Critiques de 2022

[ollieno]

Bon à mon tour de revenir sur ce ... Amazing Spider-machin 900 - 6

Un mauvais épisodes de Scoobidou ... voila l'effet de cet épisodes, un mauvais scoobidou ..

qui se veux un hommage au premier Annual du tisseur, à un épisode oublié de tout le monde (le 8) ...

et entièrement déconnecté de la story-arc actuelle .. un épisode prévu pour sortir dans les librairie ou Wall-mart, vendre auprès des gamins qui ne connaissent SM que via les dessins animés et les films, et qui n'attendent pas grand chose d'autre qu'une histoire drôle et auto centrée .

enfin ca n'est pas un 900 me épisode de qualité , très très loin de la .

Je me rattrape en me disant que la couv (que j'ai choisi) de Bagley n'est pas mauvaise
(la tedesco est très bien aussi )

[EsseJi]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	La culture du vide... 10 pages de bagarre sans raison et sans explication (on ne sait pas qui c'est, on ne sait pas ce qu'il veut, il se tire comme ça) pour débuter puis 10 pages de palabres entre Jen et Jack qui ne font guère avancer leur relation et rideau. Le néant, quoi... Même Lucas Maresca se fait chier à dessiner ce remplissage de Rainbow Rowell qui peine à faire décoller la série après 2 premiers numéros qui annonçaient autre chose. Pas d'humour, pas de tension, pas d'environnement développé, rien à sauver... Ca sent l'accident industriel qui risque de s'arrêter assez vite (pour Marvel? pour moi?) malgré une série TV qui démarre la semaine prochaine...

Pas mieux...

J'ai écrit ça dans la preview:

	Citation:			Posté par EsseJi
	Franchement, si après la "bagarre" Jen passe à son bureau, pour ensuite aller rejoindre Jack en s'asseyant à ses côtés en se draguant comme des collégiens je vais péter un cable.

Et je ne me suis pas trompé de beaucoup, elle n'est pas retournée à son bureau entre les deux scènes du single. Donc je pète mon cable...

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Et donc alors, tu vas te lancer dans Kaya suite au prélude?

Non. ^^

[Enzo]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Sinon, tu confirmes tout ce que je pense d'Avengers... Il faut vraiment espérer que le crossover dès novembre soit la lumière au bout de cet interminable et soporifique tunnel.

https://jasonaaron.substack.com/p/a-...auto_share&s=w

	Citation:
	Aaron : "I’m pulling a whole bunch of threads into my FINAL AVENGERS epic, leaving no character or crazy idea unexploded."

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Punaise, l'anthologie Image continue d'être indigeste au possible (vais-je lâcher?)

Même avis. C'est même incompréhensible. Et puis surtout cela est annoncé comme un numéro anniversaire pour fêter les 30 ans et rien dans les récits proposés, assez quelconques d'ailleurs, ne rappelle IMAGE à l'arrivée (et surtout pas 30 ans d'Image).

Je sauve quoi en 4 numéros ? The Blizzard de Johns et Mutti. Kaya de Wes Craig et Shift de Higgins et Borges. Le Maria Lovet du #4 m'intrigue mais c'est trop peu pour me faire continuer.

[ArnaudXIII]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Même avis. C'est même incompréhensible. Et puis surtout cela est annoncé comme un numéro anniversaire pour fêter les 30 ans et rien dans les récits proposés, assez quelconques d'ailleurs, ne rappelle IMAGE à l'arrivée (et surtout pas 30 ans d'Image). Je sauve quoi en 4 numéros ? The Blizzard de Johns et Mutti. Kaya de Wes Craig et Shift de Higgins et Borges. Le Maria Lovet du #4 m'intrigue mais c'est trop peu pour me faire continuer.

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Punaise, l'anthologie Image continue d'être indigeste au possible (vais-je lâcher?) et, effectivement, Skybound X #25 est du même acabit. Heureusement, j'ai enchainé avec Do A Powerbomb de Daniel Warren Johnson qui est une pépite et vu le cliffhanger, je vais retourner zieuter le #1 pour voir comment j'ai pu passer à côté...

Tout pareil, Do a Powerbomb, c'est du tout bon alors que l'anthologie Image, il y a le moitié des trucs que je ne lis même plus. Ca ne parle absolument pas.

[scarletneedle]

Après avoir lu Seven Sons #2, je continue de ne pas comprendre comment ça peut passer sous le radar de groupes de chrétiens ou autres aux USA (car Rich Johnston sen serait emparé) tant je trouve que c'est assez osé...

[EsseJi]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Suicide Squad - Blaze #2: de la chair à canon, en veux tu en voilà! Le Black Label sert à produire des récits hors continuité, et c'est là sa grande force. Car dans un récit canon, on ne s'inquiète pas forcément pour nos héros, ils vont s'en sortir c'est évident. Ici Spurrier place le Suicide Squad au centre de son intrigue, et le reste des personnages DC n'ont qu'à bien se tenir. Destins funèbres en pagaille, c'est une guerre totale contre un ennemi dévastateur à laquelle on assiste, et la morale des héros ne suffit plus, c'est là que la technique Waller peut porter ses fruits. En parallèle, l'histoire nous parle d'un amour inaccessible, et "be careful what you wish for" comme disent nos amis anglophones, le bout du chemin n'est pas forcément une réussite en soit. Un beau petit bijou dans un bel écrin que le grand format de cette ligne. Plus qu'un volume et la conclusion risque d'être mortelle, c'est quasiment du suicide.

Je reprends la critique du #2 après la lecture du #3 juste pour compléter en disant qu'enfin j'ai lu du Suicide Squad comme je l'attendais depuis trop longtemps.

ici enfin on combat à mort, ce qui rend la menace plus crédible. C'est la grande force de ce récit dans la veine des Elseworlds, une histoire imaginaire hors de la continuité.... ou pas. La fin suggère que tout peut être encore à écrire si on accepte certains codes du comics de super-héros, en somme cette mini en 3 pourrait être le prélude à une Crisis, où des mondes vont mourir.

[mrcitrouille]

Bon ben The Closet est mon coup de coeur de l'année : une plongée statique (je te l'accorde Esseji mais je trouve que ça colle aux propos) dans le quotidien d'un homme (mais est ce un homme) dépassé : un père de merde, un ami de merde, un mari de merde. Hyper perturbant.


Et oui le cliffhanger de Do A PowerBomb 2, mais bordel comment c'est puissant

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Captain America : Sentinel of Liberty #3 Je ne suis pas convaincu par le fond de l'intrigue, un énième complot sur les origines de Steve en lien avec les figures connues de son passé... mais j'aime bien la manière de la raconter. Jackson Lanzing & Colin Kelly gèrent bien leur récit, avec une opposition Peggy Carter / Bucky d'un côté, et Steve qui découvre des éléments sur son bouclier et affronte un ennemi très résistant en parallèle. Il y a un gros rythme, ça va vite, ça tape bien, il y a une belle ambiance. Dommage que cette histoire de complot me passe un peu au-dessus, aussi parce que je "débarque" dans le monde de Cap', en ne sachant pas comment Peggy est encore là, par exemple. Mais bon, ça se lit bien, c'est entraînant et Carmen Carnero propose des planches qui me plaisent beaucoup, avec une très belle atmosphère. Je ne suis pas pris par le fond de la saga, mais la manière de l'amener est tellement sympathique que je reste satisfait.

j aime bien
Le bemol est que auteurs et artistes ont une marge de progression, que ca va tres vite…(en 3 numeros on en sait beaucoup) et que ca ressemble un peu a la cour des hibous mixé a dr hurt
Et voir comment ptoticyde et isaiha pourraient rentrer dans le mix… vu qu on voit protocyde en fond dans le 1…

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Bon ben The Closet est mon coup de coeur de l'année : une plongée statique (je te l'accorde Esseji mais je trouve que ça colle aux propos) dans le quotidien d'un homme (mais est ce un homme) dépassé : un père de merde, un ami de merde, un mari de merde. Hyper perturbant.

Ah. Perso c'est le total inverse : c'est peut être ma lecture la moins bonne de l'année, en tout cas pour ce qui était de mon attente.
J'ai trouvé le récit ennuyant au possible, sans intérêt, sans réelles idées nouvelles, bref une lecture insipide.
Le père est juste antipathique et totalement à la masse. Et on passe surtout les 3/4 du récit sur sa relation de couple qui bat de l'aile, avec aucune surprise jusqu'au bout, c'est du déjà lu 1000 fois.
Et c'est surtout un "osef" complet, les dialogues sont longs, poussifs, clichés...

Reste ce qui aurait du être l'intrigue principale, à savoir ce fameux placard et le gamin... Et ça se termine total en queue de poisson. (sauf si erreur de ma part, c'était juste en 3 ?)

Franchement, une perte de temps. Ca serait passé à la limite dans l'anthologie horrifique que propose Tynion, mais là, sur 3 numéros, ça n'a pas avancé, pire, ça a limite reculé niveau tension après le premier numéro. Tout va dans une direction prévisible et s'arrête net, sans conclure. J'ai l'impression d'avoir vu la moitié d'un film et m'être arrêté en plein milieu.

Arrivé au troisième, j'en étais même à me faire mes propres films, histoire de mettre de l'épaisseur dans ce truc, avec la scène du mec qui débarque de nul part sur la voiture et tape la discute (et là encore, je me disait "accouche bordel ! c'est looonngg"), en me disant que peut être c'était le monstre du placard que le père perçoit autrement... Mais non. C'était juste un mec. Tout aussi antipathique que le perso principal, qui lui fait même un reproche alors que, pour le coup, on ne lui avait rien demandé et le père est bien sympa de ne pas l'avoir envoyé chier dès le début.

En gros, je déconseille fortement. Une grosse déception.

[Ben Wawe]

Nightwing #95
Ca s'accélère, très fort.
Tom Taylor enchaîne sur les événements récents : la demi-soeur cachée de Dick, Maire de Blüdhaven, est découverte par Blockbuster, qui comprend qu'elle collabore avec Nightwing. Ce dernier vient la sauver, mais Blockbuster les confronte... puis est repoussé par la voiture, conduite par la garde du corps de la Maire. Nightwing convainc Maggie Sawyer, nouvelle commissaire, de participer à un grand plan, alors que son prédécesseur est tué dans sa salle d'interrogatoire. Dick et Babs lancent plusieurs alliés contre quatre sales coups préparés par Blockbuster et Maroni, et tout se passe bien. Mais Blockbuster attaque Haven, Dick y fonce et est tabassé par Blockbuster, qui

fait tomber son masque, et découvre son identité.

C'est intense et dynamique, mais la façon dont le cliffhanger arrive est un peu "facile". Attention, Tom Taylor gère bien sa saga, et surtout ses personnages. Voir tous les alliés de Dick l'aider, c'est cool et réjouissant. Tout comme la réapparition de Batwoman, qui vient aider Nightwing à convaincre Maggie d'aider (et le scénariste glisse un beau tacle à DC, pour le non-mariage entre elles).
Mais... bon, la manière d'amener la révélation finale est un peu maladroite, car le tabassage est rapide et facile. Dommage, d'autant que Bruno Redondo est encore très, très bon et livre des planches superbes.

La série continue de me convaincre, par sa bonhomie malgré les événements dramatiques et, ici, une petite maladresse.

The Flash #785
Efficace et réjouissant.
Jeremy Adams achève la saga tie-in à Dark Crisis en finalisant les trois petits récits où la Flash Family trouve Barry Allen. Jesse Quick et Max Mercury aident un Barry Mad Max à ramener la Magie sur son monde sauvage. Irey et Jai comprennent que Night Flash est "bon", dans un monde bien rude, après avoir été piégés par un gamin qui se révèle plus vicieux que cela, et sont aidés par un Jay Garrick épique. Enfin, Wallace se perd dans l'illusion, alors qu'un Barry perdu aussi s'en prend à Wally ; mais Linda impose à Mr Terrific de l'envoyer aider, et elle ramène Barry à ses pensées. Barry s'en va libérer la Justice League, dont les membres ne sont pas morts mais piégés dans des mondes de Pariah ; alors que Wally retourne protéger la Terre, avec la Famille.
Ca se lit bien. Jeremy Adams retombe habilement sur ses pieds, en finissant ses petites sagas. Toutes n'étaient pas passionnantes, mais revoir toute la Flash Family est agréable, et le segment Night Flash est sympathique dans son approche. Bon, les révélations sur les mondes de Pariah sont désormais des évidences, mais il est bien que ça soit acté quelque part.
Un tie-in efficace, avec une approche réjouissante. Amancay Nahuelpan livre des planches plus réussies que précédemment, même s'il semble parfois correspondre plus à Fernando Pasarin.

Un tie-in qui se reprend bien, et s'inscrit bien dans toute l'approche du titre.

Dark Crisis : Young Justice #3
Dieu que c'est poussif.
Meghan Fitzmartin acte que le trio original de Young Justice est perdu dans un des mondes de Pariah (il n'est pas nommé, mais c'est évident). Ils refusent cependant de se glisser dans cette illusion, malgré les pressions d'une entité incarnée en cette Cassie du passé, qui tente de les provoquer puis de les charmer. En vain. Tout cela finit sur un cliffhanger où le trio est attaqué par plusieurs illusions.
C'est poussif, oui. Meghan Fitzmartin analyse tour à tour Impulse, Robin et Superboy... et bon, elle a bien fait ses devoirs ; mais c'est bien lourd, lourdingue. Ca se lit, mais c'est très maladroit, et les ficelles sont visibles de loin.
Ce n'est en outre pas joli, car Laura Braga propose des planches lisibles, mais avec des personnages qui ne sont pas beaux, et une narration faible.

Un tie-in bien poussif et lourd.

Aquaman & The Flash : Voidsong #3
Beau final.
Colin Kelly & Jackson Lanzing retombent très habilement sur leurs pattes, avec une belle conclusion. Flash et Aquaman affrontent l'envahisseur extraterrestre, Barry se "perd" dans une illusion où il est confronté à ses failles comme mari, alors qu'Arthur affronte brutalement l'ennemi. Ils finissent par se réunir, par vaincre, par être sauvés dans l'Espace par Superman... et les deux auteurs livrent même deux petits épilogues bienvenus, pour solidifier leur amitié.
C'est très bien, oui. La mini-série est efficace et prenante, mais cette dernière partie est particulièrement réussie. C'est épique, intense, et ça se finit avec de beaux sourires et de très beaux moments de caractérisation. Les deux scénaristes rendent crédibles cette amitié surprenante entre Barry et Arthur, et c'est très cool.
D'autant que Vasco Georgiev propose de bonnes planches, grandiloquentes et réussies aussi. Une très belle prestation graphique, aussi.

Une mini-série surprenante mais très efficace, et réjouissante. Une belle surprise !

[Ben Wawe]

A.X.E. : Death to the Mutants #1
Un tie-in qui s'intègre très bien à la saga principale, en explicitant un peu des dessous quand même importants.
Ici, Kieron Gillen (qui semble scénariser tous les numéros principaux, ce qui est quand même épatant) montre, en gros, comment "nos" Eternels (les plus connus / sympathiques, qui rejettent désormais le système des Eternels) aident les Mutants de Krakoa à repousser les giga-monstres Eternels lancés sur l'île par Druig. D'abord, ils passent chez les Déviants récupérer des données pour leur création d'un nouveau Céleste ; ensuite, ils vont dans la cité éternelle, uniquement accessible par des Eternels, par un blocage. Ils coupent ainsi ces boucliers, mutilent les Eternels lancés dans la bataille mentale contre les Mutants télépathes (car, s'ils tuaient les Eternels engagés, des Humains mourraient pour les ramener). Et, ainsi, les Mutants peuvent venir couper l'alimentation des giga-monstres, avec le numéro qui s'achève comme le #2.
C'est efficace. Ca fait un peu "making-of" du #2, mais c'est très lisible et agréable. Kieron Gillen s'attache surtout à caractériser comment Druig perd un peu pied, et c'est bien fichu et prenant. Guiu Vilanova propose des planches solides, pas "jolies" mais très efficaces.
Rien de mauvais ici, un bon élément de complément.

Pas "indispensable" pour suivre, mais agréable et intéressant pour ceux bien embarqués dans la saga. J'en fais partie, je suis content !

X-Men #13
Je reviens ici dans le cadre du crossover A.X.E., et parce que Gerry Duggan m'a beaucoup plu sur le dernier Hellfire Gala. Et c'est un bon tie-in, ici.
Ca se lit particulièrement bien en complément avec le one-shot Death to the Mutants, car on a ici le point de vue des Krakoans ; des X-Men. Jean et Cyclope gèrent la défense, et envoient les autres (nouveaux) membres des X-Men dans la cité éternelle. Ca râle un peu, ça se marche un peu sur les pieds, mais Magik gère bien et ils tapent de tous les côtés. Ils coupent ainsi les "moteurs" des giga-monstres, et font souffler un peu Krakoa.
C'est sympathique et efficace. J'apprécie particulièrement cette cohérence avec les autres épisodes d'A.X.E., mais aussi les prémisses des interactions de ces X-Men, qui s'entendent "peu" et vont se tirer dans les pattes. Ca peut être cool, et ça se découvre avec intérêt.
CF Villa livre des planches solides, mais qui ne brillent pas. Ca se lit, ça se parcourt, mais je ne suis pas épaté. Un ouvrage correct, pro' ; c'est déjà ça.

Un bon tie-in, et un bon début pour ces nouveaux X-Men.

Strange #5
Un bon numéro, qui ouvre intelligemment sur une suite qui s'annonce classique mais efficace.
Ici, Jed McKay achève sa première saga, sans tout finir mais en posant bien les bases. Umar s'en va après un entretien tendu avec sa fille, Clea, alors que celle-ci échange avec le Harvestman, qui explique les choses. Les super-héros / super-vilains ressuscités sont animés par des âmes qui s'échappent du Royaume de la Mort, car ce dernier est fébrile ; mais ils n'ont plus de personnalité, de "soi", et s'amassent ainsi dans les corps des surhumains, pour s'échapper. Le Harvestman refuse d'aider Clea à ramener Stephen, car le Sorcier Suprême est "différent". Clea demande de l'aide et a un team-up efficace avec Moon Knight, dont la série est aussi écrite par Jed McKay. Et si MK explique que le Harvestman doit être envoyé par un Dieu, cela est confirmé car le Harvestman est révélé être

Stephen lui-même, qui semble avoir fait un Pacte avec la Mort, dans un espoir de retour mais aussi d'équilibre.

C'est efficace et agréable. Jed McKay tient bien Clea et son univers, et le team-up avec MK est cool et bien vu. Le twist final est finalement prévisible, si on y réfléchit, mais ça fonctionne vraiment bien, et ça donne envie de lire la suite. Le ton général est cool, et le graphisme de Marcelo Ferreira demeure efficace, avec une atmosphère un peu travaillée qui passe bien.

Je reste enthousiaste et bien pris, cool !

Captain Marvel #40
Couverture clairement mensongère, car l'on a ici rien sur la nouvelle Binaire, et tout sur les Travaux de Carol, face aux Juges Magiques.
En effet, les Juges Magiques s'inquiètent que Carol soit si puissante, et agisse comme elle le veut. Sur impulsion d'une Enchanteresse enragée, parce que Carol a anéanti son fils venu du futur (conçu avec Namor), Carol vit des épreuves sans pouvoir, où sans le savoir elle doit trouver des solutions non-violentes (pour une fois). L'Enchanteresse et Wanda interviennent contre et pour elle. Carol trouve finalement comment faire, mais Amora attaque dans la Réalité... et les dragons suivent, aussi.
C'est bien fait. Kelly Thompson fait un bon pas de côté pour "juger" sa Carol, définitivement surpuissante et à qui rien ne résiste. C'est pertinent, car cela rejoint aussi les critiques régulières de fans et lecteurs sur la super-puissance de Captain Marvel. Et bon, c'est bien fichu, bien caractérisé, avec cette idée de Juges Magiques qui a du sens.
Juan Frigeri et Alvaro Lopez gèrent un graphisme travaillé, léché et bien réalisé. C'est joli, et bien adapté.

Une bonne analyse méta de la série et du perso'. Surprenant mais cool !

Savage Avengers #4
Il faut admettre que ça se lit sans déplaisir, mais sans passion.
David Pepose poursuit son récit sur deux fronts. D'une part, il révèle qui est ce Deathlok venu stopper Conan et ses errances temporelles : c'est un Miles Morales d'un futur terrifiant, et impacté par les manipulations du flux temporel, où il finit par périr face à une Vague d'Annihilation. De l'autre, on voit Thulsa Doom essayer de sacrifier Conan pour ramener Seth, et les Savage Avengers qui veulent empêcher ça, notamment avec une armée de zombies cymmériens (cool). Mais

Thulsa Doom égorge Conan, et Seth arrive !

C'est con, mais cool. David Pepose essaye de faire avancer ses personnages, notamment avec un triangle amoureux Anti-Venom / Epée / Cape, mais c'est maladroit. Non, son "truc", c'est le bourrinage et l'action brutale, et ça fonctionne un peu, quand même. Elektra qui, avec les méthodes de la Main, ramènent en zombies des cymmériens décédés, c'est con mais rigolo ; comme Weapon H qui "switche" selon les "canaux Gamma", avec ici un moment où il prend les pouvoirs et l'apparence du Leader. Même le final est surprenant, et donne envie de lire la suite.
Graphiquement, Carlos Magno assure, même si encore une fois il est bien moins inspiré que sur d'autres projets.
Au niveau de Dane Whitman, le perso' n'est pas mis en avant mais fonctionne : c'est lui qui a l'idée de ramener les Cymmériens, et il intervient solidement. Allez, il est au moins respecté, c'est déjà ça.

Un titre con, pas forcément bon, mais régressif dans le bon terme.

Avengers 1.000.000 BC #1
Ah, Jason Aaron, foutu arnaqueur !
En refermant cet épisode, je ne peux m'empêcher d'avoir le sourire du type qui s'est fait avoir, mais n'en veut pas trop au responsable. Mais bon, quand même, c'est une arnaque.
Jason Aaron nous vend ses Avengers de la Préhistoire depuis le début de son run, donc, avec un subplot sur le fait que la Phénix (évidemment) rousse de la Préhistoire serait la mère de Thor. Alors que l'Histoire officielle nous dit que c'est Gaïa, et Frigga a élevé Thor. Qu'en est-il, donc ?
Et bien... et bien

oui et non, en fait.

On voit en effet que, après une union fugace, la Phénix ne veut plus être avec Odin. Mais ce dernier organise un mariage surprise, qu'elle refuse... et Odin se vexe, et ne protège plus la Terre. Les Avengers se séparent pendant longtemps, et la Phénix s'inquiète. Elle sent qu'elle ne durera pas éternellement avec le Phénix, et "aime" tellement la Terre qu'elle veut qu'elle soit protégée. La Phénix va ainsi voir Gaïa et

la convainc de donner une chance à Odin, qui la drague lourdement. Au point que Gaïa dit que, s'il y a un enfant qui naît de cela, la Phénix sera "aussi" un peu sa mère.

Et effectivement, Thor naît, de Gaïa et Thor. Les Avengers se réunissent à la naissance, mais Laufey attaque (car les Avengers ont stoppé son union avec une Reine de la Zone Négative) et parvient à frapper Thor, bébé. Thor est gelé mais la Phénix

l'emmène pour lui donner sa chaleur cosmique. Elle le réanime, donc, et lui "donne" ainsi cet élan, cette flamme cosmique.

Elle est ainsi sa mère, en ce sens, et professe son amour à la Terre, en se sentant se fatiguer.
Bon, que dire ? Jason Aaron nous a clairement arnaqués avec ce subplot sur le lien Thor / Phénix, mais... mais il faut quand même admettre qu'il retombe habilement sur ses pieds. C'est ridicule, mais solide. C'est con, mais cohérent. C'est inutile, mais efficace. D'autant que le récit est plutôt bon, réussi, avec une Phénix bien écrite, touchante et très humaine.
Kev Walker illustre ça joliment, efficacement, avec une atmosphère de fin du monde bien rendue.

Un one-shot qui ne me convainc pas sur l'intérêt des Avengers de la Préhistoire, et qui m'a bien eu sur le lien Thor / Phénix. Mais... ah. L'arnaque est tellement belle, que j'en sors avec le sourire.
Mais bon, ça reste une arnaque !

The Last Shadowhawk #1
Quel étrange one-shot.
Je me suis lancé car j'avais croisé Shadowhawk dans quelques anciens numéros d'Image, et j'avais toujours trouvé le design "cool", mais mystérieux. Je pensais que cet épisode préparait une relance, par Brian Haberlin et surtout Philip Tan, qui écrit et dessine l'ensemble.
Mais... non !
Il y a ici une succession de double-pages, où un Shadowhawk usé, fatigué se prend une branlée monstre par un surhumain, fils d'un ancien ennemi qu'il avait mutilé. Ce Shadowhawk est l'équivalent du Batman de Zack Snyder : un vieux justicier, ultra-violent, fatigué, vindicatif ; mais désormais dépassé. Et ce Shadowhawk arrive aux portes de la Mort, au point que le Panthéon égyptien, qui a créé la dynastie des Shadowhawks, veut le ramener et / ou le remplacer. Mais ce Shadowhawk

refuse, et le Panthéon accepte. Shadowhawk meurt, et il n'aura pas de remplaçant !

Quel numéro bizarre, oui. Je ne sais pas d'où il sort, car Philip Tan n'est pas (à mon sens) lié à Shadowhawk. L'auteur arrive ainsi sur une franchise "morte", dont il confirme le décès avec une approche extrême, littérale, brutale et désespérée. Je ressors de cet épisode surpris, troublé aussi, avec ce nihilisme absolu et définitif.
Scénaristiquement, c'est brutal, extrême mais limité, car très basique et bourrin. Graphiquement, c'est du Philip Tan, c'est sombre, lourd, gras, pas "bon" mais pas "mauvais". Ca correspond bien à l'ambiance, et à ce désespoir total.

Quel machin étrange. Je me demande bien d'où ça sort.

[ollieno]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	The Last Shadowhawk #1 Quel étrange one-shot. Je me suis lancé car j'avais croisé Shadowhawk dans quelques anciens numéros d'Image, et j'avais toujours trouvé le design "cool", mais mystérieux. Je pensais que cet épisode préparait une relance, par Brian Haberlin et surtout Philip Tan, qui écrit et dessine l'ensemble. Mais... non ! Il y a ici une succession de double-pages, où un Shadowhawk usé, fatigué se prend une branlée monstre par un surhumain, fils d'un ancien ennemi qu'il avait mutilé. Ce Shadowhawk est l'équivalent du Batman de Zack Snyder : un vieux justicier, ultra-violent, fatigué, vindicatif ; mais désormais dépassé. Et ce Shadowhawk arrive aux portes de la Mort, au point que le Panthéon égyptien, qui a créé la dynastie des Shadowhawks, veut le ramener et / ou le remplacer. Mais ce Shadowhawk refuse, et le Panthéon accepte. Shadowhawk meurt, et il n'aura pas de remplaçant ! Quel numéro bizarre, oui. Je ne sais pas d'où il sort, car Philip Tan n'est pas (à mon sens) lié à Shadowhawk. L'auteur arrive ainsi sur une franchise "morte", dont il confirme le décès avec une approche extrême, littérale, brutale et désespérée. Je ressors de cet épisode surpris, troublé aussi, avec ce nihilisme absolu et définitif. Scénaristiquement, c'est brutal, extrême mais limité, car très basique et bourrin. Graphiquement, c'est du Philip Tan, c'est sombre, lourd, gras, pas "bon" mais pas "mauvais". Ca correspond bien à l'ambiance, et à ce désespoir total. Quel machin étrange. Je me demande bien d'où ça sort.

Ha.. si tu n'as pas lu Shadowhawk, ca doit en effet assez surprendre...

Shadowhawk est mort .

pour développer un peu, le premier Shadowhawk (Paul Johnstone) du comics meurt (à la fin de la premiere serie ? ou au début de la seconde .. )
(le souci est que Shadowhawk a été construit comme une série de mini séries qu i se suivent ,mais elles ont été renuméroté en série..)

En mourant il va rejoindre l'âme des Shadowhawk précédents et se racheter (il était assez expéditifs dans ces façon de rendre justice.. en estropiant ces adversaires)

Vient le gamin (Eddie Collins) qui va devenir le nouveau shadowhawk dans la série de 2004 (Keplinger, Wherle, Rodriguez) qui va être l'opposé du "premier" Shadowhawk , même si il le conseil dans ses pensées .

La série se finit mal car la nemesis de Paul s'en prends à Eddie, et va presque Tuer Eddie, qui sera sauver par Paul qui prends possession de son corps.

Eddie raccroche le costume, mais Paul (de mémoire les autres Shadowhawk le renvoient sur terre car il s'est racheté) revient sur terre et reprends son costume (Wickline et Tone Rodriguez) -- mais il n'est pas très stable mentallement.. mort , ressuscité, et il n'approche pas de ses amis pour ne pas les perturbé, donc il se perturbe lui

Shadowhawk n'est pas une série gentillette Image ^^ Paul Johnston est plus proche de Vigilante - Adrian Chase - que de Batman -- le dessin de Valentino a souvent classé la série dans les trucs ado, mais c'est très mur coté scenar.


Donc ce que tu raconte du special colle avec l'histoire du perso.. mais je ne lirais que dans 15 jours (ou un truc du genre)

[Ben Wawe]

Merci du résumé !
Ca correspond à ce que j'avais lu sur Wikipedia, en effet. Mais je trouve que, pour un personnage qui n'a plus de titre depuis plusieurs années, un tel one-shot surprend grandement.
C'est vraiment nihiliste, et définitif. Je me demande le sens, du coup.