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Dans The Toys That Made Us saison 2, on apprend que
- Star Trek n'a pas été gâté en jouets fidèles aux séries ou aux films - les jouets Transformers ont des origines américano-japonaises - Lego a été au bord de la faillite - Hello Kitty s'appelle Kitty White et n'est pas un animal de compagnie. Il y a une courte série animée sur Aggretsuko, un autre personnage Sanrio (Hello kitty), où l'on suit la vie non rêvée d'une employée sérieuse japonaise qui est mal considérée par son patron et certains de ses collègues. Pour se déstresser, elle se lâche en karaoké en mode metal. Je pensais qu'avec un graphisme si kawaii, ce serait plutôt destiné aux enfants mais c'est tous publics. C'est assez caricatural mais ne s'étend pas en longueur. |
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Le Château de Cagliostro, le premier film de Hayao Miyazaki avec les personnages de Lupin III, est toujours aussi magique.
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Produite par la BBC America et diffusée par Netflix, Killing Eve est devenue un vrai phénomène en ayant d'abord le statut de "sleeper" (terme utilisé pour désigner un film ou une série dont le succès a surpris tout le monde par son ampleur). Pourtant, ces huit premiers épisodes auraient dû mettre la puce à l'oreille des spécialistes car ils étaient adaptés des romans Villanelle de Luke Jennings (carton en librairie) par Phoebe Waller-Bridge (la scénariste et comédienne de Crashing et Fleabag). Mais c'est sans doute son aspect inclassable qui a déjoué les pronostics, car derrière cette histoire d'espionnage se cache un joli lot de messages inspirés par l'époque...
Les mouvements contestataires féministes frappés du hashtag #MeToo n'ont pas seulement libéré la parole des victimes de prédateurs sexuels dans le monde du cinéma, ils ont parfois dérapé en aboutissant à des espèces de tribunaux populaires où des têtes sont tombées sans autre forme de procès que des dénonciations non vérifiées. Plus vertueusement, cela a surtout permis de faire prendre conscience aux décideurs et au grand public qu'il y avait des inégalités infondées au niveau salariale par exemple et que ce phénomène ne touchait pas que le milieu glamour des médias. Depuis l'affaire Weinstein qui a tout déclenché, la place des femmes dans l'industrie est donc devenue centrale et elle interroge peut-être plus pertinemment lorsque sont portés à notre connaissance des histoires plus ordinaires mais dont la banalisation dérange justement. Ainsi pour un acteur comme Benedict Cumberbatch (Sherlock, Dr. Strange) qui ne veut plus travailler sur un film ou une série télé en étant mieux payé que sa partenaire féminine, on apprend que Mark Wahlberg a touché une fortune pour retourner des scènes dans le dernier Ridley Scott (le bien nommé Tout l'argent du monde, ça ne s'invente pas) alors que Michelle Williams également rappelée a été payée des clopinettes. Mais il ne suffit pas d'acter une situation anormale pour qu'elle se corrige d'elle-même ni que les faits évoluent. Hollywood reste toujours réticent à croire que des femmes puissent diriger un studio, produire et/ou réaliser des films/séries, ou simplement être assez attractives pour assurer le succès d'un projet. Dans ce contexte, Killing Eve fera peut-être bouger les lignes plus que bien des discours symboliques. Si on s'en tient aux audiences, il est toujours rare qu'une série télé ne voit pas ses spectateurs présents au départ se réduire ensuite pour ne conserver qu'un noyau, plus ou moins gros, de fidèles passionnés. Or, dans le cas de cette production, la tendance s'est totalement inversée puisqu'en démarrant gentiment, plus les épisodes passaient, plus il y avait du monde pour les regarder ! On pourra arguer que la qualité de Killing Eve était presque garantie puisque la série est adaptée d'une collection de romans écrits par Luke Jennings, aux jolis scores en librairie. Et qu'en choisissant de les transposer pour le petit écran, Phoebe Waller-Bridge pouvait compter sur sa propre base de fans depuis qu'elle a brillé en vedette de Crashing et Fleabag, deux comédies irrésistibles diffusées en 2017. Sauf que le projet se distinguait totalement de ce que la scénariste-actrice avait fait et que le résultat a pris tout le monde par surprise. Mais c'est sans doute pour cela que cette série séduit tellement : elle est inclassable, à la fois glaçante et irrésistible, récit d'espionnage et portrait d'une tueuse, romance homosexuelle et traque criminelle, jeu du chat et de la souris et alternance de comédie noire et de polar implacable. N'espérez jamais savoir où vous conduira chaque prochain épisode de Killing Eve : tout est fait pour désarçonner le téléspectateur jusqu'à la dernière scène à la fois romantique, érotique et sanglante avec un cliffhanger qui vous frustrera tellement que vous n'aurez plus qu'à compter les mois en attendant la suite. Situé dans le milieu des barbouzes, avec en fond une conspiration ambitieuse, la série cultive une certaine austérité, une sorte de minimaliste avec de nombreux échanges en intérieurs, tout en voyageant beaucoup (de Berlin à Londres à Moscou en passant par la Toscane). C'est un jeu de dupes permanent, avec des surprises constantes, une charge érotique et morbide à la fois, deux fantastiques antagonistes rattrapées par le trouble qu'elles s'inspirent. Le tout est mené tambour battant, dans un format classique de 42 minutes par épisode pour une saison qui n'a pas un gramme de gras avec seulement huit chapitres. L'écriture est ciselée, avec des dialogues incisifs, des personnages affûtés, des situations imparables et étonnantes, que la réalisation cherche d'abord à valoriser sans y ajouter d'effets inutiles. Et puis le tout est porté par une distribution fabuleuse : dans des seconds rôles, Fiona Shaw, Kim Bodnia, David Haig, Sean Delaney, Olivia Ross, Kirby Howell-Baptiste, Owen McDonnell sont parfaits. Mais, évidemment, ce sont ses deux actrices principales qui dominent l'affaire : ceux qui ont au moins une fois eu la curiosité de regarder Grey's Anatomy connaissent déjà Sandra Oh et seront ravis de quasiment la redécouvrir aussi formidable en profileuse amoureuse d'une psychopathe, détective pugnace à la silhouette lasse. Les autres seront stupéfaits par la révélation du show, Jodie Comer, à qui on peut prédire, sans trop se mouiller, une carrière retentissante après avoir campé cette tueuse insolente, sadique, tourmentée et fascinante. Il va falloir cependant certainement s'armer de patience avant de retrouver Killing Eve car, c'est la rançon de la gloire (et de l'exigence), Phoebe Waller-Bridge déborde désormais de projets (elle a joué dans un spin-off de Star Wars, Solo, prépare la saison 2 de Fleabag après avoir tourné celle de Crashing). Mais on pourra mettre ce temps à profit pour se remettre ce choc télé. |
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Dommage, pas sur Netflix français.
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- provoquer un paradoxe et faire une entorse au propos principale et ainsi montrer ce qui change à l'histoire si .... - une nouvelle histoire avec de nouveaux personnages (avant 1983 par exemple, en costume) ou alors carrément une autre faille ? Si c'est pour écrire ce qui se passe en 2052, bof. Si c'est pour meubler les trous bof ou alors un scénario solide qui donne une véritable suite à novembre 2019 ... Bref j'ai adoré et je suis en admiration devant une telle maitrise du scénario. Très largement au dessus des films ou séries américains récents traitant d'un sujet identique. |
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La série sera diffusée sur Canal + qui en acheté les droits pour la France. Pas de date de programmation encore pour l'instant mais ça ne devrait pas tarder.
En outre, une deuxième saison a déjà été commandée (fort logiquement vu comment la première se termine). |
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Et bien content que ça t'ai plu. |
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Bref c'était très bien et vu les pistes en suspends je pense que les scénaristes savent ou ils vont et que la série va durer 2/3 saisons max. |
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J'ai débuté deux série animées horrifiques pour jeunes publics.
La Forêt de l'Étrange où deux frères se perdent dans une forêt lugubre et rencontrent des personnages vraiment bizarres. Cela chante beaucoup. Il n'y a qu'une seule saison. Les Têtes vides (The Hollow) où trois adolescents se réveillent amnésiques dans un monde inconnu peuplé d'étranges créatures. Cela rappelle un peu Donjons et Dragons. |
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Vu la saison 2 de Westworld.
Beaucoup d'appréhensions au début car la précédente était tellement bluffante qu'il me semblait impossible de la dépasser en sophistication et en intensité... Et puis on se rend compte qu'il ne s'agit pas que de la rébellion des "hôtes", la narration s'emballe, nous balade entre passé, présent, futur, avec comme guide (bien perturbé) ce brave Bernard... On perd littéralement pied, le sol s'ouvre, on tombe, de nouveaux secrets voient le jour, d'autres sont résolus... A la fin, on est épuisé, rincé, mais comblé aussi par la richesse de cette saga dont le dénouement (provisoire) est à la fois très frustrant et très prometteur. Peu de shows, à la fois grand public et exigeant, retournent la cervelle comme Westworld. L'interprétation est à nouveau démente, notamment de la part de l'immense Ed Harris et de la magnifique Evan Rachel Wood ou de l'opaque Jeffrey Wright. Je finis presque par me demander si je ne suis pas un robot... |
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J'ai moins apprécier la saison 2 de GLOW !
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Terminé la saison 2 de Dear White People : quelques points faibles (la même construction que la saison 1, des rebondissements un peu artificiels, et un discours un peu moins nuancé), mais tout de même de bons moments dans cette chronique qui n'hésite pas à appuyer là où ça fait mal dans la question communautariste afro-américaine (même si Justin Simien et ses acteurs tiennent des propos plus sommaires en interview... Un comble !).
Et puis Logan Browning est toujours aussi fantastiquement belle et évidente dans son rôle ! J'ai regardé le premier épisode de cette saison 2 hier : ça commence bien. Par contre, le générique est bien trop long : ça coupe le rythme d'entrée après la scène d'ouverture. Dommage, mais si c'est pas gravissime non plus. |
#299
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La saison 2 de GLOW confirme l'excellence de cette série, même si ce nouvel acte peut dérouter. En effet, les scénaristes en profitent pour développer les seconds rôles, quitte à sacrifier les scènes de catch, les entraînements, tout le folklore kitsch qui séduisaient dans les dix premiers épisodes. Mais ce qu'on perd en humour direct et en légèreté, on le gagne par une caractérisation mieux définie, en prise de risque... Jusqu'à conclure par un épisode quasiment deux fois plus long ! L'arc narratif prend l'allure d'un vrai chemin de croix pour Ruth (formidable Alison Brie), mise au ban de la troupe puis blessée lors d'un combat ensuite. Sa trajectoire épouse les aléas du show dont l'avenir est sérieusement menacé avant de rebondir sur la fin. La saison 3 promet beaucoup avec un changement de cadre, des enjeux inédits, des relations nouvelles... Toutes les actrices de la série sont épatantes, au point qu'on imagine mal que l'une soit récompensée sans que les autres le soient aussi. Marc Marron et Chris Lowell sont impayables aussi. Netflix a commandé une troisième saison (ouf !), donc, logiquement, rendez-vous en Juin 2019. |
#300
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Vu le fameux Casa Del Papel : affligeant. Du coup j'ai une furieuse envie de voir à nouveau, l'excellent Inside Man de Spike Lee
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séries tv |
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