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#1
30/07/2005, 20h24
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Reviews of the Week : Sorties du 27 Juillet 2005
Albion #2
(DC/Wildstorm, 2.99$) Strange Doors that we never closed again Par Alan Moore, Leah Moore, John Reppion, Shane Oakley, George Freeman & Richard Friend. Une histoire qui prend son temps pour s’installer, Danny, le personnage principal, continue de découvrir que les héros qu’il croyait fictifs ont réellement existé. L’idée n’a évidemment rien d’inédit, mais elle est ici bien traitée, Moore et Reppion revenant même sur tel événement historique (ici l’attentat de l’I.R.A. contre Margaret Thatcher en 84) et lui donnant un éclairage inattendu. Plus globalement, on sent la tension monter au fil de l’épisode. Les dessins assez sombres de Shane Oakley et son découpage renforcent cette impression, et donnent également un sentiment d’étrangeté à la série, peuplée d’inquiétants détenus et de robots bizarres. Bref, l’ambiance est là, reste à voir où l’intrigue nous conduira. Astro City : the Dark Age #2 (DC/Wildstorm, 2.99$) Thicker than Water, part 2 of 4 Par Kurt Busiek & Brent Anderson. Suite de l’histoire des frères Williams (Charles le flic, Royal le petit truand) dans les années 70. Les activités super-héroïques continuent de constituer la toile de fond de leur histoire, et de par leurs occupations respectives, l’un comme l’autre sont amenés à croiser la route des héros costumés. L’ambiance est toujours très sombre, aux évènements historiques que nous connaissons (guerre du Vietnam, scandale du Watergate) s’en ajoutent d’autres propres à cet univers (arrestation du Silver Agent, accusé du meurtre d’un dirigeant asiatique, apparition d’un vigilante exterminateur, etc.). Et on en apprend davantage sur un drame survenu des années plus tôt dans la famille Williams. Toujours aussi bon. Catwoman #45 (DC, 2.50$) The One you Love, part 2 (Will Pfeifer & Pete Woods) Le premier run de Pfeifer & Woods peine à démarrer. Le braquage de S.T.A.R. Labs n’aboutit à pas grand chose d’autre qu’au retour d’un vilain rencontré au tout début de la série, et la deuxième rencontre entre Catwoman et Hush n’a pas vraiment de sens, hormis de permettre à Pfeifer de finir, comme le mois dernier, sur un cliffhanger. Décevant pour l’instant, même si Pete Woods est irréprochable. Et mention spéciale à la cover d’Adam Hugues, élue ‘Boobs of the Week’ à l’unanimité des votants. The Flash #224 (DC, 2.50$) Rogue War, chapter 5 Par Geoff Johns, Howard Porter & Livesay. Avant-dernier chapitre de cet arc, marqué par le retour d’un vieil ennemi disparu, se concluant sur celui d’un personnage encore plus disparu. Visiblement, Geoff Johns a prévu de quitter la série sur un gros coup, cet épisode laisse entrevoir plusieurs conclusions possibles. En attendant, le scénariste fait ici monter la tension de bien belle façon, et oui, là, je suis assez impatient de voir comment tout cela finit. En souhaitant qu'à la différence d'autres storylines en cours ailleurs, Johns n'opte pas pour la conclusion la plus sombre.  JLA : Classified #10 (DC, 2.99$) New Maps of Hell, part 1 Par Warren Ellis & Butch Guice. Après les Super-Buddies, retour aux choses sérieuses. Ellis et Guice arrivent pour un arc en six parties. Ce premier épisode relate des évènements à priori sans aucun rapport entre eux : Superman et sa femme enquêtent sur une série de suicides chez LexCorp ; Batman sur le meurtre du vice-président d’une fabrique d’armes ; et sur Paradise Islands, Wonder Woman est témoin d’un événement tragique. Difficile de se faire une opinion à la lecture de cet épisode seul. Mais en attendant d’en savoir plus, on appréciera déjà les dialogues de Warren Ellis, la caractérisation des personnages (le duo Lois & Clark fonctionne bien, Batman dans sa cave est impressionnant) et les planches superbes du trop rare Butch Guice. C’est assez pour donner envie de poursuivre l’aventure.  JLA/Cyberforce (DC/Top Cow, 5.99$) Par Joe Kelly, Doug Mahnke & Norm Rapmund. Qu’attendre d’un cross inter-compagnies ? En général pas grand chose, en fonction des auteurs impliqués on pourra au mieux espérer une lecture distrayante. C’est à moitié le cas ici. Gag : l’intrigue de ce récit fait suite à une histoire de Cyberforce parue dans le Image Anniversary, vous savez, ce gros hard-cover que l’éditeur nous promet depuis deux ans maintenant et qui n’a toujours pas vu le jour. C’est malin. Kelly nous fournit néanmoins un résumé des évènements qui s’y déroulent, à savoir la résurrection des membres de Cyberforce, et l’un d’entre eux qui passe du côté obscur. Cette histoire met donc l’équipe aux prises avec leur ancien compagnon d’armes, et fait intervenir la JLA histoire de rendre le tout encore plus spectaculaire. Une grosse moitié de ce one-shot est ennuyeuse au possible. Les héros y mandalent à longueur de pages des zombies dotés d’implants disgracieux un peu partout sur le corps, et tentent d’amadouer leur ex-collègue. Bizarrement, c’est lorsque les deux équipes vont s’affronter (passage obligé de ce genre de crossover) que les choses deviennent plus réussies. Les personnages prennent enfin davantage de consistance, et la plupart des combats mis en scène (Batman vs. Cyblade, Superman vs.Stryker, Wonder Woman vs. Ballistic) donnent lieu à des échanges assez savoureux entre les différents protagonistes. Et on a droit sur la fin à un très beau moment centré sur le Martian Manhunter et Velocity, scène émouvante et bienvenue après toutes ces bastons. Finalement, la grosse déception de ce one-shot, c’est le travail de Doug Mahnke, méconnaissable. L’encrage de Norm Rapmund gomme tout ce qui fait la spécificité du trait de ce dessinateur, et le résultat final est impersonnel au possible. Un gâchis impardonnable. Legion of Super-Heroes #8 (DC, 2.99$) Par Mark Waid, Kevin Sharpe & Prentis Rollins. Où les tensions accumulées au sein du groupe au fil des mois, et en particulier entre Cosmic Boy et Brainiac 5, éclatent au grand jour. Mark Waid orchestre à merveille l’affrontement à distance entre les deux personnages, et dramatise à souhait les conséquences de leur lutte sur le reste du groupe. Tout cela se lit avec un plaisir constant, de la scène d’introduction mettant en scène des négriers de l’espace jusqu’au cliffhanger final. C’est un mois off pour Barry Kitson, remplacé par un Kevin Sharpe plutôt compétent. On reste en tous cas dans un style graphique similaire.  Silent Dragon #1 (DC/Wildstorm, 2.99$) Par Andy Diggle, Leinil Francis Yu & Gerry Alanguilan. Nouvelle mini-série, située dans un Japon futuriste. Après un prologue situé en 2063, le récit principal est un flashback se déroulant un an plus tôt et servant à présenter le personnage principal de la série, Renjiro, le lieutenant de l’un des principaux chefs de gang japonais. Rien que de très classique, une histoire d’honneur et de cœur qui tourne mal, utilisant l’imagerie japonaise traditionnelle. Heureusement, tout cela est mis en images par Leinil Francis Yu qui signe une nouvelle fois de bien belles choses. Ca n’a pas la beauté de Superman : Birthright, mais c’est tout de même très réussi, la première partie en particulier. Le contexte s-f semble l’avoir davantage inspiré, le résultat vaut le coup d’œil. Wonder Woman #219 (DC, 2.50$) Sacrifice, part 4 Par Greg Rucka, Rags Morales, David Lopez, Tom Derenick, Georges Jeanty, Karl Kerschl, Mark Propst, Bit, Dexter Vines, Bob Petrecca & Nelson. Conclusion du crossover Sacrifice, et les choses ne seront plus jamais comme avant, blablabla tout ça. Infinity Crisis approchant, les situations deviennent de plus en plus extrêmes, les options prises par nos héros de plus en plus radicales, et l’accumulation de plus en plus pénible. Surtout que, à moins d’une explication ultérieure, la mort sur laquelle se conclut cet épisode apparaît non seulement inutile mais surtout totalement absurde. On aurait pu se consoler en appréciant le duel Wonder Woman/Superman, très spectaculaire, mais le changement de dessinateur d’une page à l’autre (ils ont dû s’y mettre à cinq, et autant d’encreurs, pour respecter les deadlines imposées par le crossover) gâche une bonne partie du plaisir qu’on aurait pu en retirer. Pas glop.  The Omac Project #4 (DC, 2.50$) The King is dead… Par Greg Rucka, Jesus Saiz, Cliff Richards & Bob Wiacek. Suite directe de l’épisode de Wonder Woman, de nouvelles tragédies en perspective, le sentiment de ‘too much’ se fait davantage palpable encore, là j’avoue : je sature. Je vais aller lire Hero Squared, ça devrait me détendre… 
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#2
30/07/2005, 20h40
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Merde, j'ai pas trouvé le Hero Squared ...
J'ai bien aimé le Catwoman, j'ai adoré le Silent Dragon de Yu, le Fantastic Four #529 est pas mal, Hellboy the Island part 2 est dispo, du très bon Mignola mais le lettrage est un peu zarb, je cale un peu avec les dessins de Jim Muniz sur Hulk Destruction et sur l'encrage très lourd de Kevin Conrad ... Comment vendre de l'Abomination en y mettant Hulk dans le titre !! Je suis tout de même curieux de voir Peter David écrire une histoire qui suit le run de Jones et ses répercussions ! Très belle cover de Trevor Hairsine !
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#3
30/07/2005, 22h25
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 Hero Squared #1 (Boom Studios, 3.99$) Getting to know you Par Keith Giffen, J.M. DeMatteis & Joe Abraham. Après le one-shot, voici la mini-série. Pour ceux qui l’ont raté, Hero Squared raconte les mésaventures de Milo et de son double venu d’un univers parallèle. Univers dans lequel il est un super-héros baptisé Captain Valor. Et univers détruit par sa fiancée, Stephie, devenue une super-vilaine très vilaine. La cohabitation entre les deux Milo se passe aussi mal que possible, l’un branleur, l’autre boy-scout. Et entre les deux, Stephie, en deux exemplaires également, l’une adorable, l’autre entourée de ses Malignites qu’elle prend un sadique plaisir à maltraiter, entre deux tentatives pour éliminer Captain Valor. Evidemment, lorsque deux personnages de la sorte débarquent dans un univers où les super-héros n’existent que dans les comics ou sur grand écran, personne ne prend la menace au sérieux. Giffen et DeMatteis tirent profit de la situation pour signer quelques scènes et dialogues savoureux. On retrouve tout du long les qualités habituelles du duo, les réparties qui font mouche, les situations absurdes, les seconds rôles mémorables. Contrairement à leur travail sur la JLA, ils ne peuvent pas s’appuyer ici sur le passé des personnages et de leurs relations, mais ils compensent plutôt bien. De son côté, Joe Abraham se débrouille fort bien, ce n’est évidemment pas Kevin Maguire, mais il travaille lui aussi les expressions de ses personnages, et le résultat est efficace. Par contre, comme dans le one-shot, certaines pages souffrent d’un défaut agaçant : on aperçoit par endroit sous les couleurs le crayonné initial. Qu’on lui achète une gomme !  Courtney Crumrin Tales #1 (Oni Press, 5.95$) A Portrait of the Warlock as a young Man. Par Ted Naifeh. Après trois mini-séries, Ted Naifeh a décidé de réaliser une série de one-shots consacrée à différents personnages secondaires faisant partie de l’entourage de Courtney Crumrin. A commencer par son oncle, Aloysius. L’action se situe au début du XXème siècle et est racontée du point de vue d'Alice Crisp, la fille d’un avoué dans le cabinet duquel Aloysius Crumrin vient juste d’être embauché. Outre les affaires légales dont il s’occupe, Horace Crisp est également le président d’un club anti-magie, menant à l’occasion des opérations contre des sorciers. D’abord attirée par Aloysius, Alice va le voir d’un autre œil lorsqu’un soir, pour lui sauver la vie, il va user de magie. La première partie de ce récit est agréable mais il lui manque l’ambiance habituelle des œuvres précédentes. La suite est beaucoup plus amusante : Aloysius se voit confier une mission, en compagnie d’un aventurier nommé Godfrey ‘Goose’ Daniels : pénétrer dans le manoir d’un puissant sorcier. Et pendant que Goose va employer la manière forte, de son côté Aloysius va se montrer un peu plus subtil… Le récit gagne alors en intérêt, en rythme et en drôlerie. Côté dessin, les planches de Ted Naifeh sont toujours aussi belles, son style toujours aussi particulier. Les fans ne seront pas déçus, les autres ont une nouvelle occasion de découvrir l’univers de la famille Crumrin. Dernière modification par Niglo ; 01/08/2005 à 17h35.
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#4
31/07/2005, 00h05
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Et personne n'a toujours pas parlé du Witchblade 87 avec Bachalo aux crayons ? Mais c'est une honte ! Bon je le ferais dès que je l'aurais lu alors
 Sinon toujours merci à Niglo pour les critiques . Je partage grosso modo tes avis , ça commence à faire beaucoup chez DC , la prochaine série à créer portera sur un cabinet de psychologue pour faire parler tout ces heros en peine. Bon la fin du Wonder woman est gratuite . Et pour flash par contre :
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent.
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#6
31/07/2005, 00h16
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Ha génial !!
Sinon j'ai feuilletté le Ultimates 7 (je le lirais demain) et ...arghhh pourquoi je l'ai feuilleté ?? 
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#8
31/07/2005, 00h24
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Voilà tu viens d'apprendre que la curiosité est un vilain défaut , tu peux librement te détester désormais
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#11
31/07/2005, 00h36
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#13
31/07/2005, 09h51
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#14
31/07/2005, 10h41
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 Giant-Size Spider-Woman #1 (Marvel, 4.99$) Choices Par Brian Michael Bendis, Rick Mays & Jason Martin. Dark Destiny (Marvel Spotlight #32) Par Archie Goodwin, Sal Buscema & Jim Mooney. A Future uncertain ! (Spider-Woman #1) Par Marv Wolfman, Carmine Infantino & Tony DeZuniga. Who am I ? (Spider-Woman #37) Par Chris Claremont, Steve Leialoha, Terry Austin, Bob Wiacek, Alan Weiss, Al Milgrom & Frank Springer. Criminal at large ! (Spider-Woman #38) Par Chris Claremont, Steve Leialoha, Bob Wiacek & Co. Nouveau Giant-Size, après le X-Men du mois dernier, consacrée à l’une des nouvelles recrues des Avengers. Le principe est le même que la fois précédente : un court récit inédit accompagné de rééditions. Choices se situe six mois avant les débuts de New Avengers, à une époque où Jessica Drew vivote plus ou moins bien de son métier de détective privée, et n’a pas encore retrouvé tous ses pouvoirs. Pas vraiment une histoire, plutôt l’introduction à un sub-plot qui devrait resurgir dans les pages de New Avengers dans les mois à venir. Comme toujours les dessins de Rick Mays sont plaisants, même s’il n’a pas fait d’efforts particuliers sur ces planches. Payer 4.99$ pour huit pages d’inédits est très certainement exagéré, heureusement les rééditions présentes dans ce volume mérite qu’on s’y intéresse. Et montrent assez bien l’évolution du personnage et de la série. La première apparition de la dame, signée Archie Goodwin, est intéressante car, outre une intrigue assez bien foutue, elle fait immédiatement de Spider-Woman un personnage tragique, marginal et sombre. Tellement sombre d’ailleurs que très vite les scénaristes qui suivront devront mettre un peu d’eau dans ses origines, de peur sans doute que les lecteurs ne puissent s’identifier à ce qu’il faut bien appeler un monstre. Spider-Woman #1 est tout à fait symptomatique du problème principal que connaîtra la série à ses débuts : que faire d’une super-héroïne costumée qui n’a aucune envie de jouer à la super-héroïne costumée ? Dans un premier temps, pas grand chose. Par la suite Marv Wolfman va l’entraîner dans une histoire mystico-bizarre qui convenait plutôt bien au style d’Infantino, mais dans laquelle le personnage principal faisait tout de même souvent figure d’intrus. En tous cas, durant toute cette période, Spider-Woman évoluera en marge du reste du Marvel Universe, ce qui n’était sans doute pas la meilleure idée commercialement parlant. Les deux derniers épisodes présentés ici sont très différents. Claremont a repris le scénario en main, et même si Spider-Woman n’est pas allé s’installer à New York, elle va beaucoup plus souvent fréquenter ses collègues costumés. En l’occurrence les X-Men et quelques vieux ennemis à eux, Juggernaut et Black Tom Cassidy, ainsi que la petite Syrin (la fille de Banshee) dont c’est la première apparition. Le tout mis en images par Steve Leialoha, graphiquement ma période préférée de la série. On conseillera donc à ceux qui auraient découvert le personnage dans New Avengers de se pencher sur son passé, ils devraient faire une rencontre intéressante. Pour les anciens, la lecture de ce volume devrait leur permettre de patienter un peu en attendant la sortie de l’Essential prévu. Black Panther #6 (Marvel Knights, 2.99$) Who is the Black Panther ? part 6 Par Reginald Hudlin, John Romita Jr. & Klaus Janson. Conclusion du premier arc de Reginald Hudlin, et mon avis est plus que mitigé. Rien à dire sur la prestation du duo Romita Jr./Janson, irréprochable. Côté scénario par contre… Hudlin a contre lui deux choses : tout d’abord de succéder à Christopher Priest, dont le run reste LA référence indéboulonnable. Sur tous les plans (traitement du personnage, intrigues, contexte géopolitique, etc.) Hudlin ne lui arrive pas à la cheville. Who is the Black Panther ? est une histoire sympathique, assez bourrine (de vilaines personnes s’attaquent au Wakanda : bagarre) mais avec de bons moments. Comparé à la plupart des arcs du volume précédent… L’autre problème, ce sont les libertés que s’autorise Hudlin avec la continuité. Et quand je parle de liberté… Il fait carrément table rase du passé de tous les personnages, ou presque. Sans que ça n’apporte quoi que ce soit à son histoire. Son Black Knight était grotesque, Batroc est présenté comme un personnage veule et ridicule, seul Klaw y gagne quelque peu en prestance, mais tout ça reste très léger. Donc voilà. Ca se lit bien dans l’ensemble, côté spectaculaire Romita Jr. fait ce qu’il faut, mais au final cette nouvelle version ne me convainc pas vraiment. Daredevil vs. Punisher #2 (Marvel Knights, 2.99$) The Big Squeeze Par David Lapham. Si David Lapham fait pour l’instant des merveilles sur Detective Comics, on ne peut hélas pas en dire autant de cette mini-série. Rien jusqu’à présent qui nous sorte de l’ordinaire. Une guerre des gangs, deux justiciers aux méthodes radicalement différentes et qui depuis Frank Miller ont eu plus d’une fois l’occasion de constater que leurs points de vue sont irréconciliables. Mais encore ? C’est hélas à peu près tout. Même niveau dessin, Lapham se montre bien moins inspiré que sur Stray Bullets. Et puis le noir et blanc lui va tellement mieux. Fantastic Four #529 (Marvel, 2.99$) Appointment overdue Par J. Michael Straczynski, Mike McKone & Andy Lanning. Ce premier arc signé Straczynski continue de me séduire. Le scénariste y développe une idée vraiment intéressante concernant l’origine des FF. Et son style colle à merveille à l’esprit de famille qui constitue l’une des composantes essentielles de la série. Il alterne avec un talent incontestable moments graves et scènes de franche comédie. Il manque peut-être pour l’instant le côté ‘Imaginautes’ mis en avant par Mark Waid dans son run, mais de ce côté là la suite de cet arc semble aller dans cette direction. Et côté dessins Mike McKone signe encore de bien belles choses. Hercules #5 (Marvel, 2.99$) The New Labors of Hercules, part 5 Par Frank Tieri, Mark Texeira & Jimmy Palmiotti. Conclusion de cette mini-série, malheureusement un peu ratée. Alors que jusqu’à présent Tieri se débrouillait plutôt bien dans le registre de la grosse farce, il aborde ici une partie bien plus sombre et tragique du passé de son héros, et ne parvient pas à faire naître la moindre émotion. Là où, dans le cadre burlesque de leur récent arc sur JLA : Classified, Giffen et DeMatteis parvenaient à émouvoir avec les retrouvailles de Fire et Ice, Tieri, dans un contexte similaire, se plante. Du coup, étant donné la gravité de la situation, les éléments comiques de cet épisode tombent eux aussi à plat. Reste que prise dans son ensemble, cette mini-série est une lecture tout à fait agréable, et puis Hercules dessiné par Texeira ça a quand même de la gueule. The Pulse #10 (Marvel, 2.99$) Par Brian Michael Bendis, Michael Lark & Stefano Guadiano. The Pulse à l’heure House of M, avec Kat Farrell dans le rôle principal. Elle est toujours journaliste au Daily Bugle, mais les conditions dans lesquelles elle doit travailler ne sont plus tout à fait les mêmes. La censure mutante est discrète mais réelle. Dans ce contexte, que faire des révélations que lui fait un type costumé qui prétend être mort et affirme que ce monde n’est qu’une chimère ? Hormis le point de vue extérieur sur les évènements en cours qu’offre le regard de Kat, cet épisode n’apporte pas grand chose et ne fait finalement que ressasser ce que l’on a déjà lu dans House of M, qui se répète déjà pas mal. Comme c’est Michael Lark qui prend en charge la partie graphique, on évitera de trop se plaindre, mais le scénario n’apporte rien de plus que ce que l’on sait déjà. Et après l’arc lié à la mini Secret War, The Pulse commence à prendre des airs de compendium des autres titres scénarisés par Bendis. Il serait temps que la série se remette à voler de ses propres ailes. Runaways #6 (Marvel, 2.99$) True Believers, part 6 Par Brian K. Vaughan, Adrian Alphona & Craig Yeung. Conclusion du premier arc de la série, où vous saurez tout sur les origines de Victor Mancha. Tant d’informations en une seule fois nuit un peu au rythme de l’épisode, et le combat final contre le ‘papa’ est expédié un peu vite, mais au final Vaughan retombe sur ses pattes de façon intéressante, bouclant son intrigue et lançant de nouvelles pistes pour la suite de la série. Un titre qui fait toujours plaisir à lire.
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#15
31/07/2005, 14h05
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bon sérieusement Flash continue de m'enchanter et Johns fait un boulot de fou : c'est super bien écrit, les Rogues ne font pas pitié et gagnent en valeur, c'est vraiment bien fait et super écrit.
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Mode linéaire
