pas mon goût.

Cela se poursuit péniblement, sur une route tristement prévisible. Boarf.

[ollieno]

Geiger 80pg Giant

Hummmm derrière les noms d'auteurs interressant.. il n'y a pas grand chose

Johns et Hitch nous présentent les origines de Redcoat dont la mini arrive... et qui sera l'adevesaire du Glowing man.

Johns et Frank nous expliquent comment le glowing man a trouver son chien

Johns et Pelletier nous font un lien entre les autres histoires , chacune se déroulant dans l'un des casino de Vegas ...

en fait, ces histoires auraient put se dérouler n'importe ou, dans le monde Mad Ghost ou pas ce n'est pas forcément mauvais mais ca n 'apporte rien

les textes en fin de bouquin nous parlent de l'univers et l'on apprends que Glowing man, Redcoat et Junkyard Joe sont des Unnamed des soldats immortels

le reste ...

Tomasi / Snejbjerg, déjà vu
Sterling / Jones déjà vu
Hendrix / Johnson .. je n'ai toujours pas compris l'histoire....si il y a un truc a comprendre
Pichetshot / Galloway un disney sympa, mais déjà vu
Nevala / Levens.. déjà vu
Faerber / Prado déjà vu même si elle me laisse (comme celle de Pichetshot) d'agreables souvenirs post lecture

Je ne pense pas continuer l'aventure Mad Ghost ... rien dans tout ca ne m encourage à aller plus loin.


The X-Cellent #1
Milligan / Allred, très en forme , mais ca ne plaira pas à tout le monde
loin de la ...

les 2 compères nous jettent rapidement dans l'action, les explication rapides suffisent pour se laisser mener et jongler entre action, situation, raison, humour ,et discours meta (non voilé) sur l'internet, la réalité, les fake news, et la manipulation de l opinion publique

jeter vous dessus , je ne pense pas que la série durera longtemps

[EsseJi]

J'ai bien aimé les différentes histoires sur les casinos, même si inégales elles permettent d'étoffer l'univers de Geiger, et peuvent lancer des pistes pour la suite.
Et surtout elles me faisaient penser à des histoires genre House of Mystery, anthologie d'horreur, dont je suis amateur.

[ollieno]

The Unbeatable Blue Baron Binge Book

Après une (re)lecture rapide, ce sont bien les 2 premiers épisode que j'avais déjà acheté en Numérique il y a quelques temps sur Indyplanet.
22 + 31 pages d'histoire par Darin Henry au scenar (le fondateur de SitComics, et créateurs des divers personnages) Ron Frenz et Sal Buscema au dessin

prix via Diamond 4.99 $ , bien moins cher que via Indyplanet il y a 2 ou 3 ans.(le double de mémoire, ou alors c'était avec les frais de port)

Il y a des Pin-up par Sal , et une par Ramona Fradon en fin de bouquin,

L'histoire n'a pas été retouchée, donc il manque un élément pour la continuité entre le Heroes Union sorti il y a quelques mois et cette aventure

j'avais bien aimé la première fois, j'aime toujours, ca reste du vieux comics old School (70-80's)

[rirox]

Dernière connexion en...2006 (?),et apparemment je n'avais jamais posté, mais j'ai redécouvert le forum et c'est devenu cool de suivre vos avis, alors je m'y mets!

The Amazing Spider-Man 90
Si l'arc Beyond a mis du temps à démarrer, je suis plutôt chaud pour ce qui est en train de se passer. Ca aura bien pris ces aises, mais les quelques derniers numéros sont plutôt riches. Il y a quelques trouvailles sympa et j'aime toujours Bagley, malgé le fait qu'il ne soit à mes yeux pas au sommet de sa forme (peut-être pris par le temps? Le 89 avait quelques très belles planches: aussi cliché que ce soit, la trouvaille de la larme de Black Cat "brisée" par la toile notamment était fort cool). Bref, "saucé", comme disent les jeunes.

Action Comics 1040
Le rythme pourrait commencer à sembler lent, mais l'histoire se développe et avance. Petite suspension de l'incrédulité nécessaire pour ignorer le fait que

Mongul n'ait pas simplement tué les deux enfants publiquement malgré le fait que Superman se soit interposé,

mais j'imagine que c'était pour le garder comme twist de fin.
Je connais assez peu Midnighter, mais

le fait qu'il fomente une révolution pépère de son côté comme ça

ne me semble pas trop surréaliste. Bref, bon worldbuilding (comme ils disent), et c'est franchement agréable de voir que Johnson semble avoir un plan clair pour son histoire (c'est triste qu'on en arrive là, mais on oublie parfois ce que ça fait).

DC VS Vampires 5
C'est...dur de voir ce genre de discussion/combat, où les "gentils" peuvent assez facilement prouver leur bonne foi (ou prouver que les "méchants" mentent), et choisissent le combat parce que sinon, il n'y a pas d'histoire. De même, le fait que

Batman expose Supes à de la kryptonite le rende par ricochet exposé aux vampires

est TELLEMENT évident, et c'est dur d'imaginer qu'il n'y ait pas pensé. C'est agréable à suivre (malgré le changement artistique VRAIMENT important selon les pages), mais ce genre d'histoire me frustre à la façon d'un film d'horreur où on descend tour à tour à la cave.

Ben Reilly: Spider-Man
L'histoire n'est pas inintéressante, mais pour le coup j'ai vraiment du mal avec le style artistique. C'est comme critiquer un jeu pour ses graphismes plutôt que son gameplay et j'en ai conscience, l'histoire est censée primer, mais je n'arrive pas à rentrer trop dedans. On va continuer à suivre un peu plus longtemps quand même, et voir si ça "clique".

Catwoman 40
C'est un peu l'inverse de Ben Reilly pour moi: autant le style artistique me parle plus malgré quelques choix étranges (un sursaut quasi manga-esque de Selina pourtant en mode "sérieux" une seconde avant), autant l'histoire ne m'a pas encore trop capté. Peut-être nécessite-t-elle un "bagage" plus important, et avoir ces références aiderait à apprécier l'histoire. Très joliment mis en scène dans l'ensemble. Côté histoire, c'est une ligne assez fine et pas évidente à tenir:

"Cette personne a été tuée pour m'envoyer un message. Ca n'est pas ma faute, mais si je n'avais pas mêlé cette personne à mon action, elle serait en vie. Mais ça n'est pas ma faute."Oui, évidemment, c'est la faute de la personne qui a tué, mais cette semi absence de culpabilité semble assez paradoxale, vu sa relation avec la victime.

Bref, nous verrons bien!

[watchblue]

Merci Rirox pour ces critiques.

Un peu de mal pour ma part avec Spider-Man en ce moment même si ça fait plaisir de retrouver Bagley à chaque fois... Mais l arc Beyond est vraiment mauvais à mes yeux.. le concept est mal foutu je trouve ... Soit ça aurait dû être un arc ou alors un vrai run... La c est batard entre les deux et résultat j ai une impression de faux rythme

[scarletneedle]

Welcome Back!

[Ben Wawe]

Justice League Incarnate #5
BAGARRE COSMIQUE !
Joshua Williamson et Dennis Culver achèvent leur intense et agréable mini-série par une bonne vieille baston cosmique des familles, qui prépare bien la Dark Crisis.
Zéro surprise, zéro innovation, mais un ouvrage sympathique pour les fans.
Darkseid affronte donc The Empty Hand sur Terre-7, alors que plusieurs membres (secondaires) de la JL Incarnate sont possédés déjà par The Great Darkness. Dr Multiverse et Avery Ho les libèrent, alors que Darkseid refuse de se soumettre mais "suit" The Empty Hand par provocation, vers The Great Darkness. Orion devient le dirigeant d'Apokolips car même Grail sent la faiblesse de leur père, et Orion part pour tenter d'unir New Genesis et Apokolips, face aux ténèbres qui arrivent. Président Superman, Captain Carrott, Avery et Dr Multiverse plongent dans le portail pour en sauver Barry Allen, mais arrivent

dans le Multivers-1 de Pariah, où un Barry heureux mais "contrôlé" les repousse. Pariah les renvoie loin

alors que Thunderer anéantit sa Terre-7 pour bloquer la Machine de The Empty Hand. Mais cela n'arrêtera pas The Great Darkness, car Darkseid

lui est désormais soumis et Pariah construit une armée semblable à nulle autre...

Bon, tout ça est attendu et prévisible, mais ça fonctionne. Joshua Williamson et Dennis Culver livrent une bonne bagarre, même si les rebondissements sont un peu attendus et prévisibles, mécaniques. Ca se lit bien, mais il y a un peu moins de souffle, d'ampleur, de force.
Bien sûr, il y a de bonnes choses, comme cette construction de The Great Darkness qui

arrive à soumettre Darkseid

avec un Pariah dans son rôle. La JL Incarnate est agréable à suivre, mais... bon, tout ça fait quand même automatique, un peu classique dans le déroulé.
Pas désagréable, mais sans surprise et sans entrain. J'admets que les dessins d'Andrei Bressan et Jesus Merino participent à cette sensation : les planches sont correctes, professionnelles, efficaces ; mais jamais "belles" ou épatantes. Ca fait le job, sans plus.

Une fin correcte, qui prépare bien Dark Crisis. Mais sans souffle, cependant.

The War for Earth-3 #1
Efficace.
Robbie Thompson et Dennis Hallum enclenche leur micro événement en surfant sur la série Suicide Squad du premier, et ça fonctionne bien. On retrouve les éléments de la mini-série récente Crime Syndicate, et l'ensemble déroule agréablement.
Amanda Waller arrive avec son Suicide Squad sur Terre-3, comme l'évoque la fin de Suicide Squad #12. Au moment où Ultraman, lassé des reconnaissances exagérées, s'emporte car il voit Superwoman / Donna Troy coucher avec Owlman. Emerald Knight attire son attention sur Waller, qui envoie le Squad s'emparer de la ville et provoquer les autorités. Ultraman envoie Emerald Knight gérer ça, mais...

il est vaincu par Black Hand.

Ultraman se déchaîne dans l'Owlcave, par jalousie, puis envoie Owlman gérer Waller ; mais

Owlman est vaincu par Match.

Ultraman et Superwoman débarquent, Match gère Superwoman alors qu'Ultraman découvre que Waller

a ramené leur Johnny Quick, mort précédemment, et qui demande à Ultraman de l'écouter.

Amanda Waller propose en fait à Ultraman de

diriger Terre-3 pour lui : il sera "dieu" et non plus "roi", elle gérera les soucis et lui aura les avantages. Pourquoi ? Mystère.

En parallèle, le Suicide Squad de Rick Flag se débarrasse très difficilement du Clayface géant laissé par Waller, et perd des agents. Ils arrivent à s'en remettre et foncent sur Terre-3, mais sont accueillis par

Waller, son Suicide Squad et le Crime Syndicate, alliés !

Ca se lit bien. Robbie Thompson et Dennis Hallum vont au bout des démarches du premier dans Suicide Squad, avec une Waller très manipulatrice mais surtout très préparée. Sa gestion du Crime Syndicate est redoutable, surtout quand Talon

brise le dos d'Owlman, pour faire plaisir à un Ultraman jaloux.

Tout cela est assez intriguant et prenant, avec un contrôle total et fort d'Amanda sur tout.
Hélas, c'est un peu facile, non ? Dans le sens où oui, Waller a tout prévu ; mais si la défaite d'Emerald Knight est légitime, celle d'Owlman est gênante. Le personnage est tourné en ridicule, complètement crétinisé ici, et c'est quand même bien dommage pour ce qu'il est, ce qu'il peut être. Même la gestion du Squad de Flag est trop facile, trop accélérée.
Le fond est bon, mais la forme est un peu précipitée, sans gêner la lecture abusivement. Steve Pugh, Dexter Soy et Brent Peeples livrent des planches efficaces, qui ne sont jamais "belles" mais fonctionnent bien.

Un bon lancement, malgré quelques facilités.

Dark Knights of Steel #5
Hou, c'est bon, ça !
Tom Taylor revient au présent et accélère son récit, en troublant les éléments et les positions.
Zala, deuxième enfant de Jor-El et Lara, vient voir le corps sans vie de son père, décédé il y a peu. Kal la console, alors que Harley Quinn est envoyée dans les bois rencontrée la Sorcière de la Forêt ; Poison Ivy, bien sûr. Un accord est passé pour emporter la Sorcière à la cause des El, même si elle voudrait en contrepartie que Harley reste avec elle pour toujours, ce qu'elle ne peut pas. La princesse Diana vient telle une furie, est stoppée et interrogée durement. Kal et Zala arrivent, puis Diana et Zala partagent un moment de discussion. Les deux amantes évoquent l'accusation du Roi Jefferson : Zala aurait tué son fils. Nous avons vu que oui, mais Zala dit que non et semble honnête.
En parallèle, Bruce et Alfred reviennent après avoir trouvé de la Kryptonite. Bruce rejoint Kal, le lui annonce et révèle que Jor-El est aussi son père. Mais Kal

poignarde Bruce avec la Kryptonite, s'envole et envoie Bruce au sol, refusant tout "challenger" pour contrôler le monde.

Bruce est retrouvé et aidé par des fermiers qui décident de l'aider malgré tout... car c'est ce que font

Jonathan et Martha Kent.

Roh, le twist qui fait plaisir, ça. Tom Taylor continue de me plaire beaucoup, ici, avec de bonnes caractérisations, de bonnes interactions. La paire Harley/Ivy fonctionne très bien, et la gestion de Zala est bonne. Je ne sais pas si elle ment ou non, mais je trouve que ça met un mystère pertinent et agréable.
Surtout, c'est bien la réaction de Kal qui surprend et change "tout", avec une grande incertitude sur la suite. La fin acte d'un retournement pertinent sur les fondamentaux de Superman et Batman, et j'ai totalement hâte de lire la suite !
Yasmine Putri revient pour livrer des planches pleines de poésie et de douceur, avec cependant des moments durs bien rendus. C'est beau, prenant et touchant.

Quel plaisir à suivre et à être surpris !

[Ben Wawe]

Suicide Squad #13
Hou, ça tape dur.
Robbie Thompson enchaîne après le premier épisode de la saga sur Terre-3, ici en duo avec Dennis Hopeless. Et tous deux livrent un scénario dense, très réussi mais très rude.
Par quelques allers-retours temporels, entre le "présent" et la "veille", qui est la bagarre entre le Squad de Rick Flag et les troupes d'Amanda Waller, on voit que rien ne se passe bien pour Rick. Son attaque mène à une branlée offerte par le Squad de Waller et le Crime Syndicate of America, qui s'est allié à Amanda. Mirror Master et Bloodsport emmènent Rick loin, alors qu'ils abandonnent leur alliée médecin transformée en femme-sable. Nocturna et Match font des câlins dans l'enfer qu'Etrigan/Brainiac a ouvert pour eux, sur demande d'Amanda, alors qu'Ambush Bug sauve Peacemaker. Ils vont dans la Forteresse d'Ultraman, qui est en fait celle

de Superwoman, très énervée que Waller ait cassé son jouet préféré (Ultraman) et brisé son animal de compagnie (Owlman). Elle envisage de collaborer avec Peacemaker et Ambush Bug, mais le Johnny Quick ressuscité par Waller récupère le dispositif de Zone Fantôme et Black Siren fait s'écrouler la Forteresse.

En parallèle, on découvre que

Talon n'a pas tué Owlman, et lui et Culebra tentent de l'utiliser pour vaincre Waller. Mais Owlman est un con-con... sauf que Culebra, morte et sous forme fantôme, le possède et semble trouver des informations utiles.

C'est intense, oui. Autant la première partie était bonne et prenante, mais avec des maladresses ; autant celle-ci tape dur et juste. Le Squad de Flag est mis à terre, la mainmise de Waller semble totale. L'on se doute que ça ne va pas durer, mais c'est très bien fichu, très prenant et très réussi dans la noirceur et la brutalité générale.
C'est surtout assez imprévisible et très fun à découvrir. Eduardo Pansica, Dexter Soy et Julio Ferreira se partagent les dessins, comme d'habitude, avec des styles différents mais sur plusieurs zones, donc "ça passe". Et chacun fait le job, même si ça brille parfois plus.

Une très bonne suite, intense et prenante.

[Ben Wawe]

Avengers Forever #3
Pas mal.
Après un #1 un peu décevant, un #2 réussi mais loin de ce que j'imaginais, Jason Aaron et Aaron Kuder embrayent avec ce #3 sur le sauvetage de Ghost Rider et Deathlok par les super-héros du monde dominé par Black Skull. A savoir donc Tony Stark / Ant-Man, mais aussi Vision (que Tony a construit gamin, incomplet) ; une Moon Knight féminine ; un Ben Grimm touché par l'Energie d'Infini en essayant de trouver une aide dans l'Espace ; et un Wonder Man star du cinéma local, sauf que le Hollywood local consiste en des films de gladiateurs "réels", et il était le meilleur de tous les tueurs. Sauf que Ghost Rider

ne veut pas s'enfuir

et Black Skull attaque. L'évasion se poursuit, brutalement, alors que Ghost Rider réussit à

soumettre Black Skull.

Mais Moon Knight et Vision découvrent que

plusieurs autres Red Skulls arrivent du Multivers, pour venger Black Skull !

Efficace, oui. Jason Aaron prend bien son temps pour présenter ces super-héros divergents, ravagés, et ça fonctionne assez bien. Bon, je trouve toujours que Robbie est trop "passif", en retrait, mais l'ensemble se lit avec fougue, dynamisme. Ca ne révolutionne rien, mais c'est efficace et plaisant, surtout avec ce cliffhanger prévisible mais appréciable.
Aaron Kuder est bon, avec des planches réussies, un peu trop carrées mais agréables à lire.

La série ne me passionne pas, mais la lecture est agréable.

Black Panther #4
Efficace.
John Ridley poursuit lentement mais efficacement sa saga, avec un T'Challa et Shuri en "détectives" pour comprendre qui s'en prend aux agents dormants. Shuri découvre que

les assassins se battent comme des Wakandais, avec du Vibranium de synthèse, ce qui n'est normalement pas possible.

T'Challa revient de Mars, où Storm va exiger de savoir par Gentle tout ce qu'il s'est dit. T'Challa comprend qu'Omolola a trompé Jhai, l'agent dormant mort, alors que le labo' de Shuri explose "par accident". Des événements touchent le Parlement, et T'Challa soumet Omolola en la pensant coupable. Mais Shuri l'arrête, aidée par les Hatut Heraze.
Bon, ça se lit bien même si ça avance très peu. John Ridley livre ici l'info' sur l'origine des adversaires, en tout cas une première piste. Rien de révolutionnaire, mais un élément efficace et pertinent. La confrontation T'Challa / Omolola est bonne, Shuri est bien écrite comme enquêtrice lointaine, et l'ensemble se parcourt avec plaisir.
Ibrahim Moustapha aide Juann Cabal, pour des planches très lumineuses, agréables, fluides. Elles ne révolutionnent rien, non plus, mais se découvrent bien.

Un bon épisode, même si ça avance lentement.

Captain America/Iron Man #4
Pas mal, mais un peu long.
Derek Landy s'approche de la fin en livrant en fait les dessous de tout ça, avec des explications pour Iron Man et Cap', chacun dans son coin, chacun avec son interlocuteur. Steve est forcé de mettre l'armure de Captain Hydra pour éviter les trop gros coups des Myrmidons, mandatés par l'I.A. ennemie, alors que Tony confronte un Sénateur, allié à Veronica.
Le Sénateur voulait contrôler le SHIELD, Véronica l'Hydra, pour prendre sous leur coupe les gouvernements et nations. Le Sénateur voulait "bien faire", Véronica voulait en profiter pour anéantir les super-héros, première menace mondiale. Et Véronica a pour cela

recruté les Palladins, les super-héros "moyens" croisés précédemment. Fifty-One s'est rebellé, a été soumis puis s'est libéré. Tony l'a confié aux Palladins avant, et ces derniers semblent vouloir l'assassiner.

Clairement, la mini-série aurait dû s'arrêter à ce #4, et elle aura été trop longue. Derek Landy livre ici deux longs tunnels de dialogues pour expliquer ce plan capillotracté de Véronica Eden, et c'est un peu longuet. Bon, ça reste pertinent, intéressant, et je suis curieux de la fin. Mais tout est un peu trop lent et maladroit.
Angel Unzueta livre des planches solides mais très figées, très froides. C'est efficace, mais sans âme.

Une mini-série trop longue pour son propre bien, mais avec quand même un fond qui m'intéresse.

Fantastic Four #41
Bien, mais pas autant que je l'espérais.
Dan Slott poursuit sa Reckoning War et, si ça fonctionne assez bien, sans fausse note, je n'ai pas senti de souffle ou de puissance, ici. J'oserais même dire que les dessins de Rachael Stott, moins bons qu'au #40, gênent l'ensemble et son ampleur.
Uatu plaide auprès des autres Gardiens la cause de l'interventionnisme face aux Prosilicans, devenus The Reckoning, leur responsabilité. Mais les Gardiens refusent, et son père enferme Uatu. Chez les Shi'ars, Reed mène She-Hulk, Jack-of-Hearts et un Ben troublé par l'annonce de Reed (qui va mourir dans trois jours) et la présence de Rapture (qui doit le tuer selon une visite du futur). Grosse bagarre, et Ben confronte Rapture qui

l'ouvre en deux (mais c'est très mal dessiné)

alors que les troupes de The Reckoning approchent du Crystal M'Krann. Sur Spyre, Johnny Storm arrive pour aider les super-héros The Unparalled et son ex, Sky, contre Annihilus. Johnny le soumet, et recrute les super-héros pour aider dans la guerre. Sur Asgard, tous les anciens hérauts de Galactus sont forcés de collaborer pour le ressusciter, même Thor. Galactus

fusionne avec l'armure du Destructeur, et devient La Destruction, menée par Silver Surfer vers The Reckoning.

En lisant tout ça, cela semble intense, épique, puissant, cosmique ; cela devrait, plutôt. Mais si Dan Slott m'a fait vibrer sur les premiers chapitres de sa Reckoning War, le souffle retombe ici. Les éléments sont bons en eux-mêmes, mais la narration est lourde et les rebondissements semblent précipités, maladroits, sans forme.
Dan Slott perd l'émotion du cliffhanger du #40, le combat de Ben contre Rapture est "bidon" et l'ensemble patine. Oui, Johnny sur Spyre, c'est bien ; mais le passage sur les Gardiens est naze, car très neuneu dans l'approche. Même le segment sur Asgard est assez faible, car expédié et ça sort de nulle part.
Le gros souci vient cependant de Rachael Stott, dont les planches sont très faibles. Cela passait bien au #40, mais c'est très limité ici. Ben est entièrement loupé, et il n'y a surtout aucune émotion, aucune puissance, aucune réussite ici. Ce n'est pas un repoussoir, mais son trait anéantit le peu d'épique d'un scénario lui-même faible.

Déception, bien que l'ensemble de la saga me plaise toujours.