Les livres que vous aimez

[kerchak]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Pas de ma part en tout cas. Fut un temps mon meilleur ami était un boxer. Un chien extraordinaire, voleur comme pas permis. Un artiste de la rapine. Du gigot pour 8 personnes prêt à enfourner dans le four, au cornet de glace du petit enfant croisé dans la rue englouti en un coup de langue . Et on avait eu la prescience de l'appeler Vidocq...

Marrant, avant mon labrador avait aussi un boxer, ( on n'en voit plus beaucoup d'ailleurs, je sais pas si tu as remarqué !) tout comme toi , il avait fait du vol sa "qualité" première, mais savait se faire pardonner avec un gros calin, assorti d'un bon litre de bave ! J'ai jms vu un chien baver autant. C'était en 1973 tu te rappelles la pub ?

[HiPs!]

Heureusement qu'on n'en voit plus beaucoup: à chaque fois que j'en croise un, je ne peux m'empêcher de venir le saluer, et va-z-y que je le laisse me refaire la facade des oreilles à la racine des cheveux et que je poque ensuite des heures durant la veille haleine terreuse!
C'est vrai que ça a des prédispositions babinesques pour baver d'abondance mais c'est comme tout les klebs: s'ils sont habitués à manger à heure fixe, dans leur gamelle, sans à-côtés, l'envie est moins forte et le débordement de salive aussi.
Mais oui, tu as sûrement raison sur le fait qu'on en voit moins. Mais le chien, c'est une question de mode. Y a eu les dalmatiens, les bergers quand j'étais petit, les boxers, ensuite les petites merdasses de balais à chiottes et puis les pitt, les staff...
Mais de boxer, j'en aurai jamais plus, ça meurt trop jeune, pas possible.

[kerchak]

Quelqu'un peut il me conseiller sur l'ecrivain Russel Banks, à savoir s'il faut lire un livre de lui, par lequel faut il commencer ? j'ai un collègue (une) de travail qui lisait Trailer park et qui m'en a dit le plus grand bien, mais me méfie de ses gouts car habituellement on ne lit pas vraiment la même chose !
Merci

[Nopoman]

Je sais pas trop où poster ça...
Terry Pratchett atteint d'alzheimer :
http://www.fantasy.fr/news/actu/4549...alzheimer.html

Ca fout un coup au moral

[HiPs!]

@kerchak:
Je peux t'en conseiller deux très bien: "Sous le règne de Bone", une sorte d'"Attrape-coeur" en Jamaïque. Et surtout "De beaux lendemains": un car scolaire tombe dans un ravin, plongeant une petite ville des EU dans le deuil. Quelques mois plus tard, un enquêteur des assurances passe pour établir les causes exactes de l'accident. Ce livre m'a mis une claque. En vérité, il est beaucoup moins pathos et glauque que le pitch ne le laisse supposer.
D'ailleurs, c'est à peu près l'un des seuls bouquins géniaux que je connaisse qui ait donné lieu à une adaptation ciné réussie. En l'occurrence par Atom Egoyan.
En revanche, je te conseille moins "Affliction". Un peu lourd et surtout confus par moment.

[Mycroft]

	Citation:			Posté par Mycroft
	Citation: Posté par wallyvega Je viens de me procurer le recueil Sherlock Holmes dans tous ses états et je ne suis pas déçu. Même s'il est logique qu'il soit inégal, certaines nouvelles méritent vraiment le détour comme celle de Bob Garcia (auteur du Testament de Sherlock Holmes) qui retranscrit assez bien l'univers de Doyle, tout en conservant son style, ainsi que celle qui tient lieu de prologue et qui confronte Holmes à son créateur. Cette dernière nouvelle est assez courte mais bourrée de références et est écrite avec intelligence. Certaines autres parodies sont souvent totalement déjantées et risquent de déplaire aux puristes. Je suis en train de le lire par petits bouts, mais je dois avouer que la Villemot m'a profondément déplu.

	Citation:
	Qui a tué le mari du chef de gare ? Pourquoi veut-on couper la queue du prince de Württemberg ? que fait donc le grand détective, un chronomètre dans une main, l’autre fourrée sous les jupes d’une dame ? Pourquoi Watson essaie-t-il d’arracher les oreilles de Tony Blair ? Holmes et Watson sont-ils condamnés à manger du pigeon à tous les repas ? Quel mystère se cache dans le caleçon de la mort ? Éternel et protéiforme, Sherlock Holmes revient dans treize aventures résolument décalées, parfois assez éloignées de l’illustre modèle, mais ô combien réjouissantes. Elles sont signées par des auteurs talentueux et bien connus des lecteurs français tels que Stephen Leacock, John Sladek, William Kotzwinkle, Jean-Marie Villemot ou encore Bob Garcia, ainsi que par trois nouveaux venus, publiés en France pour la première fois : dans Fiorella, Andrew Starling et Chris Wood, et enfin trois inconnus fort mystérieux répondant aux noms de Ole Joe, géo Thélâarm et Tiffus Pepe. Un must pour tous les Sherlockiens… et même pour ceux qui détestent l’hôte de Baker Street. Format : Poche Prix : 9,5 € Dernière Edition : Novembre 2007 Dimensions : 170 x 110

Amateurs de Sherlock Holmes prenez garde.

Sachez déjà qu'Holmes dans sa forme la plus classique n'est présent que dans 5 des 11 (un peu plus en fait, mais je regroupe par auteurs) nouvelles de ce recueil. Et encore ...

Petit tour du propriétaire :

L'aventure de l'auteur en colère de Dan Fiorella : Un prologue classique qui confronte Holmes à son auteur.

Le Bleu de la Mer de Jean-Marie Villemot : un blasphème, qui ridiculise (dénigre même) de manière sérieuse le personnage de Sherlock Holmes, en employant par ailleurs un évènement récent comme chute de manière gratuite.

L'Incroyable défi du professeur Borkoff de Bob Garcia (déjà auteur de Le Testament de Sherlock Holmes : un récit moyen sur une autre facette, moins sérieuse et guindée, limite crapule (dans le bon sens du terme) d'Holmes.

Meurtre à Insecteville de William Kotzwinkle : une variation gentillette d'Holmes, devenu La Mante façon insecte.

Le mystère qui rend maboul de Stephen Leacock : un récit stupide où Holmes, ici désigné comme le grand détective, est stupide.

L'ultime chambre close de John Sladek : un récit académique qui met en scène un ersatz d'Holmes et joue sur la convention des chambres closes, énumérant nombre de possiblités.

Sherlock Holmes et le caleçon de la mort : un pastiche du Chien des Baskerville qui n'arrive pas à être drôle.

L'aventure du clitoris en feu de Ole Joe : une enquête plutôt réussie à base de sexe.

Sherlock Holmes Dance Mix d'Andrew Starling : trois récits anglais plutôt réussi dans lesquels Holmes démonte la démocratie, les personnages de fiction et la célébrité.

Deux aventures de Duschnock Holmès : deux faux anciens pastiches assez ratés, jeux de mots naze inclus.

Le bilan : tous les récits à tentative humoristique ne m'ont pas arraché un sourire (le seul à avoir réussi à me faire rire avec Holmes, c'est Thomas Day dans l'Instinct de l'équarisseur, à des moments bien précis), et le récit de Villemot est effectivement pour ceux qui détestent Holmes.

Le reste oscille entre moyen et bon mais ne saurait justifier le prix du recueil, surtout quand la préface nous révèle que certains textes sont disponibles sur Internet. Je déconseille donc l'achat. A emprunter en bibliothèque par curiosité.

[kerchak]

	Citation:			Posté par HiPs!
	@kerchak: Je peux t'en conseiller deux très bien: "Sous le règne de Bone", une sorte d'"Attrape-coeur" en Jamaïque. Et surtout "De beaux lendemains": un car scolaire tombe dans un ravin, plongeant une petite ville des EU dans le deuil. Quelques mois plus tard, un enquêteur des assurances passe pour établir les causes exactes de l'accident. Ce livre m'a mis une claque. En vérité, il est beaucoup moins pathos et glauque que le pitch ne le laisse supposer. D'ailleurs, c'est à peu près l'un des seuls bouquins géniaux que je connaisse qui ait donné lieu à une adaptation ciné réussie. En l'occurrence par Atom Egoyan. En revanche, je te conseille moins "Affliction". Un peu lourd et surtout confus par moment.

Merci beaucoup

[wallyvega]

	Citation:			Posté par Mycroft
	Amateurs de Sherlock Holmes prenez garde. Sachez déjà qu'Holmes dans sa forme la plus classique n'est présent que dans 5 des 11 (un peu plus en fait, mais je regroupe par auteurs) nouvelles de ce recueil. Et encore ... Le reste oscille entre moyen et bon mais ne saurait justifier le prix du recueil, surtout quand la préface nous révèle que certains textes sont disponibles sur Internet. Je déconseille donc l'achat. A emprunter en bibliothèque par curiosité.

Merci de cette critique. J'ai été emballé par l'idée de ce recueil lorsque je l'ai vu en librairie mais j'ai vite abandonné. Les nouvelles sensées être drôle sont navrantes. Les auteurs tentent d'aposer un style à leur récit mais ça tourne au grand n'importe quoi... Il est clair que le prix est bien trop élevé.

[HiPs!]

Lu Une vie française de Jean-Paul Dubois. J'aime bien cet auteur. C'est le troisième roman de lui que je lis et c'est sûrement celui que j'ai préféré : il brasse 40 ans de la vie française, de de Gaulle à Chichi en suivant le destin d'un français, moyen selon l'expression consacré, révolté en 68, tenté par le confort sous Giscard, bref en résonance avec tous les espoirs et les désillusions vécus par notre pays.
Il a de très belles images. Tenez, je vous en livre une, un peu grivoise, lorsqu'il parle de sa femme qui se met à vocaliser durant l'orgasme: "on devinait qu'à l'intérieur de ce corps, des forces aveugles se pénétraient, se rejetaient et s'entrechoquaient jusqu'à l'embrasement. [...] De délicieuses horreurs, des grossièretés d'alcôve giclaient alors de la bouche d'Anna pareilles à de petites scories de l'âme, des cendres incandescentes expulsées au moment de l'éruption." Joli, non?

[kerchak]

Je viens de finir "Le propre de l'homme" et "Un animal doué de raison" de Robert Merle, (qui m'avait bien Scotché avc La mort est mon métier) 2 bouquins sur le thème << mais foutez leur la paix à ces bestioles ! >> en l'occurence chimpanzé dans le 1er, dauphins dans le second, pas mal du tout en tout cas. Cela rejoint bien ce que je pense de "l'utilisation" de ces animauw, dits savants ! Le film tiré d'un animal doué de raison, The day of dolphin de Nichols avc G.C. Scott était assez fidèle au roman, par rapport au "massacre" en téléfilm avc , la comédienne, sourde et muette, dont j'ai perdu le nom, pour le Propre de l'homme.

[HiPs!]

"La mort est mon métier" est le premier bouquin que j'ai lu sur les camps, et ça m'avait totalement glacé. Très dérangeant, très fort (presque autant que le Primo Levi dans un registre plus fictionnel).
D'ailleurs, je n'ai pas encore lu "Les bienveillantes" (j'attends qu'il sorte en poche) mais le sujet est très très proche, non? Or, il ne me semble pas que Littell l'ai cité en exemple lors de ses, rares il est vrai, itws.

[Sparkler]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Lu Une vie française de Jean-Paul Dubois. J'aime bien cet auteur. C'est le troisième roman de lui que je lis et c'est sûrement celui que j'ai préféré : il brasse 40 ans de la vie française, de de Gaulle à Chichi en suivant le destin d'un français, moyen selon l'expression consacré, révolté en 68, tenté par le confort sous Giscard, bref en résonance avec tous les espoirs et les désillusions vécus par notre pays. Il a de très belles images. Tenez, je vous en livre une, un peu grivoise, lorsqu'il parle de sa femme qui se met à vocaliser durant l'orgasme: "on devinait qu'à l'intérieur de ce corps, des forces aveugles se pénétraient, se rejetaient et s'entrechoquaient jusqu'à l'embrasement. [...] De délicieuses horreurs, des grossièretés d'alcôve giclaient alors de la bouche d'Anna pareilles à de petites scories de l'âme, des cendres incandescentes expulsées au moment de l'éruption." Joli, non?

Oui, trés bon livre. Début mélancolique et triste mais par la suite cette chronique familiale qui est rythmée par les grandes dates de l'histoire de France est très drôle !

[kerchak]

	Citation:			Posté par HiPs!
	"La mort est mon métier" est le premier bouquin que j'ai lu sur les camps, et ça m'avait totalement glacé. Très dérangeant, très fort (presque autant que le Primo Levi dans un registre plus fictionnel). D'ailleurs, je n'ai pas encore lu "Les bienveillantes" (j'attends qu'il sorte en poche) mais le sujet est très très proche, non? Or, il ne me semble pas que Littell l'ai cité en exemple lors de ses, rares il est vrai, itws.

Je ne crois pas non plus, pourtant, le sujet est comme tu dis proche, trés proche, à la seul différence que Merle nous retrace la vie (romancée) d'un personnage ayant vraiment existé, Rudolf Hôss, rebaptisé Lang, directeur du camp d'Auschwitz, et qui ,sans l'excuser bien sûr, essaye de nous faire comprendre comment Hôss, a pû devenir le "monstre" qu'il était. Je n'ai pas lu, non plus les bienveillantes, j'attends aussi le poche, c'est un "pavé" non ? autour de 1000 pages.
Dans un même registre 2 autres bouquins, m'avaient aussi impressioné, Le dixième cercle,l'anus du monde de Zimmermann et, Sous le signe du chien de Puech.

[HiPs!]

Connais aucun des deux.
A voir quand j'aurais terminé ma pile (qui comprend des cerfs volants afghans, des confédérés, une petite fille qui joue avec des allumettes et les prisonniers d'un camp japonais...)

Ah, et c'est "Sous l'étoile du chien" me sussure Mme Web

[kerchak]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Connais aucun des deux. A voir quand j'aurais terminé ma pile (qui comprend des cerfs volants afghans, des confédérés, une petite fille qui joue avec des allumettes et les prisonniers d'un camp japonais...) Ah, et c'est "Sous l'étoile du chien" me sussure Mme Web

Elle t'a bien sussuré alors, autant pour moi, ben oui l'étoile, en plus...