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Shadow War Zone #1
La Shadow War de Joshua Williamson bénéficie d'un one-shot annexe, pour égayer les événements. Bon, ils ne le méritent pas vraiment, mais pourquoi pas. On débute par Black Canary contre Angel Breaker, l'âme damnée de Talia dans la quête vengeresse contre Deathstroke. Joshua Williamson et Otto Schmidt livrent un récit agréable mais limité, où l'on apprend que Dinah aurait formé son ennemie du jour. Gentil, joli, mais pas loin d'être inutile. Nadia Shammas et Sweeney Boo enchaînent sur un récit sur une jeune Talia, qui est lassée d'être "précieuse" aux yeux de son père, et tente de trouver son indépendance puis des vérités à Lazarus Island, auprès de Mother Soul. Rien de marquant, mais une bonne gestion de Talia, avec des dessins poétiques. Ed Brisson et Mike Bowden proposent un entraînement à la dure de Clownhunter par Ghost-Maker. Bon, ça se lit, mais c'est limité et bavard. Ed Brisson a déjà fait pire, mais aussi mieux, et le style de Mike Bowden est très limité. Gros bof. Enfin, Stephanie Phillips et Ann Maulina achèvent le numéro avec un segment sur Harley Quinn, sympathique mais limité, qui ouvre surtout des choses pour ses propres aventures. Pas de folie, mais efficace. Bon, un one-shot clairement dispensable, qui tape à côté pour "étendre" la Shadow War. Rien de formidable ici, mais rien de honteux non plus. Ca fait le job, mais ça s'oublie, et ça ne vaut pas son prix. |
#317
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Comme il est bon ce Crossover 13 j ai eu un doute sur le cliffhanger de fin. J en rediscutera avec ceux qui l ont lu pour ne rien spolier
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Savage Avengers #1
Bon, c'est pas brillant. David Pepose, que je ne connais pas, propose un début poussif, un peu lourd. Conan attaque des adeptes de Set qui veulent ramener le dieu sur Terre, via un sacrifice mais aussi en ayant volé une "Madbomb" chez Alchemax. Flash Thompson / Anti-Venom enquête avec Elektra / Daredevil, alors que la Cape & l'Epée se rapprochent pour se (re)mettre ensemble. Weapon H se cache à New York avec sa famille, est agressé dans une rue qui contient un bar, où boit le triste Dane Whitman, rongé par la culpabilité d'emmener Jacks (sa fille) dans l'influence néfaste de l'Epée d'Ebène. Dane s'interpose entre Weapon H et son agresseur / sa victime. Mais la "Madbomb" est relâchée, et perturbe la ville, tout en attirant ces héros "sombres"... notamment parce qu'un Deathlok attaque Conan, pour "crimes contre le flux temporel". Dane bloque la "Madbomb", bagarre générale mais finalement tout le monde Bon, ce n'est vraiment pas brillant, hein. Ca se lit, mais c'est assez basique, avec une voix-off lourdingue. La réunion des personnages est forcée, les interactions sont simples mais pas gênantes. Ca se lit, je le redis, mais c'est pas fameux. Graphiquement, Carlos Magno propose des planches solides, moins épatantes que sur Kang, mais efficaces. Ca fait le job, c'est solide. Et bon... franchement, c'est quoi cette arme de Black Knight ?! David Pepose lui donne une sorte de lance, un gros machin jaune, doré, complètement laid et impossible à décrire. Le machin est d'ailleurs bien pété durant la bagarre, donc on va pouvoir passer à autre chose. Mais bon, grosse déception sur cet aspect. Au niveau de la gestion de mon perso' préféré, c'est correct, mais sans briller. David Pepose garde le gros des acquis récents de Simon Spurrier (Jacks, sa fille, avec qui il partage l'Epée d'Ebène), avec un Dane déprimé... et désormais un peu porté sur la bouteille ; super, ça manquait. Bon, on a au moins son aspect scientifique, c'est déjà ça. Rien de mauvais ou d'insensé (comme Frank Tieri sur la mini-série de 2015), rien de passe-partout (comme Empyre : Avengers il y a peu). C'est le "minimum" sur Black Knight... à voir jusqu'où ça ira. Jusqu'où ça pourra aller, surtout, maintenant que Marvel va bientôt perdre les droits de Conan ! Eternals #12 Très bonne conclusion. Kieron Gillen retombe très bien sur ses pieds dans ce final réussi, qui se paye en outre le luxe de bien ouvrir sur le futur événement Judgment Day. Bien joué ! On a ainsi une succession de rebondissements intenses : les Eternels continuent d'occuper les Avengers, alors que Ajak, aidée par Makkari, interroge / torture le spectre du Céleste mort. Elle apprend que C'est très bien, oui. Kieron Gillen achève sa bonne et longue saga sur Thanos et les Eternels, avec humour, finesse, vista et intensité. Il y a même une belle émotion quand, à la fin, Ikaris est appelé par la mère de l'enfant qu'il voulait protéger, et qui est mort pour le ressusciter. Le twist sur Druig est bien fichu, Thanos est bien traité, les Avengers sont "en dessous" mais ça a du sens. Kieron Gillen maîtrise ainsi bien sa barque, et livre une belle conclusion à ses intrigues... mais, aussi, livre un beau prologue à Judgment Day ! J'étais circonspect autour de ce lien entre Déviants et Mutants, mais ça a du sens avec le retcon de Jason Aaron dans sa première saga d'Avengers. Gillen va au bout de l'idée, ça fonctionne, et ça donne même un aspect "mythique" aux Mutants, qui fonctionne bien avec la mythologie lancée par Jonathan Hickman dans X of Swords. Esad Ribic retrouve un très bon et très fort niveau, avec moins de visages étranges. C'est fort, intense, puissant et cool ! Un très bon numéro, pour une très bonne conclusion et une super ouverture. Top. The Wrong Earth : Purple #1 Stuart Moore et Fred Harper se lance dans un numéro spécial de The Wrong Earth, et j'en ressors plutôt content, à la différence des épisodes précédents. Ici, nous sommes sur Terre-Kappa, où les années 80 n'ont jamais fini, où les chemisiers amples demeurent, où le funk règne, et où l'avariche est reine. On y suit Richard Fame / Dragon-Fly, qui s'est perdu dans son business, laissant de côté ses rêves de justice. Il poursuit le Player, un tueur mélomane qui veut se venger de ceux qui ont brisé ses proches, et sa vie. L'on a ainsi une plongée sauvage dans cet univers rude, avec même un passage "sous drogue", avec un petit "ange" et un petit "diable" local pour le guider. Bon, Stuart Moore ne propose rien de fou, mais c'est très solide et efficace. L'ambiance est très bonne, cette sensation d'années 80 usées, abusées, avec un ensemble traînant, troublant, blasé, désespéré. Les dessins et surtout les couleurs participent à cette atmosphère lourde, angoissante, étouffante, très marquée. Un numéro efficace, "sérieux", et ça fait du bien après les délires précédents, qui m'ont laissé froid. Un bel exercice de style, propre et professionnel. |
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Tu devrais plus souffrir très longtemps Marvel ayant perdu de nouveau Conan.
Dernière modification par Slobo ; 18/05/2022 à 22h16. |
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Oui, mais au moins BK est là.
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Fantastic Four #43
Pffou, c'est intense et riche ; et plutôt réussi ! Dan Slott multiplie les événements, les rebondissements. Le Cormorant, étonnant agent spatial mystérieux vu dans le #25, intervient partout sur Terre pour récupérer des pièces d'une super-armure, pièces qui s'avèrent être chez plein de petits personnages créés/utilisés par Dan Slott au fil de sa carrière (Southpaw, Grasshopper, Gauntlet...). Toujours dirigé par son maître étrange, il est cependant confronté par Dr Doom, qui l'a étudié et vient l'affronter. En parallèle, le quatrième et dernier membre de The Reckoning révèle à Alicia, ses enfants, Valeria et Franklin que The Reckoning veut s'emparer des Nexus de la Réalité : la Forever Gate du Baxter Building, le Nexus des Marais, le Crystal M'Kraan et l'Apex des Gardiens. Valeria et Franklin suivent ce Prosilician quand il utilise la Forever Gate (troisième et dernier voyage), alors que les Gardiens se préparent à l'attaque. Le père d'Uatua envoie Emnu récupérer Uatu, "brisé" par l'idée que son intervention n'a pas été positive pour l'Univers. Nick Fury le libère, mais il découvre que ce qu'il voit en boucle n'est pas complet : sans lui, les Fantastiques auraient réussi mais auraient détruit leur monde. Emnu veut le stopper, le tuer, mais Sue était là et le stoppe. Reed, Ben, Jen et Jack-of-Hearts sont perdus, sur un monde qui va vite les tuer. Johnny mène une union générale cosmique contre The Reckoning, qui attaque les Gardiens et Bouh, il s'en passe, des choses. Dan Slott a préparé depuis des années sa Reckoning War, et il faut avouer que ça tire de tous les côtés. Chaque segment pourrait déboucher sur un tie-in, une mini-série dérivée, et ça rendrait bien. C'est parfois frustrant d'en voir peu, si peu, mais l'ensemble se lit bien, parce que tout va à cent à l'heure. Les événements se suivent avec pertinence, et tout ça donne une sensation d'épique et de puissance. Bon, The Reckoning, ça reste une menace bien basique, mais ça fait le job. Dan Slott me plaît beaucoup ici, en jouant avec tout l'Univers Marvel, et c'est top ! Rachael Stott et Andra Di Vito gèrent le graphisme, je n'ai pas reconnu le second dans les planches. C'est correct, sans briller, mais sans rien foirer. Efficace. Beaucoup, beaucoup de choses. Sûrement trop, trop vite, mais ça permet d'avoir un super rythme, et ça compense quelques effets classiques. La Reckoning War tient ses promesses, pour moi ! |
#322
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Question flash Thomson. C est connu qu il est revenu à la vie ? Genre Peter et les autres le savent ? J en ai vu mention nul part
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#323
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Je savais même pas qu'il était sensé être mort
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#324
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A la fin du run de Slott sur Spidey tué par le bouffon vert
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#325
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Il est revenu dans King in Black.
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#326
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Mais est ce Peter le sait ?
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
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Oui.
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#328
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Tu sais dans quel titre il le découvre je lirais bien ça sur unlimited
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#329
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Il me semble avoir vu ça dans King in Black ou les tie-ins de Venom de l'époque.
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Immortal X-Men #2
Efficace. Moins emballant que le #1, mais efficace. Comme cela a été annoncé, chaque épisode a le point de vue d'un autre membre du Quiet Council. Après Mr Sinistre, voici Hope Summers, nouvelle membre, et sa nomination a provoqué la colère de Séléné, qui lance un monstre sur Krakoa. Tout le numéro vise à stopper la bête, avec les membres du Conseil qui tentent de l'arrêter, et Hope qui dirige sur le terrain, puis qui, orientée par Destinée, Bon, ça se lit bien. La voix-off de Hope est un peu lourde (comme d'habitude), mais le personnage est bien traité ici. L'épisode est fluide, dynamique, plein d'action. Essex est encore en avant, Destinée est utile, les interactions dans le Conseil sont aussi fines et agréables. Ce n'est pas le choc du #1, mais ça fonctionne bien. Graphiquement, j'ai l'impression que Lucas Werneck est un peu en dessous, notamment sur les visages, mais rien de gênant ou de honteux. C'est solide. Une suite efficace, moins forte que le lancement, mais correcte. Iron Fist #3 Sympathique, mais pas transcendant. Alyssa Wong avance son intrigue, en montrant que le frère aîné de Lin Lie est soumis à Chiyou, le dieu mauvais. Il a déjà fait main basse sur la première tombe de ce dernier, alors que Lin Lie "sent", via les éclats de l'épée dans ses bras, que quelque chose se passe. Il y a bagarre contre le démon qui a pris la place du père de son amie, et Lin Lie refuse qu'il récupère les autres éclats de l'épée, donc Bon, ça se lit bien, hein. C'est fluide, les enchaînements sont bons ; mais ce n'est pas trépidant. Alyssa Wong perd en intensité en se concentrant sur Lin Lie et son frère, qui ne sont pas inintéressants mais très "classiques" dans leurs postures. L'absence de Danny Rand gêne un peu, et coupe l'élan. Graphiquement, Michael YG est encore aidé par un Sean Chen, que je reconnais plus ici, ce qui ne me déplaît pas. C'est solide, mais pas brillant. La saga pâtine un peu. Rien de grave, mais il va falloir relancer ça. The Marvels #10 C'est bien, mais quand même très lent. J'ai connu Kurt Busiek meilleur sur le rythme, même si les interactions / dialogues sont très bons, et si le cliffhanger est prenant. On a donc les super-héros derrière les étranges portes mystiques du Sian-Cong et de Lady Lotus. Ils arrivent dans une dimension étrange, avec des géants morts qui ressemblent à des Célestes, où des civilisations semblent s'être installées après leurs décès. Tout le monde erreur, la nouvelle Warbird découvre que Bon, ça reste agréable à suivre... mais ça n'avance quand même pas. Kurt Busiek livre de très bons moments entre les personnages, des dialogues bien fichus, une bonne gestion de ce groupe improvisé, hétéroclite mais solide. Le nouveau personnage, "Garbageman", est cool et fonctionne bien avec Iron Man. Et le final est bon, oui. Mais... mais ça n'avance pas, et ça finit par se savoir. Graphiquement, Yildiray Cinar livre de belles planches, mais un peu statiques, parfois. Bon, les images des géants sont superbes, et les personnages sont bien croqués. C'est bien, mais ça ronronne, comme le scénario. Il serait temps qu'on se projette plus, et j'espère que ça sera pour le prochain. X-Men Red #2 Pas mal, même si la série devrait plus s'appeler "Abigail Brand & Co." Comme dans S.W.O.R.D., Abigail est au coeur de l'ensemble. On se concentre un peu sur Vulcain, qui inquiète tout le monde depuis qu'il a créé des Petra et Sway "fausses", qu'il manipule à sa guise. Exclu de la Maison Summers, indésirable sur Krakoa, il erre sur Mars et se fait des ennemis. Abigail le récupère dans ses X-Men de Mars, X-Men Red, composés de Cable, Frenzy, Mentallo et Random, avec le départ de Manifold parce qu'il sent que Brand leur ment. Elle assume, après son départ, avoir tué Gyrich, ce qui ne gêne pas les autres. Ils interviennent dans une ville d'artistes d'Arakko, attaqués par un grand robot. Les X-Men Red se prennent une sale branlée : Bon, ça se lit bien ; mais c'est complètement cynique et "mauvais", moralement. Abigail Brand est une belle saloperie, mais ses manoeuvres sont grisantes à suivre. On va avoir une opposition entre ses "X-Men", plus des salopards au fond, et la Confrérie, "meilleurs" mais brutaux et adaptés à Arakko. Pourquoi pas, l'idée est bonne, mais le cynisme et les valeurs "dures" sont difficiles à suivre pour moi, qui préfère la grandeur que beaucoup de ces personnages ont eu pendant des années. Stefano Caselli réalise de belles planches, avec des personnages bien croqués, et des ensembles dynamiques. Je trouve qu'il a déjà été meilleur, mais c'est bien fichu et solide. Du bel ouvrage. Un bon épisode, un ensemble prenant, mais un fond dégueulasse de cynisme et de brutalité morale. |
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