2021 !! Tu critiques ou bien ?

[Slobo]

Le soucis c’est que Johns a déjà rattraper le coup du new52 avec le rebirth mais Dc n’a pas suivit. Au contraire, Johns pris sur le projet TV et avec les soucis de doomsday click c’est Snyder qui a remodeler le DCu. Du coup est-ce que cette fois DC va suivre Johns ?

[mrcitrouille]

DC a plutôt l'air de vouloir suivre Williamson

[scarletneedle]

Qui serait parti de chez DC après Death Metal si la 5G de Dan Didio avait vu le jour.
Avec la réorganisation, il est devenu l'un des architectes.

[mrcitrouille]

Je suis pas fan de sa collaboration avec Snyder mais vu la qualité de ses titres ailleurs je lui donne le bénéfice du doute et il faut que je lise ses Flash

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par Slobo
	Le soucis c’est que Johns a déjà rattraper le coup du new52 avec le rebirth mais Dc n’a pas suivit. Au contraire, Johns pris sur le projet TV et avec les soucis de doomsday click c’est Snyder qui a remodeler le DCu. Du coup est-ce que cette fois DC va suivre Johns ?

Je pense que Geoff Johns ne veut pas être suivi, ici.
J'ai l'impression qu'il a compris qu'il a perdu la bataille d'influence, déjà par l'énorme succès de Dark Nights : Metal, mais le retour assez tiède tant public que critique sur Doomsday Clock.

Je pense que Geoff Johns veut "juste" faire ses petites histoires de Stargirl et JSA dans son coin, sans qu'on l'embête.
Et je trouve que c'est une très bonne idée.

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	DC a plutôt l'air de vouloir suivre Williamson

Qui apparaît toujours avec Scott Snyder et James Tynion IV dans l'essentiel des récits de Dark Nights : Metal et Dark Nights : Death Metal.
Pour moi, Joshua Williamson est le lieutenant de Scott Snyder.

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Je suis pas fan de sa collaboration avec Snyder mais vu la qualité de ses titres ailleurs je lui donne le bénéfice du doute et il faut que je lise ses Flash

Ses Flash sont une vraie réussite, oui.

[Ben Wawe]

Batman/Catwoman #5
Tom King a ici quelques bonnes répliques, en plus de continuer sa narration sur trois périodes et des clins d'oeil appuyés au film animé initial sur Andrea Beaumont.
Il vise notamment juste sur Harley Quinn ("too good to be bad") et Batman (qui cache, en gros, le fait d'être une bonne personne derrière "l'excuse" de sa psychose d'enfance, car il n'assume de juste vouloir faire le bien) par la voix de Selina, elle aussi juste sur elle-même ("too bad to be good").
En dehors de ça, c'est difficile d'être clair sur une saga qui nécessitera une lecture en bloc. Ca avance très, très, très lentement, mais c'est intriguant et souvent joli.
Allez, je suis ça d'un oeil avant une relecture complète.

[Ben Wawe]

Batman #109
Pas mal, pas mal.
James Tynion IV continue de placer ses pièces, en prévision donc du futur événement Batman. La menace de Scarecrow plane, alors que Bruce doute des agents à intégrer. Ghost-Maker et Harley Quinn se rapprochent, ce qui permet de creuser un peu le premier, qui demeure superficiel (d'autant que sa back-up est inintéressante à souhait). On entrevoit aussi un beau subplot avec un nouveau personnage pertinent

(l'ex petite-amie de Poison Ivy, dite The Gardener)

et une intrigue à venir qui prend naissance dans Joker War et le comportement de Harley.
C'est cool, avec ensuite Batman contre Peacemaker-01, en tout cas le premier round. Jorge Jimenez livre de belles planches, même si parfois j'ai du "mal" à voir quelques éléments, et Tynion gère bien l'ensemble.

C'est solide.
Dommage que Future State annonce déjà des avancées à venir, et que l'événement lui aussi annoncé coupe un peu le suspense des événements.

[Ben Wawe]

Crime Syndicate #4
Pas mal.
Andy Schmidt enchaîne, après la réunion improvisée des super-vilains face à Starro, avec ici les raisons qui va les pousser à se réunir de façon durable. Johnny Quick et Atomika doivent encore avoir leurs raisons, mais Owlman et Superwoman prennent conscience des risques posés par un Lex Luthor aidé par Lonar, avec notamment Superwoman qui veut aussi un héritier pour conquérir la Terre. Ils s'allient à Ultraman, alors que Power Ring, ici appelé Emerald Knight, se perd dans sa propre faiblesse malgré la tentative d'aide de Sinestro.
C'est pas mal, oui. Andy Schmidt est toujours à "ça" de très bien faire, mais il manque le coche. L'ensemble reste agréable, un peu lourd et bavard, quelques soucis de rythme. Mais ça reste plaisant à lire, avec un Kieran McKeown efficace dans son style travaillé.
Ici, la back-up sur Emerald Knight est bof mais Bryan Hitch gère en bon professionnel.

[Ben Wawe]

Green Lantern #3
Geoffrey Thorne gère ici les conséquences du choc du cliffhanger du #2, et ça fonctionne plutôt bien, via deux récits.
Le premier montre comment John Stewart survit dans le secteur perdu après l'explosion de la Batterie d'Oa. On voit un récit à rebours, sur des flashbacks, où John "voit" comment il a atterri sur une planète sympathique mais isolée, après avoir perdu son anneau et failli mourir. Bon, on est sur du récit ultra-classique mais qui fonctionne bien. Tom Raney intervient ici, et la filiation avec Future State est assumée.
Sympa', même si déjà-vu.
En parallèle, le même Geoffrey Thorne montre les ruines d'Oa avec les Planètes Unies qui viennent unies. Jo, la GL de Far Sector, est la dernière encore active et armée, et s'allie avec un Simon Baz au bras bionique et Keli, la Teen Lantern paumée. Marco Santucci propose des planches jolies et correctes pour un récit de bilan sobre, qui s'ouvre sur

Hal qui écoute au loin, a priori protégé de l'impact.

Rien d'original mais du très correct et agréable.
C'est pas mal.

[Ben Wawe]

Justice League #62
Pff.
J'ai envie d'aimer, comme je l'ai déjà dit, mais... pff. Même si l'épisode est meilleur que le précédent, bien que trop orienté sur le bourrin et la bagarre facile, Brian Michael Bendis continue de se perdre en... Bendisseries.
Des dialogues inutiles, du blabla lourd qui coupe l'action, des réactions incohérentes des personnages, et finalement un rythme super lent. Il se passe un ou deux événements par épisode, pas plus, et la narration s'alourdit.
Il y a quand même de bons moments, comme l'arrivée d'Hippolyta sur cet autre monde et les débuts d'alliance des personnages, mais... pff. C'est long, hein, c'est lent et l'auteur retombe dans ses errances des New Avengers.
Dommage, je veux y croire, David Marquez livre de belles planches avec de beaux personnages même si les décors ne sont qu'une chimère. Et il faut avouer que la dimension d'origine de Naomi, ça a l'air rempli de débiles certes surpuissants... mais des débiles quand même.

En parallèle, Ram V avance sa saga sur Merlin et la JLD. Bon, ça se lit bien, mais l'auteur maîtrise mal le format court, avec une intrigue qui se marche sur les pieds, ne sait jamais s'il faut attendre ou accélérer. Même les personnages sonnent un peu creux, c'est "facile" même si le fond est intéressant, et Xermanico propose de belles planches.

Un ensemble mouaif.

Suicide Squad #4
Ah put$in !
Déjà que Tim Sheridan me pète les c... dans Teen Titans Academy avec sa fixette sur Red X, voilà que Robbie Thompson achève le crossover entre les deux séries avec un focus sur Red X !
C'est même un épisode concentré entièrement sur le perso', starifié avec un intellect comme Batman sur le terrain (ben voyons), qui a tout prévu, tout préparé. Bouah !
Ca se lit, c'est correct, les subplots avancent, mais... outre le fait que Amanda Waller et Peacemaker passent pour des crétins incompétents, cette mise en avant de Red X m'est insupportable. Ca m'énerve, même !
C'est bon, on s'en tape de ce perso' à peine vu dans une série TV périmée, et ici au coeur d'intrigues trop nombreuses. C'est la fausse bonne idée, ça me gave et c'est bête et méchant.
Eduardo Pansica a besoin d'aide pour finir l'épisode, mais ça se regarde bien et la narration est bonne.

Ah, je suis fâché et gavé.

[Ben Wawe]

The Immortal Hulk #47
Al Ewing et Joe Bennett continuent leur chef d'oeuvre, et prouvent combien ils maîtrisent leurs personnages - même quand les Avengers s'en mêlent, même quand ici la voix-off est celle de Miss Hulk.
Les pièces sont rassemblées, les acteurs se réunissent. On sent que le pire arrive, sans que rien ne soit.
Toujours aussi grand et intense.

[Ben Wawe]

The Immortal Hulk #47
Al Ewing et Joe Bennett continuent leur chef d'oeuvre, et prouvent combien ils maîtrisent leurs personnages - même quand les Avengers s'en mêlent, même quand ici la voix-off est celle de Miss Hulk.
Les pièces sont rassemblées, les acteurs se réunissent. On sent que le pire arrive, sans que rien ne soit.
Toujours aussi grand et intense.

[Ben Wawe]

Heroes Reborn #5
Super ambiance et super exercice de style.
Jason Aaron ne s'occupe pas ici de l'ultra-patriotisme du Squadron Supreme of America : son Kyle Richmond "croit" au système et à son pays, et il est Sénateur du district de Columbia à Washington. Mais Aaron rappelle le rôle "vide" de ce Sénateur qui n'a guère de pouvoir officiel, même s'il a une Nightcave dans le Congrès américain.
Non, Jason Aaron s'amuse surtout à faire un Batman chez Marvel... et ça fonctionne ! L'Asile d'Arkham est remplacé par l'Institut Ravencroft, Kraven tente (en vain) d'être meilleur que Nighthawk, le commissaire Cage rôde, alors que plusieurs super-vilains mènent une révolte : le Lézard, Bullseye, mais aussi un Octopus privé de ses membres ("forcé" d'élever des pouples comme armes, ha-ha). On a aussi Deadpool en Harley Quinn, Black Skull avec Johan Schmidt possédé par Venom (et une jolie reprise de Spider-Man qui prend conscience que son costume noir est vivant, ici avec Nighthawk proche de Black Cat, sa Catwoman). Et surtout The Goblin, équivalent du Joker, qui a tué le Faucon et menace

Night-Gwen, équivalent de Batgirl.

On a aussi une "bonne" approche du refus de Nighthawk de tuer The Goblin, car il veut en fait

le faire souffrir à jamais pour avoir tué le Faucon

ce qui est rude mais pertinent.
RM Guera illustre avec intensité et un talent immense ce segment réussi, très "sérieux" dans son approche d'un Batman chez Marvel, mais avec de vraies bonnes idées et un ton réussi. C'est moins fun, mais c'est carré et efficace.
En parallèle, Jason Aaron montre le même Nighthawk contre "Ronin", qui s'avère être

Black Panther, qui cache même au Wakanda ses voyages dans le monde car son pays reste caché ; il réussit cela grâce au cadavre du Céleste dont il emprunte la téléportation.

C'est habile, malin et Ed McGuinness est efficace même si, bon, ces passages obligés sont un peu redondants.

Le plaisir de lecture demeure, cool !

[Ben Wawe]

Heroes Reborn : America Knights #1
Gotham Central chez Marvel !
Paul Grist rend un bel hommage à Gotham Central ici, avec un Christopher Allen qui suit bien le style graphique de cette série référence chez DC. Là, on voit le commissaire Luke Cage (accusé et emprisonné à tort, qui s'est enrôlé dans les forces de l'ordre pour que ça n'arrive plus jamais ; bonne idée) agir en collaboration étroite avec Nighthawk, avec quelques tensions avec les détectives Misty Knight et Jessica Jones (ex de Luke), et en opposition avec l'officier Saunders, corrompu par le parrain Turk.
La police de Washington enquête sur des meurtres perpétrés par le tueur surnommé le Saint, qui s'avère être

le clerc Murdock de l'Eglise de Mephisto, qui s'interroge sur son dieu car Mephisto a créé l'Humanité à son image, et l'Humanité est abjecte, alors qu'est-ce que ça dit d'eux ?

Luke échappe à une tentative d'assassinat grâce à Nighthawk, avec un beau finish.
Une lecture agréable, qui rend hommage à Gotham Central, a de bonnes idées d'adaptation, mais reste très sérieux et sage. C'est cool, la redécouverte est cool, mais ça manque du fun déglingo qu'on a pu avoir ailleurs. Bah, je ne boude quand même pas mon plaisir, j'aime !

Heroes Reborn : Marvel Double-Action #1
Ah, c'est quand même bien sympa'.
Marvel assume clairement le principe d'un faux "vieux épisode", ici situé dans les années 70. On y retrouve le dessin (super prestation de Dan Jurgens), les couleurs, les bulles de pensées, les résumés / explications régulières, le scénario "massif" et les thèmes de l'époque. L'hommage confirme le triple-lien Batman/Nighthawk/Spider-Man, avec ici la reprise des éléments d'un Harry Osborn drogué, d'un Norman amnésique qui retrouve la mémoire et s'acharne non pas sur Gwen Stacy mais Faucon.
Nighthawk est bien écrit, même si très "positif et gentil", loin des abus patriotiques vus jusque-là dans Heroes Reborn. Tim Seeley gère bien le rythme, les clins d'oeil et références sont bonnes, et la mort de Faucon est très bien pensée :

The Goblin le jette par le fameux pont de New York, ses ailes sont endommagées ; Nighthawk le rattrape avec son filin mais, la nuit étant venue, son mouvement pour relever Faucon est fait avec sa super-force nocturne... et la nuque se rompt sous le choc.

La référence est bonne, le récit est efficace et agréable.

Une réussite, complète.

[Ben Wawe]

Heroes Reborn : America Knights #1
Gotham Central chez Marvel !
Paul Grist rend un bel hommage à Gotham Central ici, avec un Christopher Allen qui suit bien le style graphique de cette série référence chez DC. Là, on voit le commissaire Luke Cage (accusé et emprisonné à tort, qui s'est enrôlé dans les forces de l'ordre pour que ça n'arrive plus jamais ; bonne idée) agir en collaboration étroite avec Nighthawk, avec quelques tensions avec les détectives Misty Knight et Jessica Jones (ex de Luke), et en opposition avec l'officier Saunders, corrompu par le parrain Turk.
La police de Washington enquête sur des meurtres perpétrés par le tueur surnommé le Saint, qui s'avère être

le clerc Murdock de l'Eglise de Mephisto, qui s'interroge sur son dieu car Mephisto a créé l'Humanité à son image, et l'Humanité est abjecte, alors qu'est-ce que ça dit d'eux ?

Luke échappe à une tentative d'assassinat grâce à Nighthawk, avec un beau finish.
Une lecture agréable, qui rend hommage à Gotham Central, a de bonnes idées d'adaptation, mais reste très sérieux et sage. C'est cool, la redécouverte est cool, mais ça manque du fun déglingo qu'on a pu avoir ailleurs. Bah, je ne boude quand même pas mon plaisir, j'aime !

Heroes Reborn : Marvel Double-Action #1
Ah, c'est quand même bien sympa'.
Marvel assume clairement le principe d'un faux "vieux épisode", ici situé dans les années 70. On y retrouve le dessin (super prestation de Dan Jurgens), les couleurs, les bulles de pensées, les résumés / explications régulières, le scénario "massif" et les thèmes de l'époque. L'hommage confirme le triple-lien Batman/Nighthawk/Spider-Man, avec ici la reprise des éléments d'un Harry Osborn drogué, d'un Norman amnésique qui retrouve la mémoire et s'acharne non pas sur Gwen Stacy mais Faucon.
Nighthawk est bien écrit, même si très "positif et gentil", loin des abus patriotiques vus jusque-là dans Heroes Reborn. Tim Seeley gère bien le rythme, les clins d'oeil et références sont bonnes, et la mort de Faucon est très bien pensée :

The Goblin le jette par le fameux pont de New York, ses ailes sont endommagées ; Nighthawk le rattrape avec son filin mais, la nuit étant venue, son mouvement pour relever Faucon est fait avec sa super-force nocturne... et la nuque se rompt sous le choc.

La référence est bonne, le récit est efficace et agréable.

Une réussite, complète.