#961
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Blade: Red Band #1
Moyen, car un peu lent et pas très inspirant. Bryan Edward Hill revient au personnage après sa première série, sympathique bien que lente, et la parenthèse Blood Hunt. On voit ainsi Blade qui se fait oublier en Asie, survivant après les événements traumatisants et avançant pas à pas. Il est cependant sollicité par le mystérieux Damien, agent des mystérieux Spellguard qui veulent le recruter pour stopper Ponthious Van Helsing, envoyé pour stopper des Vampires versant dans le mysticisme dont il a tué le chef mais qui l'ont corrompu. Blade suit Damien, voit un pauvre type maltraité par l'ennemi, mais rejette la demande, tue Damien et les autres et s'en va... même s'il demeure intéressé et va gérer Van Helsing seul, alors que ce dernier se prépare aussi. C'est moyen, en soi. Le début sur la survie difficile et le traumatisme de Blade sont bons, l'énième organisation mystérieuse qui veut l'utiliser contre une énième menace glauque et secrète beaucoup moins. C'est peu intéressant, peu prenant, et c'est bêtement gore sans être fun. C.F. Villa livre des planches moyennes, sanglantes mais sans folie. Un début très moyen, finalement, et fort dommage après la précédente série du même scénariste, bien meilleure. |
#962
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C est qui son gosse avec Mystique ?
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#963
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Absolute Wonder Woman #1
Très bon ! J'ai dévoré ce premier épisode, très bien mené, très fluide, très prenant et très intelligent, dans les changements et la caractérisation. Kelly Thompson débute ainsi l'ère Absolute avec une réussite, via une narration sur deux temps. Au présent, Gateway City voit arriver au-dessus de l'eau une immense structure, qui libère quantité de démons ("Harbingers") liés à une monstruosité encore plus grosse, qui veulent envahir et soumettre la Terre. Mais une forme arrive et vient défendre la ville - une guerrière, qui manie la force et la magie. En flashback, on apprend que Circé, exilée en Enfer, est chargée par Apollon de gérer Diana, Princesse de Themyscira, retirée par Zeus aux Amazones en punition de leurs crimes, celles-ci étant exilées à jamais après la fin de leur mission. Circé veut initialement laisser le bébé mourir face aux dangers de l'Enfer... mais elle voit l'enfant s'en sortir, et commence à l'aimer en l'élevant, et en créant un doux foyer pour elle en Enfer. Diana grandit ainsi, gère les menaces tout en ne voulant pas tuer, apprend la magie, et surtout "brûle" de dire un mot - un mot qu'Apollon a banni, et qu'il empêche quiconque de dire. Mais Diana le dit, poussée par Circé, et ce mot est bien "Amazone". Circé la pousse ainsi à récupérer son nom, son titre et, au présent, Diana subit les coups de la monstruosité mais se bat, avec son Pégase décharné, sa magie, son lasso, sa force et sa détermination à protéger le monde, comme la Dernière Amazone qu'elle est ! C'est très bon. Un peu court, objectivement, car ça donne envie d'avoir plus, et ça coupe un peu sèchement, mais très bon. Kelly Thompson réussit son pari d'un changement important (faire grandir Diana en Enfer) qui modifie l'héroïne sans briser ce qu'elle est. C'est fin, c'est pertinent, c'est bien mené, c'est très touchant avec Circé qui peu à peu en vient à aimer Diana et décide finalement de la laisser partir, et c'est épique dans l'opposition de la Princesse aux monstres. C'est très fort, oui, et très juste dans les choix, avec beaucoup de bonnes petites idées et de bons petits moments, dont l'attachement de Diana à ne pas tuer les monstres. Graphiquement, Hayden Sherman livre de très belles planches, très détaillées et fortes. Pas "belles" mais intenses, épiques aussi ; une réussite. Un vrai bon lancement, et j'ai très hâte de lire la suite ! |
#965
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bon
vu que j'ai rattrapé un peu du retard dans ma pile... DC all In
Je suis du coté de Fred... Ca se lit, on mets à nouveau (de façon poussive et pour le mettre dans une situation hors contexte) Booster dans le bain (comme sa série de 2007). Je n'ai rien trouvé de prenant... déjà vu, déjà fait (sauf concernant Wes Craig , j'en était resté à ses dessins dans Superman's Reign ou il ne m'avait pas convaincu, la il y a une vraie maturité). Oui une version Evil de la LSH (qui fait que je garderai un oeil sur les divers titres Absolute) mais rien qui ne m'éveille une quelconque envie.
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Shoot Shoot don't talk |
#966
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Green Arrow #17
Un bon épisode, essentiellement en conclusion du run de Joshua Williamson. Le scénario de celui-ci occupe la majorité du numéro, avec Oliver obligé de gérer les conséquences d'Absolute Power. Durant l'événement DC, Green Arrow avait rejoint les rangs d'Amanda Waller, et trahi autant les super-héros que sa propre famille. L'on avait appris qu'il l'avait fait via un blocage mental du Martian Manhunter, pour aller "à fond" et avoir un élément psy pour revenir à lui-même, mais... ça laisse des traces. Après avoir appréhendé Peacemaker et Peacewrecker, puis confronté Amanda Waller en prison, Oliver dit tout aux super-héros et s'attend à un rejet, alors qu'il continue de penser qu'ils peuvent être dangereux - mais tous ont déjà voté pour lui pardonner. Il est surpris, sa famille grogne un peu mais fait avec. Oliver ne retourne cependant pas tout de suite avec eux sur l'île, car il revient aux bases - et à la lutte contre les entreprises mal intentionnées, avec un arc et des flèches ! C'est bien. Joshua Williamson range pleinement et intelligemment les jouets, en démontrant sa connaissance d'Oliver, de sa grande gueule et de ses postures. C'est bien fait, fluide, un peu facile sur le pardon mais ça fonctionne bien. C'est une conclusion agréable et intelligente, avec un Amancay Nahuelpan correct dans des dessins souvent jolis. En parallèle, on a un petit début par Chris Condon et Montos, où Oliver est confronté par Batman puis change de costume, en parallèle d'un PDG tué par un super-vilain mystérieux. Bon, ça débute, mais c'est peu prenant. J'espère mieux au-delà de ce prologue un peu simpliste. Une bonne conclusion, une reprise à confirmer. |
#967
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Nightwing #119
Bon... après le run de Tom Taylor et Bruno Redondo, c'est un début assez "pauvre". Non pas que ça soit mauvais, mais ça paraît bien plus classique, moins original, moins prenant, plus "casual" comme on dit. Ici, Dan Watters lance des pistes déjà-vues ; pas désagréables, mais déjà-vues. Alors qu'un mystérieux homme, qui sait tout de Nightwing, veut faire bouger les choses, l'on voit qu'un sommet de chefs de gang est stoppé par Dick - mais une explosion (provoquée par l'homme mystérieux) tue tous les responsables criminels. Le lendemain, Dick en parle à sa demi-soeur, la Maire, et interrompt un rendez-vous avec une PDG d'une entreprise de super-armes, qu'elle justifie par la "menace" de la JL et des Titans. La Maire accepte l'offre d'équiper la police, car elle est dépassée et elle doit agir. Dick n'aime pas, apaise la guerre des gangs en exigeant que chacun se considère sous sa "protection" (ce qui surprend Babs, qui le suit à distance). Il va voir l'intérieur de l'entreprise de super-armes mais est attaqué... alors que l'on apprend que la PDG est liée à l'homme mystérieux, qui aurait "marqué" Dick jadis dans le cadre du "Cirque du Sin". Bon, c'est sympathique mais déjà-vu. La fameuse guerre des gangs, la fameuse PDG qui a un plan, l'organisation mystérieuse liée au cirque... ouais, on est sur du territoire très connu de Nightwing. Ce n'est pas un drame en soi, mais c'est un retour en arrière après la fraîcheur et les changements de Taylor & Redondo. Je laisse cependant une chance, notamment car ça se lit sans déplaisir, et Dexter Soy a un style qui "passe", sans être désagréable mais quand même bien connoté. Un début déjà-vu, auquel je laisse malgré tout une chance. |
#968
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Power Girl #14
Sympathique. Leah Williams enchaîne après le très bon #13, centré sur une Omen en solo et qui finissait au fond du trou après une débâcle en boîte de nuit et une confrontation difficile avec la nouvelle super-héroïne Ejecta. Un mois après, Lilith ne sort pas de chez elle, PG continue sa relation avec Axel mais veut avancer, alors qu'Ejecta devient la coqueluche de Metropolis. PG obtient d'une employée du Daily Planet des éléments sur Ejecta, lui révèle son identité alors qu'elle l'invite à tout dire devant Omen (qui se douche enfin), Natasha Irons et Axel. Un plan est monté, avec suspicion qu'Ejecta organise ses sauvetages, et PG & Omen vont dans les locaux abandonnés du Daily Star... où Ejecta les intercepte. Ca se bagarre, Omen semble piégée et durablement marquée psychiquement (est-elle morte ?) alors qu'Ejecta rentre dans une autre dimension, où son père veut la préparer à faire de même avec la Kryptonienne... J'aime bien. Bon, je trouve que Leah Williams est finalement dépendante des dessins dans sa narration, car ce qui passait avant est moins fluide avec une Adriana Melo qui s'améliore grandement mais demeure maladroite dans l'enchaînement des événements. Ca reste lisible, j'aime toujours les interactions humaines, les événements du quotidien, et les dialogues sont savoureux. Un moment sympathique, plus sur le perso' que le pro' des super-héroïnes. |
#969
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Action Comics #1071-1072
J'ai les #1071 et #1072 à la suite... et c'est pour le mieux car, si ce n'est pas mauvais, Mark Waid a du mal à me passionner ici. Le #1071 montre ainsi Clark perdu dans la Zone Fantôme, étonnamment plus "solide" qu'avant, alors que le mystérieux Aethyr The Merciful a, auparavant, juré de libérer les prisonniers de ce lieu. Superman stoppe les criminels, bénéficie d'un bracelet créé par Bruce Gordon pour retenir les rayons solaires en lui, et il avance avec certains d'entre eux... jusqu'à être confronté par des araignées géantes (!) et aidé par le vaisseau de Xa-Du qui, sous les bandelettes, est en fait... Mon-El ! Alors que, sur Terre, Conner et Super-Man font une partie de baseball caritative puis filent découvrir un cambriolage à la Forteresse de Solitude. Le #1072 rappelle l'origine de Mon-El puis précise la situation : le mystérieux Aethyr a créé des surfaces solides dans la Zone Fantôme mais, crispé par les mauvais actes des prisonniers, a entamé un régime de terreur en les maltraitant et en créant des prisons. Xa-Du est son gardien, Mon-El a mené une fronde et s'est débarrassé de son équipage, avec des actes que Superman réprouverait. Leur vaisseau passe dans une bulle "fantôme", Xa-Du s'enfuie et retrouve Aethyr, qui "malaxe" les prisonniers pour les fusionner et entend profiter de Superman pour attaquer la Terre. Et, en parallèle, Kenan et Conner voient que tout le contenu de la Forteresse a été dérobé, mais... ils sont happés dans un vortex les menant à un mystérieux musée cosmique. Bon, c'est sympathique mais peu emballant. Mark Waid livre un récit assez basique, qui gère bien Mon-El et donne des éléments intéressants, mais ça manque de souffle et de fougue. Aethyr ne semble pas passionnant, l'ensemble est en soi assez basique, et les dessins de Clayton Henry sont jolis mais peu enthousiasmants non plus. Michael Shelfer illustre l'aventure de Kenan et Conner, solidement mais sans briller. En back-up, Mariko Tamaki montre une Kara chargée d'escorter un prisonnier mystérieux, guidée par une Juge cosmique enlevée par une femme-araignée. Kara apprend que la Juge a été créée pour ce seul prisonnier, elle la retrouve torturée par les araignées. Elle récupère les coordonnées où amener le prisonnier, et affronte les araignées. Bon, c'est lent, joli car Skylar Patridge travaille bien ses planches et ambiances, mais c'est long. Je reste curieux mais c'est décompressé. Rien de mauvais ici mais pas de grand enthousiasme quand même. |
#970
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Dark Knights of Steel: Allwinter #4
Très bon, encore. Jay Kristoff livre un récit très juste et très bon dans un contexte qu'il maîtrise et avec lequel il joue très bien. L'on voit ainsi Slade et Bruce avancer dans ce désert gelé, et repousser les Draugar (zombies) qui veulent tuer le jeune Alec, seul être "avec des couleurs" dans ce paysage noir et blanc. Bruce est cependant affaibli par l'absence de Soleil, et doit rebrousser chemin après une lourde blessure ; mais il apprend comme Alec, avant, l'histoire de ce lieu. Un Royaume jadis agréable, mené par le Roi Maxwell 1er de la Maison Lord, qui a commis l'erreur de séduire l'épouse Nora de son conseiller Viktor. Ce dernier a tué le Roi et enclenché un hiver éternel ici. Slade gère Alec, salue Bruce en qui il reconnaît un héros, et Alec explique ensuite son origine (le massacre de sa famille par les sbires de Vandal, sa fuite dans le marais maudit où il est touché par The Green). Alec pousse Slade en évoquant sa connaissance, par The Green, de la mort de ses fils, mais lui promet qu'il peut encore être un héros - même si Rose vient le frapper et le blesser dans le dos, alors que Viktor laisse l'hiver le geler en échangeant avec son sbire, Solomon. C'est très bien, oui. Un récit âpre, dur, violent mais pas trop, avec de l'héroïsme bourru chez Slade, des origines bien vues et intelligentes, de bons choix de personnage. Jay Kristoff livre de bons moments, et Tirso Cons continue de proposer des planches superbes, extrêmement dynamiques, agréables, fluides, travaillées et belles. Un régal graphique sur un script pertinent et très juste. |
#971
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Detective Comics #1090
Solide. Pas ultra emballant, pas très original, mais solide, car Tom Taylor y surfe sur son atout : sa caractérisation des personnages. Ici, après un flashforward où un super-vilain montre "quelqu'un" à l'agonie et empêchant Batman de le sauver et de ne pas faire "la même erreur que Thomas" jadis, on voit en flashback comment Thomas Wayne a sauvé un sale type après un accident de voiture. Le sale type conduisait sa compagne de dix-sept ans, enceinte et régulièrement frappée, qui lui demande de ne pas révéler au concerné qu'elle a accouché, pour faire adopter l'enfant. Thomas la présente plutôt à Martha, qui l'aide via son réseau d'accompagnement des femmes en difficulté. Au présent, Batman rumine, erre dans les rues, voit une attaque à mains armées d'un gamin de dix-sept ans, le frappe alors qu'il voulait appeler le 911 et le fait fuir. Batman gère la blessure du commerçant, suit le gamin dans les égouts et veut l'aider. Oracle identifie qu'il a stoppé, mais... il est mort, avec du parfum de musc blanc autour ; le neuvième jeune criminel tué ainsi. Il ne peut pas poursuivre, car Bruce Wayne doit assister au lancement d'un produit de la jeune Scarlett Martha Scott, aidée par sa mère jadis (est-ce le bébé du flashback ?) et ancienne cheffe généticienne des Entreprises Wayne avant d'avoir d'autres sponsors. Elle lui propose de bénéficier de Sangral, le "Saint Graal" pour ne pas vieillir... et il hésite, en voyant l'effet sur d'autres milliardaires. En flashback, on apprend que le sale type veut partir et Thomas accepte, en disant de laisser sortir C'est efficace. Guère original, car Tom Taylor joue sur des zones balisées en utilisant les flashbacks et notamment l'identité du sale type. Mais j'apprécie son approche de Thomas Wayne, qui justifie à sa femme et son fils d'avoir sauvé le sale type quand Bruce les entend en parler, et j'apprécie cette rectitude juste et digne. L'attitude de Batman est bien écrite aussi, dans la brutalité initiale puis les remords. Je suis plus réservé sur Sangral, mais j'attends de voir, et j'apprécie le classicisme mais surtout la caractérisation de l'ensemble. Enfin, Mikel Janin assure dans des dessins très beaux, très justes, sexy et agréables. Espérons qu'il reste un peu. Un début classique mais réussi sur la caractérisation et les dessins. |
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Superman #19
Fort sympathique. Joshua Williamson commence l'époque All In en jouant avec les attentes du lecteur, alors qu'il continue sur sa belle lancée. Après un flashforward où, à la fin des temps, le Time Trapper interpelle Superman, retour au présent où Lois grogne en rédactrice en cheffe et exige que Jimmy trouve une photo de... Superwoman ! Lois file en douce lors d'une attaque, elle se transforme avec Clark et ils partent stopper... Atomic Skull et son zoo atomique ! Lena tente de redonner la mémoire à Lex, qui n'a pas vraiment envie en voyant comment il était avant, alors que Supercorp suit Superman et Superwoman. Les Supers gèrent Atomic Skull mais Doomsday émerge du sol. Après un moment de frottement, ils se lancent mais le Temps s'arrête : le Time Trapper interpelle Superman et révèle que, cette fois-ci, c'est J'aime bien. Joshua Williamson gère bien l'idée de Superwoman car il indique que ça fait un temps certain que Lois l'est, sans explication car ça va venir selon l'annonce en fin d'épisode. Les dynamiques au Daily Planet et à Supercorp demeurent bonnes, et les éléments autour du Time Trapper interpellent. Si on rajoute toujours des interactions choupi entre Lois et Clark, puis un Dan Mora très bon et très inspiré, qui croque bien les personnages, c'est top ! Du beau, du mystère et du bon ! |
#973
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Iron Man #1
C'est... moyen. Spencer Ackerman lance une nouvelle série sans rien faire de mal, mais sans briller, et surtout sans innover. On voit ainsi un Tony qui retrouve son entreprise après l'avoir perdue face à Feilong dans le run précédent, et une visite d'usine d'armement tourne court quand deux gardes se transforment en monstres pour repousser des syndicalistes. Iron Man les aide, mais prend des coups, et surtout se blesse quand son armure se déconnecte en redécollant. Il passe des jours a l'hôpital, ne comprend pas d'où ça vient mais doit aller à une réunion d'un conseil d'administration nommé par Feilong. Il y trouve des adversaires, dont Melinda May issue du S.H.I.E.L.D., avec l'arrivée de Monica Rappaccini de l'A.I.M. qui veut prendre le contrôle de l'entreprise avec l'aide de Roxxon. Tony refuse mais le conseil suit si Stark veut définitivement renoncer à faire des armes. Tony déprime encore, répond aux trolls en ligne, va gérer un incendie et une attaque de deux super-vilains mais souffre face à eux. Il comprend que ses soucis d'armure sont magiques, il va chercher sa combinaison en Mysterium mais est attaqué sur place par... Justine Hammer, ressuscitée par Roxxon et avec désormais une armure Iron Monger avec le Mysterium volé. Elle indique qu'un virus magique est dans les fichiers et systèmes Stark, donc chaque mise à jour l'intensifie. Tony part et entend se reprendre pour préparer... la guerre Stark-Roxxon ! C'est moyen, oui ; et redondant. Redondant, déjà, car c'est un énième run sur Tony affaibli qui galère pour se remettre. Ce fut le cas du run précédent de Gerry Duggan, celui d'avant encore par Christopher Cantwell, celui d'avant encore avec l'événement Iron Man 2020 où Tony doutait de son humanité... il faut remonter au run de Dan Slott en 2018 pour un Tony en maîtrise. Ça fait long, c'est donc trop habituel ici, et c'est en outre moyen car cette chute est plan-plan, "facile" même si j'aime l'idée de l'union Roxxon/A.I.M./Hammer. Ça reste un peu facile, vraiment, et même cette idée de virus magique paraît simpliste pour expliquer la future armure steampunk. Et bon, Julius Ohta livre des planches correctes mais ni belles, ni réussies, ni efficaces. Les personnages ne sont pas beaux et c'est peu dynamique. Un début moyen et pas original. Ça refroidit. |
#974
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The Avengers #19
Efficace. En un bon épisode, Jed MacKay aborde intelligemment l'évidente confrontation entre les Avengers et le Dr Doom Sorcier Suprême ; et si ça ne règle pas tout, ça pose bien les bases. Ainsi, alors que T'Challa "fuit" la présence de Storm dans l'équipe en plongeant dans la zone dimensionnelle où Meridian Diadem (des super-vilains du premier story-arc) retient plusieurs êtres, afin de voir ce qu'il peut faire pour les sortir de là, le reste de l'équipe débriefe, s'habitue à The Impossible City qui s'inspire de Jarvis pour les aider, et... ils sont convoqués par Dr Doom dans un désert. Ce dernier les "juge" pour faire si peu pour l'Humanité, et propose à chacun un monde possible où ils auraient pu aller au bout de leurs idées ; sous sa coupe, bien sûr. Tous refusent (car, selon Carol, ils ne sont pas "une autorité absolue" qui s'impose aux autres), repoussent des assaillants lancés par Doom, qui se retire en étant déçu d'eux. Vision acte que c'était moins un test pour eux qu'un moment pour que Victor confirme ses arguments pour lui-même, et rien n'est fini... C'est bien, oui. En un épisode sobre et efficace, Jed MacKay maintient l'existence du Dr Doom Sorcier Suprême avant 2025 et les grandes manoeuvres, et pose les bases de l'affrontement à venir tout en soulignant bien ce que sont les Avengers, pour eux-mêmes et les autres. Ca ne révolutionne rien mais ça fonctionne bien, c'est fluide et léché, avec des idées simples et justes pour les personnages. Farid Karami illustre l'ensemble efficacement, je suis peu fan de son style détaillé et anguleux, mais c'est réussi. Un bon épisode, bien contextualisé. |
#975
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Conquest 2099 #2
J'ai clairement du mal à y voir une quelconque "conquête", mais cette guerre galactique 2099 est plutôt agréable à suivre, sans que ça épate pour autant. Steve Orlando organise et avance mieux ses événements, avec une confrontation heureusement rapide entre The Last Nova (Wolverine, on le rappelle) et Spider-Man 2099, qui entend défendre Spider-Woman 2099, seule représentante "sympathique" des Araneon, ces araignées humanoïdes qui ravagent la galaxie et ont massacré la Planète Vampire. Spider-Woman 2099 calme le jeu, confirme être "gentille" et part avec Logan, Miguel mais aussi Phoenix et Cyclope 2099 enquêter sur la Planète Vampire. Ils ne trouvent que des cadavres mais aussi un Araneon laissé en arrière, qu'ils interrogent et qu'elle tue. En parallèle, des Vampires sont utilisés comme esclaves des Araneon, alors que Dracula envoie sa garde en libérer et tuer une sbire de Spidercide 2099, chef des Araneon. Dracula entend anéantir tous les Araneon qu'il croise, mais il est interpellé par Silver Surfer 2099... Bon, ce n'est pas brillant, mais ça reste divertissant. Steve Orlando va heureusement vite, enchaîne les événements et les moments, et ça permet de faire glisser des rebondissements assez classiques mais qui fonctionnent bien ensemble. C'est moins une conquête cosmique qu'un affrontement entre plusieurs factions, les Araneon demeurent très basiques mais le Dracula est plutôt bien écrit, et très grandiloquent. Ibraim Roberson et José Luis livrent des planches correctes et solides. Un divertissement sans folie mais agréable. |
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