#1921
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Justement, j'en suis à ce que tu appelles "L'incident new-yorkais".
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#1922
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Pour ma part je n'ai pas été déçu par ce bouquin et je vous trouve très dur avec...Mais il semblerait que Vendetta soit un cran au dessus apparemment...
Je vais m'y attaquer prochainement après avoir fini "Visages" de Kellerman chez ce même éditeur " Sonatine"..Bouquin très très agréable pour le moment... |
#1923
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Ouais, là ça a été le moment le plus dur du bouquin à passer. J'ai cru d'ailleurs que j'allais arrêter là dessus. C'était un peu over abusé, en plus d'avoir déjà été fait plus tôt dans le même bouquin.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
#1924
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Lu Les créatures du Dr Fu Manchu par Sax Rohmer, soit le deuxième tome des aventures de Nayland Smith et du Docteur Pétrie contre l'infâme docteur maléfique, incarnation ultime du péril jaune.
Bon, pour ceux qui n'ont pas aimé le premier tome, ce n'est même pas la peine de tenter celui là (hips! spécial dédicace). C'est exactement la même recette, les mêmes ficelles. D'ailleurs, c'est un peu le problème de ce tome, si on a lu le un, ici rien de surprenant ou de vraiment nouveau/original. C'est un quasi copié/collé avec d'infime variation. Donc, voilà, si on a aimé le premier, on lira celui là sans problème et même avec pas mal de plaisir par moment mais la manque de renouvellement fait défaut à ce tome.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
#1925
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Sax Rohmer abusait du copier-coller sur son iPad.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
#1926
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La fin de Seul le silence m'a conforté dans les impressions qui se disputaient en moi depuis un moment. Il y a bien 150 pages qui auraient pu être évitées. J'ai aimé, pourtant, l'espace de la moitié du livre. L'impression tenace de lire encore et encore la même chose par la suite m'a fait paraître l'autre moitié du bouquin bien longue.
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#1927
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Je me doutais, au vu de tes commentaires précédents que ça te ferait à peu près cet effet.
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#1928
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Peut-être ne suis-je pas client de la noirceur inhérente au récit. À trop me focaliser sur certains points qui m'ont déplu, j'ai bien peur d'être passé à côté d'un grand livre. Je tenterai de le relire lorsque j'aurais moins besoin de légèreté.
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#1929
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Et comme toi, ouais c'est d'autant plus dommage que la moitié du livre m'a plu et que j'aime assez l'écriture d'Ellory.
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#1930
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Justement, je crois qu'Ellory touche juste, il arrive à immerger totalement le lecteur dans la tête de Joseph Vaughan, à le faire se sentir de plus en plus mal, à vivre avec lui le passage des ans, ses drames, et son besoin maladif de se raccrocher à son passé. On ne s'en rend pas compte pendant la lecture, mais maintenant que plusieurs heures sont passées, je crois que je commence à comprendre que le malaise, la fascination provoqués par la force des émotions de Joseph est la principale force de ce livre.
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#1931
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#1932
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Le seul problème c'est qu'ave l'acharnement d'Ellory sur Joseph, il est dur de voir une quelconque construction du personnage, je dirai même que c'est plutôt l'inverse.
Ce qui se passe avec Webber et ensuite à New York (et bis repetita) en est un assez bon exemple. La tentative de décrire la psyché du perso obsédé par les meurtres serait tout de même mieux passé si le bouquin ne finissait par par tourner en rond entre deux horreurs inutilement infligées au personnage.
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#1933
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Déjà, pour moi, ce n'est pas Ellory qui s'acharne sur Joseph, c'est la Vie. Non, je précise ça pour souligner la différence entre nous deux concernant le traitement réservé au personnage. A l'évidence, tu n'as pas réussi à rentrer totalement dedans alors que moi j'y ai été totalement aspiré dans cette spirale infernale. Je vivais le truc à fond. Ellory est parvenu dès les premières pages à me plonger dans ce maelström de merde sans que je puisse refaire surface avant la fin. Tu vois ce que je veux dire? Rien ne m'a paru forcé à la différence de toi et peut-être également de Ivan. A aucun moment, je ne me suis dit que l'auteur abusait, que c'était too much. Sauf effectivement au moment de "l'incident new yorkais" (©SZ) mais le style puissant d'Ellory a suffit une fois de plus à emporter le tout et à balayer le froncement suspicieux qui commençait à se dessiner sur mon front. C'est pour ça que j'entends tes réserves mais que je ne suis pas en accord avec.
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#1934
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En fait, au départ, je suis rentré dedans, à fond même.
Mais au bout d'un moment, ça tourne vite en rond. On a ce schéma, meurtre puis trente pages de Joseph qui culpabilise, et rien n'avance, qui ce soit la pseudo enquête ou le personnage. A partir d'Alexandra Webber, ça s'améliore. Le perso évolue, ça fait du bien, le récit avance. Et ce jusqu'à "l'incident New Yorkais". Après, là, c'est vraiment la destruction du perso pure et simple. Arrivé là, je crois que non seulement je n'ai plus du tout adhéré à cette descente (et au procédé ultra abusé), mais qu'en plus l'incident New Yorkais je n'en voyais même l'intérêt. Sinon, pour l'acharnement de la vie et non de l'auteur, justement, c'est cet abus dont je parle plus haut qui m'empêche de vraiment m'immerger et qui me fait dire "La vache Ellory quel sadique" plutôt que "la vache le pauvre Joseph, il a vraiment eu une vie de merde".
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#1935
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A la limite, je rajouterai même qu'à un moment, oui, j'ai eu l'impression de lire la vie de Joseph et non l'auteur qui s'acharne sur lui.
Et ce moment c'est justement New York, où il va se reconstruire, s'épanouir, se trouver. Après tout ce qui lui est arrivé en Géorgie, son père, sa mère, Alex, Gunther, les accusations à tort et les meurtres, il part enfin. Et à ce moment seulement, j'ai eu non seulement l'impression de lire la vie de Joseph mais aussi, comment, après tout ce qui lui est arrivé, il peut essayer de s'accomplir et de devenir quelqu'un d'heureux. Je crois que New York est vraiment le passage où j'ai trouvé dans le livre une partie de ce que tu y as perçu sur la construction de Joseph. Bon malheureusement, ça n'aura pas duré.
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