#601
|
||||
|
||||
The Avengers #16
Très cool. Jed McKay s'amuse et m'amuse beaucoup dans ce tie-in à sa saga Blood Hunt, avec des Avengers temporaires bien écrits dans une bonne petite saga. L'affrontement contre Baron Blood dans un Héliporteur continue pour Captain America et ses Avengers improvisés, avec ivi un focus sur Pietro. On a quelques échanges bienvenus entre Hazmat et Hercule (qui évoquent le passage du second dans Avengers Academy, plein de nudité olympique) et entre Kate et Pietro. Cap' affronte Brother Blood, la crise est stoppée et Pietro prouve qu'il suit les leçons de Steve en laissant Kate gérer l'ennemi. C'est bien, oui. Je sens Jed McKay très libéré ici, avec un ensemble fun et prenant. Il n'y a rien de révolutionnaire, mais c'est un divertissement agréable, sympathique, bien dialogué et bien mené. Dommage que C.F. Villa livre des planches aussi faibles, c'est parfois à peine lisible. J'en reprendrais bien, de cette petite équipe écrite ainsi. |
#602
|
||||
|
||||
The Incredible Hulk: Blood Hunt #1
J'aime bien ces one-shots tie-ins d'un événement, qui viennent surfer sur une série en cours sans la parasiter. Encore plus quand le scénariste de celle-ci écrit le tie-in, ça garde du sens et de l'intérêt. Ici, Phillip Kennedy Johnson montre l'errance de Bruce Banner vers Las Vegas pour sauver la jeune Charlie d'un sortilège l'ayant bloquée sous forme de poupée. Il arrive à Old Tucson, les studios de cinéma des westerns de l'âge d'or. Il y rencontre Miguel, émigré mexicain vivant ici depuis 50 ans, après avoir survécu à sa famille qui a été happée par des Vampires souterrains en pleine migration. Il explique tout ça Bruce et s'excuse, car sa famille est finalement libre durant Blood Hunt et ils veulent le dévorer. Hulk se fait attendre puis sort et les tue, sans répondre à leurs espoirs que Miguel ait eu finalement une vie meilleure. C'est bien, oui. Phillip Kennedy Johnson détourne un peu Blood Hunt pour surfer encore sur ses monstres cachés de l'Amérique, mais c'est cool. Son récit est prévisible mais bon, efficace, avec des dessins irréguliers de Danny Earls, capable de superbes illustrations terrifiantes et des panels moyens. Anecdotique mais sympathique, et dans le ton de la série mère. |
#603
|
||||
|
||||
The Ultimates #2
Intéressant. Deniz Camp enchaîne avec un épisode efficace, qui poursuit la présentation de cet autre monde tout en caractérisant ses Ultimates. On a ici un focus sur ce nouvel Ultimate Cap', qui décide d'attaquer la Maison Blanche après avoir vu des archives montrant que les États-Unis sont parasités par The Maker et ses sbires depuis des décennies. Le propriétaire de la Maison Blanche est C'est bien, oui. Deniz Camp livre un scénario un peu maladroit, avec des personnages laissés de côté ou une approche bourrine un peu facile, notamment sur la faible description de cette autre Histoire de l'Amérique. Mais ça permet de caractériser face à la difficulté, avec un Cap' qui refuse de ne pas pouvoir sauver l'Amérique et un Tony fébrile face à son héritage et sa jeunesse. Les révélations sur le maître actuel de la Maison Blanche (plus son discours sur l'Amérique essentiellement capitaliste) et la mystérieuse prisonnière sont bons, et l'ensemble est efficace, malgré des dessins déjà irréguliers de Juan Frigeri. Maladroit mais prenant et avec de bonnes idées. |
#604
|
||||
|
||||
Union Jack The Ripper: Blood Hunt #1
Un bon final, bourrin et dur. Cavan Scott achève sa saga dans un gros bordel, où Union Jack mène quelques survivants avec Bulldog pour que ce dernier retrouve son Maître vampirique. Ils y arrivent mais sont attaqués, on découvre que le Maître est Hunger, super-vilain lié à Morbius. Ça se bagarre, ça se passe mal, Union Jack est mordu et transformé par un Bulldog qui semble trahir mais en fait non. Bulldog affaiblit Hunger en se laissant tuer, permettant à un Joe amélioré par le vampirisme de tuer Hunger et de libérer tous ceux transformés par lui et les siens. Un peu d'espoir dans les ténèbres. C'est bien, oui. Assez bordélique en soi, mais Cavan Scott livre un final assez touchant et prenant, dans une approche très brute et désespérée. A nouveau, la qualité principale vient de Kev Walker, impérial et formidable avec des planches léchées et une super ambiance. Une bonne fin d'un bon tie-in, notamment graphiquement et via une atmosphère âpre. |
#605
|
||||
|
||||
X-Men #1
Plutôt pas mal comme début, même si on a vu plus emballant et réussi. Jed MacKay a la lourde tâche de débuter la relance X-Men après l'époque Krakoa, il s'en sort correctement mais sans livrer un ensemble excitant non plus. On découvre l'ensemble en partie via le point de vue de la cheffe de police de Merle, petite ville en Alaska vivant longtemps grâce à une usine de Sentinelles stoppée récemment. Les X-Men s'y sont installés et elle vient les visiter, avec le Hank tout gentil et sympathique mais sans souvenir de l'époque Krakoa qui lui montre tout. On voit d'immenses serres gérées par Glob Herman, Xorn est le soigneur et Magneto vient faire son show. En parallèle, Cyclope mène Kwannon, Quentin, Idie, Magik et le Fléau à Santo Marco, où une branche de Orchis, la Fourth School, s'inspire des U-Men pour se greffer des pouvoirs mutants. Ils viennent sauver Wolverine, prisonnier après avoir enquêté, et croisent six Mutants adultes mystérieux, liés à des gens oeuvrant dans l'ombre et qui les emmènent. Les X-Men reviennent, Wolverine en a assez et annonce qu'il se retire alors que Scott veut que la petite ville se rappelle ce qu'elle doit aux X-Men C'est correct. Jed MacKay livre un script correct et une relance pertinente à défaut d'être emballante. Il présente bien tout, ses personnages sont bien tenus, on voit déjà les futurs liens (chamailleries entre Magik et un Cain qui veut bien faire, flirt compliqué entre Idie et Quentin, troubles de Hank avec son passé, Magneto grandiloquent) et ça fonctionne. C'est agréable que l'époque Krakoa ne soit pas oubliée, la Fourth School a du sens et l'ensemble est efficace. Ryan Stegman propose des planches solides et fluides, dans son style travaillé mais avec des personnages juvéniles. Mais bon... c'est quand même beaucoup de réchauffé et peu d'éléments emballants. Ça se lit, mais sans grande passion tant tout semble déjà vu. C'est sympathique mais ça s'annonce mineur en soi. Une bonne relance mais qui ne m'emballe pas. |
#606
|
||||
|
||||
Outsiders #9
Toujours aussi intense et prenant. Collin Kelly & Jackson Lanzing poursuivent leur étonnante saga, en expliquant ce qu'ont fait Jakita Wagner, Luke Fox et son père pendant que Kate Kane rencontrait Jinny Hex. Ils vont en Afrique dans The Lost City of Cannon, guidés par Jakita qui veut profiter de ces mystères pour ramener ses proches disparus. Ils sont attaqués par des sbires locaux et se laissent prendre, avec ensuite passage en prison où Teekl vient voir Luke et rappeler une rencontre avec Klarion. Nabu échange ensuite avec Luke, confirmant que l'immense canon de la ville est le premier et dernier flingue, et les Seigneurs de l'ordre veulent l'utiliser pour détruire le Multivers et redonner du sens à une continuité globale qui n'en a plus. Luke refuse, sollicite l'aide de Klarion et surprend Jakita en s'enfuyant avec elle et son père. Les Seigneurs de l'ordre et du chaos s'affrontent, les Outsiders remontent jusqu'au canon et Luke fait venir le Porteur pour menacer tout le monde. Il veut détruire ou enlever le canon car il ne fait pas confiance aux Seigneurs et ne veut pas l'utiliser pour lui, préférant un ordre relatif et des troubles limités. Les Seigneurs acceptent, les Outsiders repartent et retrouvent Kate... et Jakita oeuvre dans l'ombre, s'emparant du flingue magique ramené par Batwoman pour ses propres plans. C'est fort, toujours. Bon, j'espérais plus un thème steampunk vernien pour The Lost City of Cannon, et cet affrontement entre ordre et chaos est un peu simple, mais ça reste très bon. Les deux scénaristes brassent efficacement beaucoup de bonnes idées, Luke évolue fort bien avec eux et Jakita est troublante à suivre. L'épisode est imprévisible et prenant, et l'ensemble demeure particulièrement excitant et emballant pour moi. Robert Carey propose des planches un peu trop figées et sa ville manque de folie, mais ça reste correct. Un épisode réussi d'une série toujours aussi excitante et surprenante. |
#607
|
||||
|
||||
Sinister Sons #6
Un final qui retombe sur ses pieds mais sans passionner. Peter J. Tomasi gère sa fin proprement, avec Sinson qui confronte Sinestro sur leur lien, et Thaal qui réplique en disant que ça n'a pas d'importance, Sinson a déjà évolué et grandi, il n'a guère besoin de lui. Sinson refuse, s'attache à ce possible lien qui donnerait du sens à sa vie, et Lor-Zod vient l'aider. Sinestro les tourne l'un contre l'autre, Sinson accède à l'énergie Red Lantern puis Thaal stoppe tout. Il les responsabilise en leur confiant la défense de Korugar, et ils décident d'aller recruter. Ça finit proprement mais sans emballer. L'échange entre Sinson et Sinestro est bon, mais perdu dans des événements asses lourds et sans grand intérêt. Lor-Zod est le grand perdant avec peu d'éléments le concernant, hormis une bonne voix-off, et le final est sympathique mais n'avance rien. Vasco Georgiev assure aux dessins dans un bon style comique. Quelle déception, néanmoins, pour cette mini-série qui s'est perdue et n'a pas rempli son contrat de base, ne donnant guère d'envergure aux Sinister Sons hélas. Un final correct d'une saga décevante. |
#608
|
||||
|
||||
Absolute Power: Task Force VII #1
Un tie-in moyen et mal publié. Leah Williams s'occupe ici de la traque de Mary et Freddy après les événements de Wonder Woman #11... qui n'est pas encore sorti ; dommage pour un début de crossover. On voit ici un Amazo, Last Son qui a les pouvoirs de la SupFam, remonter la trace des adolescents dont les pouvoir ont été pris et qui cherchent des armes au Rocher d'éternité. Last Son utilise le Parasite comme un chien de piste, Black Adam vient aider mais tout tourne mal. Last Son emprisonne Freddy, Black Adam et le dinosaure spatial, alors que Sarge Steel, répondant à Amanda Waller, recrute de force Steve Trevor dans leur camp. Gros bof, oui. Déjà, c'est désagréable de ne pas avoir lu Wonder Woman #11 avant et c'est mal fichu en début d'événement. Ensuite, c'est peu passionnant, pas emballant et l'ensemble est basique, avec un Amazo pas intéressant à suivre. Caitlin Yarsky livre des planches très moyennes et sans joli moment. Une déception, surtout éditoriale. |
#609
|
||||
|
||||
Action Comics #1067
Très réussi. Gail Simone s'empare de la série pour une saga en trois épisodes, située dans les premiers temps de Superman. On suit ainsi Clark, Lois et Jimmy (alias Mr Action) en journalistes TV qui viennent interviewer Jefferson Pierce qui défend un centre social menacé de destruction. Lois révèle en direct une possible corruption, mais des extraterrestres arrivent ! Certains sont pacifistes et oppressés par d'autres, qui imposent de participer à des jeux où les perdants voient leurs mondes détruits. Les pacifistes demandent l'aide de Superman, qui accepte et la Terre est liée alors. Il a droit à deux alliés, pense à Diana et Bruce mais Jimmy et Lois sont pris. Ils sont emmenés dans un sous-marin qui lévite et menace la ville, Clark bat un gros monstre et gagne l'épreuve... mais le sous-marin est lâché sur Metropolis ! C'est très agréable. Gail Simone gère bien un récit classique mais maîtrisé, avec de bonnes interactions et un bon Superman. La scénariste livre surtout de bons et beaux moments pour que Eddy Barrows les sublime, il est en feu ici et propose des planches très réussies et épatantes. Une furie graphique et un scénario sympathique et bien mené. En parallèle, Rainbow Rowell livre une back-up pertinente sur les difficultés de Lois à être rédactrice en cheffe, notamment en confiant à d'autres que Clark les articles sur Superman. La confrontation est pacifique mais directe, le propos est pertinent et Cian Tormey illustre ça solidement. Un très bon numéro. |
#610
|
||||
|
||||
Batman and Robin #11
Sympathique et prenant. Joshua Williamson, proche de la fin de sa prestation, amène Bruce, Damian & Goliath sur Dinosaur Island, pour y retrouver Nobody, alliée de Robin qui a pisté Bane autour du monde. Ce dernier se considère comme roi de l'île, et s'en prend aux sbires de Kobra qui enlèvent et expérimentent sur des dinosaures. Damian, chauffé par les abus animaux, mais aussi marqué par l'assassinat d'Alfred devant lui, cède et fonce, suivi par Nobody et Bruce. Sauf que... Batman est happé par C'est bien, oui. Joshua Williamson surfe sur la fin du run de Tom King, en revenant intelligemment sur le traumatisme de la mort d'Alfred devant Damian. C'est pertinent d'y revenir, oui, et surtout d'intégrer des éléments récents, comme la personnage vue dans la série Joker de James Tynion IV. Ca donne un épisode fluide et prenant, avec un Juan Ferreyra très appliqué, qui s'amuse beaucoup sur Dinosaur Island et livre une belle prestation. Fort bien et fort juste. |
#611
|
||||
|
||||
Wolverine: Blood Hunt #3
C'est un peu long, quand même. Tom Waltz continue sa saga, qui a trop d'épisodes pour ce qu'elle a à raconter. On voit ainsi Logan et Nightguard contre des Vampires : des Vampires sous-marins, des Vampires ninjas sur l'île où Maverick et Alyssa agissent à distance. Ca continue à se taper, Nightguard Ca reste sympathique, car bourrin et assumé, mais trop long. Tom Waltz multiplie les types de Vampires, c'est plutôt fluide, mais trop long. Juan José Ryp continue sa belle et bonne prestation, avec un aspect gore maîtrisé sans que ça soit insupportable. Sympathique, mais trop long pour son propre bien. |
#612
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
#613
|
||||
|
||||
La série m'a vite lassé donc je n'ai pas tout lu. Mais Gwenpool ne vend plus donc n'apparaît plus.
Après, là, ils ne sont pas ensemble mais se chamaillent. |
#614
|
||||
|
||||
Green Lantern #13
Une bonne revue globale. Jeremy Adams profite d'un tie-in à Absolute Power pour brasser plusieurs personnages et situations, et c'est bien fait. Hal est prisonnier de Amanda Waller sur demande de Thaaros, tyran des United Planets mais elle veut récupérer son anneau pour elle. Elle fait tabasser Hal par King Shark, mais il se libère et trouve des armes. Sur Oa, Jessica Cruz, infiltrée chez Thaaros, vient voir si les GL résistants vont bien et ils choisissent de s'enfoncer encore plus dans Oa, alors que Kyle demeure troublé par les abus au Spectre Émotionnel. Sinestro doit quitter New Korugar pour décharger sa Rage après les dégâts, alors que le fiancé que Carol a abandonné devant l'autel se laisse aller à la tristesse et semble déclencher une nouvelle énergie. Alan Scott et la JSA affrontent un Amazo de Waller qui absorbe leurs pouvoirs, mais Alan en récupère par sa volonté pour permettre à certains de fuir. C'est bien fait, oui. Jeremy Adams brasse plusieurs situations et personnages, gérant autant Absolute Power que ses propres intrigues. C'est intelligent, bien fait, prenant et agréable de voir plusieurs pans de l'univers GL. Fernando Pasarin illustre ça dans son style détaillé et un peu figé, mais j'aime beaucoup et je trouve ça très joli. Une back-up montre l'origine de Thaaros sur Durla. Marc Guggenheim ne révolutionne rien mais le strict nécessaire fonctionne pour caractériser une enfance dramatique et une quête de vengeance ensuite. Matthew Clarke assure aux dessins, sans forcer. Un bon tie-in et un bon brassage global. |
#615
|
||||
|
||||
X-Men: Heir of Apocalypse #3
Ça avance, sans se presser, dans une approche bourrine assumée. Steve Foxe multiplie les pertes et disparitions dans les prétendants au titre de meneur mutant d'Apocalypse, avec des sales coups de Mr Sinistre et la preuve qu'ils sont manipulés même dans leurs actes héroïques. Sur Arakko, Apocalypse calme Archangel en expliquant vouloir transmettre la résilience que Warren a acquise à cause de lui aux autres, et révèle que chaque mort est en fait téléporté en sécurité ici. Sur Terre, dans la pyramide, des statues de ses premiers enfants et cavaliers s'animent alors qu'il ne reste que Bourrin mais bien. Steve Foxe assume pleinement l'orientation 90s du titre, avec quantité de bagarres, de retournements et de sales coups. Il faut accepter le principe, mais c'est mon cas alors ça me va. Netho Diaz livre des planches elles aussi 90s et ça participe au ton global, bourrin mais sympathique. Limité mais divertissant. |
![]() |
Outils de la discussion | |
Modes d'affichage | |
|
|
![]() |
||||
Discussion | Auteur | Forum | Réponses | Dernier message |
Sorties Singles et Collections 2024 (semaine du 26/12/2024) | scarletneedle | Singles | 194 | 21/12/2024 20h38 |
DC février 2024 | scarletneedle | Sollicitations éditeurs | 4 | 23/03/2024 11h11 |
DC Power 2024 | scarletneedle | Singles | 7 | 26/01/2024 20h31 |