Critiques de 2022

[mrcitrouille]

C est tellement creux cet évent. Du vide et encore du vide avec des persos tellement peu charismatiques : ils pourraient tous crever qu on s en ficheraig et les Masters of Evil on a vu plus impressionnant ds


Un des pires ratés de la franchise
.

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	Très bon #1 en effet ! Avec ce titre, plus l'excellent Specs (dont le #2 cette semaine !) ou Behold, Behemoth (dont le numéro 2, sorti semaine dernière, confirme tout le bien que je pensais du titre), sans oublier Damn Them All, Boom studios est en train de nous servir de formidables lectures... Pour qui est encore capable d'apprécier autre chose que du Moore. Vraiment allez découvrir tout ça !

Damn the all, il est dans ma liste de lectures depuis son annonce.
Lu Specs et Behold, Behemoth.

Bonne mise en place pour le premier numéro de Specs. C'est possible que ça devienne intéressant. Je garde un oeil attentif dessus.
Behold, Behemoth. Moins convaincu par ces deux premiers numéros. Je vais suivre le développement du truc mais je n'en fais pas une priorité.

[Ben Wawe]

Wonder Woman #794
Bonne avancée sur l'intrigue.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad confirment autant l'identité de l'ennemie, Hera, révélée ainsi aux héros, que le fait que la série devienne un titre sur Diana et ses proches. Cheetah intègre la micro-équipe autour de l'Amazone, Siegfried est un bon acquis, Steve apprend la difficulté d'être derrière un écran durant les bagarres, et Diana est confronté aux dieux et aux conséquences des actes de la première grosse saga ici.
C'est bien. C'est fluide, c'est prenant, c'est référencé, c'est bien dialogué et c'est un bel ensemble. Emanuela Lupacchino livre de belles planches, avec une belle atmosphère générale.

Un vrai plaisir de suivre Wonder Woman, vraiment.

Superman : Son of Kal-El #18
Bof-bof.
Tom Taylor achève de manière précipitée sa série, en préparant Action Comics #1050 avec un nouveau super-vilain, un jeune homme qui déteste Clark & Jon pour des raisons assez obscures et peut "couper" leurs pouvoirs. Le scénariste a du mal à faire coexister le père et le fils, mais se retrouve quand il gère uniquement Jon ; notamment avec cette bonne idée d'une ceinture préparée par Brainiac-5 pour redonner un boost de pouvoirs à Jon quand il n'en a plus, pour éviter de revivre le trauma de Terre-3.
M'enfin, l'épisode est quand même assez faible. Dommage de finir une série courageuse sur ça, avec aussi un Cian Tormey en très petite forme.

Conclusion précipitée et loupée. Dommage, oui.

Batman / Spawn #1
Bon, c'est massif, hein.
Todd McFarlane et Greg Capullo se font plaisir dans un très long épisode, qui aurait pu tenir en moins de pages ; mais bon, c'est joliment dessiné.
Ici, McFarlane joue sur les dimensions, la Dead Zone, les Cours (des Hiboux d'un côté, des Prêtres de l'autre) et une machination visant à ce que lui et Bruce s'entretuent la nuit où les Wayne et Wanda sont morts. Chacun luttant pour l'âme, de Wanda ou de Martha. Bon, évidemment, ils s'allient, ils collaborent mais aucun n'en ressort réellement gagnant.
Ca donne un long épisode assez efficace, agréable, fluide ; mais on sent la longueur, quand même. Capullo assure, ses personnages sont très biens, et McFarlane gère l'essentiel.

A comparer, je préfère le Miller/McFarlane de jadis, mais ce gros numéro est sympathique. Juste sympathique.

Dark Crisis : Big Bang #1
Meh.
Mark Waid livre un récit prétexte, où Barry affronte l'Anti-Monitor dans toutes les nouvelles Terres du nouveau Multivers DC.
Franchement, une présentation sous forme d'encyclopédie aurait été plus efficace et assumée. Là, c'est assez lourd, long, emprunté et chiant. Notamment parce que Dan Jurgens et Norm Rapmund ne donnent pas du leur.

A éviter, sauf pour du complétisme absolu.

WildC.A.T.S #2
C'est moins pire, mais pas fou.
Matthew Rosenberg enchaîne, multiplie les événements, les rebondissements pour nous faire découvrir le fonctionnement d'Halo, véritable entreprise tentaculaire avec plein d'agents connus (Nora Fries, par exemple), quelques visages anciens (Jeremy Stone, ici en savant fou, ça surprend) et une volonté d'agir... dans un but encore secret. La confrontation avec la Cour des Hiboux tourne court, mais l'ensemble met en danger Emp et met en avant publiquement l'équipe. Emp annonce donc en conférence de presse la création d'une équipe :

les 7 Soldiers of Victory, avec des super-héros WildStorm comme Majestic !

Le final surprend, mais fonctionne. Je reste gêné par la caractérisation globale, notamment ce Grifter trop proche de Deadpool, et la réutilisation un peu facile de visages connus. Mais... ça fonctionne mieux, oui ; un peu mieux.
Stephen Segovia continue de gérer l'ensemble, sans se perdre mais sans briller.

Un peu mieux, mais quand même un goût de "trahison" de l'esprit WildStorm.

[Ben Wawe]

Amazing Spider-Man #15
On va la faire court : Dark Web, j'arrête.
C'est naze, en fait. C'est mal foutu, c'est mal écrit. C'est bourrin, bête et méchant. Venom est ramené trente ans en arrière sans raison, Ben Reilly est massacré, Norman est une victime, Peter est un con-con, et rien ne donne envie de poursuivre.
Rien. Et encore moins Ed McGuinness, absolument pas reconnaissable ici.

Une cata' absolue.

Dark Web : X-Men #1
C'est joli.
C'est le seul intérêt, hein. Gerry Duggan ne semble pas intéressé par Dark Web, et on le comprend. Rod Reis livre de jolies planches, et s'amuse avec les démons mais aussi l'ambiance générale.
C'est joli, donc. Creux, inutile et assez con ; mais joli. C'est déjà ça.
Mais je n'y reviendrais quand même pas.

Legion of X #8
Purée, c'est poussif.
Concernant la saga elle-même délivrée par Simon Spurrier, l'auteur me semble maladroit dans son approche d'un complot magique pour transformer les Mutants, qui mène à

Margali Szardos, mère adoptive de Kurt qu'on découvre en cliffhanger.

Tout ça pour ça, hein, avec cependant un bon segment de visite mentale d'une Blindfold décédée à Charles Xavier, pour le pousser à retourner voir son fils.
Mais entretemps... c'est poussif, et lourd. Le scénariste prend cependant du temps pour traiter Jacqs Chopra, fille de Dane Whitman et Black Knight elle aussi. On apprend enfin son pouvoir mutant... et c'est naze, en fait. Jacqs a le pouvoir

d'activer les pouvoirs mutants latents autour d'elle, en tout cas de ceux qui la touchent ; et ça dure une heure, sans plus.

C'est pas top, hein, et je ne sais pas ce que Spurrier veut ou peut en faire.
En dehors de ça, Netho Diaz fait ce qu'il peut mais ne peut pas grand-chose pour illustrer ça. Ce n'est pas loupé, mais ce n'est jamais réussi, et c'est très faible.

Je suis content de revoir Jacqs, mais lui donner un tel pouvoir... c'est quand même naze.

Savage Avengers #8
Bon, ça tape dur, hein.
David Pepose enchaîne en 2099 où les Savage Avengers ont libéré Dr Doom contre Ultron, dirigeant du monde avec les Deathloks. Sauf que... ça ne fonctionne pas. Ultron les tabasse, tabasse Doom et en vient même à

tuer tous les Savage Avengers, hormis Miles/Deathlok et Punisher 2099 ; Ultron ramène les décédés en Deathloks.

On peut laisser à l'auteur une volonté de "servir" le côté sauvage du titre, car en effet, ça tape dur et fort. Ca reste rapide, trop rapide, et ça ne durera pas... mais ça ne se voit pas venir, et c'est assez prenant, même si c'est bête et méchant.
Carlos Magno assume en livrant des planches aussi bourrines, mais efficaces bien que moins brillantes que d'autres fois.

Côté Dane Whitman, on voit qu'il avait bien volé l'Epée d'Ebène du futur pour stopper Ultron en dernière tentative. David Pepose reprend mieux ici l'idée de Bloodwraith (même s'il confond le côté Berserk de BK et Bloodwraith, une identité à part), et ça fonctionne. C'est pas mal.

Monica Rambeau : Photon #1
C'est sympa' mais je ne sais pas où ça veut aller.
Eve L. Ewing fait une sorte de bilan général de Monica, en reprenant des éléments de ses runs passés pour conclure quelques sagas. C'est cool en soi, le portrait de l'héroïne est cool et sympathique, et l'ensemble dégage une douceur générale fort agréable.
Mais... bon. Ca ne va pas vraiment quelque part, alors que le graphisme classique fait le job, sans plus.

C'est gentillet. Sans plus.

Invincible Iron Man #1
C'est bien fait, mais l'approche d'un Tony déprimé, sans le sou et malchanceux, c'est quand même ce que Christopher Cantwell a fait dans tout le volume précédent. Ca devient redondant.
Gerry Duggan commence avec une voix-off où Tony fait son autobiographie, alors qu'il multiplie les mauvaises passes. Plus d'argent, plus de fonds, des attaques personnelles, un soupçon d'incompétence, un complot en qui personne ne croit...
Bon, clairement, c'est du déjà-vu. Ce n'est pas grave en soi, mais l'aspect déprimé du perso' et le côté déprimant du ton général sont redondants avec le volume antérieur. Dommage, car Juan Frigeri propose de bonnes planches, et j'ose espérer que Duggan a le talent de bien écrire Tony. Mais deux volumes sur la déprime, c'est lourd.

Un faux-départ désagréable.

[captain Kimchi]

JUNKYARD JOE #2

Après le premier numéro qui se situait dans le passé, celui-ci se déroule au présent.

"Mudy" est âgé et se retire de sa profession: "cartooniste"
Comme expliqué dans ma critique du numéro #1, le dessin est pour lui un moyen de sublimer son stress post traumatique et la dernière planche qu'il livre pour le journal en est un très bel exemple.
En effet sa série de cartoon lui a permis de survivre dans un monde auquel il ne semble pas être adapté. Le personnage de Joe la ferraille a été son ange gardien, aussi bien durant le Vietnam qu'après.

L'"interaction" téléphonique avec l'éditeur est d'ailleurs révélatrice, entre autre, de l'isolement de "Mudy".
Isolement souligné par les informations du journal TV et le contact qu'il a avec ses nouveaux voisins dans une ville sous la neige où seul les traces de "Mudy" apparaissent au début.
Et je pense que le message de l'éditeur est aussi une manière pour Geoff JOHNS de faire passer son propre message concernant les éditeurs qui n'y connaissent pas grand chose à ce qu'ils éditent, mais ce n'est que mon interprétation.

En tous cas on devine que les nouveaux voisins, famille dont la mère est décédée (c'est ce que j'en ai déduit), vont avoir une place dans cette histoire notamment une des filles qui dessine et qui semble affectée par la mort de sa mère (encore l'art-thérapie), le fils lui c'est les jeux vidéos (ou le téléphone) et l'ainée peut être la photo.

Joe intervient un soir que Mudy se réveille après qu'un cauchemard tout droit sorti de son passé au Vietnam soit venu le hanter.
Il fait preuve de compassion fasse au décès récent de la femme de Mudy, action émotive non robotique.

Et enfin intervient le "custodian" (gardien en français) accompagné de deux hommes armés et en tenu de soldat.
Tous les trois portes un masque de robot ressemblant à celui de Joe.
Une manière de dire qu'ils accomplissent leur mission sans aucune émotion.
Ils tuent d'ailleurs deux policiers et sont à le recherche de Joe.

Geoff JOHNS pose des questions dans son édito de fin qui trouveront leurs réponses dans les prochains épisodes et peut être dans les prochaines séries comme celle consacrée au manteau rouge dont le signe magique correspond également à celui du groupe clandestin auquel appartient Joe et peut être le gardien et ses sbires.
Je pense qu'une annonce devrait bientôt tombée car Bryan HITCH doit s'occuper de dessiner le manteau rouge.

J'ai l'impression de me répéter à chaque critique mais Gary FRANK maitrise à perfection l'art séquentiel.

D'un point de vu historique, la référence au cartooniste et leur lien avec le média "comics" est intelligemment faite.

Peut être serait-il intéressant de faire un petit billet sur la vision des comics concernant l'armée et les militaires, car si au début des héros positifs comme captain américa ou bien le comics de KIRBY relatant implicitement son passé de soldat en France, en sont sortis, il n'en resta pas moins vrai qu'elle n'a pas toujours eu le beau rôle (Ross pour Hulk ect...).

Très bon numéro #2 qui fait avancer l'intrigue en dévoilant de nouveaux personnages et en nous laissant pas mal de questions en suspens.

[captain Kimchi]

The New Golden Age #1


Très bon début. Geoff JOHNS revient aux affaires.
Il s'approprie le Golden age (ci-après GA) et ses codes. La création de l'aquaman du GA et du red Lantern aurait tellement pu être celle créée à l'époque.

Concernant l'intervention de Corky dans le temps elle illustre les erreurs de la jeunesse selon moi.

Pour la référence à Watchmen c'est encore bien brumeux. Je ne pense pas que l'on puisse en déduire quoi que ce soit pour l'instant.

L'intrigue autour de

la mort de batman

laisse juste assez de suspense pour avoir envie de suivre la Justice society of America.
De même pour les enfant perdus qui trouveront une réponse dans le titre star girl.

Les grands moments de la JSA sont présentés. Rien à dire si ce n'est que cela permet au néophyte d'avoir un aperçu de ce qu'il faut retenir pour l'histoire qui s'apprêt à s'écrire.

Enfin peut-être l'idée qui m'emballe le plus, cette JSA du futur.

Même si Geoff JOHNS s'empresse de l'exterminer ( mais la mort n'est jamais définitive dans les comics) je trouve l'idée bien sympa.
Bien sur elle est sacrifiée pour répondre aux besoins du scénario (et peut êrte une envie pour l'auteur d'écrire la légion) nécessitant que tout commence avec la mort du doctor Fate, représentant de l'ordre. Avec la mort de Fate, le chaos peut prospérer.

Mais il ne faut pas oublier l'enclin qu'a Geoff JOHNS à trucider les personnages ayant un don de vision (cf. la Kahina d'aquaman rebirth). Le prix de ce don pour l'auteur.

[Ben Wawe]

WildStorm 30th Anniversary Special #1
Bon, bon, bon. La lecture de ce très gros numéro anniversaire m'a bien surprise, en fait : je m'attendais à essentiellement des rééditions, mais je me retrouve avec pour moitié des récits sur les personnages WildStorm dans l'univers DC actuel. Avec, surtout, des segments plutôt bons et agréables. On y croirait presque, à leur survie dans le DCU !
Mais prenons dans l'ordre. J'admets qu'il m'est difficile d'identifier ce qui relève de la réédition ou non. Je pense qu'en sont les segments Deathblow par Brandon Choi et Jim Lee (une mission basique du perso' pour montrer son honneur mais aussi sa létalité ; efficace mais simple), Requiem par Warren Ellis et Bryan Hitch (une aventure classique de The Authority centrée sur le ressenti de Jenny Sparks via une lettre qui lui est adressée ; agréable mais sans ambition), The Only Constant par Christos Gage et Dustin Nguyen (un "rêve" où le Jack Marlowe de Wildcats 3.0 obtient "validation" de Lord Emp de ses actions ; sympathique, pour qui connaît la série d'époque) voire Better Days par Dan Abnett et Neil Googe (un souvenir de Mr Majestic qui se souvient, après l'Apocalypse sur les dernières années de l'éditeur, d'une union sacrée entre WildC.A.T.S., The Authority et StormWatch ; réussi mais pas aussi intense que voulu). Les autres me semblent contemporains, mais pas forcément liés au DCU.
On a ainsi Generation Millenial où J. Scott Campbell plonge, "en rêve", les Gen13 dans le monde de 2022, avec un décalage entre les clichés qu'ils incarnent et notre réalité ; c'est rigolo et fun. Backlash par Brett Booth s'amuse à ramener les anciens ennemis et alliés du personnage-titre, en assumant les errances sur lui durant WildStorm ; sympathique pour qui appréciait le titre, ce qui est mon cas.
La suite est, elle, plus intégrée au DCU. The Grifter par Matthew Rosenberg et Stefano Landini reprend l'implantation actuelle, avec un Grifter manipulateur qui utilise Talia al Ghul ; sympathique et plus réussi que d'autres utilisations du perso' par le même scénariste. City Boy and the King of Cities par Greg Pak et Minkyu Jung prépare Lazarus Planet avec un voyou lié magiquement aux villes, confronté à Jack Hawksmoor ; c'est plutôt cool et fun, et j'aime Hawksmoor. Building a better bomb par Ed Brisson et Mike Henderson créé un nouveau StormWatch, lancé par Mr Bones avec Winter à sa tête, en mode blac-ops en remplaçant la Justice League ; c'est bourrin mais efficace, avec quelques bonnes idées (utilisation la Watchtower comme nouveau Skywatch, tuer directement un perso' intégré pour marquer). In service of none de Matthew Rosenberg et Jeff Spokes explique le concept du nouveau Deathblow, avec l'esprit et les compétences transférées dans de nouveaux corps à chaque décès ; bourrin aussi, déjà-vu mais efficace, et bien dessiné. Together par Meghan Fitzmartin et Will Conrad est un peu lourd pour évoquer le stress post-traumatique d'Apollo après la saga Warworld, mais ça a du sens et le lien avec Midnighter est bon. Enfin, Forged par Joshua Williamson et Jonboy Meyers créé un lien entre Zealot et la tueuse badass de Ra's créée dans le crossover Batman/Robin/Deathstroke ; sans intérêt véritable, mais ça se lit.

Un ensemble assez dense, massif... mais finalement agréable, et plus contemporain que prévu ! Si DC gardait la qualité de ces récits pour implanter WildStorm dans son univers, je serais très content. Hélas, je reste mitigé sur la mini-série WildC.A.T.S. jusque-là... mais l'espoir fait vivre !

[Hilarion]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	WildStorm 30th Anniversary Special #1 Bon, bon, bon. La lecture de ce très gros numéro anniversaire m'a bien surprise, en fait : je m'attendais à essentiellement des rééditions, mais je me retrouve avec pour moitié des récits sur les personnages WildStorm dans l'univers DC actuel. Avec, surtout, des segments plutôt bons et agréables. On y croirait presque, à leur survie dans le DCU !

J'aimais bien le Wildstorm de l'époque, et je suis toujours écœuré qu'on ait pas eu en VF le rebot DC "The Wildstorm" par Ellis et Hunt.

C'était le post de celui qui ne lit plus de VO (et pratiquement plus de VF).

[Ben Wawe]

Dark Crisis on Infinite Earths #7
Voilà, c'est fini. Et si ça se finit "bien", pour les personnages, cela ne reste que "correct". Je dois admettre avoir un peu plus vibré à certains moments, mais ça reste très léger et "froid".
Pas de grand élan, pas de véritable entrain. Pas d'épique. Un soufflé qui retombe bien lourdement, où même les personnages l'assument.
Bref. Bagarre finale. Pariah a été vaincu et a disparu, les Ténèbres sont en Deathstroke tout méchant ; bouh-bouh, colère, bagarre oui. Tout ça tourne assez rapidement à un triple affrontement : Black Adam VS Deathstroke, qui veut tuer Dick et sa fille Rose (et qui veut tuer tout le monde car il ne veut plus que "les enfants" souffrent comme les siens, qu'il a lui-même fait souffrir à cause du monde cruel ; vouivouivoui) ; Nightwing qui "subit" les Ténèbres qui tentent de le corrompre après avoir quitté Deathstroke ; et, en arrière-plan, les super-héros "en général" contre les super-vilains "en général", possédés par les Ténèbres. Black Adam coupe Deathstroke des Ténèbres avec son éclair, et il transfère une partie de ses pouvoirs aux super-héros ; une jolie scène, mais hélas redondante avec un récent film du MCU. Black Adam hurle qu'il est désormais prêt à "mourir" pour les héros et les jeunes, qui l'ont sauvé, et Nightwing finit par repousser les Ténèbres ("par le pouvoir de l'espoir", dans l'idée). En parallèle, la Dr Light surboostée aide les Flashs à anéantir les Ténèbres et tous réinstallent les Terres infinies dans le Multivers.
Deathstroke est vaincu mais vit, même s'il souffre mille morts. La JL vit, hormis Green Arrow qui a disparu. Les héros ne reforment pas la JL, parce que... ils doivent réfléchir à comment la refaire ; mouais, l'idée est surtout que, pour un temps, les Titans soient mis en avant. Batman met en avant la valeur de Nightwing, qui doit "mener" désormais. Barry et Hal discutent sur le passage de générations. Les têtes de DC actent que Pariah n'était pas mené par The Great Darkness mais en a piqué une partie et l'a corrompu lui (WTF, tout ça pour "dédouaner" The Great Darkness ; ça sent la machine arrière, ça). Alors que Black Adam semble s'améliorer (en ressemblant physiquement à The Rock, haha) et, surtout, dans l'ombre, le conseil secret de la série animée Young Justice (The Light) "charge"

Amanda Waller de liquider les super-héros.

Voilà, voilà. Pas grand-chose de plus à dire : la conclusion est attendue, prévisible. Elle ne déçoit pas, mais elle n'emballe pas. La résolution pour repousser les Ténèbres de Nightwing est assez faible, comme le bordel multiversel. Mais bon... ça se lit, quelques moments sont bien faits (notamment les discussions, en fait, comme celle de Hal et Barry sur le passage de flambeau, et un bel instant sur la "famille" de Hal [le GLC]). Il y a cependant des failles, outre ce manque d'élan et d'engouement : la machine arrière sur The Great Darkness, la mise en arrière de tous les super-héros (hormis cette double-page cool des personnages "black-adamisés") et des super-vilains (sérieusement, même affaiblis, les Mongul et Darkseid ne devraient pas se faire tatanner en arrière de case) et un bordel cosmique lourd.
Dommage, quel dommage. Joshua Williamson n'a pas su gérer, n'a peut-être pas pu faire tout ce qu'il voulait mais les manques d'élan sont de sa faute. Daniel Sampere est aidé par d'autres ici, l'ensemble reste très correct même si on sent que ça peine.

Une fin prévisible. Pas désagréable, mais pas prenante ; pas mauvaise, mais pas emballante. Une fin neutre, pour un événement anodin et frustrant.
Allez, passons à autre chose.

Batman / Superman : World's Finest #10
Oh Mark Waid, sale petit coquin inspiré.
J'ai récemment repris la série, en ayant la très bonne surprise d'être bien plus convaincu qu'après ma première lecture. Là, on avance sur la saga de Boy Thunder, "sidekick de Superman" dans un passé proche. A savoir David, jeune venu d'une Terre alternative détruite, envoyée dans un vaisseau de dernière chance par des parents désespérés. Il est recueilli par Superman & Batman, guidé par Robin et les Titans pour gérer ses pouvoirs énergétiques. Sauf que The Key et Joker se sont alliés, et ont enlevé David car le Clown veut lui arracher les identités des super-héros. Torture, donc, jusqu'à ce que les héros le retrouvent, avec un Superman fort fâché. David s'en prend violemment au Joker et lui promet de le tuer dès qu'il le reverra... et un flashforward nous révèle alors "le secret" sur l'identité de David : plus tard, il deviendra

Magog, qui tue le Joker dans Kingdom Come et incarne l'opposé idéologique de Superman, son ancien mentor !

Que c'est malin. Que c'est bien fait. Je n'ai rien vu venir et, peut-être ais-je été naïf, mais Mark Waid réutilise très intelligemment

une de ses créations, qui avait eue une autre origine par Geoff Johns & Alex Ross dans les années 2000.

C'est très fort au vu du lien avec Superman, ce qui rend son futur plus déchirant.
L'ensemble est prenant, bien fait, avec des personnages bien écrits, un Key intéressant, un Joker aux références lourdes (la barre à mines, c'est tôt et lourd oui), et Dan Mora continue d'assurer aux dessins, dans un style éclatant et brillant.

Une très belle surprise, pour un bon numéro.

Nightwing #99
Efficace.
Tom Taylor continue de réorganiser Blüdhaven et l'univers de Nightwing, en préparant une "annonce" de Dick au #100 pour continuer à améliorer la ville. Ici, le scénariste revient sur le cas de Melinda Zucco, demi-soeur de Dick et "fausse fille" de Tony Zucco. Ce dernier veut profiter des chutes de Blockbuster et Maroni pour gérer la ville avec elle, ce qu'elle refuse. Il tente le vol d'un diamant formidable gardé par Maroni dans une étonnante banque à Blüdhaven, cachée dans les sous-sols d'un phare via une organisation ancienne, fondée par les baleiniers antérieurs à la ville. L'idée est cool, exotique, baroque ; fun. Nightwing stoppe Zucco, empêche l'organisation de le tuer. Melinda vient ensuite le confronter, révèle ne pas être sa fille et change de nom. Et voilà !
C'est cool. J'aime particulièrement l'idée de cette banque secrète, cachée, avec tout un décorum un peu WTF mais très fun. Ca me rappelle un peu la cave des Goonies, c'est sympa' et bondissant. Le destin de Melinda est mignon, et l'ensemble garde une fraîcheur agréable.
Graphiquement, Bruno Redondo continue d'assurer, comme d'habitude. C'est si beau et dynamique ; formidable.

Un épisode d'attente encore, mais réussi avec une belle idée fun.

The Flash #789
C'est réussi, mais... ça va vite, quand même. C'est indiqué pour la série, mais j'espère que ça ne veut pas dire que Jeremy Adams doit rapidement ranger ses jouets avant un changement pour le titre.
Ici, en effet, on "règle" la saga sur Wolfe, ancien directeur d'Iron Heights devenu Maire de la ville, qui embauche les Rogues comme policiers. Pied Piper aide Wally, Linda les oriente vers Wolfe, et Wally va le confronter. Wolfe met en avant le besoin d'ordre du monde et de la ville, d'où un ordre "dur" à imposer. Bagarre avec les Rogues, Linda vient aider avec les enfants et Piper. Finalement, Wally pousse Wolfe à révéler qu'il est

possédé par un Seigneur de l'Ordre, qui considère que la Terre est en plein Chaos et qu'il faut corriger ça.

Wally, par son expérience perso', met en avant que ce chaos est "organisé", et qu'imposer l'ordre n'arrangera rien ; ça doit venir des gens, par l'exemple. L'entité quitte alors Wolfe, pour laisser une chance, et Wolfe accepte de tenter la voie de Wally, avec les Rogues qui vont essayer de bien faire.
C'est cool, oui. Que ça soit l'identité de l'entité, et surtout la façon dont Wally a de raisonner avec elle, tout fonctionne bien et est fluide. Idem pour les interactions entre Piper et la famille, qui sont très justes et touchantes.
Je trouve néanmoins que ça va... vite. J'avais l'impression que la période Wolfe en Maire "dur" pouvait ou devait durer plus longtemps, et j'ai peur que la série, qui embraye sur une grosse saga sur la One-Minute-War, soit changée ensuite avec un possible retour de Barry. Je n'espère pas, tant j'apprécie ce titre et sa direction.
A voir. Jeremy Adams gère cependant bien, sans fausse note. Comme Fernando Pasarin, toujours bon mais toujours dans son style, massif et pas forcément dynamique.

Une fin surprenante et rapide, mais réussie et cohérente.

Batman vs. Robin #4
Efficace et réussi.
Mark Waid poursuit sa bonne saga, en tirant les fils pour la confrontation attendue : Batman contre Damian, possédé par Devil Nezha. L'affrontement est en défaveur d'un Bruce affaibli, et son fils est sur le point de le vaincre... quand il comprend que c'est un piège. Batman était déjà venu avant, discrètement, et a libéré Talia, pour empêcher Devil Nezha de mettre le Heaume de Dr Fate, boosté par la Magie de tous les autres (Devil Nezha le veut pour réorganiser le monde et se protéger de son fils, qui le hait ; a priori, ce fils ne semble pas naturel, car il lui reproche d'avoir tué ses vrais parents). Bruce récupère le Heaume, libère Damian qui va affronter Mother Soul avec Talia (Talia la pousse dans le vide, Damian la rattrape mais sa grand-mère se laisse tomber). Batman affronte Devil Nezha,

le Heaume de Dr Fate explose et son fils l'attaque. Mais, surtout, Lazarus Island implose, et l'on découvre qu'il s'agit d'un volcan qui entre en éruption... avec le liquide de Lazare qui s'échappe partout !

C'est bien, oui. Mark Waid ne fait pas dans l'über-Batman, mais j'ai apprécié de voir que la "victoire" de Damian ait été préparée ; pour faire intervenir une alliée. C'est cool, le réveil de Damian est agréable, les quelques mots par-ci, par-là de Bruce ou Damian sont touchants. L'ensemble est fluide, même si les teasers avaient déjà spoilé le Heaume sur Batman ; ce qui est dommage.
Je suis curieux de la suite, d'autant que Mahmud Asrar continue de très bien gérer un graphisme éclatant et fort agréable à l'oeil.

Une bonne saga, bondissante et pas trop sombre, même si ça ne rigole pas trop. Cool !

DCeased : War of the Undead Gods #5
Sympathique, mais avec toujours le sentiment de la saga de trop.
Ici, Mr Mxyztplk arrive pour "calmer" la bagarre entre les Gardiens de l'Univers et les super-héros, avec un Arès manipulateur. Les Oans se calment un peu, on voit que la planète de Kilowog est attaquée alors que la menace d'Erebos pousse à réunir la Quintessence. Le Corps va aider Kilowog avec Superman, Jon va aider les autres mondes menacés alors que Big Barda et Mr Miracle arrivent sur Terre-2 pour demander de l'aide pour leur fils enlevé. Hélas, chez Kilowog, la menace ennemie est trop forte : Mr Mxyztplk n'a pas le temps d'anéantir Darkseid car

l'Equation d'Anti-Vie le possède trop vite.

La Batterie d'Oa est ensuite anéantie, Kilowog et John Stewart meurent, la Supergirl possédée (et jamais vue par Clark avant) s'en prend à Superman. La Quintessence est amputée de membres et hésite, mais le Spectre s'énerve et va

raviver la Batterie d'Oa et la défendre contre Mr Mxyztplk possédé.

C'est bien, oui. Il y a plus d'entrain, de fougue, d'épique ; mais ce n'est plus comme avant. Tout sonne un peu déjà vu, déjà fait, déjà expérimenté. Même les morts deviennent redondants, ainsi que les adieux prenants et émouvants.
Dommage. Ca fonctionne, hein, mais c'est devenu trop commun. Même les pages de Trevor Hairsine, réussies et intenses, semblent aussi un rappel du passé récent et glorieux.

Une saga de trop, mais toujours correcte.

Stargirl : The Lost Children #2
Ah, c'est cool.
Geoff Johns poursuit sa saga sur les sidekicks disparus, avec ici un focus sur Stargirl et Emiko. On comprend mieux pourquoi elles sont dans cette quête : Emiko a grandi sur une île abandonnée, espérant qu'on vienne la sauver sans que personne ne vienne. Le destin des sidekicks oubliés la touche, et Stargirl tient tellement à elle, sa seule amie de son âge super-héroïne, qu'elle veut vraiment la soulager en l'aidant à sauver ces anciens jeunes héros. Sauf que Courtney doute d'en retrouver certains vivants vu les années passées. On plonge aussi dans l'Arrow-Cave, ce qui est fun, avec confirmation que les Green Arrow & Speedy des 40s sont "les nôtres", via un voyage temporel ; cool. Les filles vont en bateau vers l'île concernée, sont averties de repartir mais s'échouent dessus. Sur une plage formulée de sable Miraculo, alors que des sidekicks bien jeunes viennent les retrouver pour les avertir que l'ennemi les empêchera de repartir.
C'est cool, oui. Il y a un côté "simple", réjouissant, bondissant, "pur" même qui est très agréable, car ce n'est pas gnangnan. Ce n'est pas cynique, le super-héroïsme est assumé mais rendu frais par ces deux filles bien écrites, et des rebondissements bien amenés. C'est coloré et souriant, et ça fait franchement plaisir et du bien (d'autant que l'absence d'ambiance lourde et sombre, c'est bien pour Johns, hein).
D'autant que Todd Nauck continue d'être très bon, meilleur que dans mes souvenirs et très inspiré.

Un vrai bonbon très agréable à retrouver.

[cyclopebox]

Ta critique pour Dark Crisis #7 ne fait que conforter mon opinion sur le fait que ce crossover est au moins aussi pourri que le précédent avec le Dark Multiverse.
L'intrigue générale est un copier / coller de Infinite Crisis, mais l'exécution est nulle à chier.

Il serait temps que DC se sorte les doigts du cul et arrête de capitaliser sur la nostalgie du premier Crisis et invente autre chose.
Mais avec Marvel qui nous fait lui aussi un copier coller avec ses grands crossovers, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.

[Ben Wawe]

Alors... autant "oui" que "non" à tout ton message.

Oui, Dark Crisis est un pompage assez grossier, maladroit et pâle d'Infinite Crisis (parce que Pariah est la version "pauvre" d'Alexander Luthor Jr, dans l'idée).
Et c'est lourd.
Mais ce n'est pas désagréable à lire. C'est "neutre", à lire. Sans entrain, sans folie, sans engouement ; mais sans fausse note, sans mauvais moment, sans erreur véritable.
C'est complètement fade. Donc pas nul à chier.

C'est, en outre, "meilleur" que Dark Nights : Death Metal. Parce que ce dernier était très désagréable à suivre, avec une narration (que je juge) loupée, un excès dans les one-shots annexes, une lourdeur énorme sur les menaces...
Death Metal, c'est l'équivalent de la saga Boo chez DBZ : trop gros, trop lourd, trop long ; ça devient répulsif au fil des épisodes.

Dark Crisis n'est, en parallèle, "que" fade et neutre.
C'est pas mieux. Mais c'est pas pire.

[watchblue]

Je viens de lire dark crisis et pour moi c est pire que Métal... Métal j ai détesté mais parce que l auteur avait des idées et autre que je pouvais pas piffrer.
Mais au moins il y avait quelque chose...

La il y a rien... c est pas Dark Crisis c est une crisis wish.. une pauvre copie. On ne ressent rien à la lecture d un évent. C est chaud.

Et puis on ne comprend plus rien à Dc et chaque crisis c est pire. Pourquoi Pariah veut faire ça ? Je croyais que tout existait.. tous les univers...
Chaque auteur essai de rajouter un truc, d en modifier un.. a la fin ça tient pas debout.

Puis Punchline dans la légion of doom... presque aussi débile que Harley dans la justice league.

Donc une vraie déception qui montre vraiment que Dc est coincé dans une boucle infernale ..

Vite James Gunn président de Dc comics

[Ben Wawe]

X-Men Annual #1
Très bien.
Steve Foxe, que je ne connais pas, utilise intelligemment cet Annual pour interroger la place et le ressenti de Firestar chez les X-Men, elle qui a été créée en rejetant les Hellions mais a ensuite vécue "éloignée" des Mutants, chez les New Warriors et les Avengers (comme Justice, d'ailleurs). Elle a été "imposée" chez les X-Men via manipulation d'Emma Frost, et elle est rejetée puis doute d'elle-même. Alors que l'essentiel de l'équipe gère plusieurs crises (les Mutés de la Terre Sauvage dans New York, BiBeast qui attaque, Mojo dépassé par des Zombies X-Babies), Cyclope et Firestar enquêtent sur un hôpital privé des médicaments de Krakoa... parce que Whirlwind, lui aussi Mutant, super-vilain fort éloigné des X-Men, veut les voler pour les revendre ailleurs. Firestar l'ayant déjà vaincu au début du run de Busiek chez les Avengers, la bagarre est directe et l'ensemble permet qu'elle s'impose, envers elle et les autres, chez les X-Men.
Et c'est bien. Pas révolutionnaire, pas formidable, pas extraordinaire... juste bien. Steve Foxe a fait ses devoirs de continuité et les réutilise intelligemment. Sa Firestar est sur la réserve, mais c'est bien écrit, bien amené, bien présenté. Les autres personnages font figuration, mais l'humour d'un Iceberg n'est pas "trop" lourd, et les menaces ne sont pas "trop" ridicules.
C'est bien. Agréable, fluide, bien écrit, bien fichu. Bien dessiné, en plus, car j'adhère énormément au style très classique et clair d'un Andrea Di Vito que je suis content de revoir plus souvent, en ce moment.

Un bel Annual, intelligent et fluide. La série mériterait d'avoir plus de moments comme ça.

Avengers Forever #12
C'est plutôt cool, en fait.
Enfin. Ca aurait été cool, ça serait même cool... si Jason Aaron n'utilisait pas comme grosse menace Mephisto ; les Mephistos, en fait.
Au-delà du fait que, pour moi, il affadit énormément le personnage en l'utilisant trop, trop souvent, avec trop de "pouvoirs" montrés dans des bagarres (Mephisto qui se castagne, WTF)... là, c'est "trop". C'est trop, car si on a vu le conseil des Mephistos, on découvre ici une légion de Mephistos alternatifs qui se jettent sur l'Avengers Tower dans le Multivers comme... les premiers Uruk-hai venus.
Ouais, on voit quantité de Mephistos se jeter dans la bagarre, lancer des boules de feu, gueuler... et pff, en fait. Pff, parce que ça affadit le perso', ça ne "colle" pas à l'image du diable tentateur, et ça fait juste con.
C'est d'ailleurs d'autant plus bête que, en soi, l'épisode est bon ! Jason Aaron commence par quelques pages intenses et épiques, où l'armée des Steves Rogers "tient" le sol (avec de bons échanges entre les Variants), alors que le Carol Corps "tient" les airs. Et c'est cool, en fait ! C'est fun, intense et assez épique. Même le long passage où Tony "Ant-Man" Stark retrouve ses proches Vision et Moon Knight pour une percée discrète chez l'ennemi, où ils sont chopés et où l'un doit se sacrifier... c'est bien, oui. Je suis circonspect sur le WTF du final avec l'arrivée

des trois petites-filles de King Thor, avec Old Man Phoenix / Logan en soutien

mais ça fonctionne.
Quel dommage, quelle frustration que ça me paraisse tellement hors de propos avec Mephisto. Je ne comprends pas le choix de ce perso' comme grand vilain de ce run, tant cela paraît éloigné de son essence - mais aussi parce qu'il pourrait être changé, sans difficulté ! Sincèrement, si l'on mettait des Variants de Loki, Ultron, l'histoire ne changerait pas...
Bref, rageant d'autant que Aaron Kuder s'en sort bien et livre de bonnes planches, avec de belles bagarres.

Bien fait mais avec un mauvais choix de base qui flingue tout.

Strange #9
Purée, c'est très cool, quand même.
Jed McKay avance doucement sa saga contre le Blasphemy Cartel, l'ancienne section magique du SHIELD (le WAND) devenue félonne sous l'impulsion d'un agent qui a supprimé magiquement son existence pour devenir le Director None. Clea attaque avec Stephen, en Harvestman. Ca se bagarre, jusqu'à ce que l'ennemi leur envoie des revenants (des âmes damnées qui habitent les corps morts de super-héros et super-vilains), puis le Revenant Prime...

Sentry.

Bon, dit comme ça, ça paraît assez "basique", simple. D'ailleurs, le choix de l'identité du Revenant Prime est assez lourd, tant j'ai l'impression que Marvel s'ingénie à le tuer, le ramener, le rendre mauvais, le faire contrôler par autrui, etc. Mais... mais.
Mais c'est super bien, en fait. C'est super bien, parce que Jed McKay est extrêmement bon dans la gestion de Clea, et de Clea & Stephen. La voix-off de Clea est juste formidable, autant badass et épique comme Warlord Flatline qui part en guerre, que drôle (sa "bagarre verbale" avec Stephen pour imposer que, oui-oui, elle va les tuer, tous ces salauds, même s'il veut la calmer) et touchant (les tendres échanges entre eux deux, condamnés à ne pas se toucher mais débordants d'amour).
C'est beau, c'est fort, c'est extrêmement bien dialogué et écrit, et ça rend l'ensemble passionnant et très agréable. Marcelo Ferreira commence à tirer un peu la langue, à fatiguer, mais le graphisme reste très correct.

Une très bonne série pour ses caractérisations et interactions !

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par watchblue
	Et puis on ne comprend plus rien à Dc et chaque crisis c est pire. Pourquoi Pariah veut faire ça ? Je croyais que tout existait.. tous les univers...

Tous les Univers réexistent grâce à Pariah.
Avant Dark Crisis, le Multivers DC était composé de 52 Terres bien fixes, bien fixées.
Sans celle de Pariah.
Sans, en fait, le Multivers que Pariah a connu avant Crisis, et qui a été anéanti.

Rongé par la solitude et le désespoir, hanté par l'envie en voyant ces Univers "limités" en nombre et en format, Pariah a voulu ramener le Multivers infini d'avant Crisis.

Le Multivers DC n'a plus 52 Terres ; mais une infinité.

37 ans après Crisis, DC a entièrement défait les changements de cette saga.

[softverre]

	Citation:			Posté par watchblue
	Vite James Gunn président de Dc comics

Ahahaha (c’est une blague on est d’accord ? Tu sais que Gunn reprend que la partie ciné/séries ?)