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#1
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Entre cette crise sanitaire qui n'en fini pas, la toxicité des réseaux sociaux, la croissance démographique et le réchauffement climatique, j'ai l'impression de vivre dans un roman de John Brunner.
Du coup, je me suis commandé et viens de recevoir La tétralogie noire, un gros pavé de presque 1200 pages regroupant Tous à Zanzibar, L'orbite déchiquetée, Le troupeau aveugle et Sur l'onde choc. Ceci dit, j'appréhende un peu la relecture ; la nostalgie n'est pas mon truc. Chaque fois que je revois un film ou lis un bouquin que j'avais beaucoup aimé étant jeune (j'ai lu John Brunner quand j'étais ado), je suis cruellement déçu. Je m'aperçois qu'ils ont mal vieillis. Mais peut-être en ai-je fais autant...
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"Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt" Albert Einstein |
#2
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Nostalgique ou pas (moi je le suis clairement) la relecture d'ouvrages qu'on a aimés par le passé présente toujours un intérêt.
De mon côté, j'ai entamé celle de l'oeuvre de Philip K. Dick, que j'avais dévorée sans modération en l'espace de quelques mois il y a de ça ... plus de 30 ans. Et si j'y prends toujours un grand plaisir, ce ne sont pas forcément les romans qui m'avaient scotché à l'époque qui m'impressionnent le plus aujourd'hui. Bref, oui, on change avec le temps mais ça n'implique pas forcément qu'on soit déçu par ses lectures de jeunesse. Le constat est souvent plus nuancé, le passage du temps modifie certaines perceptions et le plaisir de lecture ne sera plus forcément là où on l'attendait. Une relecture, c'est aussi une redécouverte de soi. (bon, et c'est pas comme si la SF moderne regorgeait de pépites, hein ... moi c'est plutôt quand j'essaie un nouvel auteur "multirécompensé" que je suis régulièrement déçu) |
Tags |
livres, science-fiction |
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