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moins eloquent
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Justice Society of America #11
Ah, le foutage de gueule. Geoff Johns se précipite pour achever sa saga et préparer un épisode finale de "remise de diplôme", sûrement pour les jeunes sidekicks redécouverts récemment. Ici, on a un numéro bouffi, trop petit pour ce qu'il doit raconter, et une précipitation cadrée (ça passe, quand même) mais frustrante. Enfin, frustrante si on attendait encore quelque chose, ce qui n'est plus mon cas, car j'ai été lassé par les longs délais de création, et par le propos finalement peu intéressant. En bref, que se passe-t-il ? La bagarre. La Légion veut empêcher la JSA de recruter un jeune Mordru car ils savent que ça va amener un malheur, malgré la bonne volonté de ce dernier. Tous se bagarrent, mais on découvre que la menace vue par la Légion vient de Super, hein ? Geoff Johns boucle ça en quelques pages, sans rien faire de mauvais mais en frustrant le lecteur. L'on sent bien que la révélation sur le vrai vilain est précipitée, l'on sent bien que tout est rapidement évacué, dont le destin d'Helena qui est littéralement mise aux confins de l'univers DC pour ne gêner personne. Il y a du commentaire méta à comprendre ici, mais la série ne m'emballant pas, je ne m'y tenterais même pas. Signalons un Marco Santucci qui fait ce qu'il peut pour cette grosse bagarre, c'est correct et solide mais ni beau, ni emballant. Une fin précipitée, pour une série finalement à oublier. Allons, voyons le final "touchant" à venir sur des personnages vus quatre fois dans des coins de case. |
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Plastic Man No More! #1
Jolie surprise. Je n'attendais rien de ce #1, ayant peu d'attrait pour Plastic Man (et l'humour en comics en général) et encore moins pour Christopher Cantwell, dont les prestations me laissent froid. Il me surprend cependant agréablement, avec un numéro retraçant la transformation d'Eel en Plastic Man (en final d'une vie criminelle rude) puis, vingt ans après, la découverte que son corps se meurt après un "rayon de la mort" trop puissant. Le contact avec son fils pour l'avertir (car le "rayon de la mort" n'a fait qu'accélérer un processus intégré à son corps transformé) ne se passe pas bien, et un Plas' marqué envisage la solution extrême de s'imposer une énorme explosion d'énergie (nucléaire) pour créer l'effet inverse et se guérir ; carrément. C'est bien, oui. Christopher Cantwell prend bien le temps de rappeler l'existence passée d'Eel, mais aussi ses failles, son amour-propre difficile face aux autres super-héros, et le rapport compliqué à son fils. Ca rend bien, ce n'est ni neuneu, ni trop délirant, et l'ensemble est fluide. Notamment grâce aux traits très réussis d'Alex Lins, qui multiplie les ambiances avec des planches jolies et dynamiques. Une belle surprise, oui. |
#799
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Birds of Prey #13
Une bonne bagarre finale, de bons moments, quelques bonnes caractérisations... mais un sentiment global mitigé, tout simplement car la saga n'était pas intéressante, en fait. On a ainsi la grosse baston contre Cela, avec Cassandra Cain qui utilise son lien avec le Spirit World (ah bon ?) pour agir, et permettre de ramener tout le monde sur Terre via Xanthe Zhou qui venait aider John Constantine. Ca se bagarre encore, Maia accepte d'aider en abandonnant sa dimension de poche, et elle confronte sa soeur, qui finalement voulait moins venger sa soeur qu'avoir une excuse pour mal agir. Dinah laisse Cela partir pour ne pas rendre l'ensemble si terrible, et les BoP se dispersent... mais "quelque chose" survient, et pousse Dinah à les rappeler après une nouvelle sur son téléphone ! En soi, c'est correct. Kelly Thompson achève convenablement sa saga, gère bien les personnages, créé des moments touchants concernant Maia, et elle utilise intelligemment la continuité récente. Mais bon... c'est pas intéressant, en fait. Je m'en tape de cette dimension de poche, ça a été en outre super long et convenu, et finalement désagréable. Le graphisme de Gavin Guidry est correct mais bien inspiré par Jordie Bellaire pour correspondre au canon global, mais sans plus. Une fin professionnelle mais un ensemble qui ne m'intéresse. Je laisse un dernier numéro avant de lâcher. |
#800
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The Spectacular Spider-Men #7
Oh, c'est sympathique. Greg Weisman m'avait diverti sans m'emballer jusque-là, mais son final de saga est plutôt bon et agréable. Outre la grosse bagarre attendue, il gère bien l'I.A. devenue K.N.A.I.V.E. après avoir pris conscience et échappé à Mentallo et Arcade. Elle évacue Hammerhead, qui a financé sa construction, et assiste aux combats face au Chacal, qui se révèle et bénéficie en plus de clones créés par l'I.A. pour lui. Les Spider-Men les stoppent, l'I.A. a un bug et s'en prend plein la tronche, alors que Shift a beaucoup aidé. Tout semble bien finir, mais... les survivants de ces mondes idylliques vont devoir vivre avec les conséquences de tout ceci, maintenant. C'est bien, oui. Greg Weisman livre un bon final, assez entraînant et drôle, alors que son humour était lourd jusque-là. Ses gênes passées, comme un Peter abusivement neuneu, ne sont pas abordées ici, et l'ensemble est prenant et réjouissant. Ca donne un peu le sourire, c'est cool, les vannes sont bonnes, et Humberto Ramos assure dans le dynamisme et les bonds de tout le monde. Juste cool et entraînant, et c'est déjà beaucoup ! |
#801
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Absolute Power #3
Ça s'emballe, sans aller trop loin, mais ça s'emballe. Mark Waid fait vite avancer sa saga dont le grand final est au prochain, avec ici les réfugiés de la Forteresse qui ont ete amenés sur Themyscira alors que les autres super-vilains et super-héros demeurent traqués et appréhendés. Un temps de présence et des armes sont négociés avec Nubia, malgré les troubles politiques avec l'Amérique, et Nightwing refuse le souhait de Big Barda de tuer Jon possédé par Brainiac Queen. Dick redistribue des ordres, Aquaman et d'autres vont récupérer un super-vilain important chez Amanda Waller en affrontant sa Suicide Squad (bel effet de Bizarro tuant Aquaman... mais dans sa rêverie de Black Mercy) alors que Jon trouve Themyscira. Ça se bagarre, Dick arrête Barda car un sortilège bloque la technologie et crée un feedback à Brainiac Queen, qui "voit" alors l'héroïsme des super-héros via une projection de Nightwing. Ça trouble Brainiac Queen, Clark (revenu avec Zatanna) ramène son fils, alors que Batman utilise une Mother Box contre Brainiac Queen aussi. Failsafe, après avoir annoncé la mainmise de Waller sur les gouvernements mondiaux, relance les Amazos car certains sont "infectés" de gentillesse après avoir absorbé l'essence de leurs victimes. Ça permet à Barry de fuir et d'être guidé par une voix mystérieuse, qui l'amène sous la super prison de Gamorra pour découvrir que Waller s'est créée une armée de super-vilains de Terres parallèles ! Ça envoie, quand même. Mais là où ça envoyait aussi avant mais sans grand emballement, j'ai plus apprécié ici, avec un petit souffle. Rien de trop inspirant, mais Mark Waid donne plus d'âme et de chair à l'ensemble, et c'est en outre toujours bien mené et fluide. Avec surtout un Dan Mora très inspiré malgré des couleurs moins punchy que je l'aimerais. C'est bien, c'est mieux, même si ça reste trop sage. |
#802
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My Adventures with Superman #4
Sans surprise mais agréable. Josie Campbell enchaîne efficacement, avec de jolis moments et un ensemble prévisible mais réussi. Le trio, plus les parents Kent, amènent Amazo dans l'ancien repaire de Brain et Mr Mallah. Jonathan et Martha forment une décoration de Noël, Amazo découvre tout cela alors que Clark, Lois et Jimmy sont émus par un discours émouvant de Pa Kent. Mais Waller envoie Deathstroke et des robots, Bloodsport intervient mais ça se bagarre partout. Amazo a des flashs et comprend avec Clark qu'une part de lui vient des étoiles, et il intervient puis bénéficie d'une part d'énergie donnée volontairement par Clark. Ils réussissent, mais... Amazo semble touché mortellement ! Efficace mais réussi oui. Josie Campbell livre un scénario attendu mais qui fonctionne, avec de beaux sentiments et de bons moments bien amenés. La formule est connue et fonctionne, avec des dessins corrects de Pablo M Collar. Un travail sérieux et efficace. |
#804
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Leurs styles se mélangent tant que je n'ai pas eu l'impression qu'ils étaient deux, navré !
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Tu as fait exceptional x-men ?
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The Boy Wonder #5
Très bon. Juni Ba achève efficacement et en beauté sa saga, avec Damian qui s'oppose à un Ra's al Ghul dont on apprend l'origine ici et qui est devenu fou et aigri à cause des Puits de Lazare. L'affrontement est dur, Damian est au sol, mais... Dick L'a appelé, et Talia Lui ouvre le chemin. Il arrive - et Batman sauve son fils, et participe au combat avec Damian et Talia. Ra's est vaincu, plongé dans le Puits et Talia l'en sort, tout vieux et vaincu. Damian souhaite le laisser partir avec Talia, qui reprend la Ligue. Damian révèle à Bruce qu'il pense que Gotham a besoin de Batman et Batman a besoin de Robin, mais Gotham a aussi besoin de Robin, et il veut avoir un autre impact sur le monde. C'est pour cela que la petite fille raconte tout cela au voleur : elle est une Robin, un réseau d'entraide chapeauté par Damian, qui a tout écouté car c'était un test pour elle... et un recrutement, car le voleur l'a libérée avant et ils le recrutent. Avec derrière un discours pour se remettre et avancer pour améliorer le monde. C'est très bien, oui. Juni Ba gère très bien son final, avec une super opposition et des moments très fluides. J'apprécie la gestion des instants, l'arrivée de Batman, le choix de Damian et la bonne idée finale du réseau. C'est pertinent et agréable, comme ce dessin particulier mais qui fonctionne très bien pour l'approche globale. Un très bon final d'une très bonne mini-série. |
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The Immortal Thor #15
Solide et riche, même si j'ai encore du mal à me passionner. Al Ewing enchaîne intelligemment, et nourrit son intrigue complexe, mais j'admets être moins pris que sur Immortal Hulk ; à voir ce que ça donnera. Ici, un Thor gorgé du pouvoir de Zeus mais aussi de la noirceur que ce dernier a en lui depuis sa mort et sa résurrection tente de se contrôler, alors qu'il est hanté par l'idée de faire continuer à tourner la Roue. Alors que Nyx s'enfuie, Hercule hésite sur ce qu'il peut faire, et Loki reste mystérieux. Thor réfléchit cependant, se contrôle, et se rappelle qu'autant Zeus qu'Odin ont eu des artefacts pour "incarner" leurs pouvoirs... et ainsi les bloquer. Il transfère le pouvoir de Zeus dans une ceinture, un deuxième artefact sur trois promis en off. Il réussit le défi d'endurance de Loki, mais se lasse de ses mystères et le bannit d'Asgard. Thor y retourne avec Hercule et les Olympiens, qu'il confie aux bons soins de Sif - avant de rencontrer une Asgardienne de retour : Amora ! Tous deux parlent, se tournent autour, flirtent même... car Thor a tellement "besoin" de lui pardonner et de l'aider, parce qu'il se sent coupable que lui All-Father n'ait pas été là à la mort d'Iric, son fils, dans Strange Academy. Amora entend se rapprocher de Thor, sans vouloir le manipuler comme d'autres (Odin, Gaia, Loki...), tout en conservant le pouvoir sur Roxxon. Sauf que... sur Terre, un engagement mystique est réalisé, un sacrifice est acté et C'est bien, oui. J'apprécie définitivement le "Thor qui réfléchit" que veut remettre en place Al Ewing, et je trouve que l'intrigue sur la roue est plutôt bonne ; mais longue, et obscure. L'ensemble est satisfaisant, les bons moments sont nombreux, mais je ne suis pas vraiment happé. J'admets que le graphisme, correct mais ni beau ni entraînant, de Jan Bazaldua n'aide pas. Le titre mériterait définitivement un dessin meilleur, et plus constant. Bon, mais je ne suis pas "dedans". |
#809
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The Incredible Hulk #16
Toujours lent, toujours riche. Phillip Kennedy Johnson achève son diptyque sur l'affrontement ancien entre Enkidu, "Hulk" de son époque, et Eldest, alors incarnée dans une petite fille. Enkidu remonte la ville en tabassant ses sbires, et ils s'affrontent. Eldest révèle qu'elle possède des êtres depuis toujours, et elle veut sa peau pour libérer The Mother of Horrors, enfermée par The One Below All jadis. Le combat est dur, Eldest possède finalement Enkidu mais The One Below All l'empêche, libère Enkidu, et il la brûle face aux flammes émeraudes. Eldest meurt (mais reviendra), et Enkidu décède aussi, enfin en paix. Eldest finit son histoire au présent, mais indique que, la Green Door étant désormais fermée, elle va pouvoir libérer The Mother of Horrors en possédant Hulk... C'est bien, oui. Le rythme demeure très lent, trop même, mais Phillip Kennedy Johnson a une intrigue qui m'intéresse. Je suis pris, intrigué et ici l'épisode est bourrin mais bien intense. L'ensemble est bien fait, Danny Earls a un trait "pas beau" mais super dynamique, et l'étrangeté des formes fonctionne très bien dans ce contexte. Des défauts, mais un ensemble très prenant pour moi. |
#810
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Moon Knight Annual #1
Sympathique. Dan Watters livre un bon passage, avec Moon Knight qui voit à New York des Bas, des incarnations d'âmes venues d'un hôpital où Colleen Wing a été admise après sa possession par la Mind Stone, ce qui est trop pour elle. Cauchemar tente de la contrôler dans ses rêves, Moon Knight s'endort et les attirent dans son rêve, où Jake et Steven maltraitent Cauchemar et conseillent Colleen. Celle-ci se réveille, utilise la Mind Stone et repousse Cauchemar, en voulant rester autonome. Mais Star l'a repérée... C'est bien, oui. Le scénario est basique pour ce qu'il raconte, mais il le fait bien. J'aime bien les passages sur MK et Cauchemar, je reste circonspect sur Colleen avec la Mind Stone mais pourquoi pas. Marco Renna livre des planches correctes et solides. La back-up sur la Death Stone montre que celle-ci amène Coulson auprès de divers mourants, ce qui le perturbe alors qu'il combat Nighthawk. Ça reste très lent, je ne comprends guère ce que Derek Landy veut ou doit dire, mais ça passe. Valentina Pinti remplace Sara Pichelli, sans que ça soit meilleur ou mauvais. Passable. Un épisode sympathique en soi. |
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